Maiduguri, grande ville dans le
nord-est du Nigeria, a été la cible samedi 30 mai d'une attaque de Boko
Haram, repoussée par l'armée nigériane, puis d'un attentat-suicide dans
une mosquée qui a fait au moins 26 morts, le tout quelques heures
seulement après la prestation de serment du nouveau président nigérian.
Lors de son discours d'investiture, vendredi midi, Muhammadu Buhari a promis d'installer à Maiduguri-même, plutôt qu'à Abuja, un nouveau centre de commandement de l'armée afin de mieux coordonner la contre-insurrection contre Boko Haram, « un groupe de gens fous et sans Dieu ».
Trois hauts responsables sécuritaires de la ville ont assuré que l'attaque avait été repoussée et que « tout [était] sous contrôle ». Pourtant, quelques heures plus tard, un kamikaze pénétrait dans une mosquée de la ville et se faisait exploser, tuant au moins 26 personnes, selon la police. La mosquée, dont le toit s'est effondré, jouxte le Monday Market, un marché qui ces derniers mois a essuyé de nombreux attentats-suicides attribués à Boko Haram.
Le président sortant, Goodluck Jonathan, a été très critiqué pour son incapacité à circonscrire l'insurrection, qui depuis 2009 a fait plus de 15 000 morts et 1,5 million de déplacés. Ce n'est qu'en février que l'armée nigériane a commencé à remporter de réels succès contre Boko Haram, grâce à l'aide de ses voisins, le Tchad, le Cameroun et le Niger. Son successeur, Muhammadu Buhari, un ancien haut gradé, assure que l'insurrection peut être vaincue et en a fait une priorité de son mandat.
Lors de son discours d'investiture, vendredi midi, Muhammadu Buhari a promis d'installer à Maiduguri-même, plutôt qu'à Abuja, un nouveau centre de commandement de l'armée afin de mieux coordonner la contre-insurrection contre Boko Haram, « un groupe de gens fous et sans Dieu ».
Tirs de roquettes au sud de la ville
La riposte ne s'est pas faite attendre. Dans la nuit de vendredi à samedi, peu après minuit, des roquettes ont été tirées en rafales vers le sud de Maiduguri, capitale de l'Etat de Borno. Selon les habitants, des centaines de combattants islamistes ont tenté d'avancer vers la ville, qui abrite des centaines de milliers de Nigérians chassés de chez eux par les violences dans le nord-est du pays.Trois hauts responsables sécuritaires de la ville ont assuré que l'attaque avait été repoussée et que « tout [était] sous contrôle ». Pourtant, quelques heures plus tard, un kamikaze pénétrait dans une mosquée de la ville et se faisait exploser, tuant au moins 26 personnes, selon la police. La mosquée, dont le toit s'est effondré, jouxte le Monday Market, un marché qui ces derniers mois a essuyé de nombreux attentats-suicides attribués à Boko Haram.
L'aide cruciale des pays voisins
Les observateurs doutent que Boko Haram ait actuellement les capacités de prendre Maiduguri, ville où est né en 2002 le groupe islamiste avant de se lancer en 2009 dans de sanglantes attaques.Le président sortant, Goodluck Jonathan, a été très critiqué pour son incapacité à circonscrire l'insurrection, qui depuis 2009 a fait plus de 15 000 morts et 1,5 million de déplacés. Ce n'est qu'en février que l'armée nigériane a commencé à remporter de réels succès contre Boko Haram, grâce à l'aide de ses voisins, le Tchad, le Cameroun et le Niger. Son successeur, Muhammadu Buhari, un ancien haut gradé, assure que l'insurrection peut être vaincue et en a fait une priorité de son mandat.
lemonde.fr/
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