Devant la mauvaise volonté manifeste du gouvernement d’occupation de « Joseph Kabila» qui ment d’une partpour tenter d’étouffer le crime, et refuse de l’autre de procéder à l’exhumation des corps des victimes pour leur identification et la déterminationexactedes dates et des origines réelles de leurs décès, et tout cela par peur que la vérité sur ce crime n’éclate au grand jour, l’APARECO exhorte instamment la Communauté internationale, dont particulièrement l'ONU et toutes les organisations tant nationales qu'internationales de défense des droits humains, desoustraire cette affaire à la compétence des autorités politiques, militaires et judiciaires congolaises et d’instituer sans délai une enquête internationale forte, indépendante, exhaustive et efficace sur ce charnier de Maluku, afin d'en établir les responsabilités tant politiques que pénales devant conduire leurs auteurs, exécutants et complices devant la Cour Pénale Internationale.
COMMUNIQUE DE L'ALLIANCE DES PATRIOTES POUR LA REFONDATION DU CONGO (APARECO) CONCERNANT LA DECOUVERTE D'UN CHARNIER DE 425 MORTS DANS UN CIMETIERE DE LA COMMUNE DE MALUKU A KINSHASA EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Bruxelles, le 7 avril 2015C'est avec colère et une profonde inquiétude que l'Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo a appris la découverte d'une fosse commune, une de plus, contenant 425 corps dans un cimetière situé dans la commune périphérique de Maluku à plus de 100 kilomètres de la ville de Kinshasa.
A ce sujet, l'APARECO considère non convaincantes les explications fallacieuses contenues dans lesdéclarations des ministres de l'Intérieur et celui de la Justice du gouvernement congolais tant sur l'heure et les conditions de l’enterrement de ces victimes que sur les victimes elles-mêmes qui seraient, selon eux, «des indigents et des bébés mort-nés». En effet, c'est un mensonge éhonté d'un gouvernement d’occupation criminel, habitué à mépriser la vie humaine, particulièrement celle des Congolais,alors que le respect de celle-ciconstitue pourtant l'un des droits les plus fondamentaux des tous les autres droits humains.Car, si ces victimes étaient des mort-nés et des indigents, les hôpitaux où seraient nés ces mort-nés devraient avoir enregistré l’identité de leurs parents et leurs services compétents auraient établi les attestations de décès des indigents comme partout ailleurs. Or, en lieu et place de ces documents qui devraient fournir des informations plus précises sur chaque personne décédée, le gouvernement fantoche de « Joseph Kabila», dans la précipitation et l’improvisation, vient de faire publier par la direction de la Morgue centrale de Kinshasa un document fabriqué à la hâte et qu’il a qualifié euphémiquement de «Statistiques des inhumations effectuées depuis juin 2014 ». Or, sans aucun effort d’analyse de cette feuille de choux, on constate aisément que les fameuses statistiques reprennent seulement 3 mois de 2014 et 1 seul mois de 2015.
L'APARECO qui a dénoncé, avec des témoignages des victimes rescapées à l’appui, les massacres des étudiants du campus universitaire et des Instituts supérieurs de Kinshasa lors des manifestations du mois de janvier dernier, l’APARECO disions-nous, n'est pas étonnée que le gouvernement fantoche de Kinshasa ne soit pas en mesure de fournir une seule explication cohérente sur choix de l'heure de l'enterrement, du lieu de l’enterrement et sur le fait que les morts aient étéenterréscomme de la viande pourrie, sans cercueil, dans des simples sacs en plastique, entassés dans une fosse commune, sanscroix ni une identification quelconque de la présence d’une dépouille humaine pour les villageois qui fréquentent les forêts environnantes. Et contrairement aux allégations des ministres congolais, des nombreux témoignages des habitants confirment plutôt que ces morts ne correspondentnià la taille, ni au volume des corps des bébés mort-nés.
Par ailleurs,à la lumière desdifférents témoignages recueillis auprès des agentsdes services spéciauxcivils et militaires à Kinshasa, l'APARECO confirme qu'il s'agit, bel et bien principalement, des étudiants des différentes universités et instituts supérieures de Kinshasa ayant pris part aux manifestations du 19, 20 et 21 janvier 2015, au cours desquellesplusieurs tueriessauvages, enlèvementsettorturesbarbares avaient été commis par les troupes étrangères rwandaises disséminées au sein de la garde prétorienne de «Joseph Kabila» et commandées par les généraux Kanyama, Bisengimana et Etumba. Les mêmes sources confirment que l’opération d’inhumation de ces victimes dans des fosses communes a été ordonnée par «Joseph Kabila» la nuit du 17 mars dernier et son exécution fut confiée aux trois responsables : monsieur KALEV, AG/A.N.R. et les généraux KANYAMA et BISENGIMANA avec l’appui logistique du Gouverneur de la ville de Kinshasa, monsieur KIMBUTA.
L'APARECO rappelle aussi que ces crimes ignobles ne sont pas des actes isolés, que plusieurs autres fosses communes cachant des massacres existent.Selon les indications fournies par des agents des services spéciaux, il existe d’autres charniers contenant plusieurs centaines de corps à Kibomango, aux alentours du camp militaire où sont basées les troupes rwandaises et tanzaniennes. Nous rappelons pour mémoire qu’il existe aussi plusieurs autres charniers à travers la République démocratique du Congo, issus de nombreux massacres dont notamment ceux des adeptes du pasteur Mukungubila en décembre 2013 (plus de 1000 morts), des adeptes de «Bundu dia Kongo» en février 2008 (plus de 400 morts).
L'APARECO rappelle queces massacres répétitifs de «Joseph Kabila» et de son gouvernement d'occupation contre les populations civiles congolaises innocentes constituent un crime contre l'humanité.
Pour toutes ces raisons, et devant la mauvaise volonté manifeste du gouvernement d’occupation de « Joseph Kabila» qui ment d’une partpour tenter d’étouffer le crime,et refuse de l’autre de procéder à l’exhumation des corps des victimes pour leur identification et la déterminationexactedes dates et des origines réelles de leurs décès, et tout cela par peur que la vérité sur ce crime n’éclate au grand jour, l’APARECO exhorte instamment la Communauté internationale, dont particulièrement l'ONU et toutes les organisations tant nationales qu'internationales de défense des droits humains, desoustraire cette affaire à la compétence des autorités politiques, militaires et judiciaires congolaises et d’instituer sans délai une enquête internationale forte, indépendante, exhaustive et efficace sur ce charnier de Maluku, afin d'en établir les responsabilités tant politiques que pénales devant conduire leurs auteurs, exécutants et complices devant la Cour Pénale Internationale.
Vice-président national et secrétaire général a.i
NDALA WA NDALA
KongoTimes.info
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