Au Burkina Faso, le gouvernement de transition a rencontré les diplomates en poste à Ouagadougou. Un rendez-vous qui s’est transformé en séance d'explications après l'arrestation des plusieurs ministres de l'ancien régime et le vote d’un nouveau code électoral qui exclu certains proches de Blaise Compaoré des prochaines élections.
Face aux le nouveau code électoral reflète la volonté du peuple, soulignant au passage, que cela ne relève aucunement de l'exclusion. Mais pour Alain Holleville, chef de la mission de l'Union européenne et Tunilabo Mushingi l'ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso, la transition ne doit exclure personne : « Ce que nous souhaitons, c’est que le processus de la transition évolue comme ça a été prévu, c'est-à-dire en respectant le calendrier qui a été annoncé et le caractère inclusif du processus ».
diplomates, le ministre délégué en charge de la Coopération régionale a expliqué que
Abordant la question des arrestations d'anciens ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré ainsi que d'anciens maires, Auguste Barry, ministre de la Sécurité et de l'Administration du territoire, assure qu'elles n'ont aucun caractère politique : « Le gouvernement a décidé de l’ouverture ou de la réouverture d’un certain nombre de dossiers, des crimes de sang et des crimes économiques. Nous avons voulu accélérer le processus et ça donne l’impression que c’est une justice, n’est-ce pas, d’un vainqueur sur un certain nombre de personnes qui se [font] passer pour des victimes alors qu’il n’y a pas bien longtemps c’était bel et bien eux les bourreaux ».
Au total, une quinzaine de personnes ont été interpellées et auditionnées et d'autres investigations sont en cours, selon le ministre de la Sécurité.
rfi.fr/
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