(Afriscoop 21/01/2011)
Le président de la Haute Autorité de Transition (HAT) de Madagascar, Andry Rajoelina, a laissé entendre, jeudi, que sa participation à l’élection présidentielle n’est pas écartée.
"J’ai déjà annoncé le 12 mai 2010 que je ne me présenterai pas à la course à la Présidence. Jusqu’ici, cette déclaration tient toujours et d’ailleurs, je n’ai pas encore fait une contre- déclaration, mais si jamais, avec l’évolution de la situation, il y aura de nouvelles donnes qui ne permettront pas d’honorer cet engagement, il devrait y avoir une autre déclaration", a-t-il annoncé en marge de la cérémonie de pose de première pierre d’un hôpital à Antananarivo, capitale malgache,
Lanto Rakotomavo, secrétaire nationale du parti Tanora malaGasy Vonona (TGV, traduit littéralement Jeune Malgache Prêts), a évoqué la possibilité de M. Rajoelina de participer à l’élection présidentielle.
"Tout citoyen malgache répondant aux critères d’éligibilité ne peut être privé de ce droit de se porter candidat à une élection. Si la grande majorité ressent le besoin de continuer les programmes déjà entamées, c’est certain qu’on fera appel à lui pour devenir le premier président de la IV ème République", a-t- elle déclarée.
L’âge minimum pour se porter candidat aux présidentielles a été réduit de 40 à 35 ans dans la nouvelle Constitution adoptée par référendum du 17 novembre 2010, ce qui permet a M. Rajoelina, né le 30 mai 1974, de briguer la présidence.
Les Etats-Unis, la France et l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ont souhaité, dans leurs plans de sortie de crise respectifs, la concrétisation de la non-candidature de Andry Rajoelina. Ils ont également appelés les autres anciens présidents à ne pas s’engager dans la course.
Le premier tour de l’élection présidentielle malgache devrait se tenir le 4 mai prochain, d’après le calendrier établi par l’accord d’Ivato, signé par une centaine de partis politiques et la HAT.
Des émissaires de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) sont à Madagascar depuis le 13 janvier dernier dans l’espoir de trouver une issue acceptée par tous à la crise politique dans ce pays qui a débuté en décembre 2008.
Andry Rajoelina est devenu le nouvel homme fort de Madagascar en mars 2009 après que le président de l’époque Marc Ravalomanana fut contraint de démissionner sur fond de vague de manifestations déclenchée par Rajoelina et sous la pression des militaires. (Xinhua)
vendredi 21 janvier 2011 par L’Agence de Presse Xinhua
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