(Xinhuanet 20/01/2011)
BRAZZAVILLE, 20 janvier (Xinhua) -- La République du Congo a enregistré en 2010 une croissance en matière de production des hydrocarbures avec des réalisations de l'année qui s'élèvent à 114 millions 523 333 barils, soit une production moyenne de 313 763 barils par jour.
Ces résultats ont été annoncés mercredi à Brazzaville par le directeur de cabinet du ministre congolais des Hydrocarbures, Serge Bouiti-Viaudo au cours de la cérémonie d'échange des voeux de nouvel an 2011 avec le chef de ce département, André Raphaël Loemba.
Ces réalisations représentent une augmentation de 14% par rapport à l'année 2009 grâce essentiellement à la montée en régime des nouveaux champs pétroliers, au bon comportement des vieux champs qui, bien qu'en phase mature, continuent de contribuer à la production globale des hydrocarbures du Congo, a-t-il dit à cette occasion.
Dressant le bilan de l'année 2010, M. Bouiti-Viaudo a fait savoir que l'année passée a été très riche pour le secteur pétrolier congolais, dans l'amont, l'aval, dans les domaines relatifs à la coopération, ainsi que dans les aspects liés à l'hygiène, la sécurité et l'environnement, tout en notant une très bonne valorisation des hydrocarbures du pays, en ligne avec le niveau élevé du prix des hydrocarbures dans le monde.
Parmi les événements majeurs de 2010, il a relevé l'étude en vue de l'évolution du cadre juridique et fiscal en amont, tandis que dans l'aval pétrolier, des actions ont été menées tendant à améliorer l'approvisionnement en produits pétroliers dans le pays avec notamment l'acquisition par la Société congolaise de logistique (SCLOG) de 10 wagons-citernes consacrés au transport massif du jet et du pétrole lampant; la mise en service de nouvelles stations mobiles par la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) à Ewo, Okoyo, et Etoumbi, dans le nord Congo; une bonne réactivité et une bonne présence des marketeurs.
En matière d'exploration, des travaux ont été réalisés sur 10 permis, à savoir la Noumbi, Marine III, Marine IV, Marine XI, Marine XII, Marine XIV, Mer profonde nord, Mer profonde sud, Mer très profonde sud et Ngoki 1, a-t-il dit, soulignant que les perspectives en exploration demeurent intéressantes au regard du nombre de permis sur lesquels se déroulent les travaux, des programmes des travaux restants et des résultats déjà obtenus, notamment sur les thèmes nouveaux.
Ces bonnes perspectives concernent notamment la phase 1 Bis de Moho Bilondo, Moho nord, Turquoise et Litchendjili avec des développements et des développements complémentaires sur les champs de Moho Bilondo, Awa Paloukou, Azurite, Libondo, Zingali, Loufika, Mboundi et Eméraude vapeur, a-t-il indiqué.
D'autres faits marquants de 2010 concernent l'élaboration des textes qui seront soumis cette année en Conseil des ministres et qui proposent une série de règles relatives à la protection de l'environnement, la gestion des déchets, des déversements d'hydrocarbures ou autres produits polluants dans le milieu naturel, au contrôle des rejets atmosphériques, ainsi que les procédures qui doivent être observées par les administrations compétentes et les opérateurs.
Il convient de signaler également le suivi du projet de valorisation du gaz en électricité avec la mise en service des deux turbines à gaz de la centrale électrique du Congo (CEC), alimentées par le gaz du champ de Mboundi, puis la restructuration de la SNPC.
Prenant la parole à cette occasion, le ministre des Hydrocarbures a relevé que ces performances sont le fruit d'un travail collégial réalisé par toutes les équipes dont la mission consiste à répondre aux besoins croissants des hommes en énergie.
Ces résultats, a-t-il ajouté, doivent inciter à continuer d'être des moteurs de la croissance de l'économie congolaise en préparant l'avenir par le développement des campagnes d'exploration plus soutenues; en développant de nouveaux champs; en exploitant de façon optimale les nouveaux champs pétroliers et gaziers, ainsi qu'en mettant en oeuvre des actions tendant à freiner le déclin des champs matures; en augmentant les capacités de raffinage pour diminuer les importations.
Il s'agit aussi d'améliorer la distribution des produits pétroliers, sur toute l'étendue du territoire congolais, de valoriser le gaz sous toutes ses formes et de maîtriser et de limiter les risques en matière d'hygiène, de sécurité et de l'environnement liés à ces activités, a insisté le ministre Loemba, avant d'inviter ses agents à continuer d'investir dans le capital humain par la fonction, le développement des compétences du personnel.
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