(Walfadjiri 02/08/2010)
Autant il trouve insupportable l’idée d’une dévolution monarchique du pouvoir, autant Albert Bourgi est convaincu que l’armée sénégalaise ne cautionnera pas une telle éventualité. ‘Généralement, il n’y a pas de dauphin d’un président Républicain. C’est insupportable qu’on puisse imaginer que Karim succèdera à son père’, a martelé Albert Bourgi, au cours de l’émission ‘Remue-ménage’, diffusée sur la Rfm.
Dans sa lancée, le professeur soutient que les exemples constatés dans certains pays comme le Togo, la Rdc (République démocratique du Congo), le Gabon ne peuvent pas prospérer au Sénégal dans la mesure où, fait-il remarquer, ‘les situations sont totalement différentes et on n’a pas la même histoire politique électorale’.
Mieux, argue-t-il : ‘Dans ces pays nous avons une armée au service d’un régime, d’un pouvoir. Or, le Sénégal a l’avantage d’avoir une armée nationale, une armée républicaine qui s’occupe des missions républicaines’. Une raison suffisante qui lui fait croire que ‘l’armée ne cautionnera pas l’éventualité d’une dévolution monarchique du pouvoir’.
D’ailleurs, le professeur Bourgi pense ‘que si on parle de succession dynastique, c’est parce que le président a trop de pouvoirs et qu’au fond cette dérive présidentialiste conduit à détenir tout et on considère le pouvoir comme un patrimoine’.
Sur la question de la problématique de la nature de la candidature de l’opposition, Albert Bourgi affirme ‘qu’il n’y a pas de victoire de Bennoo sans stratégie unitaire’.
(Nettali)
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