Par B. Me. (Bruno Meyerfeld)
La décision a mis longtemps à tomber. Après deux ans de procédures et plusieurs reports, ce sont plus de 80 proches de l'ancien chef de l'Etat Laurent Gbagbo qui ont été officiellement renvoyés en cour
d'assises mercredi 10 juillet. Ils y seront jugés pour leur implication présumée dans la crise qui avait touché la Côte d'Ivoire entre novembre 2010 et avril 2011. Laurent Gbagbo refusait alors de reconnaître sa défaite électorale face à Alassane Ouattara, entraînant le pays dans un cycle de violences qui s'est soldé par la mort de plus de 3 000 personnes.
Selon les avocats de la défense, cités par l'Agence France Presse (AFP), les 84 accusés seront poursuivis pour des crimes aussi divers qu'"atteinte à la sûreté de l'Etat, complot contre la défense nationale, constitution et direction de bande armée" ou encore "attentat à l'ordre public". Pour plusieurs d'entre eux, des procédures parallèles pour infractions économiques, crime de sang ou génocide sont en cours.
L'EX-PREMIÈRE DAME VISÉE PAR LA CPI
Parmi les accusés les plus célèbres, on trouve l'ex-première dame, Simone Gbagbo, visée par un mandat de la Cour pénale internationale (CPI), ainsi que le Franco-Ivoirien Michel Gbagbo, fils de l'ancien président....
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