Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a affirmé hier à Montreux, en Suisse, sa «détermination» à lutter contre l'impunité, notamment dans l'est de son pays, au dernier jour du sommet de la Francophonie dont la prochaine édition aura lieu à Kinshasa en 2012. Abdou Diouf, reconduit la veille à la tête de la Francophonie, a insisté sur l'importance de l'éducation, notamment en Afrique, «continent d'avenir pour la Francophonie». Au Cameroun, par exemple, par qui comprend 248 langues locales, les jeunes sont très attachés au camfranglais, mélange de français, d'anglais, de «pidgin-english» (sorte de créole anglais local) et dans une moindre mesure des langues locales. «Le camfranglais est né du contact entre l'anglais et le français» au lendemain de la réunification, en 1972, des parties anglophones et francophones du pays», explique un sociolinguiste. Cette langue est devenue tellement populaire chez les francophones que plusieurs sociétés l'utilisent de plus en plus pour leurs campagnes publicitaires.
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