(Le Figaro 17/08/2012)
VIDÉO - La mine de platine Lonmin de Marikana a été le théâtre de violents affrontements jeudi, après que la police a fait feu sur des grévistes armés. Plus de 30 personnes sont décédées.
La situation a dégénéré, jeudi, entre les policiers et les grévistes de la mine de
platine Lonmin de Marikana, en Afrique du Sud. Selon un bilan communiqué par le syndicat des mineurs NUM, 36 personnes seraient décédées. Le ministre de la Police, Nathi Mthethwa, a fait état de plus de 30 morts, ajoutant que ce nombre «continu(ait) d'augmenter».
Réclamant un triplement de salaire - de 400 à 1250 euros -, une centaine de mineurs avait lancé une grève sauvage dimanche dernier. Rapidement, des affrontements entre les deux principaux syndicats (AMCU et NUM) s'étaient déroulés, provoquant la mort de 10 personnes. Un important dispositif policier, lourdement armé et appuyé par des véhicules blindés, avait alors été dépêché sur place.
Jeudi, un groupe de grévistes armés de machettes, de gourdins et de barres de fer a surgi derrière un véhicule, après avoir refusé de se disperser, comme leur demandait la direction de la mine, qui menaçait de licencier les récalcitrants. La police a alors ouvert le feu en tirant des rafales d'armes automatiques, provoquant la mort de nombreux manifestants.
Tout en rappelant que les forces de l'ordre avaient négocié pendant trois jours avec les grévistes, le ministre de la Police a déploré cette explosion de violence: «Ceci ne devait pas arriver. Nous avons toujours insisté sur le fait que nous avons des lois dans ce pays, qui permettent aux gens de faire grève, de se rassembler pour manifester, et nous pensons que les gens ne doivent pas ignorer ces piliers de notre système. (…) C'est une situation terrible pour tout le monde», a-t-il déclaré.
Le porte-parole de la police, Dennis Adriao, a fait savoir que les policiers n'avaient pas eu le choix: «La police a été attaquée lâchement par le groupe, qui a fait usage d'armes variées, dont des armes à feu. Les policiers, pour protéger leur vie et en situation de légitime défense, ont été obligés de répondre par la force.»
VIDEO
(Attention, les images peuvent choquer)
http://www.lefigaro.fr/international/2012/08/17/01003-20120817ARTFIG00239-afrique-du-sud-plus-de-30-morts-lors-d-une-manifestation.php
Par lefigaro.fr
Par lefigaro.fr Mis à jour le 17/08/2012 à 10:27
© Copyright Le Figaro
vendredi 17 août 2012
Le tribunal de paix de la Gombe, un quartier de la capitale de République démocratique du Congo, a « établi en fait et en droit l’infraction de coups et blessures volontaires mis à sa charge, et le condamne à une servitude pénale de trois mois, assortie d’un sursis de trois mois », a déclaré le juge.
Le chanteur congolais Koffi Olomidé, un des plus populaires d’Afrique, a été condamné jeudi à Kinshasa à trois mois de prison avec sursis pour « coups et blessures volontaires » contre son producteur.
L’artiste de 56 ans comparaissait depuis mercredi pour avoir donné des coups de poing le même jour à son producteur Diego Lubaki, un Congolais résidant à Paris venu quelques jours à Kinshasa.
La bagarre a éclaté dans la chambre d’un hôtel de luxe pour une somme d’argent que devait le producteur au chanteur.Le juge n’a par contre pas « établi en fait et en droit l’infraction de destruction méchante » -une forme de vandalisme- de la porte de la chambre d’hôtel où se sont battus l’artiste et son producteur.
Il a en conséquence été acquitté de cet accusation qui aurait pu lui valoir une lourde aggravation de sa peine.
La star de la musique Soukous risquait 6 mois de prison ferme pour les coups et blessures, et 5 ans pour « destruction méchante ».
avec BBC / MCN
ndombolozone.com
jeudi 16 août 2012
La CPI compétente pour juger Laurent Gbagbo
(7sur7 16/08/2012)
La Cour pénale internationale (CPI) est compétente pour juger l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, détenu à La Haye et soupçonné de crimes contre l'humanité, ont déclaré mercredi des juges de la CPI.
La défense de M. Gbagbo avait demandé en mai à la chambre de "déclarer que la CPI n'est pas compétente pour la période et les faits visés dans le mandat d'arrêt délivré à l'encontre de Laurent Gbagbo le 23 novembre 2011".
Les juges ont rejeté mercredi cette demande. "La chambre estime que la Cour a compétence pour les crimes allégués (...) y compris ceux qui ont été commis à partir du 28 novembre 2010", ont-ils indiqué.
Les juges ont dit se fonder sur une déclaration signée par la Côte d'Ivoire en avril 2003 et dans laquelle elle reconnaissait la compétence de la CPI.
La défense estimait que cette déclaration n'était pas valable pour la période pendant laquelle se sont déroulés les faits pour lesquels Laurent Gbagbo est poursuivi.
Mais les juges ont considéré que la déclaration ivoirienne, signée par Bamba Mamadou, alors ministre des Affaires étrangères de Laurent Gbagbo, reconnaissait la compétence de la CPI "pour une période indéterminée".
Par ailleurs, la défense de M. Gbagbo déclarait que l'ancien président avait subi une violation de ses droits et "des tortures et autres traitements inhumains et dégradants" lors de ses huit mois de détention dans le nord de la Côte d'Ivoire avant son transfèrement à La Haye.
Laurent Gbagbo est soupçonné par la CPI d'être "coauteur indirect" de crimes contre l'humanité commis lors des violences post-électorales de 2010-2011.
Le refus de M. Gbagbo de céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara, actuel président, avait plongé le pays dans une crise meurtrière qui avait fait 3.000 morts.
Par: rédaction
16/08/12 - 07h10 Source: belga.be
© Copyright 7sur7
La Cour pénale internationale (CPI) est compétente pour juger l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, détenu à La Haye et soupçonné de crimes contre l'humanité, ont déclaré mercredi des juges de la CPI.
La défense de M. Gbagbo avait demandé en mai à la chambre de "déclarer que la CPI n'est pas compétente pour la période et les faits visés dans le mandat d'arrêt délivré à l'encontre de Laurent Gbagbo le 23 novembre 2011".
Les juges ont rejeté mercredi cette demande. "La chambre estime que la Cour a compétence pour les crimes allégués (...) y compris ceux qui ont été commis à partir du 28 novembre 2010", ont-ils indiqué.
Les juges ont dit se fonder sur une déclaration signée par la Côte d'Ivoire en avril 2003 et dans laquelle elle reconnaissait la compétence de la CPI.
La défense estimait que cette déclaration n'était pas valable pour la période pendant laquelle se sont déroulés les faits pour lesquels Laurent Gbagbo est poursuivi.
Mais les juges ont considéré que la déclaration ivoirienne, signée par Bamba Mamadou, alors ministre des Affaires étrangères de Laurent Gbagbo, reconnaissait la compétence de la CPI "pour une période indéterminée".
Par ailleurs, la défense de M. Gbagbo déclarait que l'ancien président avait subi une violation de ses droits et "des tortures et autres traitements inhumains et dégradants" lors de ses huit mois de détention dans le nord de la Côte d'Ivoire avant son transfèrement à La Haye.
Laurent Gbagbo est soupçonné par la CPI d'être "coauteur indirect" de crimes contre l'humanité commis lors des violences post-électorales de 2010-2011.
Le refus de M. Gbagbo de céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara, actuel président, avait plongé le pays dans une crise meurtrière qui avait fait 3.000 morts.
Par: rédaction
16/08/12 - 07h10 Source: belga.be
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Gabon - Heurts et tension dans la capitale gabonaise, Libreville
(Le Monde 16/08/2012)
Au moins dix personnes ont été blessées dans de violents affrontements entre policiers et partisans du parti dissous Union nationale (UN), mercredi 15 août, dans la capitale gabonaise, Libreville. L'UN, de l'opposant André Mba Obame, récemment revenu d'un exil de quatorze mois, avait appelé à cette manifestation pour réclamer une conférence nationale. La police a procédé à au moins une dizaine d'interpellations. L'opposition a fait état de trois morts après les affrontements, ce que les autorités gabonaises ont démenti.
L'UN, officiellement dissoute par les autorités gabonaises, n'a en principe pas le droit d'organiser de manifestations. Mais des militants avaient prévenus dès mardi qu'ils occuperaient la place du Marché des Cocotiers, un quartier populaire du centre de la ville. "Arrivera ce qui arrivera", avait ainsi lancé le secrétaire exécutif adjoint de l'UN, Gerard Ella Nguema. Entre deux mille et trois mille manifestants, qui s'étaient réunis au siège de l'UN et qui se dirigeaient vers le quartier de Cocotier, dans le centre de la capitale, ont également été violemment dispersés.
"OU C'EST LA VIOLENCE POLITIQUE OU LA CONFÉRENCE NATIONALE"
Le ministère de l'intérieur a prévenu qu'André Mba Obame, un ancien ministre de l'intérieur, est poursuivi pour "troubles à l'ordre public" après la levée de son immunité parlementaire et qu'il risque de deux mois à un an de prison. "Il sait qu'il faut demander une autorisation. Ils ne l'ont pas demandée. La manifestation n'est donc pas autorisée. Nous sommes les garants des libertés publiques", a maintenu le ministère.
Lors du retour au pays de M. Mba Obame, samedi, après quatorze mois d'absence en raison de problèmes de santé, l'UN avait appelé à manifester. A son arrivée, M. Mba Obame a notamment lancé : "Ou c'est la violence politique ou la conférence nationale. C'est le seul moyen de sortir le pays de la crise sans verser de sang." M. Mba Obame avait contesté la victoire à la présidentielle d'Ali Bongo, le fils de l'ancien président Omar Bongo, mort en 2009, et s'était autoproclamé président de la République en 2011, avant de se réfugier plus d'un mois dans une agence onusienne de Libreville.
Le Monde.fr avec AFP et Reuters
© Copyright Le Monde
Au moins dix personnes ont été blessées dans de violents affrontements entre policiers et partisans du parti dissous Union nationale (UN), mercredi 15 août, dans la capitale gabonaise, Libreville. L'UN, de l'opposant André Mba Obame, récemment revenu d'un exil de quatorze mois, avait appelé à cette manifestation pour réclamer une conférence nationale. La police a procédé à au moins une dizaine d'interpellations. L'opposition a fait état de trois morts après les affrontements, ce que les autorités gabonaises ont démenti.
L'UN, officiellement dissoute par les autorités gabonaises, n'a en principe pas le droit d'organiser de manifestations. Mais des militants avaient prévenus dès mardi qu'ils occuperaient la place du Marché des Cocotiers, un quartier populaire du centre de la ville. "Arrivera ce qui arrivera", avait ainsi lancé le secrétaire exécutif adjoint de l'UN, Gerard Ella Nguema. Entre deux mille et trois mille manifestants, qui s'étaient réunis au siège de l'UN et qui se dirigeaient vers le quartier de Cocotier, dans le centre de la capitale, ont également été violemment dispersés.
"OU C'EST LA VIOLENCE POLITIQUE OU LA CONFÉRENCE NATIONALE"
Le ministère de l'intérieur a prévenu qu'André Mba Obame, un ancien ministre de l'intérieur, est poursuivi pour "troubles à l'ordre public" après la levée de son immunité parlementaire et qu'il risque de deux mois à un an de prison. "Il sait qu'il faut demander une autorisation. Ils ne l'ont pas demandée. La manifestation n'est donc pas autorisée. Nous sommes les garants des libertés publiques", a maintenu le ministère.
Lors du retour au pays de M. Mba Obame, samedi, après quatorze mois d'absence en raison de problèmes de santé, l'UN avait appelé à manifester. A son arrivée, M. Mba Obame a notamment lancé : "Ou c'est la violence politique ou la conférence nationale. C'est le seul moyen de sortir le pays de la crise sans verser de sang." M. Mba Obame avait contesté la victoire à la présidentielle d'Ali Bongo, le fils de l'ancien président Omar Bongo, mort en 2009, et s'était autoproclamé président de la République en 2011, avant de se réfugier plus d'un mois dans une agence onusienne de Libreville.
Le Monde.fr avec AFP et Reuters
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Côte d'Ivoire/Liberia : Ouattara et Shirleaf décident de saisir l'Onu sur la situation sécuritaire à leur frontière commune
(Xinhuanet 16/08/2012)
ABIDJAN-- Les présidents ivoirien et libérien Alassane Ouattara et Ellen Johnson Shirleaf ont décidé de saisir l'Onu pour une intervention "plus efficace et plus coordonnée" de la Mission des Nations unies au Libéria (Minul) et de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) après les attaques successives de groupes armés dans l'ouest ivoirien.
Selon un communiqué publié mercredi par la présidence ivoirienne, les deux présidents ont convenu lors d'un entretien téléphonique mardi de saisir l'Onu en vue de trouver "une solution définitive et durable" à la situation sécuritaire dans leur zone frontalière commune.
L'ouest de la Côte d'Ivoire a payé un lourd tribut à la crise post-électorale de 2010 et 2011 qui a fait au moins 3 000 morts. Plusieurs mercenaires libériens impliqués dans les violences en Côte d'Ivoire ont regagné leur pays, sans compter des centaines de miliciens favorables à l'ex-président Laurent Gbagbo qui se sont refugiés au Liberia.
Depuis la fin de la crise, de fréquentes attaques meurtrières sont menées par des groupes armés non identifiés contre la population civile et plus récemment contre des positions de l'armée ivoirienne.
Le gouvernement libérien a annoncé mardi soir avoir arrêté six Ivoiriens impliqués dans l'attaque lundi contre le poste frontière de la Côte d'Ivoire.
Après la mort en juin de sept Casques bleus nigériens de l'Onuci dans une embuscade tendue par des individus armés, 41 pro- Gbagbo refugiés au Liberia avaient été extradés vers la Côte d'Ivoire à l'issue d'une réunion de haut niveau entre les gouvernements du Liberia et de la Côte d'Ivoire appuyés par la Minul et l'Onuci.
La réunion avait décidé du renforcement du dispositif sécuritaire des deux pays le long de la frontière longue de 700 kilomètres et l'intensification des patrouilles de la Minul et de l'Onuci.
© Copyright Xinhuanet
ABIDJAN-- Les présidents ivoirien et libérien Alassane Ouattara et Ellen Johnson Shirleaf ont décidé de saisir l'Onu pour une intervention "plus efficace et plus coordonnée" de la Mission des Nations unies au Libéria (Minul) et de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) après les attaques successives de groupes armés dans l'ouest ivoirien.
Selon un communiqué publié mercredi par la présidence ivoirienne, les deux présidents ont convenu lors d'un entretien téléphonique mardi de saisir l'Onu en vue de trouver "une solution définitive et durable" à la situation sécuritaire dans leur zone frontalière commune.
L'ouest de la Côte d'Ivoire a payé un lourd tribut à la crise post-électorale de 2010 et 2011 qui a fait au moins 3 000 morts. Plusieurs mercenaires libériens impliqués dans les violences en Côte d'Ivoire ont regagné leur pays, sans compter des centaines de miliciens favorables à l'ex-président Laurent Gbagbo qui se sont refugiés au Liberia.
Depuis la fin de la crise, de fréquentes attaques meurtrières sont menées par des groupes armés non identifiés contre la population civile et plus récemment contre des positions de l'armée ivoirienne.
Le gouvernement libérien a annoncé mardi soir avoir arrêté six Ivoiriens impliqués dans l'attaque lundi contre le poste frontière de la Côte d'Ivoire.
Après la mort en juin de sept Casques bleus nigériens de l'Onuci dans une embuscade tendue par des individus armés, 41 pro- Gbagbo refugiés au Liberia avaient été extradés vers la Côte d'Ivoire à l'issue d'une réunion de haut niveau entre les gouvernements du Liberia et de la Côte d'Ivoire appuyés par la Minul et l'Onuci.
La réunion avait décidé du renforcement du dispositif sécuritaire des deux pays le long de la frontière longue de 700 kilomètres et l'intensification des patrouilles de la Minul et de l'Onuci.
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Le Botswana envisage de créer un institut du diamant
(Xinhuanet 16/08/2012)
GABORONE -- Le gouvernement du Botswana envisage d'établir un institut du diamant, a déclaré un haut responsable de l'éducation.
Le quotidien officiel DailyNews a rapporté mercredi que le secrétaire d'État à l'Éducation et au Développement des compétences, Keletso Rakhudu, avait déclaré au Parlement que cet institut serait fondé dans un lycée artistique et technologique local sous les auspices de la Commission africaine.
Cet institut proposera des programmes alignés sur les pratiques de la chaîne de valeur de l'industrie diamantaire, a déclaré M. Rakhudu. Une étude de l'Autorité de formation du Botswana (BOTA) a identifié 16 compétences essentielles avec six domaines prioritaires concernant les opérations de transport, l' enseignement technique et professionnel, l'hébergement et la restauration, l'électricité, l'informatique et les télécommunications, ou encore la taille et le polissage de diamants ainsi que la joaillerie.
L'approche du ministère est que certains de ces programmes pourraient être proposés par des institutions gouvernementales, mais que le secteur privé devrait aussi avoir l'opportunité de proposer des formations dans ces domaines.
Les lycées techniques proposent déjà des programmes en matière d'hébergement et de restauration, d'électronique ou encore de génie électrique, a indiqué M. Rakhudu.
Il a également indiqué qu'une formation technique ou professionnelle était dispensée au lycée de Francistown, et que les programmes de joaillerie avaient été développés et seraient proposés au lycée d'Oodi. Le ministère n'a pas encore développé les programmes adéquats en matière d'opérations de transport, cependant les institutions locales ne disposent pas de l'expertise pour développer et dispenser des programmes dans ce domaine, a-t- il dit.
Le Botswana est en valeur le plus important producteur de diamants au monde. Le gouvernement a intensifié ses efforts pour optimiser les bénéfices retirés de l'industrie diamantaire, en créant sa propre compagnie de négoce de diamant, et en soutenant les sites locaux de taille et de polissage de diamants.
© Copyright Xinhuanet
GABORONE -- Le gouvernement du Botswana envisage d'établir un institut du diamant, a déclaré un haut responsable de l'éducation.
Le quotidien officiel DailyNews a rapporté mercredi que le secrétaire d'État à l'Éducation et au Développement des compétences, Keletso Rakhudu, avait déclaré au Parlement que cet institut serait fondé dans un lycée artistique et technologique local sous les auspices de la Commission africaine.
Cet institut proposera des programmes alignés sur les pratiques de la chaîne de valeur de l'industrie diamantaire, a déclaré M. Rakhudu. Une étude de l'Autorité de formation du Botswana (BOTA) a identifié 16 compétences essentielles avec six domaines prioritaires concernant les opérations de transport, l' enseignement technique et professionnel, l'hébergement et la restauration, l'électricité, l'informatique et les télécommunications, ou encore la taille et le polissage de diamants ainsi que la joaillerie.
L'approche du ministère est que certains de ces programmes pourraient être proposés par des institutions gouvernementales, mais que le secteur privé devrait aussi avoir l'opportunité de proposer des formations dans ces domaines.
Les lycées techniques proposent déjà des programmes en matière d'hébergement et de restauration, d'électronique ou encore de génie électrique, a indiqué M. Rakhudu.
Il a également indiqué qu'une formation technique ou professionnelle était dispensée au lycée de Francistown, et que les programmes de joaillerie avaient été développés et seraient proposés au lycée d'Oodi. Le ministère n'a pas encore développé les programmes adéquats en matière d'opérations de transport, cependant les institutions locales ne disposent pas de l'expertise pour développer et dispenser des programmes dans ce domaine, a-t- il dit.
Le Botswana est en valeur le plus important producteur de diamants au monde. Le gouvernement a intensifié ses efforts pour optimiser les bénéfices retirés de l'industrie diamantaire, en créant sa propre compagnie de négoce de diamant, et en soutenant les sites locaux de taille et de polissage de diamants.
© Copyright Xinhuanet
Angola, Guinée Bissau - L'Angola reprend les travaux d'exploitation du gisement de bauxite de Guinée-Bissau
(Xinhuanet 16/08/2012)
BISSAU -- La compagnie Bauxite Angola va redémarrer les travaux en vue de l'exploitation de la bauxite de Boé et de la construction du port de Buba, en Guinée-Bissau, a déclaré mercredi son chargé de communication, Tegna Na Fafé.
Il a donné cette indication ce mercredi à Bissau au sortir d'une rencontre d'une délégation de cette compagnie avec le Premier ministre Rui Duarte de Barros.
Les travaux en vue de l'exploitation de la bauxite de Boé (270 kms au sud-est de Bissau) avaient été suspendus à la suite de la détérioration des relations entre l'Angola et la Guinée-Bissau, consécutive au coup d'Etat militaire du 12 avril, qui avait déposé le chef de l'Etat intérimaire Raimundo Pereira et le Premier ministre Carlos Gomes Junior.
La junte militaire, qui avait pris le pouvoir, avait directement accusé Luanda d'être de mèche avec Carlos Gomes Junior en vue d'éliminer physiquement tous les chefs militaires bissau- guinéens.
Le différend entre les deux pays avait abouti au départ du contingent militaire angolais qui devait assister la Guinée-Bissau dans la mise en oeuvre de la réforme dans le secteur de sécurité et de défense.
L'Angola a fermé depuis son ambassade à Bissau et suspendu sa coopération.
Selon le ministère des Ressources naturelles, le gisement de bauxite de Boé est estimé à 10 millions de tonnes. Le contrat avec Bauxite Angola a été signé en 2007 avec Bissau.
© Copyright Xinhuanet
BISSAU -- La compagnie Bauxite Angola va redémarrer les travaux en vue de l'exploitation de la bauxite de Boé et de la construction du port de Buba, en Guinée-Bissau, a déclaré mercredi son chargé de communication, Tegna Na Fafé.
Il a donné cette indication ce mercredi à Bissau au sortir d'une rencontre d'une délégation de cette compagnie avec le Premier ministre Rui Duarte de Barros.
Les travaux en vue de l'exploitation de la bauxite de Boé (270 kms au sud-est de Bissau) avaient été suspendus à la suite de la détérioration des relations entre l'Angola et la Guinée-Bissau, consécutive au coup d'Etat militaire du 12 avril, qui avait déposé le chef de l'Etat intérimaire Raimundo Pereira et le Premier ministre Carlos Gomes Junior.
La junte militaire, qui avait pris le pouvoir, avait directement accusé Luanda d'être de mèche avec Carlos Gomes Junior en vue d'éliminer physiquement tous les chefs militaires bissau- guinéens.
Le différend entre les deux pays avait abouti au départ du contingent militaire angolais qui devait assister la Guinée-Bissau dans la mise en oeuvre de la réforme dans le secteur de sécurité et de défense.
L'Angola a fermé depuis son ambassade à Bissau et suspendu sa coopération.
Selon le ministère des Ressources naturelles, le gisement de bauxite de Boé est estimé à 10 millions de tonnes. Le contrat avec Bauxite Angola a été signé en 2007 avec Bissau.
© Copyright Xinhuanet
Mali - INTERVENTION AU NORD-MALI: L’absurde logique de Bamako
(Le Pays 16/08/2012)
La réunion des chefs d’état-major de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le mardi 14 août dernier à Bamako, a été infructueuse. Tout au plus, pour se donner une raison d’être un peu optimiste, peut-on dire que ce ne sont pas tous les fruits qui ont tenu les promesses des fleurs. Le plan de la CEDEAO dont la première phase prévoyait le débarquement au Mali de troupes étrangères à Bamako pour sécuriser les institutions de la transition, a été rejeté par la partie malienne.
Les deuxième et dernière phases prévoient respectivement la formation des troupes maliennes et la reconquête du nord du pays. Ni l’ordre chronologique de l’intervention, ni son mode d’organisation et de déroulement n’ont été validés par le gouvernement malien, qui ne s’est toutefois pas montré hostile au principe d’apport extérieur. Le colonel-major Ibrahima Dembelé, chef d’état-major de l’armée malienne, a déclaré à l’issue de la rencontre que « la sécurisation des institutions de la République à Bamako sera entièrement assurée par les forces de sécurité du Mali ». Concernant la libération du Nord-Mali, il a également laissé entendre que « cette reconquête, c’est toujours les troupes maliennes d’abord, personne ne fera cette guerre à la place du Mali. Les autres viendront en appui, en aviation, en logistique ». Les gouvernants maliens réclament donc uniquement des moyens logistiques et techniques pour envoyer leurs soldats seuls au front. Des propositions, voire des exigences qui seront, à en croire Abdou Cheick Touré, représentant de la CEDEAO à Bamako, soumises au sommet des chefs d’Etat pour une nouvelle considération. Mais même si ces suggestions maliennes traduisent une certaine fierté légitime, elles paraissent, au stade actuel de la crise malienne, dénuées de fondement réaliste. Les forces armées maliennes auraient voulu ouvrir le feu elles-mêmes et toutes seules, qu’elles n’auraient pas attendu tout ce temps pour en manifester le désir. N’ont-elles pas pris le pouvoir en prétextant du refus de l’ex-président Amadou Toumani Touré de leur donner les moyens, qui existeraient selon elles, pour qu’elles combattent les rebelles ? Elles n’avaient qu’à s’en emparer dès leur prise du pouvoir et aller, sans attendre, en découdre avec les indépendantistes. Le soutien logistique qu’elles réclament s’imposerait alors quand on aurait remarqué leur réelle détermination à se battre pour leur patrie. Il n’en a rien été ! Malgré la situation de plus en plus dégradante pour les populations, surtout dans le nord du Mali, le pouvoir de Bamako refuse de bouger d’un iota de sa position initiale. Le pouvoir politico-militaire malien s’entête à s’éterniser dans le tango qu’il a adopté depuis son installation. Quand il avance dans une position donnée, c’est pour reculer sur une autre. Les auteurs du coup d’Etat ont laissé évoluer, en apparence, en tout cas, leur opinion sur la personne de Dioncounda Traoré, président de la transition, en acceptant qu’il conduise le processus. Ils ont même accepté de participer au gouvernement d’union nationale en promettant de proposer cinq de leurs camarades. Cette progression dans l’esprit de la transition a été saluée et l’on se disait que les vrais responsables du pourrissement de la situation au Mali, étaient sur le point de se ressaisir de leur égarement. Il ne manquait alors que leur feu vert à une intervention complète de la CEDEAO pour que l’on fût tenté de leur donner le Bon Dieu sans confession. L’attitude de l’armée malienne qui détient la réalité du pouvoir au Sud, n’est en réalité pas étonnante, quelque contradictoire qu’elle puisse paraître, au regard de ses vœux précédents. Au moment où le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) s’opposait à une opération militaire dans le Nord, les putschistes exhortaient vaillamment les communautés africaine et internationale à y intervenir. La bande du capitaine Sanogo fuyait alors comme la peste la partie occupée, tout en s’échinant à mettre tout le Sud sous coupe réglée. Le MNLA étant réduit à sa plus simple expression, l’ex-junte s’oppose désormais à tout engagement physique de troupes extérieures sur tout le Mali. Une logique pour le moins absurde quand on connaît la force de frappe des extrémistes qui écument actuellement le Nord. C’est à se demander si le pouvoir de Bamako veut réellement libérer le pays, tellement il semble faire le jeu de ses occupants illégaux. Le prétexte de la fierté suffit-il à lui seul pour justifier l’inaction de Bamako doublée de son acharnement à empêcher la CEDEAO de voler au secours des populations du Nord prises dans le piège des malades religieux qui les squattent ? « Personne ne fera cette guerre à la place du Mali », certes. Mais, un simple appui logistique suffira-t-il pour la résolution de l’inextricable équation malienne ? Et puis, la situation actuelle de l’armée malienne lui permet-elle d’aller seule au front ? Question à mille tiroirs. C’est dire si les propos du colonel-major peuvent prêter autant à sourire qu’à pleurer. Il est vrai que, tout comme on ne peut soigner un malade qui refuse de guérir, on ne peut forcer la main à Bamako si elle estime être dans son droit de mener « sa » guerre. Pour autant, la CEDEAO doit-elle laisser la situation pourrir face à un Sud-Mali qui ne manifeste aucune volonté réelle d’en finir avec les fous d’Allah ? Doit-elle rester impuissante face à un drame qui n’en finit pas d’avoir des retombées négatives sur les pays voisins ? Assurément, le problème du Mali n’est pas seulement malien et sa solution ne saurait être ravalée à de simples considérations de fierté nationale.
« Le Pays »
© Copyright Le Pays
La réunion des chefs d’état-major de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le mardi 14 août dernier à Bamako, a été infructueuse. Tout au plus, pour se donner une raison d’être un peu optimiste, peut-on dire que ce ne sont pas tous les fruits qui ont tenu les promesses des fleurs. Le plan de la CEDEAO dont la première phase prévoyait le débarquement au Mali de troupes étrangères à Bamako pour sécuriser les institutions de la transition, a été rejeté par la partie malienne.
Les deuxième et dernière phases prévoient respectivement la formation des troupes maliennes et la reconquête du nord du pays. Ni l’ordre chronologique de l’intervention, ni son mode d’organisation et de déroulement n’ont été validés par le gouvernement malien, qui ne s’est toutefois pas montré hostile au principe d’apport extérieur. Le colonel-major Ibrahima Dembelé, chef d’état-major de l’armée malienne, a déclaré à l’issue de la rencontre que « la sécurisation des institutions de la République à Bamako sera entièrement assurée par les forces de sécurité du Mali ». Concernant la libération du Nord-Mali, il a également laissé entendre que « cette reconquête, c’est toujours les troupes maliennes d’abord, personne ne fera cette guerre à la place du Mali. Les autres viendront en appui, en aviation, en logistique ». Les gouvernants maliens réclament donc uniquement des moyens logistiques et techniques pour envoyer leurs soldats seuls au front. Des propositions, voire des exigences qui seront, à en croire Abdou Cheick Touré, représentant de la CEDEAO à Bamako, soumises au sommet des chefs d’Etat pour une nouvelle considération. Mais même si ces suggestions maliennes traduisent une certaine fierté légitime, elles paraissent, au stade actuel de la crise malienne, dénuées de fondement réaliste. Les forces armées maliennes auraient voulu ouvrir le feu elles-mêmes et toutes seules, qu’elles n’auraient pas attendu tout ce temps pour en manifester le désir. N’ont-elles pas pris le pouvoir en prétextant du refus de l’ex-président Amadou Toumani Touré de leur donner les moyens, qui existeraient selon elles, pour qu’elles combattent les rebelles ? Elles n’avaient qu’à s’en emparer dès leur prise du pouvoir et aller, sans attendre, en découdre avec les indépendantistes. Le soutien logistique qu’elles réclament s’imposerait alors quand on aurait remarqué leur réelle détermination à se battre pour leur patrie. Il n’en a rien été ! Malgré la situation de plus en plus dégradante pour les populations, surtout dans le nord du Mali, le pouvoir de Bamako refuse de bouger d’un iota de sa position initiale. Le pouvoir politico-militaire malien s’entête à s’éterniser dans le tango qu’il a adopté depuis son installation. Quand il avance dans une position donnée, c’est pour reculer sur une autre. Les auteurs du coup d’Etat ont laissé évoluer, en apparence, en tout cas, leur opinion sur la personne de Dioncounda Traoré, président de la transition, en acceptant qu’il conduise le processus. Ils ont même accepté de participer au gouvernement d’union nationale en promettant de proposer cinq de leurs camarades. Cette progression dans l’esprit de la transition a été saluée et l’on se disait que les vrais responsables du pourrissement de la situation au Mali, étaient sur le point de se ressaisir de leur égarement. Il ne manquait alors que leur feu vert à une intervention complète de la CEDEAO pour que l’on fût tenté de leur donner le Bon Dieu sans confession. L’attitude de l’armée malienne qui détient la réalité du pouvoir au Sud, n’est en réalité pas étonnante, quelque contradictoire qu’elle puisse paraître, au regard de ses vœux précédents. Au moment où le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) s’opposait à une opération militaire dans le Nord, les putschistes exhortaient vaillamment les communautés africaine et internationale à y intervenir. La bande du capitaine Sanogo fuyait alors comme la peste la partie occupée, tout en s’échinant à mettre tout le Sud sous coupe réglée. Le MNLA étant réduit à sa plus simple expression, l’ex-junte s’oppose désormais à tout engagement physique de troupes extérieures sur tout le Mali. Une logique pour le moins absurde quand on connaît la force de frappe des extrémistes qui écument actuellement le Nord. C’est à se demander si le pouvoir de Bamako veut réellement libérer le pays, tellement il semble faire le jeu de ses occupants illégaux. Le prétexte de la fierté suffit-il à lui seul pour justifier l’inaction de Bamako doublée de son acharnement à empêcher la CEDEAO de voler au secours des populations du Nord prises dans le piège des malades religieux qui les squattent ? « Personne ne fera cette guerre à la place du Mali », certes. Mais, un simple appui logistique suffira-t-il pour la résolution de l’inextricable équation malienne ? Et puis, la situation actuelle de l’armée malienne lui permet-elle d’aller seule au front ? Question à mille tiroirs. C’est dire si les propos du colonel-major peuvent prêter autant à sourire qu’à pleurer. Il est vrai que, tout comme on ne peut soigner un malade qui refuse de guérir, on ne peut forcer la main à Bamako si elle estime être dans son droit de mener « sa » guerre. Pour autant, la CEDEAO doit-elle laisser la situation pourrir face à un Sud-Mali qui ne manifeste aucune volonté réelle d’en finir avec les fous d’Allah ? Doit-elle rester impuissante face à un drame qui n’en finit pas d’avoir des retombées négatives sur les pays voisins ? Assurément, le problème du Mali n’est pas seulement malien et sa solution ne saurait être ravalée à de simples considérations de fierté nationale.
« Le Pays »
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R.D.C.- Accident dans une mine en RDC, 60 morts
(20 minutes 16/08/2012)
Environ 60 mineurs ont péri lorsqu'un puits dans lequel ils travaillaient s'est effondré dans une exploitation située dans une partie reculée de la République démocratique du Congo, indique une radio soutenue par l'Onu, mercredi. Les mineurs se trouvaient à cent mètres de profondeur lorsque l'accident s'est produit lundi à Mambasa dans la Province orientale, précise Radio Okapi. Les compagnies minières AngloGold Ashanti et Randgold ont des exploitations dans cette région riche en étain et en or.
—Reuters
Mis à jour le 16.08.12 à 08h56
© Copyright 20 minutes
Environ 60 mineurs ont péri lorsqu'un puits dans lequel ils travaillaient s'est effondré dans une exploitation située dans une partie reculée de la République démocratique du Congo, indique une radio soutenue par l'Onu, mercredi. Les mineurs se trouvaient à cent mètres de profondeur lorsque l'accident s'est produit lundi à Mambasa dans la Province orientale, précise Radio Okapi. Les compagnies minières AngloGold Ashanti et Randgold ont des exploitations dans cette région riche en étain et en or.
—Reuters
Mis à jour le 16.08.12 à 08h56
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Côte d'Ivoire, Liberia - Six personnes arrêtées en lien avec des raids en Côte d'Ivoire
(20 minutes 16/08/2012)
Six hommes soupçonnés d'avoir participé en début de semaine à des raids contre des postes-frontières ivoiriens ont été arrêtés par l'armée libérienne, a annoncé ce mercredi le ministre de la Défense à Monrovia.
Lundi matin, des inconnus ont attaqué des postes-frontières tenus par l'armée ivoirienne aux environs de la localité de Toulepleu, dans l'Ouest volatile de la Côte d'Ivoire. Les affrontements avaient duré pratiquement toute la journée et on avait dénombré un blessé dans les rangs de l'armée ivoirienne.
Tous de nationalité ivoirienne
Monrovia a envoyé des renforts de troupes à la frontière durant ces affrontements pour empêcher tout débordement et a arrêté tous ceux qui tentaient de se réfugier en territoire libérien. «D'après leurs identités, les six hommes arrêtés sont tous de nationalité ivoirienne. Ils sont sous les verrous et la justice suit son cours», a déclaré le ministre libérien de la Défense, Brownie Samukai.
Le gouvernement ivoirien a accusé des combattants restés fidèles à l'ancien président Laurent Gbgabo, incarcéré à La Haye dans l'attente de son procès pour crimes de guerre devant la Cour pénale internationale (CPI), d'avoir mené une série d'attaques dans l'Ouest depuis juin.
Brownie Samukai a nié que les raids de lundi aient été lancés à partir du territoire libérien et a déclaré attendre une demande officielle d'extradition de la part de la Côte d'Ivoire. «Il s'agit d'un conflit interne à la Côte d'Ivoire, que cela soit bien clair!», a-t-il martelé. Quelque 200.000 Ivoiriens s'etaient enfuis au Liberia lors de la guerre civile qui a embrasé la Côte d'Ivoire en 2011, accompagnés par des milliers de militaires et de miliciens armés proGbagbo ainsi que par des mercenaires alliés.
Avec Reuters
Mis à jour le 16.08.12 à 09h30
© Copyright 20 minutes
Six hommes soupçonnés d'avoir participé en début de semaine à des raids contre des postes-frontières ivoiriens ont été arrêtés par l'armée libérienne, a annoncé ce mercredi le ministre de la Défense à Monrovia.
Lundi matin, des inconnus ont attaqué des postes-frontières tenus par l'armée ivoirienne aux environs de la localité de Toulepleu, dans l'Ouest volatile de la Côte d'Ivoire. Les affrontements avaient duré pratiquement toute la journée et on avait dénombré un blessé dans les rangs de l'armée ivoirienne.
Tous de nationalité ivoirienne
Monrovia a envoyé des renforts de troupes à la frontière durant ces affrontements pour empêcher tout débordement et a arrêté tous ceux qui tentaient de se réfugier en territoire libérien. «D'après leurs identités, les six hommes arrêtés sont tous de nationalité ivoirienne. Ils sont sous les verrous et la justice suit son cours», a déclaré le ministre libérien de la Défense, Brownie Samukai.
Le gouvernement ivoirien a accusé des combattants restés fidèles à l'ancien président Laurent Gbgabo, incarcéré à La Haye dans l'attente de son procès pour crimes de guerre devant la Cour pénale internationale (CPI), d'avoir mené une série d'attaques dans l'Ouest depuis juin.
Brownie Samukai a nié que les raids de lundi aient été lancés à partir du territoire libérien et a déclaré attendre une demande officielle d'extradition de la part de la Côte d'Ivoire. «Il s'agit d'un conflit interne à la Côte d'Ivoire, que cela soit bien clair!», a-t-il martelé. Quelque 200.000 Ivoiriens s'etaient enfuis au Liberia lors de la guerre civile qui a embrasé la Côte d'Ivoire en 2011, accompagnés par des milliers de militaires et de miliciens armés proGbagbo ainsi que par des mercenaires alliés.
Avec Reuters
Mis à jour le 16.08.12 à 09h30
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RDC : la MONUSCO maintient intactes ses positions dans les zones occupées par le M23
(Xinhuanet 16/08/2012)
KINSHASA -- La Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) a déclaré mercredi que leurs forces maintiennent intactes toutes leurs positions situées dans les zones occupées par les rebelles du M23.
"Nous n'avons pas réduit nos hommes dans nos postes situés dans les zones occupées par les rebelles du M23, au contraire, nous les avons augmenté", a indiqué le major El Hadj Ibrahima Diene, porte- parole de la MONUSCO.
Selon lui, même si les forces de la MONUSCO cohabitent avec les rebelles, elles n'entretiennent aucune relation avec ces derniers. La MONUSCO observe toujours sa mission de protection des civiles chaque fois les populations sont inquiétées par les éléments du M23.
Par ailleurs, le porte-parole civile de cette mission, Madnodge Mounoubai, a précisé que la ligne rouge fixée au niveau de la localité de Kibumba, considérée comme dernier verrou vers Goma n'a pas été franchi par les rebelles.
Les activités du M23 ont sensiblement baissé durant les deux dernières semaines et ces derniers ont stoppé leur avancée vers la ville de Goma, a précisé M. Mounoubai.
© Copyright Xinhuanet
KINSHASA -- La Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) a déclaré mercredi que leurs forces maintiennent intactes toutes leurs positions situées dans les zones occupées par les rebelles du M23.
"Nous n'avons pas réduit nos hommes dans nos postes situés dans les zones occupées par les rebelles du M23, au contraire, nous les avons augmenté", a indiqué le major El Hadj Ibrahima Diene, porte- parole de la MONUSCO.
Selon lui, même si les forces de la MONUSCO cohabitent avec les rebelles, elles n'entretiennent aucune relation avec ces derniers. La MONUSCO observe toujours sa mission de protection des civiles chaque fois les populations sont inquiétées par les éléments du M23.
Par ailleurs, le porte-parole civile de cette mission, Madnodge Mounoubai, a précisé que la ligne rouge fixée au niveau de la localité de Kibumba, considérée comme dernier verrou vers Goma n'a pas été franchi par les rebelles.
Les activités du M23 ont sensiblement baissé durant les deux dernières semaines et ces derniers ont stoppé leur avancée vers la ville de Goma, a précisé M. Mounoubai.
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Gabon : le gouvernement dément la mort de trois manifestants
(Xinhuanet 16/08/2012)
LIBREVILLE -- Le ministère gabonais de l'Intérieur a démenti dans une déclaration publiée mercredi soir la mort de trois manifestants, annoncée par l'opposition, suite à des violences à Libreville entre la police et des militants d'un parti politique dissout qui tentaient de participer à un meeting non autorisé.
"Pour l'instant, il n'a été enregistré aucune perte en vies humaines", affirme le ministère de l'Intérieur dans la déclaration lue par le porte-parole du ministère, Jean Eric Ndziengui Mangala, tard dans la soirée de mercredi sur le plateau de la télévision nationale.
Un peu plus tôt, Zacharie Myboto, président de l'Union nationale, un parti de l'opposition dissout en janvier 2011, a affirmé que "ce sont trois compatriotes qui sont mortes".
Selon lui, il s'agit de Ngounda Elisabeth, morte par balle, Nontché Arlette mort en raison d'étouffement et Atome Emane Charlie écrasée par une voiture.
Ces personnes tentaient de participer, en rejoignant plusieurs autres militants à un meeting non autorisé au quartier Cocotier dans le deuxième arrondissement de Libreville.
Peu avant 15h00 (14h00 GMT), la police a bouclé le quartier, empêchant toute circulation automobile. Arrivés en masse à pied, les partisans de l'opposition ont lancé des projectiles sur des policiers qui ont riposté avec des gaz lacrymogènes.
Dans leur fuite, les manifestants ont cassé des voitures et incendié des poubelles. Le calme est revenu en début de soirée.
Le meeting avait pour but d'expliquer aux Gabonais la raison pour laquelle ce parti dissout exige la tenue d'une conférence nationale au Gabon.
"C'est pour résoudre la crise politique dans le pays, car nous devons dialoguer", a soutenu Myboto.
Le pouvoir a dit "non" à cette conférence, affirmant que le pays n'est pas en crise.
© Copyright Xinhuanet
LIBREVILLE -- Le ministère gabonais de l'Intérieur a démenti dans une déclaration publiée mercredi soir la mort de trois manifestants, annoncée par l'opposition, suite à des violences à Libreville entre la police et des militants d'un parti politique dissout qui tentaient de participer à un meeting non autorisé.
"Pour l'instant, il n'a été enregistré aucune perte en vies humaines", affirme le ministère de l'Intérieur dans la déclaration lue par le porte-parole du ministère, Jean Eric Ndziengui Mangala, tard dans la soirée de mercredi sur le plateau de la télévision nationale.
Un peu plus tôt, Zacharie Myboto, président de l'Union nationale, un parti de l'opposition dissout en janvier 2011, a affirmé que "ce sont trois compatriotes qui sont mortes".
Selon lui, il s'agit de Ngounda Elisabeth, morte par balle, Nontché Arlette mort en raison d'étouffement et Atome Emane Charlie écrasée par une voiture.
Ces personnes tentaient de participer, en rejoignant plusieurs autres militants à un meeting non autorisé au quartier Cocotier dans le deuxième arrondissement de Libreville.
Peu avant 15h00 (14h00 GMT), la police a bouclé le quartier, empêchant toute circulation automobile. Arrivés en masse à pied, les partisans de l'opposition ont lancé des projectiles sur des policiers qui ont riposté avec des gaz lacrymogènes.
Dans leur fuite, les manifestants ont cassé des voitures et incendié des poubelles. Le calme est revenu en début de soirée.
Le meeting avait pour but d'expliquer aux Gabonais la raison pour laquelle ce parti dissout exige la tenue d'une conférence nationale au Gabon.
"C'est pour résoudre la crise politique dans le pays, car nous devons dialoguer", a soutenu Myboto.
Le pouvoir a dit "non" à cette conférence, affirmant que le pays n'est pas en crise.
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Procès Jean-Pierre Bemba: Laborieuses explications d’«enfant gâté»
(L'Observateur Paalga 16/08/2012)
Débuté à La Haye le 22 novembre 2010, le procès de Jean Pierre Bemba a pris un nouveau tournant : c’est maintenant au tour de la défense du célèbre natif de la province de l’Equateur de présenter son dossier. Quand on comparait devant la CPI, difficile de sortir libre quand on est accusé de crimes sexuels, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, mais, par avocats et témoins à décharge interposés, l’illustre prisonnier ne veut se laisser conter.
L’argument qu’il met en avant, c’est celui-là : pendant l’intervention de ses troupes, leur commandement était centrafricain. C’est d’ailleurs ce qui ressort du témoignage d’un Français à la barre, le général en retraite et expert-militaire Jacques Seara. Ce témoignage à décharge vaut ce qu’il vaut, mais avouons qu’il y a quelque chose d’un peu gênant dans cette affaire : jusqu’à son départ du pouvoir (en 1998) et bien après, l’ancien président centrafricain Ange-Félix Patassé, jusqu'à sa mort, n’a été inquiété par aucune juridiction, pas même la Cour pénale internationale ; alors qu’il ne fait aucun doute que c’est lui qui a «profité» de l’intervention de l’Armée de libération du Congo (branche armée du MLC de Jean-Pierre Bemba).
Cruel destin que celui de Jean Pierre Bemba ! Né avec une cuillère d’or dans la bouche (il est en effet le fils du milliardaire Jeannot Bemba Saolona, qui a fait fortune du temps de Mobutu), il fut aussi le vice-président de la République démocratique du Congo (RDC) de 2003 à 2006. Et paf ! Un funeste jour, son passé le rattrape, et le procureur de la le Cour pénale internationale, Moreno Ocampo, qui salivait depuis longtemps à l’évocation de son nom et piaffait d’impatience quant à l’éventualité de son arrestation, lève le verre de la victoire : Jean Pierre Bemba, cette force de la nature avec sa centaine de kilos et son mètre 90, est arrêté à Bruxelles le 24 mai 2008 ; et curieusement, ce n’est pas pour la guerre dans son pays, la République démocratique du Congo, qu’il est alpagué, mais pour les nombreuses incursions de ses troupes en Centrafrique, dont l’objectif avoué était de soutenir le régime d’Ange-Félix Patassé.
Lors de ces interventions, ses milices se sont livrées à des exactions : vols, viols, pillages. Le mot «cannibalisme» a même été prononcé dans le témoignage qui fait froid dans le dos à ces familles pygmées dont des femmes auraient été contraintes de cuisiner puis de manger les corps de leurs maris.
En attendant, s’il y a bien quelqu’un à avoir profité de l’éloignement de Jean-Pierre Bemba, c’est l’actuel président de la RDC, Joseph Désiré Kabila : l’illustre prisonnier de la CPI était en effet son véritable challenger et perturbait sérieusement ses nuits. Pendant la présidentielle de 2006, les 42% de suffrages qu’il a obtenus au second tour n’étaient pas usurpés. D’ailleurs, pour beaucoup, sa réputation est restée intacte, malgré le bagne et la distance.
Certaines mauvaises langues font même remarquer qu’il aurait été mis au frais par les Occidentaux afin de permettre à l’actuel chef de l’Etat congolais de gouverner en paix. Certainement que les 230 heures d'audience au tribunal de La Haye pour présenter les 63 témoins ne sont donc pas de trop pour le chef de l’Etat congolais. Avec la comparution des témoins à décharge, le dernier virage est amorcé pour l’enfant gâté, qui n’aura plus qu’à attendre la sentence de la Cour.
Issa K. Barry
© Copyright L'Observateur Paalga
Débuté à La Haye le 22 novembre 2010, le procès de Jean Pierre Bemba a pris un nouveau tournant : c’est maintenant au tour de la défense du célèbre natif de la province de l’Equateur de présenter son dossier. Quand on comparait devant la CPI, difficile de sortir libre quand on est accusé de crimes sexuels, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, mais, par avocats et témoins à décharge interposés, l’illustre prisonnier ne veut se laisser conter.
Cruel destin que celui de Jean Pierre Bemba ! Né avec une cuillère d’or dans la bouche (il est en effet le fils du milliardaire Jeannot Bemba Saolona, qui a fait fortune du temps de Mobutu), il fut aussi le vice-président de la République démocratique du Congo (RDC) de 2003 à 2006. Et paf ! Un funeste jour, son passé le rattrape, et le procureur de la le Cour pénale internationale, Moreno Ocampo, qui salivait depuis longtemps à l’évocation de son nom et piaffait d’impatience quant à l’éventualité de son arrestation, lève le verre de la victoire : Jean Pierre Bemba, cette force de la nature avec sa centaine de kilos et son mètre 90, est arrêté à Bruxelles le 24 mai 2008 ; et curieusement, ce n’est pas pour la guerre dans son pays, la République démocratique du Congo, qu’il est alpagué, mais pour les nombreuses incursions de ses troupes en Centrafrique, dont l’objectif avoué était de soutenir le régime d’Ange-Félix Patassé.
Lors de ces interventions, ses milices se sont livrées à des exactions : vols, viols, pillages. Le mot «cannibalisme» a même été prononcé dans le témoignage qui fait froid dans le dos à ces familles pygmées dont des femmes auraient été contraintes de cuisiner puis de manger les corps de leurs maris.
En attendant, s’il y a bien quelqu’un à avoir profité de l’éloignement de Jean-Pierre Bemba, c’est l’actuel président de la RDC, Joseph Désiré Kabila : l’illustre prisonnier de la CPI était en effet son véritable challenger et perturbait sérieusement ses nuits. Pendant la présidentielle de 2006, les 42% de suffrages qu’il a obtenus au second tour n’étaient pas usurpés. D’ailleurs, pour beaucoup, sa réputation est restée intacte, malgré le bagne et la distance.
Certaines mauvaises langues font même remarquer qu’il aurait été mis au frais par les Occidentaux afin de permettre à l’actuel chef de l’Etat congolais de gouverner en paix. Certainement que les 230 heures d'audience au tribunal de La Haye pour présenter les 63 témoins ne sont donc pas de trop pour le chef de l’Etat congolais. Avec la comparution des témoins à décharge, le dernier virage est amorcé pour l’enfant gâté, qui n’aura plus qu’à attendre la sentence de la Cour.
Issa K. Barry
© Copyright L'Observateur Paalga
Afrique du Sud : Zuma refuse d'envoyer des troupes au Cap-Ouest pour enrayer les violences
(Xinhuanet 16/08/2012)
LE CAP (Afrique du Sud) -- Le président sud- africain Jacob Zuma a rejeté une demande de déployer des troupes dans la province du Cap-Ouest pour aider à enrayer les violences de gangs qui ravagent la province depuis quelques mois, a déclaré mercredi la présidence.
Le président estime que la police est en mesure de gérer la situation par une approche multidisciplinaire et de long terme, a déclaré la présidence.
"Le président (..) a opté pour une action plus intensive de la police et par des interventions à long terme des services sociaux et économiques du gouvernement", a déclaré le porte-parole présidentiel Mac Maharaj.
"Les services de police sud-africains ont les capacités nécessaires pour faire face à la situation dans ces zones. La situation ne requiert pas le déploiement de membres des forces de défense nationales sud-africaines", a déclaré M. Maharaj.
Le président a pris cette décision après avoir été informé par ses ministres de police et de la défense, qui avaient dépêché une équipe conjointe pour évaluer la situation, a dit M. Maharaj.
Cette équipe est arrivée à la conclusion qu'une approche multidisciplinaire et de long terme était nécessaire, comprenant des mesures pour répondre à la situation socioéconomique dans les zones infestées de gangs.
"Le président Zuma a donné instruction à ses ministres des secteurs sociaux et économiques d'évaluer la situation et de rechercher des solutions de long terme qui favorisent le développement durable et la stabilité des communautés", a déclaré le porte-parole.
La Premier ministre de la province du Cap Ouest Helen Zille a demandé le mois dernier à M. Zuma d'envoyer des troupes dans les zones infestées de gangs au Cap et dans d'autres parties de la province.
La police seule ne sera pas capable d'enrayer la récente recrudescence des violences de gangs dans la région, en particulier au Cap, où 17 personnes ont été tuées dans des violences de gangs ces deux derniers mois, a-t-elle dit.
Les résidents des zones contrôlées par les gangs ont aussi appelé au déploiement de troupes pour intervenir dans les violences de gangs en plein essor.
Les violences de gangs sont un problème persistant au Cap. En fin décembre, les autorités ont envoyé les forces armées pour restaurer la sécurité dans des zones de la ville ravagées par les gangs.
© Copyright Xinhuanet
LE CAP (Afrique du Sud) -- Le président sud- africain Jacob Zuma a rejeté une demande de déployer des troupes dans la province du Cap-Ouest pour aider à enrayer les violences de gangs qui ravagent la province depuis quelques mois, a déclaré mercredi la présidence.
Le président estime que la police est en mesure de gérer la situation par une approche multidisciplinaire et de long terme, a déclaré la présidence.
"Le président (..) a opté pour une action plus intensive de la police et par des interventions à long terme des services sociaux et économiques du gouvernement", a déclaré le porte-parole présidentiel Mac Maharaj.
"Les services de police sud-africains ont les capacités nécessaires pour faire face à la situation dans ces zones. La situation ne requiert pas le déploiement de membres des forces de défense nationales sud-africaines", a déclaré M. Maharaj.
Le président a pris cette décision après avoir été informé par ses ministres de police et de la défense, qui avaient dépêché une équipe conjointe pour évaluer la situation, a dit M. Maharaj.
Cette équipe est arrivée à la conclusion qu'une approche multidisciplinaire et de long terme était nécessaire, comprenant des mesures pour répondre à la situation socioéconomique dans les zones infestées de gangs.
"Le président Zuma a donné instruction à ses ministres des secteurs sociaux et économiques d'évaluer la situation et de rechercher des solutions de long terme qui favorisent le développement durable et la stabilité des communautés", a déclaré le porte-parole.
La Premier ministre de la province du Cap Ouest Helen Zille a demandé le mois dernier à M. Zuma d'envoyer des troupes dans les zones infestées de gangs au Cap et dans d'autres parties de la province.
La police seule ne sera pas capable d'enrayer la récente recrudescence des violences de gangs dans la région, en particulier au Cap, où 17 personnes ont été tuées dans des violences de gangs ces deux derniers mois, a-t-elle dit.
Les résidents des zones contrôlées par les gangs ont aussi appelé au déploiement de troupes pour intervenir dans les violences de gangs en plein essor.
Les violences de gangs sont un problème persistant au Cap. En fin décembre, les autorités ont envoyé les forces armées pour restaurer la sécurité dans des zones de la ville ravagées par les gangs.
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RDC : l'idée de former une force neutre mise en doute (SYNTHESE)
(Xinhuanet 14/08/2012)
KINSHASA -- La mise en place de la force internationale neutre, souhaitée par les présidents Joseph Kabila de la République démocratique du Congo et Paul Kagame du Rwanda, lors d'un sommet de la Conférence internationale sur la Région du Grand Lacs (CIRGL), tenu le 15 juillet à Addis Abeba en marge du sommet de l'Union africaine (UA), fait débat au sein de la classe politique et des analystes congolais.
"A quoi bon d'ajouter une autre force internationale, pendant que la Mission de l'ONU pour la stabilisation du Congo (MONUSCO) est présente avec plus de 17.000 hommes, qui, avec leur mandat, n' arrivent pas à mettre un terme aux activités de différents groupes armées, notamment celles des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) et les FDLR. Cette force neutre est une force de plus pour rien", a indiqué, sous le couvert de l'anonymat, un expert de la CIRGL, auprès du ministère des affaires étrangères de la RDC.
Pour lui, le gouvernement congolais doit la transformation de la MONUCO en force d'imposition de la paix.
Cependant, la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Rose Mushikiwabo, a exclu la possibilité de faire de la MONUSCO une force neutre.
D'après Madnodje Mounoubai, porte-parole de la MONUSCO, la Mission onusienne n'est pas concernée par la mise en place d'une force internationale neutre.
"La MONUSCO n'a pas pour mission de sécuriser la frontière entre la RDC et le Rwanda", a-t-il précisé.
Le mandat de la MONUSCO consiste à protéger les populations civiles et à apporter son soutien logistique et technique aux Forces Armées de la RDC (FARDC) dans les zones de combats, a souligné M. Mounoubai.
Lors du sommet des onze pays des Grands Lacs tenu les 7 et 8 août dernier à Kampala, les chefs d'Etas ont mis sur pied un sous- comité ministériel qui sera chargé de fournir des détails sur l' opérationalisation de la force internationale neutre.
Depuis le 12 août, le sous-comité est en réunion pour étudier des actions urgentes visant à mettre un terme aux combats dans l'est de la RDC.
La rébellion du M23 continue à contrôler plusieurs villages dans la province du Nord-Kivu. Selon un rapport des Nations Unies, les rebelles du M23 bénéficient du soutien en hommes et en munitions du Rwanda, ce que Kigali a démenti.
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KINSHASA -- La mise en place de la force internationale neutre, souhaitée par les présidents Joseph Kabila de la République démocratique du Congo et Paul Kagame du Rwanda, lors d'un sommet de la Conférence internationale sur la Région du Grand Lacs (CIRGL), tenu le 15 juillet à Addis Abeba en marge du sommet de l'Union africaine (UA), fait débat au sein de la classe politique et des analystes congolais.
"A quoi bon d'ajouter une autre force internationale, pendant que la Mission de l'ONU pour la stabilisation du Congo (MONUSCO) est présente avec plus de 17.000 hommes, qui, avec leur mandat, n' arrivent pas à mettre un terme aux activités de différents groupes armées, notamment celles des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) et les FDLR. Cette force neutre est une force de plus pour rien", a indiqué, sous le couvert de l'anonymat, un expert de la CIRGL, auprès du ministère des affaires étrangères de la RDC.
Pour lui, le gouvernement congolais doit la transformation de la MONUCO en force d'imposition de la paix.
Cependant, la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Rose Mushikiwabo, a exclu la possibilité de faire de la MONUSCO une force neutre.
D'après Madnodje Mounoubai, porte-parole de la MONUSCO, la Mission onusienne n'est pas concernée par la mise en place d'une force internationale neutre.
"La MONUSCO n'a pas pour mission de sécuriser la frontière entre la RDC et le Rwanda", a-t-il précisé.
Le mandat de la MONUSCO consiste à protéger les populations civiles et à apporter son soutien logistique et technique aux Forces Armées de la RDC (FARDC) dans les zones de combats, a souligné M. Mounoubai.
Lors du sommet des onze pays des Grands Lacs tenu les 7 et 8 août dernier à Kampala, les chefs d'Etas ont mis sur pied un sous- comité ministériel qui sera chargé de fournir des détails sur l' opérationalisation de la force internationale neutre.
Depuis le 12 août, le sous-comité est en réunion pour étudier des actions urgentes visant à mettre un terme aux combats dans l'est de la RDC.
La rébellion du M23 continue à contrôler plusieurs villages dans la province du Nord-Kivu. Selon un rapport des Nations Unies, les rebelles du M23 bénéficient du soutien en hommes et en munitions du Rwanda, ce que Kigali a démenti.
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Nord-Mali : la résolution de la discorde
(Afrik.com 14/08/2012)
Une réunion se tient du 12 au 14 août à Bamako entre la Communauté économique de développement des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et le gouvernement malien. Les deux parties divergent sur la question de l’envoi des troupes au Nord-Mali pour y déloger les islamistes qui contrôlent ce territoire depuis qu’ils ont chassé le Mnla. L’Union européenne a fait le déplacement pour plaider en faveur d’une résolution de l’Onu.
La Communauté économique de développement des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et le gouvernement malien ne sont pas sur la même longueur d’ondes. Les deux parties, réunies du 12 au 14 août à Bamako, n’arrivent pas à trouver un terrain d’entente au sujet de la résolution de la crise qui fait rage au Nord-Mali. « Le président par intérim Dioncounda Traoré tente de former un nouveau gouvernement d’unité nationale, alors que la Cedeao cherche, elle, à définir les contours de la force d’intervention qui tentera de reconquérir le nord du Mali », souligne RFI.
L’Union européenne (UE) a manifesté son souhait de soutenir l’armée malienne en cas d’intervention militaire dans le Nord-Mali. « On pense surtout à une mission afin de remettre sur pied l’armée malienne, pour qu’elle puisse intervenir dans le nord du Mali », déclare Bertrand Soret, premier conseiller de la délégation de l’UE. Et d’ajouter : « En ce qui concerne le commandement des forces, c’est la Cedeao et l’Union africaine (UA) qui sont en première ligne. Même si nous sommes prêts à appuyer financièrement et techniquement une telle opération ». Cependant, le gouvernement malien ne l’entend pas de cette oreille.
Bamako avance à son rythme
Les autorités maliennes ont leurs propres priorités. Dans l’agenda de Bamako, la formation d’un gouvernement d’union nationale arrive en première place, et l’intervention militaire se place en seconde position. Et, en cas d’intervention militaire, le gouvernement voudrait qu’elle soit initiée et portée par le Mali.
Selon Hamadoun Touré, ministre de la Communication, « Le rôle premier revient au Mali, cela va de soi. Mais nous tenons beaucoup à l’accompagnement de nos partenaires de la Cedeao. Je pense que ce sont des détails importants mais des détails par rapport à l’objectif commun de reconquête du nord du Mali ». Et de conclure : « Il ne s’agit pas pour nous d’aller seuls. Mais le rôle de leader, doit être malien, parce que le problème est d’abord malien avant d’être sous-régional, régional ou international ».
Par ailleurs, les bérets verts, auteurs du Coup d’Etat du 22 mars, mettent en garde le gouvernement malien contre toute intervention militaire étrangère au Nord-Mali. « Le capitaine Sanogo l’a répété à plusieurs reprises : il ne veut pas de militaires étrangers pour régler la situation dans le Nord », rappelle RFI.
Au vu de cette cacophonie, la résolution portant sur une intervention armée au Nord-Mali n’est pas prête d’être présentée à l’Onu. D’autant que les problématiques du terrain et les besoins d’une force militaire ne sont toujours pas définies par la Cedeao. Même si cette réunion est prévue à cet effet.
Rappel
Le groupe indépendantiste du Mnla a mené une conquête du nord du Mali, avec la complicité de combattants islamistes, ce qui a notamment été l’une des causes du coup d’Etat du 22 mars. Des islamistes sont désormais au pouvoir dans la région, avec notamment le groupe Ançar Dine et le Mujao, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest, tous deux liés à Al Qaeda au Maghreb islamique, Aqmi.
mardi 14 août 2012 / par Sébastien Badibanga
© Copyright Afrik.com
Une réunion se tient du 12 au 14 août à Bamako entre la Communauté économique de développement des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et le gouvernement malien. Les deux parties divergent sur la question de l’envoi des troupes au Nord-Mali pour y déloger les islamistes qui contrôlent ce territoire depuis qu’ils ont chassé le Mnla. L’Union européenne a fait le déplacement pour plaider en faveur d’une résolution de l’Onu.
La Communauté économique de développement des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et le gouvernement malien ne sont pas sur la même longueur d’ondes. Les deux parties, réunies du 12 au 14 août à Bamako, n’arrivent pas à trouver un terrain d’entente au sujet de la résolution de la crise qui fait rage au Nord-Mali. « Le président par intérim Dioncounda Traoré tente de former un nouveau gouvernement d’unité nationale, alors que la Cedeao cherche, elle, à définir les contours de la force d’intervention qui tentera de reconquérir le nord du Mali », souligne RFI.
L’Union européenne (UE) a manifesté son souhait de soutenir l’armée malienne en cas d’intervention militaire dans le Nord-Mali. « On pense surtout à une mission afin de remettre sur pied l’armée malienne, pour qu’elle puisse intervenir dans le nord du Mali », déclare Bertrand Soret, premier conseiller de la délégation de l’UE. Et d’ajouter : « En ce qui concerne le commandement des forces, c’est la Cedeao et l’Union africaine (UA) qui sont en première ligne. Même si nous sommes prêts à appuyer financièrement et techniquement une telle opération ». Cependant, le gouvernement malien ne l’entend pas de cette oreille.
Bamako avance à son rythme
Les autorités maliennes ont leurs propres priorités. Dans l’agenda de Bamako, la formation d’un gouvernement d’union nationale arrive en première place, et l’intervention militaire se place en seconde position. Et, en cas d’intervention militaire, le gouvernement voudrait qu’elle soit initiée et portée par le Mali.
Selon Hamadoun Touré, ministre de la Communication, « Le rôle premier revient au Mali, cela va de soi. Mais nous tenons beaucoup à l’accompagnement de nos partenaires de la Cedeao. Je pense que ce sont des détails importants mais des détails par rapport à l’objectif commun de reconquête du nord du Mali ». Et de conclure : « Il ne s’agit pas pour nous d’aller seuls. Mais le rôle de leader, doit être malien, parce que le problème est d’abord malien avant d’être sous-régional, régional ou international ».
Par ailleurs, les bérets verts, auteurs du Coup d’Etat du 22 mars, mettent en garde le gouvernement malien contre toute intervention militaire étrangère au Nord-Mali. « Le capitaine Sanogo l’a répété à plusieurs reprises : il ne veut pas de militaires étrangers pour régler la situation dans le Nord », rappelle RFI.
Au vu de cette cacophonie, la résolution portant sur une intervention armée au Nord-Mali n’est pas prête d’être présentée à l’Onu. D’autant que les problématiques du terrain et les besoins d’une force militaire ne sont toujours pas définies par la Cedeao. Même si cette réunion est prévue à cet effet.
Rappel
Le groupe indépendantiste du Mnla a mené une conquête du nord du Mali, avec la complicité de combattants islamistes, ce qui a notamment été l’une des causes du coup d’Etat du 22 mars. Des islamistes sont désormais au pouvoir dans la région, avec notamment le groupe Ançar Dine et le Mujao, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest, tous deux liés à Al Qaeda au Maghreb islamique, Aqmi.
mardi 14 août 2012 / par Sébastien Badibanga
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R.D.C. - CPI : reprise du procès Bemba
(BBC Afrique 14/08/2012)
L’ancien vice-président de la RDC a l’intention d’appeler plusieurs officiers centrafricains et congolais à la barre
La défense de l'ancien vice-président de RDC, Jean-Pierre Bemba, accusé de crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis en Centrafrique, débute la présentation des éléments de preuve à décharge.
Depuis le début du procès, en novembre 2010, le procureur a appelé 40 témoins à la barre. Accusé de crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis en Centrafrique en 2002 et 2003, l'ancien vice président congolais doit commencer à présenter ses propres témoins.
C’est un officier supérieur français qui ouvrira le bal des témoins de la défense. Le général Jacques Chéara a été appelé par les avocats de Jean Pierre Bemba en qualité de témoin-expert et déposera sur les structures de commandement de l’armée centrafricaine. Jean Pierre Bemba rejette en effet sur l’armée centrafricaine, la responsabilité des crimes commis par les hommes de sa milice.
A l’époque, le président centrafricain d’alors, Ange Félix Patassé avait appelé en renfort, les soldats du mouvement pour la libération du Congo de Jean Pierre Bemba.
Dés lors, estime l’accusé, ces hommes étaient placés sous le commandement de l’armée centrafricaine. Par ailleurs, s’il ne nie pas que des crimes, des meurtres et des pillages aient été commis par ses hommes, il estime qu’il ne s’agissait pas d’une politique délibérée mais d’actes isolés.
En quelque sorte, les dommages collatéraux de la guerre.
Au cours de la première phase du procès, seuls quelques témoins ont affirmé avoir vu Jean Pierre Bemba en Centrafrique.
Les ONG lui reprochent aussi d’avoir retiré du conflit des bénéfices sur son commerce de diamants. Mais difficile de savoir si des témoins de l’accusation ont déposé sur ces faits, car la majorité des témoins du procureur a déposé à huis clos.
Les juges ont donné huit mois aux avocats de Jean Pierre Bemba pour présenter 63 témoins.
Jean Pierre Bemba figure sur la liste et viendra donc raconter dans les prochains mois, sa propre version de l’histoire, devant la CPI.
Dernière mise à jour: 14 août, 2012 - 09:04 GMT
© Copyright BBC Afrique
L’ancien vice-président de la RDC a l’intention d’appeler plusieurs officiers centrafricains et congolais à la barre
La défense de l'ancien vice-président de RDC, Jean-Pierre Bemba, accusé de crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis en Centrafrique, débute la présentation des éléments de preuve à décharge.
Depuis le début du procès, en novembre 2010, le procureur a appelé 40 témoins à la barre. Accusé de crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis en Centrafrique en 2002 et 2003, l'ancien vice président congolais doit commencer à présenter ses propres témoins.
C’est un officier supérieur français qui ouvrira le bal des témoins de la défense. Le général Jacques Chéara a été appelé par les avocats de Jean Pierre Bemba en qualité de témoin-expert et déposera sur les structures de commandement de l’armée centrafricaine. Jean Pierre Bemba rejette en effet sur l’armée centrafricaine, la responsabilité des crimes commis par les hommes de sa milice.
A l’époque, le président centrafricain d’alors, Ange Félix Patassé avait appelé en renfort, les soldats du mouvement pour la libération du Congo de Jean Pierre Bemba.
Dés lors, estime l’accusé, ces hommes étaient placés sous le commandement de l’armée centrafricaine. Par ailleurs, s’il ne nie pas que des crimes, des meurtres et des pillages aient été commis par ses hommes, il estime qu’il ne s’agissait pas d’une politique délibérée mais d’actes isolés.
En quelque sorte, les dommages collatéraux de la guerre.
Au cours de la première phase du procès, seuls quelques témoins ont affirmé avoir vu Jean Pierre Bemba en Centrafrique.
Les ONG lui reprochent aussi d’avoir retiré du conflit des bénéfices sur son commerce de diamants. Mais difficile de savoir si des témoins de l’accusation ont déposé sur ces faits, car la majorité des témoins du procureur a déposé à huis clos.
Les juges ont donné huit mois aux avocats de Jean Pierre Bemba pour présenter 63 témoins.
Jean Pierre Bemba figure sur la liste et viendra donc raconter dans les prochains mois, sa propre version de l’histoire, devant la CPI.
Dernière mise à jour: 14 août, 2012 - 09:04 GMT
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GABON: Mba Obame ou le retour de l’enfant terrible
(Le Pays 14/08/2012)
Au Gabon, l’événement politique majeur du week- end écoulé a été le retour au pays de l’opposant André Mba Obame (AMO). Parti du Gabon le 11 juin 2011 pour des soins en Afrique du Sud, AMO est revenu au bercail le 11 août dernier. Après plus d’une année hors des frontières nationales, son pays lui manquait visiblement et les militants de son parti dissous, l’Union pour la nation (UN), étaient aussi presqu’orphelins.
En témoigne l’accueil populaire et enthousiaste qui a été réservé au docteur en Sciences politiques et ancien cacique du régime du feu Omar Bongo Ondimba. Aussitôt rentré, il a mis les pieds dans les plats de la politique en appelant à la tenue d’une conférence nationale, seul moyen, à son avis, « de sortir le pays de la crise sans verser de sang ». Sur ce plan, il a repris à son compte une demande de la société civile gabonaise qui, le 8 août dernier, formulait la même requête au régime de Ali Bongo Ondimba. Pour se donner des chances de voir cette revendication aboutir, la société civile entend associer les confessions religieuses pour faire pression sur le gouvernement. André Mba Obame ne compte pas aussi rester inactif pour se faire entendre du pouvoir, bien qu’il doive observer une période de convalescence comme le lui ont, sans doute, recommandé ses médecins. Mais il n’est pas certain que leurs conseils soient suivis par le patient de luxe qui a déclaré qu’il redoublera d’efforts dans son opposition farouche à Ali Bongo Ondimba, son ami d’hier devenu aujourd’hui son pire ennemi. La présidence a beau dire que le retour de l’opposant est un non-événement, il n’en demeure pas moins qu’il n’a pas été indifférent à ce qui s’est passé et surtout à ce qui s’est dit. A défaut de lui interdire de rentrer comme c’est le cas dans les républiques bananières, le pouvoir l’a laissé revenir pour sans doute mieux le tenir en laisse avec les poursuites judiciaires engagées à son encontre pour trouble à l’ordre public après qu’il s’est autoproclamé président en janvier 2011, en estimant être le véritable vainqueur de la présidentielle de 2009. Mais cela semble ne pas effrayer l’enfant terrible de la politique gabonaise. Outre la revendication d’une Conférence nationale souveraine (CNS), AMO a jeté une pierre dans le jardin du Palais de front de mer en imputant au régime des massacres à Port Gentil lors de la présidentielle. La surenchère verbale a commencé et a toutes les chances de continuer vu que le régime n’envisage pas de faire la moindre concession par rapport à la tenue d’assises nationales. A ses vis-à-vis, il ne cesse de marteler qu’il n’y a pas de crise au Gabon qui nécessiterait ce genre de rencontre qui a eu ses heures de gloire dans certains pays africains au début de la démocratisation dans les années 90. On assiste pour le moment à un langage de sourds et chacun campe sur ses positions. Qui du pouvoir ou de l’opposant fera des concessions dans l’intérêt du pays ? Là est toute la question et il faut craindre que la confrontation qui pourrait naître de ce bras de fer ne comporte beaucoup de dangers pour la paix sociale.
Séni DABO
© Copyright Le Pays
Au Gabon, l’événement politique majeur du week- end écoulé a été le retour au pays de l’opposant André Mba Obame (AMO). Parti du Gabon le 11 juin 2011 pour des soins en Afrique du Sud, AMO est revenu au bercail le 11 août dernier. Après plus d’une année hors des frontières nationales, son pays lui manquait visiblement et les militants de son parti dissous, l’Union pour la nation (UN), étaient aussi presqu’orphelins.
En témoigne l’accueil populaire et enthousiaste qui a été réservé au docteur en Sciences politiques et ancien cacique du régime du feu Omar Bongo Ondimba. Aussitôt rentré, il a mis les pieds dans les plats de la politique en appelant à la tenue d’une conférence nationale, seul moyen, à son avis, « de sortir le pays de la crise sans verser de sang ». Sur ce plan, il a repris à son compte une demande de la société civile gabonaise qui, le 8 août dernier, formulait la même requête au régime de Ali Bongo Ondimba. Pour se donner des chances de voir cette revendication aboutir, la société civile entend associer les confessions religieuses pour faire pression sur le gouvernement. André Mba Obame ne compte pas aussi rester inactif pour se faire entendre du pouvoir, bien qu’il doive observer une période de convalescence comme le lui ont, sans doute, recommandé ses médecins. Mais il n’est pas certain que leurs conseils soient suivis par le patient de luxe qui a déclaré qu’il redoublera d’efforts dans son opposition farouche à Ali Bongo Ondimba, son ami d’hier devenu aujourd’hui son pire ennemi. La présidence a beau dire que le retour de l’opposant est un non-événement, il n’en demeure pas moins qu’il n’a pas été indifférent à ce qui s’est passé et surtout à ce qui s’est dit. A défaut de lui interdire de rentrer comme c’est le cas dans les républiques bananières, le pouvoir l’a laissé revenir pour sans doute mieux le tenir en laisse avec les poursuites judiciaires engagées à son encontre pour trouble à l’ordre public après qu’il s’est autoproclamé président en janvier 2011, en estimant être le véritable vainqueur de la présidentielle de 2009. Mais cela semble ne pas effrayer l’enfant terrible de la politique gabonaise. Outre la revendication d’une Conférence nationale souveraine (CNS), AMO a jeté une pierre dans le jardin du Palais de front de mer en imputant au régime des massacres à Port Gentil lors de la présidentielle. La surenchère verbale a commencé et a toutes les chances de continuer vu que le régime n’envisage pas de faire la moindre concession par rapport à la tenue d’assises nationales. A ses vis-à-vis, il ne cesse de marteler qu’il n’y a pas de crise au Gabon qui nécessiterait ce genre de rencontre qui a eu ses heures de gloire dans certains pays africains au début de la démocratisation dans les années 90. On assiste pour le moment à un langage de sourds et chacun campe sur ses positions. Qui du pouvoir ou de l’opposant fera des concessions dans l’intérêt du pays ? Là est toute la question et il faut craindre que la confrontation qui pourrait naître de ce bras de fer ne comporte beaucoup de dangers pour la paix sociale.
Séni DABO
© Copyright Le Pays
Rwanda - La Suède suspend son aide au Rwanda
(BBC Afrique 14/08/2012)
La Suède a suspendu provisoirement son aide au Rwanda dans l'attente d'éclaircissements de Kigali, accusé par l'ONU de soutenir un groupe rebelle dans l'est de la République démocratique du Congo.
"Concernant l'aide, nous avons choisi d'attendre pour faire la lumière sur ce qui se passe au Congo et comment les autorités rwandaises s'en mêlent", a déclaré la ministre suédoise de la Coopération Gunilla Carlsson à la radio publique suédoise.
La Suède ne verse pas d'appui budgétaire au Rwanda depuis 2008 mais soutient différents projets de développement dans les domaines des droits de l'Homme, de l'environnement et la libre entreprise, a souligné Mme Sundquist.
Les Etats-Unis, les Pays-Bas et l'Allemagne ont également suspendu tout ou partie de leur aide.
Kigali a démenti soutenir le M23 et a accusé en retour Kinshasa, qui nie, de soutenir les Forces démocratiques de libération du Rwanda, rébellion hutu rwandaise opposée au régime de Paul Kagame et également active dans l'est de la RDC.
© Copyright BBC Afrique
La Suède a suspendu provisoirement son aide au Rwanda dans l'attente d'éclaircissements de Kigali, accusé par l'ONU de soutenir un groupe rebelle dans l'est de la République démocratique du Congo.
"Concernant l'aide, nous avons choisi d'attendre pour faire la lumière sur ce qui se passe au Congo et comment les autorités rwandaises s'en mêlent", a déclaré la ministre suédoise de la Coopération Gunilla Carlsson à la radio publique suédoise.
La Suède ne verse pas d'appui budgétaire au Rwanda depuis 2008 mais soutient différents projets de développement dans les domaines des droits de l'Homme, de l'environnement et la libre entreprise, a souligné Mme Sundquist.
Les Etats-Unis, les Pays-Bas et l'Allemagne ont également suspendu tout ou partie de leur aide.
Kigali a démenti soutenir le M23 et a accusé en retour Kinshasa, qui nie, de soutenir les Forces démocratiques de libération du Rwanda, rébellion hutu rwandaise opposée au régime de Paul Kagame et également active dans l'est de la RDC.
© Copyright BBC Afrique
vendredi 10 août 2012
RDC: Des experts se réunissent pour relever les défis de la sécurité de l'aviation civile en Afrique centrale
(CRI 08/06/2012)
Le Bureau de la Sécurité des Transports des Etats-Unis (NTSB) et l'Administration fédérale de l' Aviation civile (AAA) organisent depuis le 7 août un atelier sur la sécurité de l'aviation à Kinshasa, a déclaré M. John Kalonji, porte-parole de l'Ambassade des Etats-Unis à Kinshasa, lors d'un point de presse tenu le 9 août.
« Cet atelier, qui s'achevera le 10 août, vise à renforcer les capacités des agents travaillant dans le secteur de l'aviation civile en Afrique centrale. Pendant quatre jours, près de 100 participants de plusieurs pays d'Afrique centrale discutent d'une variété de sujets liés à l'aviation civile, tels que la navigabilité, la sureté des pistes, les conditions environnementales en RDC et les facteurs affectant le décollage et l'atterrissage », a-t-il déclaré.
Selon lui, l'atelier est parrainé par le Programme de Sécurité de l'Espace aérien pour l'Afrique du Département du Transport américain et organisé en collaboration avec l'Ambassade des Etats- Unis et le ministère congolais des Transports ainsi que l'Autorité de l'aviation civile de la RDC.
« Les conclusions de cet atelier permettront à coup sûr d' orienter et d'enrichir les réformes que le gouvernement est déterminé à mettre en place pour l'avenir », a affirmé Justin Kalumba, ministre congolais, lors de la cérémonie d'ouverture du 7 août, ajoutant que l'atelier de Kinshasa est élaboré pour aborder certains des défis importants auxquels l'aviation est confrontée en République démocratique du Congo et dans la région de l'Afrique centrale, et veut présenter un forum à la communauté de l'aviation afin d'aborder les questions et les préoccupations liées à la sécurité aérienne.
Les participants proviennent d'importantes organisations de la communauté de l'Aviation civile telles qu'Airbus, Boeing, l' Organisation Internationale de l'Aviation civile (ICAO), l' Association des Lignes aériennes africaines (AFRAA) et la Commission africaine de l'Aviation civile (AFCAC).
2012-08-10 03:57:00 xinhua
© Copyright CRI
Le Bureau de la Sécurité des Transports des Etats-Unis (NTSB) et l'Administration fédérale de l' Aviation civile (AAA) organisent depuis le 7 août un atelier sur la sécurité de l'aviation à Kinshasa, a déclaré M. John Kalonji, porte-parole de l'Ambassade des Etats-Unis à Kinshasa, lors d'un point de presse tenu le 9 août.
« Cet atelier, qui s'achevera le 10 août, vise à renforcer les capacités des agents travaillant dans le secteur de l'aviation civile en Afrique centrale. Pendant quatre jours, près de 100 participants de plusieurs pays d'Afrique centrale discutent d'une variété de sujets liés à l'aviation civile, tels que la navigabilité, la sureté des pistes, les conditions environnementales en RDC et les facteurs affectant le décollage et l'atterrissage », a-t-il déclaré.
Selon lui, l'atelier est parrainé par le Programme de Sécurité de l'Espace aérien pour l'Afrique du Département du Transport américain et organisé en collaboration avec l'Ambassade des Etats- Unis et le ministère congolais des Transports ainsi que l'Autorité de l'aviation civile de la RDC.
« Les conclusions de cet atelier permettront à coup sûr d' orienter et d'enrichir les réformes que le gouvernement est déterminé à mettre en place pour l'avenir », a affirmé Justin Kalumba, ministre congolais, lors de la cérémonie d'ouverture du 7 août, ajoutant que l'atelier de Kinshasa est élaboré pour aborder certains des défis importants auxquels l'aviation est confrontée en République démocratique du Congo et dans la région de l'Afrique centrale, et veut présenter un forum à la communauté de l'aviation afin d'aborder les questions et les préoccupations liées à la sécurité aérienne.
Les participants proviennent d'importantes organisations de la communauté de l'Aviation civile telles qu'Airbus, Boeing, l' Organisation Internationale de l'Aviation civile (ICAO), l' Association des Lignes aériennes africaines (AFRAA) et la Commission africaine de l'Aviation civile (AFCAC).
2012-08-10 03:57:00 xinhua
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Gabon: célébration de la troisième édition de la Journée nationale du drapeau
(CRI 10/08/2012)
Le Gabon a célébré jeudi à Libreville les manifestations marquant la Journée nationale du drapeau, qui est à sa troisième édition, placée sous le thème "Maternité allaitante".
La célébration de la Journée nationale du drapeau a été marquée par les déploiements de près de trois millions de drapeaux distribués au public, a-t-on constaté.
"A cette occasion, les administrations, les commerces, nos habitations et nos voitures sont arborés fièrement le drapeau national", a indiqué Alain Claude Bilié By Nzé, porte-parole de la présidence de la République.
De divers activités ont été organisées, telles que la lever des couleurs, le récital poétique par les enfants de la colonie des vacances, une prestations du ballet national et un atelier de formation autour du terme "le sens et la portée du drapeau".
"Le Sceau de la République gabonaise est une maternité allaitante", ce qui explique le choix du thème de cette troisième édition.
C'est un symbole représentant l'Etat gabonais qui proclame les aspirations et rappelle les devoirs du peuple. Une mère qui se donne l'obligation de nourrir ses enfants, de les protéger, les éduquer, les soigner, et de veiller en permanence pour que, par leur travail, ils vivent dans le bonheur.
Les membres du gouvernement et certains hauts cadres ont fait allégeance sur le drapeau gabonais qui est aux couleurs : vert, jaune et bleu. Le vert symbolise la forêt équatoriale, riche et dense, le jaune l'équateur qui traverse le Gabon et le bleu la mer qui borde plus de 800 km de côtes gabonaises.
2012-08-10 08:09:17 xinhua
© Copyright CRI
Le Gabon a célébré jeudi à Libreville les manifestations marquant la Journée nationale du drapeau, qui est à sa troisième édition, placée sous le thème "Maternité allaitante".
La célébration de la Journée nationale du drapeau a été marquée par les déploiements de près de trois millions de drapeaux distribués au public, a-t-on constaté.
"A cette occasion, les administrations, les commerces, nos habitations et nos voitures sont arborés fièrement le drapeau national", a indiqué Alain Claude Bilié By Nzé, porte-parole de la présidence de la République.
De divers activités ont été organisées, telles que la lever des couleurs, le récital poétique par les enfants de la colonie des vacances, une prestations du ballet national et un atelier de formation autour du terme "le sens et la portée du drapeau".
"Le Sceau de la République gabonaise est une maternité allaitante", ce qui explique le choix du thème de cette troisième édition.
C'est un symbole représentant l'Etat gabonais qui proclame les aspirations et rappelle les devoirs du peuple. Une mère qui se donne l'obligation de nourrir ses enfants, de les protéger, les éduquer, les soigner, et de veiller en permanence pour que, par leur travail, ils vivent dans le bonheur.
Les membres du gouvernement et certains hauts cadres ont fait allégeance sur le drapeau gabonais qui est aux couleurs : vert, jaune et bleu. Le vert symbolise la forêt équatoriale, riche et dense, le jaune l'équateur qui traverse le Gabon et le bleu la mer qui borde plus de 800 km de côtes gabonaises.
2012-08-10 08:09:17 xinhua
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Bénin: première édition du mois de la gouvernance locale lancée à Cotonou
(CRI 10/08/2012)
Le ministre béninois de la Décentralisation et des collectivités locales, Raphaël Edou, a procédé ce jeudi à Cotonou, au lancement officiel de la première édition du mois de la gouvernance locale au Bénin, axé sur "Gouvernance locale : moyen d'atteinte les Objectifs millénaires du développement pour l'amélioration de la qualité de vie des populations".
"Au-delà du caractère festif ou culturel des manifestations, la première édition du mois de la gouvernance locale doit être l'occasion pour que la citoyenneté locale de chaque Béninois se manifeste par une plus grande attention portée à la qualité des rapports entre les élus locaux et les populations, de même qu'au fonctionnement des mécanismes institutionnels mis en place pour assurer le relai de l'action publique à la base", a expliqué Raphaël Edou.
Pour ce responsable du département de la Décentralisation et des collectivités locales, cette première édition du mois de la gouvernance locale est aussi le moment indiqué pour susciter et entretenir le dialogue entre tous les acteurs de la vie communale pour s'assurer que la prise en compte des aspirations profondes des populations des villes et campagnes demeurent au coeur de l'exercice du pouvoir locale.
"Il s'agit de l'instauration d'une bonne gouvernance locale perçue comme un système de gouvernance politique, sans lequel l'action publique locale n'est plus le seul fait d'une seule autorité locale, mais implique les populations et les autres acteurs de développement dans les processus décisionnels", a-t-il souligné.
2012-08-10 08:07:02 xinhua
© Copyright CRI
Le ministre béninois de la Décentralisation et des collectivités locales, Raphaël Edou, a procédé ce jeudi à Cotonou, au lancement officiel de la première édition du mois de la gouvernance locale au Bénin, axé sur "Gouvernance locale : moyen d'atteinte les Objectifs millénaires du développement pour l'amélioration de la qualité de vie des populations".
"Au-delà du caractère festif ou culturel des manifestations, la première édition du mois de la gouvernance locale doit être l'occasion pour que la citoyenneté locale de chaque Béninois se manifeste par une plus grande attention portée à la qualité des rapports entre les élus locaux et les populations, de même qu'au fonctionnement des mécanismes institutionnels mis en place pour assurer le relai de l'action publique à la base", a expliqué Raphaël Edou.
Pour ce responsable du département de la Décentralisation et des collectivités locales, cette première édition du mois de la gouvernance locale est aussi le moment indiqué pour susciter et entretenir le dialogue entre tous les acteurs de la vie communale pour s'assurer que la prise en compte des aspirations profondes des populations des villes et campagnes demeurent au coeur de l'exercice du pouvoir locale.
"Il s'agit de l'instauration d'une bonne gouvernance locale perçue comme un système de gouvernance politique, sans lequel l'action publique locale n'est plus le seul fait d'une seule autorité locale, mais implique les populations et les autres acteurs de développement dans les processus décisionnels", a-t-il souligné.
2012-08-10 08:07:02 xinhua
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mardi 7 août 2012
RD Congo : Goma sous la menace des forces rebelles
(Le Figaro 07/08/2012)
Ces soldats mutins ne sont qu'à une trentaine de kilomètres de la ville défendue par des Casques bleus de l'ONU.
Dans Goma, la capitale du Nord-Kivu, les habitants ne se posent qu'une question: la ville tombera-t-elle aux mains des rebelles du M23? En quelques semaines, ces militaires mutinés ont enchaîné les victoires, prenant successivement les bourgades et les villages pour ne s'arrêter finalement qu'à Rugari, à moins de 30 kilomètres de Goma. Entre les portes de la cité et les rebelles s'érige maintenant un mur de troupes congolaises, de chars des Nations unies et de Casques bleus.
Ce déploiement de forces se voulait rassurant. En fait, il a surtout souligné l'incapacité des FARDC, l'armée congolaise, à endiguer l'avancée des hommes du M23. «Les FARDC ont tout simplement abandonné notre village, raconte un habitant de Rutshuru. Il n'y a même pas eu de combat.»
Formé au début du mois de mai par le colonel séditieux Sultani Makenga, le M23 est officiellement un mouvement d'anciens soldats de l'armée congolaise qui se sont soulevés contre Kinshasa et son gouvernement pour obtenir un meilleur traitement. Nombre d'entre eux sont aussi des vétérans d'une autre rébellion à majorité tutsie qui, en 2007 et 2008, avait déjà menacé d'envahir Goma.
Fin juin, un rapport de l'ONU a très directement accusé le Rwanda de soutenir ce soulèvement, comme il le faisait dans le passé. Et, comme dans le passé, Kigali a nié. Les fortes pressions diplomatiques sur le Rwanda n'ont rien changé. Le soutien rwandais continue et expliquerait la supériorité militaire de rebelles beaucoup mieux équipés que l'armée congolaise. Les Casques bleus de la Monusco, le contingent de l'ONU en RDC, semblent donc le dernier et seul réel rempart en cas d'attaque de la ville.
Recrutements forcés
«Tout est fait pour que Goma ne soit pas prise. La brigade du Nord-Kivu a renforcé son dispositif militaire autour de Goma pour former une ceinture sécuritaire. Des chars ont été déployés, nos hélicoptères de combat patrouillent la nuit», explique Koumbo Singa Gali, porte-parole de l'ONU à Goma. Tout danger n'est pas pour autant écarté. Selon plusieurs sources, la ville est infiltrée par des agents du M23. Une présence confirmée par Koumba Singa Gali: «Beaucoup de civils disposent d'armes, il se pourrait qu'il y ait des gens proches du M23 qui attendent un élément déclencheur pour faire quelque chose. Nous avons reçu des informations selon lesquelles le M23 aurait pris contact avec des prisonniers militaires dans la prison de Goma.» De son côté, le M23 se garde bien de démentir l'existence de cette cinquième colonne. L'un de ses officiers, le colonel Vianney Kazarama, évoque même des commandos spécialisés dans la guérilla urbaine.
Pour l'heure, une prise de Goma, aux conséquences politiques et humanitaires dramatiques, demeure peu probable. Mais la peur est là. «J'essaie de ne pas y penser, assure Rehema Tambite, une étudiante. J'étais petite lors des dernières guerres, mais je me souviens de la panique et je sais les dangers auxquels ma famille devrait faire face.»
Ces dangers, les habitants du territoire de Rutshuru les vivent, au jour le jour, depuis que le territoire a été conquis par les rebelles. Les FARDC ont tenté de reprendre le terrain perdu. Des combats d'une extrême violence ont éclaté dans certains villages, faisant plusieurs morts parmi les civils et laissant des dizaines de blessés. Les habitants des villages conquis doivent aussi fuir les recrutements forcés dans les rangs rebelles et un avenir de chair à canon. «J'étais à la maison, j'ai vu des militaires du M23 qui descendaient la colline. Ils nous ont pris. Nous étions 22 entre 15 et 25 ans. Ils nous ont dit de porter leurs munitions et d'aller au front avec eux. On les a suppliés de nous laisser, mais ils nous ont menacés», raconte ainsi Eli, un enseignant de primaire.
Grièvement blessé à la jambe lors d'un combat, Eli a pu être rapatrié dans un hôpital de Goma dont plus de 80 % des patients sont des blessés de guerre. Depuis le début du conflit au mois de mai, le nombre de ces cas a augmenté selon un rythme exponentiel. Les femmes ne sont pas plus à l'abri. Comme toujours au Congo, les histoires de viol refont surface. Le plus souvent, par honte ou par peur des représailles, les victimes préfèrent garder le silence. «Quand vient le soir, certains soldats boivent et entrent dans les maisons pour piller et violer les mamans», raconte une habitante de Rutshuru entre deux regards fuyants.
Depuis le 30 juillet, une trêve dans les combats a permis à quelques ONG de se rendre dans les zones touchées. Le M23 les laisse passer, tant que dureront les négociations en cours. En cas d'échec, les rebelles affirment qu'ils reprendront leur marche en avant. Vers Goma.
Par Mélanie Gouby
© Copyright Le Figaro
Ces soldats mutins ne sont qu'à une trentaine de kilomètres de la ville défendue par des Casques bleus de l'ONU.
Dans Goma, la capitale du Nord-Kivu, les habitants ne se posent qu'une question: la ville tombera-t-elle aux mains des rebelles du M23? En quelques semaines, ces militaires mutinés ont enchaîné les victoires, prenant successivement les bourgades et les villages pour ne s'arrêter finalement qu'à Rugari, à moins de 30 kilomètres de Goma. Entre les portes de la cité et les rebelles s'érige maintenant un mur de troupes congolaises, de chars des Nations unies et de Casques bleus.
Ce déploiement de forces se voulait rassurant. En fait, il a surtout souligné l'incapacité des FARDC, l'armée congolaise, à endiguer l'avancée des hommes du M23. «Les FARDC ont tout simplement abandonné notre village, raconte un habitant de Rutshuru. Il n'y a même pas eu de combat.»
Formé au début du mois de mai par le colonel séditieux Sultani Makenga, le M23 est officiellement un mouvement d'anciens soldats de l'armée congolaise qui se sont soulevés contre Kinshasa et son gouvernement pour obtenir un meilleur traitement. Nombre d'entre eux sont aussi des vétérans d'une autre rébellion à majorité tutsie qui, en 2007 et 2008, avait déjà menacé d'envahir Goma.
Fin juin, un rapport de l'ONU a très directement accusé le Rwanda de soutenir ce soulèvement, comme il le faisait dans le passé. Et, comme dans le passé, Kigali a nié. Les fortes pressions diplomatiques sur le Rwanda n'ont rien changé. Le soutien rwandais continue et expliquerait la supériorité militaire de rebelles beaucoup mieux équipés que l'armée congolaise. Les Casques bleus de la Monusco, le contingent de l'ONU en RDC, semblent donc le dernier et seul réel rempart en cas d'attaque de la ville.
Recrutements forcés
«Tout est fait pour que Goma ne soit pas prise. La brigade du Nord-Kivu a renforcé son dispositif militaire autour de Goma pour former une ceinture sécuritaire. Des chars ont été déployés, nos hélicoptères de combat patrouillent la nuit», explique Koumbo Singa Gali, porte-parole de l'ONU à Goma. Tout danger n'est pas pour autant écarté. Selon plusieurs sources, la ville est infiltrée par des agents du M23. Une présence confirmée par Koumba Singa Gali: «Beaucoup de civils disposent d'armes, il se pourrait qu'il y ait des gens proches du M23 qui attendent un élément déclencheur pour faire quelque chose. Nous avons reçu des informations selon lesquelles le M23 aurait pris contact avec des prisonniers militaires dans la prison de Goma.» De son côté, le M23 se garde bien de démentir l'existence de cette cinquième colonne. L'un de ses officiers, le colonel Vianney Kazarama, évoque même des commandos spécialisés dans la guérilla urbaine.
Pour l'heure, une prise de Goma, aux conséquences politiques et humanitaires dramatiques, demeure peu probable. Mais la peur est là. «J'essaie de ne pas y penser, assure Rehema Tambite, une étudiante. J'étais petite lors des dernières guerres, mais je me souviens de la panique et je sais les dangers auxquels ma famille devrait faire face.»
Ces dangers, les habitants du territoire de Rutshuru les vivent, au jour le jour, depuis que le territoire a été conquis par les rebelles. Les FARDC ont tenté de reprendre le terrain perdu. Des combats d'une extrême violence ont éclaté dans certains villages, faisant plusieurs morts parmi les civils et laissant des dizaines de blessés. Les habitants des villages conquis doivent aussi fuir les recrutements forcés dans les rangs rebelles et un avenir de chair à canon. «J'étais à la maison, j'ai vu des militaires du M23 qui descendaient la colline. Ils nous ont pris. Nous étions 22 entre 15 et 25 ans. Ils nous ont dit de porter leurs munitions et d'aller au front avec eux. On les a suppliés de nous laisser, mais ils nous ont menacés», raconte ainsi Eli, un enseignant de primaire.
Grièvement blessé à la jambe lors d'un combat, Eli a pu être rapatrié dans un hôpital de Goma dont plus de 80 % des patients sont des blessés de guerre. Depuis le début du conflit au mois de mai, le nombre de ces cas a augmenté selon un rythme exponentiel. Les femmes ne sont pas plus à l'abri. Comme toujours au Congo, les histoires de viol refont surface. Le plus souvent, par honte ou par peur des représailles, les victimes préfèrent garder le silence. «Quand vient le soir, certains soldats boivent et entrent dans les maisons pour piller et violer les mamans», raconte une habitante de Rutshuru entre deux regards fuyants.
Depuis le 30 juillet, une trêve dans les combats a permis à quelques ONG de se rendre dans les zones touchées. Le M23 les laisse passer, tant que dureront les négociations en cours. En cas d'échec, les rebelles affirment qu'ils reprendront leur marche en avant. Vers Goma.
Par Mélanie Gouby
© Copyright Le Figaro
La Guinée équatoriale met en garde la France
(Afrik.com 07/08/2012)
La justice française a saisi l’hôtel particulier parisien de Teodorin Obiang, fils du président de Guinée équatoriale, dans le cadre de l’enquête sur les « biens mal acquis ». Le gouvernement équato-guinéen a indiqué à la France que cette décision est illégale et qu’elle risque de ternir les relations entre les deux pays.
L’hôtel particulier de Teodorin Obiang a été saisi le 19 juillet, avait alors annoncé l’AFP. Cette saisie a eu lieu quelques jours après l’émission d’un mandat d’arrêt international contre le même Teodorin Obiang, qui avait refusé de se présenter à une convocation.
Les autorités équato-guinéennes auraient directement signalé aux autorités françaises, dès la fin de l’année 2011 le déménagement de l’ambassade de la Guinée équatoriale dans l’hôtel particulier de Teodorin Obiang. Ce transfert visait à doter l’immeuble d’une immunité diplomatique. Agapito Mba Mokuy, le ministre équato-guinéen des Affaires étrangères, menace donc aujourd’hui l’avenir de l’ambassade de France en Guinée équatoriale, si cette saisie se confirme : « Je pense qu’aucun juge français ne peut entrer dans cet immeuble. Si effectivement, on arrive à déloger le personnel de l’ambassade de la Guinée équatoriale, j’aurais beaucoup de mal à voir comment l’ambassade du pays sera logée en Guinée équatoriale ». Selon lui, l’ex-immeuble de Teodorin Obiang, appartient désormais à l’Etat équato-guinéen, même s’il n’est pas capable de fournir la date de vente. « Bien évidemment, il y a eu une vente. Il y a même des documents, mais devant moi, je ne les ai pas », a-t-il affirmé, a rapporté RFI.
Un trésor de l’enquête sur les « biens mal acquis »
L’hôtel particulier du fils de Teodoro Obiang est une petite demeure, pas de quoi en faire toute une histoire ! Situé au 42 avenue Foch dans le très chic XVIe arrondissement, l’hôtel particulier possède 6 étages pour seulement 101 pièces et 5 000 m², pour une valeur estimée à quelques 100 à 150 millions d’euros. Une petite chaumière dans laquelle la police française avait déjà perquisitionné pendant 3 jours dans le cadre de l’enquête sur les « biens mal acquis », c’est-à-dire l’acquisition en France d’un patrimoine immobilier par plusieurs chefs d’Etat africains. Ces acquisitions sont jugées illégales de par la provenance des fonds permettant l’achat de cet immobilier, étant donné la gestion trouble des fonds publics de ces pays.
Teodorin Obiang partage ainsi le banc des accusés avec, par exemple, le président congolais Denis Sassou Nguesso ou encore feu Omar Bongo, ancien président gabonais. En septembre 2011, le petit prince avait déjà perdu onze véhicules de luxe, saisis par la justice française. Cette chasse aux « biens mal acquis » commence à agacer les présidents africains qui, tout simplement, n’investiront plus en France.
par Renaud Towe
© Copyright Afrik.com
La justice française a saisi l’hôtel particulier parisien de Teodorin Obiang, fils du président de Guinée équatoriale, dans le cadre de l’enquête sur les « biens mal acquis ». Le gouvernement équato-guinéen a indiqué à la France que cette décision est illégale et qu’elle risque de ternir les relations entre les deux pays.
L’hôtel particulier de Teodorin Obiang a été saisi le 19 juillet, avait alors annoncé l’AFP. Cette saisie a eu lieu quelques jours après l’émission d’un mandat d’arrêt international contre le même Teodorin Obiang, qui avait refusé de se présenter à une convocation.
Les autorités équato-guinéennes auraient directement signalé aux autorités françaises, dès la fin de l’année 2011 le déménagement de l’ambassade de la Guinée équatoriale dans l’hôtel particulier de Teodorin Obiang. Ce transfert visait à doter l’immeuble d’une immunité diplomatique. Agapito Mba Mokuy, le ministre équato-guinéen des Affaires étrangères, menace donc aujourd’hui l’avenir de l’ambassade de France en Guinée équatoriale, si cette saisie se confirme : « Je pense qu’aucun juge français ne peut entrer dans cet immeuble. Si effectivement, on arrive à déloger le personnel de l’ambassade de la Guinée équatoriale, j’aurais beaucoup de mal à voir comment l’ambassade du pays sera logée en Guinée équatoriale ». Selon lui, l’ex-immeuble de Teodorin Obiang, appartient désormais à l’Etat équato-guinéen, même s’il n’est pas capable de fournir la date de vente. « Bien évidemment, il y a eu une vente. Il y a même des documents, mais devant moi, je ne les ai pas », a-t-il affirmé, a rapporté RFI.
Un trésor de l’enquête sur les « biens mal acquis »
L’hôtel particulier du fils de Teodoro Obiang est une petite demeure, pas de quoi en faire toute une histoire ! Situé au 42 avenue Foch dans le très chic XVIe arrondissement, l’hôtel particulier possède 6 étages pour seulement 101 pièces et 5 000 m², pour une valeur estimée à quelques 100 à 150 millions d’euros. Une petite chaumière dans laquelle la police française avait déjà perquisitionné pendant 3 jours dans le cadre de l’enquête sur les « biens mal acquis », c’est-à-dire l’acquisition en France d’un patrimoine immobilier par plusieurs chefs d’Etat africains. Ces acquisitions sont jugées illégales de par la provenance des fonds permettant l’achat de cet immobilier, étant donné la gestion trouble des fonds publics de ces pays.
Teodorin Obiang partage ainsi le banc des accusés avec, par exemple, le président congolais Denis Sassou Nguesso ou encore feu Omar Bongo, ancien président gabonais. En septembre 2011, le petit prince avait déjà perdu onze véhicules de luxe, saisis par la justice française. Cette chasse aux « biens mal acquis » commence à agacer les présidents africains qui, tout simplement, n’investiront plus en France.
par Renaud Towe
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Egypte : le niqab s’invite à la télé
(Afrik.com 07/08/2012)
Lancée le 20 juillet, MaryaTv est une chaîne exclusivement réservée aux femmes portant le niqab (voile intégral). Vous ne trouverez aucun homme sur le plateau télévisé. Une initiative qui ne fait pas l’unanimité. Certains craignent une montée de l’islamisme.
Couvertes de noir de la tête au pied. Seuls les yeux sont visibles à travers une fente. Le niqab (voile intégral) est la tenue exigée des présentatrices de MaryaTv. Lancée le 20 juillet, premier jour du Ramadan, la chaîne ne compte que des animatrices voilées. Aucun homme n’est toléré sur le plateau, à l’exception du créateur de la chaîne, le salafiste Cheikh Abu Islam Ahmad Abd Allah.
MaryaTv est un média féminin et la religion est l’un des principaux thèmes abordés. Les présentatrices ne sont pas les seules à arborer le voile. Toute l’équipe doit également adopter cette tenue vestimentaire. Même les femmes interviewées sur le plateau obéissent à cette règle. Si la personne invitée ne porte pas le voile, son visage est flouté, ou on lui demande de l’arborer durant son passage à l’antenne. La chaîne diffuse son programme six heures par jour via Umma Islamic Channel, une chaîne déjà ultraconservatrice.
Au programme, émissions pour enfants, émissions de couture, débats sur les relations, comédie politique. « Nous avons tout ce dont une femme peut avoir besoin », selon Abeer Shaheer, principale présentatrice de la chaîne. « Le principal but de la chaîne est de prouver à la société qu’il y a des femmes en niqab qui sont actives, qui peuvent jouer un rôle dans la société et réussir, devenir docteur, ingénieur ou une personnalité médiatique reconnue », renchérit-elle. La chaîne veut avant tout éduquer sur l’islam. Elle s’adresse particulièrement aux jeunes égyptiennes pour « les pousser à devenir vertueuses », selon el-Cheikha Safaa Refai, l’une des dirigeantes.
Une initiative critiquée
Cette initiative est loin de faire l’unanimité. Certains spectateurs se plaignent de ne pas voir le visage ou le langage corporel des présentatrices. Peu importe ces critiques. MaryaTv campe sur ses positions. « L’apparence d’une femme n’a pas d’importance sous le niqab. Ce qui compte, c’est un esprit qui peut transmettre du sens et des sentiments. » Si certains affirment que MaryaTv est un exemple de liberté d’expression que réclamaient les Egyptiens durant la révolte contre Hosni Moubarak. D’autres craignent que la chaîne soit un signe avant-coureur d’une montée de l’islamisme, d’autant plus que le président égyptien Mohamed Morsi est issu du parti politique des Frères musulmans.
Les Egyptiennes en quête de leurs droits
La plupart des Egyptiennes porte un voile qui couvre leurs cheveux. Mais celles qui portent le niqab sont encore rares sauf dans les rues du Caire. Le niqab a longtemps été boudé. Il a émergé en Egypte il y a une quinzaine d’années lorsque les travailleurs égyptiens de retour d’Arabie Saoudite ont diffusé les valeurs du wahhabisme. L’essor des chaînes de télévision salafistes financées par le Qatar et l’Arabie Saoudite a également permis au niqab d’être plus présent dans la société égyptienne. Mais sous Hosni Moubarak, les femmes voilées étaient exclues des plateaux télé.
Les conditions des femmes en Egypte sont encore très difficiles. Elles sont souvent victimes de harcèlement sexuel. Après la révolution, de nombreuses égyptiennes espéraient voir leurs conditions de vie s’améliorer. Mais il n’y a pas eu de changement, pour Shahinaz Abdel Salam, militante des droits de la femme en Egypte. Pour l’auteur de Egypte, les débuts de la liberté (aux éditions Michel Lafon), « la condition féminine en Égypte est un problème lié à la société et non à la politique. C’est le peuple égyptien qui a un problème. L’égalité homme-femme n’existe pas ». Selon elle, « sous Hosni Moubarak, il n’y avait qu’une seule femme dans le Gouvernement. Il faut que le pouvoir engage des réformes pour changer les choses. La révolution est une opportunité pour que les femmes obtiennent une reconnaissance. »
par Assanatou Baldé
© Copyright Afrik.com
Lancée le 20 juillet, MaryaTv est une chaîne exclusivement réservée aux femmes portant le niqab (voile intégral). Vous ne trouverez aucun homme sur le plateau télévisé. Une initiative qui ne fait pas l’unanimité. Certains craignent une montée de l’islamisme.
Couvertes de noir de la tête au pied. Seuls les yeux sont visibles à travers une fente. Le niqab (voile intégral) est la tenue exigée des présentatrices de MaryaTv. Lancée le 20 juillet, premier jour du Ramadan, la chaîne ne compte que des animatrices voilées. Aucun homme n’est toléré sur le plateau, à l’exception du créateur de la chaîne, le salafiste Cheikh Abu Islam Ahmad Abd Allah.
MaryaTv est un média féminin et la religion est l’un des principaux thèmes abordés. Les présentatrices ne sont pas les seules à arborer le voile. Toute l’équipe doit également adopter cette tenue vestimentaire. Même les femmes interviewées sur le plateau obéissent à cette règle. Si la personne invitée ne porte pas le voile, son visage est flouté, ou on lui demande de l’arborer durant son passage à l’antenne. La chaîne diffuse son programme six heures par jour via Umma Islamic Channel, une chaîne déjà ultraconservatrice.
Au programme, émissions pour enfants, émissions de couture, débats sur les relations, comédie politique. « Nous avons tout ce dont une femme peut avoir besoin », selon Abeer Shaheer, principale présentatrice de la chaîne. « Le principal but de la chaîne est de prouver à la société qu’il y a des femmes en niqab qui sont actives, qui peuvent jouer un rôle dans la société et réussir, devenir docteur, ingénieur ou une personnalité médiatique reconnue », renchérit-elle. La chaîne veut avant tout éduquer sur l’islam. Elle s’adresse particulièrement aux jeunes égyptiennes pour « les pousser à devenir vertueuses », selon el-Cheikha Safaa Refai, l’une des dirigeantes.
Une initiative critiquée
Cette initiative est loin de faire l’unanimité. Certains spectateurs se plaignent de ne pas voir le visage ou le langage corporel des présentatrices. Peu importe ces critiques. MaryaTv campe sur ses positions. « L’apparence d’une femme n’a pas d’importance sous le niqab. Ce qui compte, c’est un esprit qui peut transmettre du sens et des sentiments. » Si certains affirment que MaryaTv est un exemple de liberté d’expression que réclamaient les Egyptiens durant la révolte contre Hosni Moubarak. D’autres craignent que la chaîne soit un signe avant-coureur d’une montée de l’islamisme, d’autant plus que le président égyptien Mohamed Morsi est issu du parti politique des Frères musulmans.
Les Egyptiennes en quête de leurs droits
La plupart des Egyptiennes porte un voile qui couvre leurs cheveux. Mais celles qui portent le niqab sont encore rares sauf dans les rues du Caire. Le niqab a longtemps été boudé. Il a émergé en Egypte il y a une quinzaine d’années lorsque les travailleurs égyptiens de retour d’Arabie Saoudite ont diffusé les valeurs du wahhabisme. L’essor des chaînes de télévision salafistes financées par le Qatar et l’Arabie Saoudite a également permis au niqab d’être plus présent dans la société égyptienne. Mais sous Hosni Moubarak, les femmes voilées étaient exclues des plateaux télé.
Les conditions des femmes en Egypte sont encore très difficiles. Elles sont souvent victimes de harcèlement sexuel. Après la révolution, de nombreuses égyptiennes espéraient voir leurs conditions de vie s’améliorer. Mais il n’y a pas eu de changement, pour Shahinaz Abdel Salam, militante des droits de la femme en Egypte. Pour l’auteur de Egypte, les débuts de la liberté (aux éditions Michel Lafon), « la condition féminine en Égypte est un problème lié à la société et non à la politique. C’est le peuple égyptien qui a un problème. L’égalité homme-femme n’existe pas ». Selon elle, « sous Hosni Moubarak, il n’y avait qu’une seule femme dans le Gouvernement. Il faut que le pouvoir engage des réformes pour changer les choses. La révolution est une opportunité pour que les femmes obtiennent une reconnaissance. »
par Assanatou Baldé
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La Mauritanie n'interviendra pas au Mali contre les groupes islamistes (Le Monde 07/08/2012)
(Le Monde 07/08/2012)
Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a affirmé dans la nuit de dimanche à lundi 6 août à Atar, dans le Nord, que son pays "n'interviendra pas militairement au Mali", estimant que "le problème malien est complexe" et que son pays n'en possède pas la solution.
Le président Ould Abdel Aziz a toutefois estimé que son pays "fait partie de la communauté internationale" qui "doit aider" Bamako à trouver une solution à l'occupation de "65 % de son territoire par des terroristes". Tout le nord du Mali est occupé depuis fin mars par des groupes islamistes liés à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), qui possède des bases dans ce vaste territoire d'où elle agit dans plusieurs pays du Sahel, dont la Mauritanie.
En 2010 et 2011, l'armée mauritanienne a mené à plusieurs reprises des raids militaires au Mali contre des bases d'AQMI, notamment dans la région de Tombouctou, ville aujourd'hui entièrement contrôlée par un de ces groupes, Ansar Eddine (défenseurs de l'islam) et AQMI.
Selon Ould Abdel Aziz, la "solution doit passer d'abord par la mise en place au Mali d'un gouvernement fort et représentatif" de toutes ses forces politiques avant d'engager une action contre "le risque terroriste qui va grandissant et qui peut constituer une catastrophe pour le monde entier". "Nous avons vu venir ce problème, nous l'avons alors dit et l'histoire nous a donné raison", a-t-il affirmé en soulignant la portée de l'intervention de son armée ces dernières années contre les "bandes criminelles qui nous menaçaient depuis le nord de ce pays voisin".
LA FRANCE NE PRENDRA PAS L'INITIATIVE D'UNE INTERVENTION
La France soutiendra une intervention armée de forces africaines au Mali, mais elle n'en prendra pas l'initiative, a affirmé samedi à Lorient le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, qui juge une telle intervention "inéluctable". Le président François Hollande avait déjà estimé le 14 juillet qu'il revenait aux Africains de "déterminer" quand et comment intervenir militairement dans le nord du Mali, tout en promettant la "solidarité" aux pays concernés.
La Cedeao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) est disposée à envoyer une force de quelque 3 300 soldats pour aider l'armée malienne à reconquérir le Nord. Mais elle attend un mandat du Conseil de sécurité de l'ONU et demande un appui logistique, notamment à la France et aux Etats-Unis.
A Bamako, des centaines de manifestants défient le président Traoré
La police a dispersé lundi dans la capitale malienne une manifestation de quelques centaines de personnes réclamant la démission du président intérimaire du pays, Dioncounda Traoré. Deux manifestants ont été interpellés.
"Avant son départ en France, le président Dioncounda [Traoré] en nous recevant avait affirmé qu'il allait démissionner. Il est maintenant revenu. Nous avons marché pour lui dire de respecter sa parole", a affirmé Boubacar Boré, président de Yérè Wolo Ton, l'association à l'origine du rassemblement.
Le président Diouncouda Traoré est rentré le 27 juillet à Bamako, après une convalescence de deux mois à Paris à la suite d'une agression commise dans son bureau à la présidence par des manifestants hostiles à son maintien au pouvoir.
Le Monde.fr avec AFP
© Copyright Le Monde
Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a affirmé dans la nuit de dimanche à lundi 6 août à Atar, dans le Nord, que son pays "n'interviendra pas militairement au Mali", estimant que "le problème malien est complexe" et que son pays n'en possède pas la solution.
Le président Ould Abdel Aziz a toutefois estimé que son pays "fait partie de la communauté internationale" qui "doit aider" Bamako à trouver une solution à l'occupation de "65 % de son territoire par des terroristes". Tout le nord du Mali est occupé depuis fin mars par des groupes islamistes liés à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), qui possède des bases dans ce vaste territoire d'où elle agit dans plusieurs pays du Sahel, dont la Mauritanie.
En 2010 et 2011, l'armée mauritanienne a mené à plusieurs reprises des raids militaires au Mali contre des bases d'AQMI, notamment dans la région de Tombouctou, ville aujourd'hui entièrement contrôlée par un de ces groupes, Ansar Eddine (défenseurs de l'islam) et AQMI.
Selon Ould Abdel Aziz, la "solution doit passer d'abord par la mise en place au Mali d'un gouvernement fort et représentatif" de toutes ses forces politiques avant d'engager une action contre "le risque terroriste qui va grandissant et qui peut constituer une catastrophe pour le monde entier". "Nous avons vu venir ce problème, nous l'avons alors dit et l'histoire nous a donné raison", a-t-il affirmé en soulignant la portée de l'intervention de son armée ces dernières années contre les "bandes criminelles qui nous menaçaient depuis le nord de ce pays voisin".
LA FRANCE NE PRENDRA PAS L'INITIATIVE D'UNE INTERVENTION
La France soutiendra une intervention armée de forces africaines au Mali, mais elle n'en prendra pas l'initiative, a affirmé samedi à Lorient le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, qui juge une telle intervention "inéluctable". Le président François Hollande avait déjà estimé le 14 juillet qu'il revenait aux Africains de "déterminer" quand et comment intervenir militairement dans le nord du Mali, tout en promettant la "solidarité" aux pays concernés.
La Cedeao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) est disposée à envoyer une force de quelque 3 300 soldats pour aider l'armée malienne à reconquérir le Nord. Mais elle attend un mandat du Conseil de sécurité de l'ONU et demande un appui logistique, notamment à la France et aux Etats-Unis.
A Bamako, des centaines de manifestants défient le président Traoré
La police a dispersé lundi dans la capitale malienne une manifestation de quelques centaines de personnes réclamant la démission du président intérimaire du pays, Dioncounda Traoré. Deux manifestants ont été interpellés.
"Avant son départ en France, le président Dioncounda [Traoré] en nous recevant avait affirmé qu'il allait démissionner. Il est maintenant revenu. Nous avons marché pour lui dire de respecter sa parole", a affirmé Boubacar Boré, président de Yérè Wolo Ton, l'association à l'origine du rassemblement.
Le président Diouncouda Traoré est rentré le 27 juillet à Bamako, après une convalescence de deux mois à Paris à la suite d'une agression commise dans son bureau à la présidence par des manifestants hostiles à son maintien au pouvoir.
Le Monde.fr avec AFP
© Copyright Le Monde
lundi 6 août 2012
Mali - Le Drian juge une intervention africaine au Mali "inéluctable"
(Le Monde 06/08/2012)
La France soutiendra une intervention armée de forces africaines au Mali mais elle n'en prendra pas l'initiative, a affirmé samedi 4 août à Lorient le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian, qui juge une telle intervention "inéluctable".
Tombé fin mars aux mains de groupes armés, le nord du Mali est désormais contrôlé par des mouvements islamistes armés alliés à Al-Qaida au Maghreb islamique. Le président François Hollande avait déjà estimé le 14 juillet qu'il revenait aux Africains de "déterminer" quand et comment intervenir militairement dans le nord du Mali, tout en promettant la "solidarité" aux pays concernés. La Cédéao est disposée à envoyer une force de quelque 3 300 soldats pour aider l'armée malienne à reconquérir le Nord. Mais elle attend un mandat du Conseil de sécurité de l'ONU et demande un appui logistique, notamment à la France et aux Etats-Unis.
UNE SITUATION "TRÈS PRÉOCCUPANTE"
"La France n'a pas à prendre une initiative militaire au Mali", dont le nord est aux mains des islamistes armés, a déclaré à quelques journalistes M. Le Drian, en marge d'une visite au festival interceltique de Lorient. "Elle souhaite que ce soient les forces africaines, en particulier celles de la Cédéao [Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest] et éventuellement de l'Union africaine, qui prennent l'initiative, c'est le sens de la résolution qui a été votée par le Conseil de sécurité". Une intervention militaire africaine est "souhaitable et inéluctable", a-t-il insisté. "La France la soutiendra et je l'espère, l'Union européenne aussi".
L'objectif de la résolution est "d'assurer la stabilité politique à Bamako, qui n'est pas encore assurée même si le président Traoré est revenu de Paris à Bamako cette semaine, d'assurer un gouvernement d'union nationale, lui donner la souveraineté nécessaire et étendre cette souveraineté au Nord-Mali avec inévitablement une intervention armée que la France pourra soutenir mais dont elle ne prendra pas l'initiative".
La situation dans le nord du Mali est "très préoccupante", a jugé M. Le Drian. "Il faut éviter par tous les moyens que cette partie du Mali devienne un 'Sahélistan', et les ingrédients sont en train de se rassembler pour qu'elle le devienne", a-t-il dit, faisant un parallèle avec l'évolution de l'Afghanistan.
Le Monde.fr avec AFP
© Copyright Le Monde
La France soutiendra une intervention armée de forces africaines au Mali mais elle n'en prendra pas l'initiative, a affirmé samedi 4 août à Lorient le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian, qui juge une telle intervention "inéluctable".
Tombé fin mars aux mains de groupes armés, le nord du Mali est désormais contrôlé par des mouvements islamistes armés alliés à Al-Qaida au Maghreb islamique. Le président François Hollande avait déjà estimé le 14 juillet qu'il revenait aux Africains de "déterminer" quand et comment intervenir militairement dans le nord du Mali, tout en promettant la "solidarité" aux pays concernés. La Cédéao est disposée à envoyer une force de quelque 3 300 soldats pour aider l'armée malienne à reconquérir le Nord. Mais elle attend un mandat du Conseil de sécurité de l'ONU et demande un appui logistique, notamment à la France et aux Etats-Unis.
UNE SITUATION "TRÈS PRÉOCCUPANTE"
"La France n'a pas à prendre une initiative militaire au Mali", dont le nord est aux mains des islamistes armés, a déclaré à quelques journalistes M. Le Drian, en marge d'une visite au festival interceltique de Lorient. "Elle souhaite que ce soient les forces africaines, en particulier celles de la Cédéao [Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest] et éventuellement de l'Union africaine, qui prennent l'initiative, c'est le sens de la résolution qui a été votée par le Conseil de sécurité". Une intervention militaire africaine est "souhaitable et inéluctable", a-t-il insisté. "La France la soutiendra et je l'espère, l'Union européenne aussi".
L'objectif de la résolution est "d'assurer la stabilité politique à Bamako, qui n'est pas encore assurée même si le président Traoré est revenu de Paris à Bamako cette semaine, d'assurer un gouvernement d'union nationale, lui donner la souveraineté nécessaire et étendre cette souveraineté au Nord-Mali avec inévitablement une intervention armée que la France pourra soutenir mais dont elle ne prendra pas l'initiative".
La situation dans le nord du Mali est "très préoccupante", a jugé M. Le Drian. "Il faut éviter par tous les moyens que cette partie du Mali devienne un 'Sahélistan', et les ingrédients sont en train de se rassembler pour qu'elle le devienne", a-t-il dit, faisant un parallèle avec l'évolution de l'Afghanistan.
Le Monde.fr avec AFP
© Copyright Le Monde
RDC - CIRGL : Les contradictions de la réunion de Kampala
(Le Potentiel 06/08/2012)
Président en exercice la CIRGL, l’Ouganda abrite la réunion devant décider des contours de la force neutre à déployer aux frontières entre la RDC et le Rwanda. Quelles chances peut-on accorder à la délégation congolaise dans la capitale ougandaise ? Peut-elle faire passer ses thèses quand on sait que Kampala est, à l’instar de Kigali, impliqué dans la déstabilisation de la RDC ? Il ressort que la réunion de la capitale ougandaise va briller par des contradictions entre la recherche de la paix en RDC et les ambitions expansionnistes de certains pays des Grands Lacs, notamment le Rwanda et l’Ouganda.
La République démocratique du Congo a accepté de se rendre à Kampala où va se tenir les 6 et 7 août 2012 une rencontre de la CIRGL. Il y sera discuté de la mise en place de la force neutre décidée à Addis-Abeba le 15 juillet dernier par les chefs d’Etat de la CIRGL afin d’assurer la sécurité aux frontières congolaises et rwandaises.
A tout prendre, Kinshasa voudrait envoyer des signaux d’une diplomatie disposée à tout accepter, pourvu que la paix revienne. Cette posture passe dans l’opinion congolaise comme un dîner d’une victime avec ses agresseurs. Dans la mesure où l’Ouganda n’est pas moins agresseur que le Rwanda. Leurs gouvernements respectifs n’ont jamais caché leurs ambitions sur le territoire congolais.
Lors de sa dernière interview accordée à des journalistes congolais, Joseph Kabila a laissé entendre, parlant d’un éventuel soutien de Kampala au M23, ce qui suit : «On a déjà officiellement demandé aux Ougandais de nous expliquer exactement ce qui se passe et la réponse à cette demande est que l’Ouganda n’a rien à voir». Le chef de l’Etat a tenu à se conformer aux règles en matière diplomatique.
Les chefs d’Etat du CIRGL n’ont-ils pas prié «les officiels des Etats membres de s’assurer que leurs discours, leurs attitudes, leurs prises de position publiques, leurs écrits ainsi que toute autre intervention de leur part s’inscrivent dans la logique de la promotion de la paix, la sécurité et la stabilité, et qu’ils se comportent comme des artisans et des promoteurs de la paix» ? Joseph Kabila voudrait jouer à la perfection sa partition, évitant de faire planer l’ombre d’un doute sur sa détermination de travailler sur le front diplomatique. Il se réserverait d’aller vite en besogne avant que des enquêtes fournissent des preuves irréfutables établissant l’implication de Kampala dans l’insécurité entretenue par le M23.
Force neutre : Kampala juge et partie
Toutefois, les Congolais ne se font pas d’illusions. Autant le soutien du Rwanda est un «secret de polichinelle», autant il en est pour l’Ouganda. Ils n’ont pas la mémoire courte.Le passé relativement récent est jalonné de souvenirs encore frais. Selon eux, la délégation congolaise ne serait pas en posture de faire triompher ses positions.
Il est vrai qu’une négociation est un rendez-vous «du donner et du recevoir». Dans le cas d’espèce, les interlocuteurs de la RDC détiennent, par devers eux, des revendications qu’ils ont toujours fait valoir au niveau de la communauté internationale. C’est, essentiellement, l’existence sur le territoire congolais des groupes armés rebelles à leurs régimes respectifs. En abattant de telles cartes sur la table des négociations, la partie congolaise sera mise en difficulté. Mais également en minorité.
Sur la défensive, la RDC va encaisser plus de coups qu’elle ne va en rendre. Tout simplement parce que les agresseurs ont levé l’option de tout nier en bloc, exigeant même des contre-enquêtes. Lesquelles ne sont, somme toute, que des manœuvres dilatoires destinées à garder le pied sur le sol congolais avec ce que cela représente en termes de pillage des ressources naturelles.
Les négociations se passant sur son terrain, l’Ouganda s’arrangera pour obtenir un non-lieu. Démarche que le Rwanda s’évertue à faire passer dans l’opinion internationale sans beaucoup de succès. Cela après un forcing à tous crins réalisé à Kinshasa en juin dernier. Ensuite, il pourrait obtenir le commandement de la Force internationale que l’on voudrait neutre mais qui sera composée essentiellement de contingents en provenance des pays soupçonnés, à raison, d’être des agresseurs.
Dans l’opinion nationale, l’Ouganda passerait dans ce contexte, pour juge et partie. Nombreux sont ceux qui considèrent que Kigali et Kampala sont logés à la même enseigne. D’aucuns estiment qu’une capitale plus neutre aurait pu abriter les discussions qui débutent ce lundi à Kampala. Il y aurait moins de pression sur la délégation congolaise, d’une part, et d’autre part, les victimes de cette guerre seraient moins heurtées.
La guerre de Kisangani -appelée aussi «Guerre de 6 jours»- entre les armées régulières ougandaise et rwandaise en 2000, est une preuve éloquente de la complicité entre le duo Kagame-Museveni. Dans le même ordre d’idées, l’Ouganda n’a pas encore versé les dommages et intérêts décidés par la Cour internationale de justice suite à tous les crimes commis en RDC et contre l’écosystème.
Cette guerre aurait dû pousser les autorités congolaises à refuser des négociations de paix dans l’Est de la RDC en terre ougandaise.
Garder la tête haute
En diplomatie, il faut savoir se faire entendre, en tenant une ligne claire dans toutes ses démarches. Israël l’a compris. Le Rwanda l’applique à la perfection en rapport avec le génocide de 1994. Avec un génocide de plus de 6 millions de morts, la RDC doit donner de la voix et exiger des comptes de la part des agresseurs. En toute circonstance, il est du devoir des Congolais de rappeler cette lourde responsabilité. A ce jour, tout le monde tente de mettre un terme à la mutinerie-rébellion-agression du M23. C’est une bonne chose.
La fermeté de la partie congolaise devrait se traduire par la cohérence dans la démarche. Elle doit la garder haute et non alterner fermeté et mollesse. Car, il est à craindre que ceux qui sont à la base de la déstabilisation continuent à jouir de l’impunité la plus totale.
© Copyright Le Potentiel
Président en exercice la CIRGL, l’Ouganda abrite la réunion devant décider des contours de la force neutre à déployer aux frontières entre la RDC et le Rwanda. Quelles chances peut-on accorder à la délégation congolaise dans la capitale ougandaise ? Peut-elle faire passer ses thèses quand on sait que Kampala est, à l’instar de Kigali, impliqué dans la déstabilisation de la RDC ? Il ressort que la réunion de la capitale ougandaise va briller par des contradictions entre la recherche de la paix en RDC et les ambitions expansionnistes de certains pays des Grands Lacs, notamment le Rwanda et l’Ouganda.
La République démocratique du Congo a accepté de se rendre à Kampala où va se tenir les 6 et 7 août 2012 une rencontre de la CIRGL. Il y sera discuté de la mise en place de la force neutre décidée à Addis-Abeba le 15 juillet dernier par les chefs d’Etat de la CIRGL afin d’assurer la sécurité aux frontières congolaises et rwandaises.
A tout prendre, Kinshasa voudrait envoyer des signaux d’une diplomatie disposée à tout accepter, pourvu que la paix revienne. Cette posture passe dans l’opinion congolaise comme un dîner d’une victime avec ses agresseurs. Dans la mesure où l’Ouganda n’est pas moins agresseur que le Rwanda. Leurs gouvernements respectifs n’ont jamais caché leurs ambitions sur le territoire congolais.
Lors de sa dernière interview accordée à des journalistes congolais, Joseph Kabila a laissé entendre, parlant d’un éventuel soutien de Kampala au M23, ce qui suit : «On a déjà officiellement demandé aux Ougandais de nous expliquer exactement ce qui se passe et la réponse à cette demande est que l’Ouganda n’a rien à voir». Le chef de l’Etat a tenu à se conformer aux règles en matière diplomatique.
Les chefs d’Etat du CIRGL n’ont-ils pas prié «les officiels des Etats membres de s’assurer que leurs discours, leurs attitudes, leurs prises de position publiques, leurs écrits ainsi que toute autre intervention de leur part s’inscrivent dans la logique de la promotion de la paix, la sécurité et la stabilité, et qu’ils se comportent comme des artisans et des promoteurs de la paix» ? Joseph Kabila voudrait jouer à la perfection sa partition, évitant de faire planer l’ombre d’un doute sur sa détermination de travailler sur le front diplomatique. Il se réserverait d’aller vite en besogne avant que des enquêtes fournissent des preuves irréfutables établissant l’implication de Kampala dans l’insécurité entretenue par le M23.
Force neutre : Kampala juge et partie
Toutefois, les Congolais ne se font pas d’illusions. Autant le soutien du Rwanda est un «secret de polichinelle», autant il en est pour l’Ouganda. Ils n’ont pas la mémoire courte.Le passé relativement récent est jalonné de souvenirs encore frais. Selon eux, la délégation congolaise ne serait pas en posture de faire triompher ses positions.
Il est vrai qu’une négociation est un rendez-vous «du donner et du recevoir». Dans le cas d’espèce, les interlocuteurs de la RDC détiennent, par devers eux, des revendications qu’ils ont toujours fait valoir au niveau de la communauté internationale. C’est, essentiellement, l’existence sur le territoire congolais des groupes armés rebelles à leurs régimes respectifs. En abattant de telles cartes sur la table des négociations, la partie congolaise sera mise en difficulté. Mais également en minorité.
Sur la défensive, la RDC va encaisser plus de coups qu’elle ne va en rendre. Tout simplement parce que les agresseurs ont levé l’option de tout nier en bloc, exigeant même des contre-enquêtes. Lesquelles ne sont, somme toute, que des manœuvres dilatoires destinées à garder le pied sur le sol congolais avec ce que cela représente en termes de pillage des ressources naturelles.
Les négociations se passant sur son terrain, l’Ouganda s’arrangera pour obtenir un non-lieu. Démarche que le Rwanda s’évertue à faire passer dans l’opinion internationale sans beaucoup de succès. Cela après un forcing à tous crins réalisé à Kinshasa en juin dernier. Ensuite, il pourrait obtenir le commandement de la Force internationale que l’on voudrait neutre mais qui sera composée essentiellement de contingents en provenance des pays soupçonnés, à raison, d’être des agresseurs.
Dans l’opinion nationale, l’Ouganda passerait dans ce contexte, pour juge et partie. Nombreux sont ceux qui considèrent que Kigali et Kampala sont logés à la même enseigne. D’aucuns estiment qu’une capitale plus neutre aurait pu abriter les discussions qui débutent ce lundi à Kampala. Il y aurait moins de pression sur la délégation congolaise, d’une part, et d’autre part, les victimes de cette guerre seraient moins heurtées.
La guerre de Kisangani -appelée aussi «Guerre de 6 jours»- entre les armées régulières ougandaise et rwandaise en 2000, est une preuve éloquente de la complicité entre le duo Kagame-Museveni. Dans le même ordre d’idées, l’Ouganda n’a pas encore versé les dommages et intérêts décidés par la Cour internationale de justice suite à tous les crimes commis en RDC et contre l’écosystème.
Cette guerre aurait dû pousser les autorités congolaises à refuser des négociations de paix dans l’Est de la RDC en terre ougandaise.
Garder la tête haute
En diplomatie, il faut savoir se faire entendre, en tenant une ligne claire dans toutes ses démarches. Israël l’a compris. Le Rwanda l’applique à la perfection en rapport avec le génocide de 1994. Avec un génocide de plus de 6 millions de morts, la RDC doit donner de la voix et exiger des comptes de la part des agresseurs. En toute circonstance, il est du devoir des Congolais de rappeler cette lourde responsabilité. A ce jour, tout le monde tente de mettre un terme à la mutinerie-rébellion-agression du M23. C’est une bonne chose.
La fermeté de la partie congolaise devrait se traduire par la cohérence dans la démarche. Elle doit la garder haute et non alterner fermeté et mollesse. Car, il est à craindre que ceux qui sont à la base de la déstabilisation continuent à jouir de l’impunité la plus totale.
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Egypte - Un commando attaque un poste frontière israélien dans le Sinaï
(La Croix 06/08/2012)
Les cinq membres du commando qui ont attaqué dimanche 5 août un poste-frontière entre l'Egypte et Israël ont été tués, a indiqué un porte-parole de l'armée israélienne.
Le commando avait tué 16 gardes-frontière égyptiens avant de pénétrer avec un blindé en territoire israélien.
Une dizaine d'hommes armés de grenades, de mitraillettes et de lance-roquettes se sont emparés dimanche de deux blindés à un barrage près de la frontière israélo-égyptienne avant de tirer sur le poste-frontière, selon un responsable de la sécurité égyptienne.
Seize gardes-frontière égyptien ont été tués, d'après le ministère de la Santé.
Les assaillants ont ensuite réussi à pénétrer en territoire israélien avec l'un des blindés, près du poste-frontière de Karm Abou Salem (Kerem Shalom, en hébreu), avant d'être neutralisés.
L'armée israélienne prévenue par les services secrets
Le véhicule blindé dont le commando s'était emparé a "tiré dans toutes les directions après avoir pénétré en territoire israélien avant d'être attaqué par des blindés et l'aviation", a indiqué lundi 6 août à la radio militaire le général Yoav Mordehai, porte-parole en chef de l'armée. "Nous étions prêts car nous disposions d'informations préalables du Shin Beth (service de sécurité) et des services du renseignement militaire ce qui a permis de faire échec à un attentat sanglant", a ajouté le porte-parole.
Le général a qualifié les membres du commando "d'éléments du jihad mondial basés dans le Sinaï, devenu une serre pour le terrorisme mondial en raison de la faiblesse du contrôle exercé" par l'Egypte.
L'armée égyptienne n'est que très faiblement présente dans la péninsule désertique en raison de la démilitarisation de ce secteur prévue par les accords de paix israélo-égyptiens de 1979.
"L'attentat a été commis par des éléments résidant dans le Sinaï et on suppose qu'ils avaient des liens avec des éléments de la bande de Gaza", a ajouté le général.
Déclarations de Mohammed Morsi
Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak avait estimé dimanche soir que l'assaut soulignait "la nécessité pour les autorités égyptiennes d'agir fermement pour rétablir la sécurité et lutter contre le terrorisme dans le Sinaï".
L'ancien ambassadeur d'Israël en Egypte Yitzhak Levanon a pour sa part relevé sur la radio militaire que cette attaque avait "porté atteinte aux institutions égyptiennes, aussi bien au président Mohamed Morsi qu'à l'armée et qu'aux services de renseignements qui, au moment de l'attaque, discutaient avec des représentants de tribus bédouines du Sinaï des moyens d'améliorer la sécurité dans cette région".
Mohammed Morsi s'est engagé dans la nuit à reprendre en main le Sinaï, où la situation s'est dégradée depuis la révolte qui a renversé début 2011 son prédécesseur Hosni Moubarak.
Fermeture du passage de Rafah
Un haut responsable égyptien de la sécurité a accusé des "jihadistes" venus de la bande de Gaza voisine d'être derrière l'attaque et l'Egypte a fermé "sine die" le terminal de Rafah, à sa frontière avec Gaza, selon les médias officiels.
Rafah est l'unique point de passage entre le territoire palestinien, contrôlé par le mouvement islamiste Hamas, et le monde extérieur à ne pas être contrôlé par Israël.
La police du Hamas a également annoncé avoir fermé tous les tunnels de contrebande pour éviter toute fuite des membres du commando de l'Egypte vers Gaza.
6/8/12 - 09 H 24 mis à jour le 6/8/12 - 09 H 52
© Copyright La Croix
Les cinq membres du commando qui ont attaqué dimanche 5 août un poste-frontière entre l'Egypte et Israël ont été tués, a indiqué un porte-parole de l'armée israélienne.
Le commando avait tué 16 gardes-frontière égyptiens avant de pénétrer avec un blindé en territoire israélien.
Une dizaine d'hommes armés de grenades, de mitraillettes et de lance-roquettes se sont emparés dimanche de deux blindés à un barrage près de la frontière israélo-égyptienne avant de tirer sur le poste-frontière, selon un responsable de la sécurité égyptienne.
Seize gardes-frontière égyptien ont été tués, d'après le ministère de la Santé.
Les assaillants ont ensuite réussi à pénétrer en territoire israélien avec l'un des blindés, près du poste-frontière de Karm Abou Salem (Kerem Shalom, en hébreu), avant d'être neutralisés.
L'armée israélienne prévenue par les services secrets
Le véhicule blindé dont le commando s'était emparé a "tiré dans toutes les directions après avoir pénétré en territoire israélien avant d'être attaqué par des blindés et l'aviation", a indiqué lundi 6 août à la radio militaire le général Yoav Mordehai, porte-parole en chef de l'armée. "Nous étions prêts car nous disposions d'informations préalables du Shin Beth (service de sécurité) et des services du renseignement militaire ce qui a permis de faire échec à un attentat sanglant", a ajouté le porte-parole.
Le général a qualifié les membres du commando "d'éléments du jihad mondial basés dans le Sinaï, devenu une serre pour le terrorisme mondial en raison de la faiblesse du contrôle exercé" par l'Egypte.
L'armée égyptienne n'est que très faiblement présente dans la péninsule désertique en raison de la démilitarisation de ce secteur prévue par les accords de paix israélo-égyptiens de 1979.
"L'attentat a été commis par des éléments résidant dans le Sinaï et on suppose qu'ils avaient des liens avec des éléments de la bande de Gaza", a ajouté le général.
Déclarations de Mohammed Morsi
Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak avait estimé dimanche soir que l'assaut soulignait "la nécessité pour les autorités égyptiennes d'agir fermement pour rétablir la sécurité et lutter contre le terrorisme dans le Sinaï".
L'ancien ambassadeur d'Israël en Egypte Yitzhak Levanon a pour sa part relevé sur la radio militaire que cette attaque avait "porté atteinte aux institutions égyptiennes, aussi bien au président Mohamed Morsi qu'à l'armée et qu'aux services de renseignements qui, au moment de l'attaque, discutaient avec des représentants de tribus bédouines du Sinaï des moyens d'améliorer la sécurité dans cette région".
Mohammed Morsi s'est engagé dans la nuit à reprendre en main le Sinaï, où la situation s'est dégradée depuis la révolte qui a renversé début 2011 son prédécesseur Hosni Moubarak.
Fermeture du passage de Rafah
Un haut responsable égyptien de la sécurité a accusé des "jihadistes" venus de la bande de Gaza voisine d'être derrière l'attaque et l'Egypte a fermé "sine die" le terminal de Rafah, à sa frontière avec Gaza, selon les médias officiels.
Rafah est l'unique point de passage entre le territoire palestinien, contrôlé par le mouvement islamiste Hamas, et le monde extérieur à ne pas être contrôlé par Israël.
La police du Hamas a également annoncé avoir fermé tous les tunnels de contrebande pour éviter toute fuite des membres du commando de l'Egypte vers Gaza.
6/8/12 - 09 H 24 mis à jour le 6/8/12 - 09 H 52
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Congo/législatives : les électeurs peu enthousiastes pour le 2ème tour (PAPIER GENERAL)
(Xinhuanet 06/08/2012)
BRAZZAVILLE -- Les congolais se sont rendus très timidement dimanche aux urnes pour le deuxième tour comptant pour l'élection des représentants de la future assemblée nationale, a constaté Xinhua.
Comme lors du premier tour, le 15 juillet, le 2ème tour des élections législatives dans les grandes villes du pays à suscité peu d'engouement dans les bureaux de vote où l'on a noté, jusqu' aux premières heures de la soirée une présence timide des électeurs.
"Le scrutin a commencé a temps dans l'ensemble des bureaux que nous avons visités. On note peu d'affluence dans les bureaux de vote", a indiqué à Xinhua un observateur de la Cemac (communauté économique et monétaire d'Afrique centrale), Guy- Ndognou.
Quelques cas de fraudes ont été dénoncés dans le cinquième arrondissement (Ouenzé) où le vote a été suspendu pendant près d' une heure à cause d'un incident mineur causé le responsable d'un bureau surpris avec un important lot de bulletins de vote du candidat du parti congolais du travail.
Le 2ème tour des législatives concerne 67 sièges à pourvoir sur les 136 que comptera l'Assemblée nationale congolaise. Le PCT (au pouvoir) a engrangé 57 des 69 candidats élus au premier tour et compte une quarantaine de candidats pour ce second tour.
Le manque d'engouement des populations pour ce deuxième tour est manifeste dans la plupart des grandes villes du Congo, selon des sources contactées au téléphone par un correspondant de Xinhua.
"Le vote se déroule sans incident majeur. Il n'y a pas d' engouement dans les bureaux depuis ce matin", a précisé un observateur du Fosocel, Thomas Mbakala, qui déplore le démarrage tardif du scrutin pour des raisons techniques.
Selon lui, comparativement au premier tour, l'on a constaté un intérêt pour le scrutin chez les personnes adultes (troisième âge), notamment les femmes. "Les jeunes se montrent peu intéressés et manquent de motivation pour le scrutin", a-t-il souligné, ajoutant qu'il y a plus du monde dans les rues que dans les bureaux de vote.
Face au manque d'enthousiasme constaté pour les deux tours des législatives de cette année, le président de la République, Denis Sassou Nguesso a déclaré:
"Nous ne devions pas nous lasser. Il y a des raisons multiples qui peuvent justifier l'abstention. Je crois qu'il faut attendre la fin de l'élection elle-même, pour tirer tous les enseignements de façon globale. Je pense que c'est un processus que nous lançons et nous devrons forcement expliquer et continuer d'éduquer les populations".
"Je crois qu'il ne faut pas s'affoler autour du taux d' abstention. Il y a des peuples qui ont lancé leur processus il y a plus de deux siècles et l'on observe ici et là des imperfections. Et même parfois des taux élevés d'abstention", a indique le chef d' Etat congolais.
Avec à son actif 57 candidats sur les 69 élus au premier tour, le PCT est assuré d'une majorité absolue. La majorité présidentielle dispose d'une réserve de voix avec le Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI, 9 candidats en ballottage) et une trentaine d'indépendants proches en lice pour ce second tour dont les résultats pourraient être publié avant le 10 août.
L'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), premier parti d'opposition avec 11 députés sortants, et 16 candidats pour ce second tour avait relevé plusieurs irrégularités au premier tour et a menacé de bloquer le scrutin en cas de nouvelles "fraudes".
Le dépouillement des bulletins a commencé aussitôt après la fermeture des bureaux de vote. Et les résultats officiels ne seront pas connus avant 48 heures.
Au Congo, les députés sont élus au suffrage universel direct, pour un mandat de cinq ans renouvelable.
© Copyright Xinhuanet
BRAZZAVILLE -- Les congolais se sont rendus très timidement dimanche aux urnes pour le deuxième tour comptant pour l'élection des représentants de la future assemblée nationale, a constaté Xinhua.
Comme lors du premier tour, le 15 juillet, le 2ème tour des élections législatives dans les grandes villes du pays à suscité peu d'engouement dans les bureaux de vote où l'on a noté, jusqu' aux premières heures de la soirée une présence timide des électeurs.
"Le scrutin a commencé a temps dans l'ensemble des bureaux que nous avons visités. On note peu d'affluence dans les bureaux de vote", a indiqué à Xinhua un observateur de la Cemac (communauté économique et monétaire d'Afrique centrale), Guy- Ndognou.
Quelques cas de fraudes ont été dénoncés dans le cinquième arrondissement (Ouenzé) où le vote a été suspendu pendant près d' une heure à cause d'un incident mineur causé le responsable d'un bureau surpris avec un important lot de bulletins de vote du candidat du parti congolais du travail.
Le 2ème tour des législatives concerne 67 sièges à pourvoir sur les 136 que comptera l'Assemblée nationale congolaise. Le PCT (au pouvoir) a engrangé 57 des 69 candidats élus au premier tour et compte une quarantaine de candidats pour ce second tour.
Le manque d'engouement des populations pour ce deuxième tour est manifeste dans la plupart des grandes villes du Congo, selon des sources contactées au téléphone par un correspondant de Xinhua.
"Le vote se déroule sans incident majeur. Il n'y a pas d' engouement dans les bureaux depuis ce matin", a précisé un observateur du Fosocel, Thomas Mbakala, qui déplore le démarrage tardif du scrutin pour des raisons techniques.
Selon lui, comparativement au premier tour, l'on a constaté un intérêt pour le scrutin chez les personnes adultes (troisième âge), notamment les femmes. "Les jeunes se montrent peu intéressés et manquent de motivation pour le scrutin", a-t-il souligné, ajoutant qu'il y a plus du monde dans les rues que dans les bureaux de vote.
Face au manque d'enthousiasme constaté pour les deux tours des législatives de cette année, le président de la République, Denis Sassou Nguesso a déclaré:
"Nous ne devions pas nous lasser. Il y a des raisons multiples qui peuvent justifier l'abstention. Je crois qu'il faut attendre la fin de l'élection elle-même, pour tirer tous les enseignements de façon globale. Je pense que c'est un processus que nous lançons et nous devrons forcement expliquer et continuer d'éduquer les populations".
"Je crois qu'il ne faut pas s'affoler autour du taux d' abstention. Il y a des peuples qui ont lancé leur processus il y a plus de deux siècles et l'on observe ici et là des imperfections. Et même parfois des taux élevés d'abstention", a indique le chef d' Etat congolais.
Avec à son actif 57 candidats sur les 69 élus au premier tour, le PCT est assuré d'une majorité absolue. La majorité présidentielle dispose d'une réserve de voix avec le Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI, 9 candidats en ballottage) et une trentaine d'indépendants proches en lice pour ce second tour dont les résultats pourraient être publié avant le 10 août.
L'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), premier parti d'opposition avec 11 députés sortants, et 16 candidats pour ce second tour avait relevé plusieurs irrégularités au premier tour et a menacé de bloquer le scrutin en cas de nouvelles "fraudes".
Le dépouillement des bulletins a commencé aussitôt après la fermeture des bureaux de vote. Et les résultats officiels ne seront pas connus avant 48 heures.
Au Congo, les députés sont élus au suffrage universel direct, pour un mandat de cinq ans renouvelable.
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Côte d'Ivoire - Fusillade à Abidjan près d'un camp militaire
(Liberation 06/08/2012)
Les tirs, qui ont duré environ deux heures à l'aube dans le quartier de Cocody, ont eu lieu au lendemain d'attaques contre un commissariat et un poste militaire de Yopougon.
Des tirs nourris ont été entendus tôt lundi à proximité d’un camp militaire d’Abidjan, ont déclaré plusieurs habitants à l’AFP, sans pouvoir en préciser l’origine.
«Vers 4 heures du matin (6 heures en France), j’ai commencé à entendre des tirs de pistolet, et ensuite de kalachnikov» vers le camp d’Akouédo, dans le quartier de Cocody, a raconté une habitante du secteur, ajoutant que les tirs ont cessé au bout de deux heures.
Il y a eu «des échanges de tirs nourris, les tirs étaient très forts», a indiqué un autre résident.
militaire a confirmé ces tirs, sans pouvoir dans l’immédiat en préciser l’origine : «on ne sait pas de quoi il s’agit», a-t-elle affirmé.
«On a peur, tout le monde est enfermé chez soi», a témoigné un habitant.
Ces tirs surviennent au lendemain de la mort de cinq militaires des Forces républicaines (FRCI) tués dans l’attaque d’un commissariat et d’un poste de contrôle de l’armée par des hommes lourdement armés à Yopougon, quartier ouest d’Abidjan.
L’insécurité a reculé dans le pays depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011 ayant fait 3 000 morts, mais la circulation d’armes en tous genres, des ex-combattants mécontents de leur sort et des tensions ethniques toujours vives, en particulier dans l’Ouest, nourrissent des incidents parfois meurtriers.
(AFP)
6 août 2012 à 09:54
© Copyright Liberation
Les tirs, qui ont duré environ deux heures à l'aube dans le quartier de Cocody, ont eu lieu au lendemain d'attaques contre un commissariat et un poste militaire de Yopougon.
Des tirs nourris ont été entendus tôt lundi à proximité d’un camp militaire d’Abidjan, ont déclaré plusieurs habitants à l’AFP, sans pouvoir en préciser l’origine.
«Vers 4 heures du matin (6 heures en France), j’ai commencé à entendre des tirs de pistolet, et ensuite de kalachnikov» vers le camp d’Akouédo, dans le quartier de Cocody, a raconté une habitante du secteur, ajoutant que les tirs ont cessé au bout de deux heures.
Il y a eu «des échanges de tirs nourris, les tirs étaient très forts», a indiqué un autre résident.
militaire a confirmé ces tirs, sans pouvoir dans l’immédiat en préciser l’origine : «on ne sait pas de quoi il s’agit», a-t-elle affirmé.
«On a peur, tout le monde est enfermé chez soi», a témoigné un habitant.
Ces tirs surviennent au lendemain de la mort de cinq militaires des Forces républicaines (FRCI) tués dans l’attaque d’un commissariat et d’un poste de contrôle de l’armée par des hommes lourdement armés à Yopougon, quartier ouest d’Abidjan.
L’insécurité a reculé dans le pays depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011 ayant fait 3 000 morts, mais la circulation d’armes en tous genres, des ex-combattants mécontents de leur sort et des tensions ethniques toujours vives, en particulier dans l’Ouest, nourrissent des incidents parfois meurtriers.
(AFP)
6 août 2012 à 09:54
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Mauritanie - Des partis de l'opposition adoptent une charte demandant le départ du régime du président mauritanien Aziz
(Xinhuanet 06/08/2012)
NOUAKCHOTT -- Une dizaine de partis politiques de la Coordination de l'opposition démocratique (COD) ont adopté, samedi, à Nouakchott, une charte demandant "le départ du président Mohamed Ould Abdel Aziz" comme "condition sine qua non à toute solution à la crise politique en Mauritanie", a constaté un correspondant de Xinhua sur place.
La COD rejette "toutes les solutions partielles ne prévoyant pas le départ du pouvoir de Ould Abdel Aziz", indique la charte qui ajoute que les partis d'opposition refusent "de participer à toute élection dont la transparence n'est pas garantie".
La texte renouvelle l'engagement des partis de la COD à " poursuivre leur combat démocratique et pacifique" jusqu'à obtenir l'éviction du président Ould Andek Aziz.
La publication de la charte intervient à un moment où aucune date n'a encore été retenue pour le déroulement des élections législatives reportées depuis 2011.
Ces élections qui, selon le gouvernement mauritanien, devraient avoir lieu avant la fin 2012, avaient été reportées pour "des raisons techniques et logistiques".
La charte de la COD prévoit la mise en place d'un gouvernement de transition chargé de la gestion du pays après le départ du président Ould Abdel Aziz, en attendant la mise en place d'un programme politique, économique et social à même de résorber le chômage et de mettre un terme à l'esclavage et aux atteintes aux droits de l'homme dans le pays.
L'opposition accuse le pouvoir de mener "une guerre par procuration dans le nord du Mali engageant les soldats dans une guerre perdue d'avance qui a permis à Al-Qaida au Maghreb islamique de passer du stade de milices armées à celui d'un Etat qui constitue une menace réelle pour le pays".
L'opposition politique mauritanienne, qui estime que le pays connait une crise "multidimensionnelle", multiplie, depuis plusieurs mois, ses activités de protestation pour obtenir le départ du pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz.
© Copyright Xinhuanet
NOUAKCHOTT -- Une dizaine de partis politiques de la Coordination de l'opposition démocratique (COD) ont adopté, samedi, à Nouakchott, une charte demandant "le départ du président Mohamed Ould Abdel Aziz" comme "condition sine qua non à toute solution à la crise politique en Mauritanie", a constaté un correspondant de Xinhua sur place.
La COD rejette "toutes les solutions partielles ne prévoyant pas le départ du pouvoir de Ould Abdel Aziz", indique la charte qui ajoute que les partis d'opposition refusent "de participer à toute élection dont la transparence n'est pas garantie".
La texte renouvelle l'engagement des partis de la COD à " poursuivre leur combat démocratique et pacifique" jusqu'à obtenir l'éviction du président Ould Andek Aziz.
La publication de la charte intervient à un moment où aucune date n'a encore été retenue pour le déroulement des élections législatives reportées depuis 2011.
Ces élections qui, selon le gouvernement mauritanien, devraient avoir lieu avant la fin 2012, avaient été reportées pour "des raisons techniques et logistiques".
La charte de la COD prévoit la mise en place d'un gouvernement de transition chargé de la gestion du pays après le départ du président Ould Abdel Aziz, en attendant la mise en place d'un programme politique, économique et social à même de résorber le chômage et de mettre un terme à l'esclavage et aux atteintes aux droits de l'homme dans le pays.
L'opposition accuse le pouvoir de mener "une guerre par procuration dans le nord du Mali engageant les soldats dans une guerre perdue d'avance qui a permis à Al-Qaida au Maghreb islamique de passer du stade de milices armées à celui d'un Etat qui constitue une menace réelle pour le pays".
L'opposition politique mauritanienne, qui estime que le pays connait une crise "multidimensionnelle", multiplie, depuis plusieurs mois, ses activités de protestation pour obtenir le départ du pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz.
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Mali - Journée de tension à Gao
(BBC Afrique 06/08/2012)
Le calme est revenu à Gao dans le nord du Mali après une journée de tension dimanche. Des jeunes ont tenu tête aux islamistes du mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest (MUJAO), qui voulaient amputer un voleur présumé. Cependant un animateur ayant appelé à la mobilisation sur une radio a passé la nuit à l'hôpital après qu'il a été sévèrement battu par les islamistes.
Pour avoir appelé à la résistance sur les ondes de sa radio, l'animateur Malick Aliou Maiga a été enlevé et tabassé dimanche soir sur ordre du commissaire de police du mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest, le MUJAO.
L'incident qui s'est déroulé aux environs de 21 heures a donné lieu à une manifestation improvisée. Les islamistes ont tiré en l'air pour disperser les protestataires. Certains jeunes ont brûlé des pneus.
Plus d'une heure après, l'animateur de la radio Adar Koïma est retrouvé à l'hôpital de Gao où il passera la nuit avec plusieurs blessures à la tête selon un journaliste qui s'est rendu à son chevet. Un manifestant est également atteint d'une balle à la jambe.
La ville a retrouvé la quiétude après l'appel au calme à la radio du chef du MUJAO Abdoul Hakim, accompagné du directeur de la radio dont Malick est employé.
L'animateur est accusé d'avoir incité les jeunes à manifester contre la décision de islamistes de couper le bras à un présumé voleur dimanche matin. Celui-ci aurait volé des armes de ces mêmes islamistes.
Pour les uns c'est sous la pression populaire, les jeunes étant sortis très nombreux, pour les autres c'est grâce aux négociations des notables de la ville que l'amputation prévue sur l'espace public a été remise à plus tard.
La semaine dernière un couple non marié a été lapidé à mort à Aguelhok au nom de la charia.
Dernière mise à jour: 6 août, 2012 - 05:40 GMT
© Copyright BBC Afrique
Le calme est revenu à Gao dans le nord du Mali après une journée de tension dimanche. Des jeunes ont tenu tête aux islamistes du mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest (MUJAO), qui voulaient amputer un voleur présumé. Cependant un animateur ayant appelé à la mobilisation sur une radio a passé la nuit à l'hôpital après qu'il a été sévèrement battu par les islamistes.
Pour avoir appelé à la résistance sur les ondes de sa radio, l'animateur Malick Aliou Maiga a été enlevé et tabassé dimanche soir sur ordre du commissaire de police du mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest, le MUJAO.
L'incident qui s'est déroulé aux environs de 21 heures a donné lieu à une manifestation improvisée. Les islamistes ont tiré en l'air pour disperser les protestataires. Certains jeunes ont brûlé des pneus.
Plus d'une heure après, l'animateur de la radio Adar Koïma est retrouvé à l'hôpital de Gao où il passera la nuit avec plusieurs blessures à la tête selon un journaliste qui s'est rendu à son chevet. Un manifestant est également atteint d'une balle à la jambe.
La ville a retrouvé la quiétude après l'appel au calme à la radio du chef du MUJAO Abdoul Hakim, accompagné du directeur de la radio dont Malick est employé.
L'animateur est accusé d'avoir incité les jeunes à manifester contre la décision de islamistes de couper le bras à un présumé voleur dimanche matin. Celui-ci aurait volé des armes de ces mêmes islamistes.
Pour les uns c'est sous la pression populaire, les jeunes étant sortis très nombreux, pour les autres c'est grâce aux négociations des notables de la ville que l'amputation prévue sur l'espace public a été remise à plus tard.
La semaine dernière un couple non marié a été lapidé à mort à Aguelhok au nom de la charia.
Dernière mise à jour: 6 août, 2012 - 05:40 GMT
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Mauritanie : un rapport de l'ordre des avocats déplore "un grand recul" des libertés dans le pays
(Xinhuanet 06/08/2012)
NOUAKCHOTT -- Un rapport de l'ordre national des avocats mauritaniens, rendu public, dimanche, constate un "grand recul" des libertés et des droits de l'homme en Mauritanie.
Le rapport publié par le bâtonnier de l'ordre, Me Ahmed Salem Ould Bouhoubeiny, cite à l'appui de ses affirmation : les " tortures, traitements cruels, inhumains et dégradants, violentes répressions des manifestations, limites à la liberté de la presse, limites à la liberté syndicale, limites à l'indépendance des juges, limites à l'indépendance des avocats".
"Oui, en effet, on peut parler de recul des libertés dans le pays, je l'atteste", a-t-souligné, rappelant que le rapport d'Amnesty international 2012 "déplore que la Mauritanie est malheureusement parmi les pays où les forces de l'ordre ont tiré des balles réelles sur les manifestants, faisant des blessés et des morts".
"Il s'agit incontestablement d'une preuve du recul des libertés dans le pays", a ajouté le bâtonnier qui a estimé qu'il est de son devoir "d'informer le président de la République sur la situation des droits de l'homme et de la justice en Mauritanie".
© Copyright Xinhuanet
NOUAKCHOTT -- Un rapport de l'ordre national des avocats mauritaniens, rendu public, dimanche, constate un "grand recul" des libertés et des droits de l'homme en Mauritanie.
Le rapport publié par le bâtonnier de l'ordre, Me Ahmed Salem Ould Bouhoubeiny, cite à l'appui de ses affirmation : les " tortures, traitements cruels, inhumains et dégradants, violentes répressions des manifestations, limites à la liberté de la presse, limites à la liberté syndicale, limites à l'indépendance des juges, limites à l'indépendance des avocats".
"Oui, en effet, on peut parler de recul des libertés dans le pays, je l'atteste", a-t-souligné, rappelant que le rapport d'Amnesty international 2012 "déplore que la Mauritanie est malheureusement parmi les pays où les forces de l'ordre ont tiré des balles réelles sur les manifestants, faisant des blessés et des morts".
"Il s'agit incontestablement d'une preuve du recul des libertés dans le pays", a ajouté le bâtonnier qui a estimé qu'il est de son devoir "d'informer le président de la République sur la situation des droits de l'homme et de la justice en Mauritanie".
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Le Soudan et le Soudan du Sud trouvent un accord sur le partage de leurs ressources pétrolières (Mbeki)
(Xinhuanet 06/08/2012)
ADDIS ABEBA -- Le Soudan et le Soudan du Sud ont conclu un accord sur le partage de leurs ressources pétrolières avant de décider d'ajourner leurs négociations sur les autres questions en suspens à 22 août, a déclaré samedi à Addis Abeba, Thabo Mbeki, ancien président sud-africain et médiateur de l'Union africaine.
Les deux pays ont trouvé un accord sur l'aspect financier de l'exportation du pétrole sud-soudanais à travers le territoire soudanais, a dit M. Mbeki.
Les deux parties ont décidé par ailleurs de se retrouver le 22 août pour poursuivre leurs négociations sur d'autres questions en suspens, dont la démarcation des frontières et les questions de sécurité, a indiqué M. Mbeki.
Les présidents soudanais Hassan Al-Béchir et son homologue sud-soudanais Salav Kiir se réuniraient ensuite pour signer des accords sur la démarcation de frontières entre les deux pays et le statut final de la région frontalière d'Abyei, riche en pétrole, a ajouté M. Mbeki.
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ADDIS ABEBA -- Le Soudan et le Soudan du Sud ont conclu un accord sur le partage de leurs ressources pétrolières avant de décider d'ajourner leurs négociations sur les autres questions en suspens à 22 août, a déclaré samedi à Addis Abeba, Thabo Mbeki, ancien président sud-africain et médiateur de l'Union africaine.
Les deux pays ont trouvé un accord sur l'aspect financier de l'exportation du pétrole sud-soudanais à travers le territoire soudanais, a dit M. Mbeki.
Les deux parties ont décidé par ailleurs de se retrouver le 22 août pour poursuivre leurs négociations sur d'autres questions en suspens, dont la démarcation des frontières et les questions de sécurité, a indiqué M. Mbeki.
Les présidents soudanais Hassan Al-Béchir et son homologue sud-soudanais Salav Kiir se réuniraient ensuite pour signer des accords sur la démarcation de frontières entre les deux pays et le statut final de la région frontalière d'Abyei, riche en pétrole, a ajouté M. Mbeki.
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