Par Matthieu Guillemard-Falconetti Proposé par Matthieu Guillemard-Falconetti Sur Libération 24/07/12 VOYAGE VOYAGE– Dominique de Villepin et Jean-Pierre Raffarin sont ce mardi à Brazzaville, capitale du Congo, pour le lancement du magazine "Forbes Afrique". Une information, révélée par La Lettre du Continent, publication spécialisée sur les questions africaines jeudi 19 juillet, et confirmée mardi 24, par Libération.
Une visite des deux anciens premiers ministres français dans le pays du président Denis Sassou-Nguesso, impliqué en France dans une affaire de détournement de fonds publics.
Villepin et Raffarin chez Sassou-Nguesso
Comme l’a révélé La Lettre du Continent, Dominique de Villepin et Jean-Pierre Raffarin sont ce mardi 24 juillet à Brazzaville, au Congo, à l’occasion du lancement du magazine "Forbes Afrique", magazine économique qui sera exclusivement consacré aux actualités du continent africain.
Libération indique dans son édition du mardi 24 juillet que les deux anciens Premier ministre "ont pris [lundi 23 juillet] le même avion spécialement affrété depuis Paris pour l’occasion."
Cette visite des deux chiraquiens ravit le président congolais Denis Sassou-Nguesso, mis en cause en France dans une affaire de détournement de fonds publics. La justice française le soupçonne d’avoir détourné massivement des fonds publics pour acquérir des biens en France, ce que la presse a surnommé "L’affaire des biens mals acquis".
(Nicolas Sarkozy qui recevait à l'Elysée Denis Sassou-Nguesso, le 13 juillet 2010.)
L’entourage de l’ancien premier ministre de Jacques Chirac répond laconiquement que :
Jean-Pierre Raffarin est invité par Forbes.
Après leurs discours prononcés dans la soirée ce mardi 24 juillet, Dominique de Villepin et Jean-Pierre Raffarin repartiront le soir même pour la France. Roland Dumas, ex-ministre des Affaires étrangères de Mitterrand, a annulé sa venue.
lelab.europe1.fr
mardi 24 juillet 2012
lundi 23 juillet 2012
Le Rwanda proteste après la suspension de l’aide militaire américaine
Le Rwanda a contesté, dimanche 22 juillet, la décision des États-Unis de suspendre leur aide militaire en raison du soutien de Kigali à un soulèvement armé dans la République démocratique du Congo (RDC) voisine. Le Rwanda a affirmé que la décision américaine reposait sur de mauvaises informations.
Préoccupés par les preuves selon lesquelles le Rwanda serait impliqué dans le soutien de groupes rebelles congolais, notamment le M23, les États-Unis avaient fait savoir qu’ils ne contribueraient plus au financement de l’aide militaire figurant dans l’allocation de l’exercice budgétaire en cours. Les fonds, d’un montant de 200 000 dollars (164 000 €) qui étaient destinés à financer une académie pour des sous-officiers seront réaffectés à un autre pays qui n’a pas été précisé.
Un rapport d’experts de l’ONU a récemment fait le lien entre le M23 et une aide directe sous forme d’armes, munitions, recrues, de hauts responsables rwandais, mettant nommément en cause le ministre de la défense, le général James Kabarebe, et le chef d’état-major des armées, le général Charles Kayonga. Les autorités congolaises ont démenti cette implication, affirmant que « le Rwanda n’est ni la cause, ni le complice de l’instabilité dans l’est de la République démocratique du Congo » . Cette semaine à Kigali, des responsables rwandais doivent rencontrer des experts de l’ONU à l’origine du rapport.
la-croix.com
Préoccupés par les preuves selon lesquelles le Rwanda serait impliqué dans le soutien de groupes rebelles congolais, notamment le M23, les États-Unis avaient fait savoir qu’ils ne contribueraient plus au financement de l’aide militaire figurant dans l’allocation de l’exercice budgétaire en cours. Les fonds, d’un montant de 200 000 dollars (164 000 €) qui étaient destinés à financer une académie pour des sous-officiers seront réaffectés à un autre pays qui n’a pas été précisé.
Un rapport d’experts de l’ONU a récemment fait le lien entre le M23 et une aide directe sous forme d’armes, munitions, recrues, de hauts responsables rwandais, mettant nommément en cause le ministre de la défense, le général James Kabarebe, et le chef d’état-major des armées, le général Charles Kayonga. Les autorités congolaises ont démenti cette implication, affirmant que « le Rwanda n’est ni la cause, ni le complice de l’instabilité dans l’est de la République démocratique du Congo » . Cette semaine à Kigali, des responsables rwandais doivent rencontrer des experts de l’ONU à l’origine du rapport.
la-croix.com
jeudi 12 juillet 2012
Rose Mefalessi : « Si par chance je suis élue, je vais beaucoup œuvrer pour le Congo »
La Belge, d’origine congolaise, est candidate aux municipales
Rose Mefalessi, née au Congo et arrivée en Belgique à l’âge de quatorze ans, est aujourd’hui candidate aux élections municipales belges dans la ville de Bruxelles. Attachée-juriste à la trésorerie du ministère de la région Wallonne, elle pourrait devenir conseillère municipale voire maire-adjointe. Tout dépendra des résultats.
Afrik.com : Pour commencer, pourquoi vous êtes-vous engagée en politique ?
Rose Mefalessi : Parce que cela allait de soi. Dans ma famille, on s’est toujours engagés en politique. Je viens d’une famille où la politique est une chose courante. Comme je viens de Kisangani, on était entourés des gens qui faisaient de la politique, notamment de la famille de Lumumba. Ma sœur, par exemple, s’est mariée avec le frère de Lumumba. Et j’ai fait de la politique quand j’étais jeune. A huit ans déjà, je distribuais des tracts. Lumumba était notre héros. Je pense que cette fibre là est restée. La politique, c’est dans mon ADN. Lorsque j’ai terminé mes études, je me suis dit pourquoi ne pas m’intéresser à la politique belge, car le Congo, à l’époque ne me plaisait pas, il y avait beaucoup de restrictions de droits car une dictature était au pouvoir. J’ai donc décidé de faire ma vie ici. Je me suis mise à chercher une formation politique qui défendait mes valeurs. C’est-à-dire la défense des droits fondamentaux et des libertés. C’est pourquoi je me suis tournée vers le parti libéral, le Mouvement réformateur.
Afrik.com : Comment se positionne votre parti ?
Rose Mefalessi : C’est un parti optimiste. Le parti libéral n’est pas un parti conservateur. On cherche à pousser les individus à donner le meilleur d’eux-mêmes, et à comprendre que le fatalisme peut être combattu. L’idée c’est de se demander : qu’est-ce que je peux faire pour donner un plus à la société et ne pas nécessairement attendre quelque chose de la société.
Afrik.com : Est-ce un aboutissement d’être candidat aux élections municipales ?
Rose Mefalessi : C’est un début. J’espère que j’irai au-delà. Je veux faire quelque chose pour la société belge. La politique s’intéressait à moi, et maintenant je ne veux plus la quitter. Après les municipales, il y a les régionales. Tout dépendra de l’issue de ma campagne. Je verrai si mes idées font mouche ou pas, si le programme que je vais mettre en place sera apprécié ou non par les Bruxellois.
« Lumumba était notre héros. »
Afrik.com : Quel programme défendez-vous ?
Rose Mefalessi : Il faut plus de sécurité pour les commerces. Il y a un grand souci avec la sécurité des commerçants. Ils manquent cruellement de contact public avec les responsables municipales. Par ailleurs, il y a beaucoup d’incivisme lié au manque de visibilité de la police. Il faudrait que la police fasse un travail préventif et que les commissariats soient ouverts 24/24h. En outre, la prostitution de rue est insoutenable. Enfin, Il faut essayer de rénover le logement public. Si les libéraux passent au mois d’octobre, il y aura un grand changement. Les rues seront plus propres et je mettrai notamment en place une structure d’accueil pour la petite enfance.
Afrik.com : Vous êtes une candidate du changement et pourtant vous êtes conservatrice ?
Rose Mefalessi : C’est ce que les gens disent. Etre libéral ce n’est pas être conservateur. Comme son nom l’indique, le Mouvement réformateur est en mouvement permanent, c’est-à-dire qu’on va vers le futur et on progresse. Alors que les conservateurs s’enferment dans leurs traditions, nous libéraux, on est dynamiques et on se fixe l’avenir comme objectif. On n’est pas du tout conservateurs.
Afrik.com : Si vous n’êtes pas conservatrice, vous n’êtes pas contre l’immigration et l’homosexualité ?
Rose Mefalessi : Il y a certaines valeurs familiales qui sont individuelles. En ce qui me concerne moi, je respecte les autres et j’essaye de les comprendre. Même si je ne partage pas les mêmes opinions qu’eux, ce n’est pas pour autant que je vais me mettre à les agresser gratuitement. En ce qui concerne l’immigration, plus une société évolue, plus elle est amenée à accepter les valeurs des autres. Un pays qui ne reçoit pas d’immigrés est un pays qui est mort. Il faut juste contrôler et réprimer l’immigration de masse. De toute façon, aucun pays ne peut ouvrir ou fermer totalement ses frontières. Depuis que le monde existe, l’immigration a été une grosse richesse et ça le restera. C’est une plus-value. En ce qui concerne l’homosexualité, je n’adhère pas à ce qu’ils revendiquent mais tous les citoyens ont les mêmes droits et devoirs.
« Les obstacles ne doivent pas être un frein et nous devons être des modèles pour la génération à venir. »
Afrik.com : Vous avez échoué il y a six ans. Quel est votre état d’esprit à trois mois du scrutin ?
Rose Mefalessi : Exacte. Si j’échoue, ce n’est pas grave, j’irai de l’avant. Le monde ne va pas s’écrouler si je ne suis pas élue. Je me bats, avec quelques députés libéraux, contre les violences et les viols à l’Est de la République démocratique du Congo. Si on est élus, on aura plus de visibilité pour condamner ce qui se passe dans la région du Nord-Kivu. C’est mon combat, j’avais d’ailleurs publié une pétition en ligne pour dénoncer ces massacres et fustiger les viols qui sont utilisés comme une arme à part entière. Si j’échoue, je continuerai toujours à défendre ces causes. Sinon, il y a d’autres moyens.
Afrik.com : Vous êtes née au Congo. Quel effet cela fait-il d’être devenue une politique belge de premier plan ?
Rose Mefalessi : C’est notre pays d’origine, notre cœur se trouve là-bas. La Belgique aussi c’est mon pays. Quand ça va mal au Congo, on est touchés de toutes nos forces. Le Congo et la Belgique c’est vraiment un couple qui ne peut pas se séparer. Si par chance je suis élue, je vais beaucoup œuvrer pour le Congo. En 1999, les libéraux ont été les premiers à pousser les instances internationales à s’intéresser à la cause congolaise. Avec une congolaise qui est députée belge, partageant des valeurs comme la liberté d’expression et des droits individuels, le Congo ne peut que mieux se porter. Je réunirai les députés qui ont les mêmes valeurs afin d’œuvrer en faveur de mon pays d’origine. On a la possibilité de faire beaucoup de choses. C’est grâce à la bonne volonté des gens, qu’on a mis en place le système d’assurances qui accorde une couverture sociale spéciale aux Congolais restés au pays.
Afrik.com : Comment êtes-vous devenue une femme politique belge ?
Rose Mefalessi : On se bat. Comme je dis toujours, il y avait des obstacles mais la persévérance paye. Je suis issue d’une famille de politiques, donc des battants. Je suis arrivée ici, j’ai fait des études et je n’ai jamais succombé aux obstacles. Grâce à ma foi foncièrement chrétienne, je me suis reposée sur Dieu, avec lui on peut faire de grandes choses. Dans le parti auquel j’appartiens, il y a une grande liberté, j’ai la liberté totale de pratiquer ma religion. Ils le respectent. Moi, je respecte leurs convictions.
© afrik.com
Rose Mefalessi, née au Congo et arrivée en Belgique à l’âge de quatorze ans, est aujourd’hui candidate aux élections municipales belges dans la ville de Bruxelles. Attachée-juriste à la trésorerie du ministère de la région Wallonne, elle pourrait devenir conseillère municipale voire maire-adjointe. Tout dépendra des résultats.
Afrik.com : Pour commencer, pourquoi vous êtes-vous engagée en politique ?
Rose Mefalessi : Parce que cela allait de soi. Dans ma famille, on s’est toujours engagés en politique. Je viens d’une famille où la politique est une chose courante. Comme je viens de Kisangani, on était entourés des gens qui faisaient de la politique, notamment de la famille de Lumumba. Ma sœur, par exemple, s’est mariée avec le frère de Lumumba. Et j’ai fait de la politique quand j’étais jeune. A huit ans déjà, je distribuais des tracts. Lumumba était notre héros. Je pense que cette fibre là est restée. La politique, c’est dans mon ADN. Lorsque j’ai terminé mes études, je me suis dit pourquoi ne pas m’intéresser à la politique belge, car le Congo, à l’époque ne me plaisait pas, il y avait beaucoup de restrictions de droits car une dictature était au pouvoir. J’ai donc décidé de faire ma vie ici. Je me suis mise à chercher une formation politique qui défendait mes valeurs. C’est-à-dire la défense des droits fondamentaux et des libertés. C’est pourquoi je me suis tournée vers le parti libéral, le Mouvement réformateur.
Afrik.com : Comment se positionne votre parti ?
Rose Mefalessi : C’est un parti optimiste. Le parti libéral n’est pas un parti conservateur. On cherche à pousser les individus à donner le meilleur d’eux-mêmes, et à comprendre que le fatalisme peut être combattu. L’idée c’est de se demander : qu’est-ce que je peux faire pour donner un plus à la société et ne pas nécessairement attendre quelque chose de la société.
Afrik.com : Est-ce un aboutissement d’être candidat aux élections municipales ?
Rose Mefalessi : C’est un début. J’espère que j’irai au-delà. Je veux faire quelque chose pour la société belge. La politique s’intéressait à moi, et maintenant je ne veux plus la quitter. Après les municipales, il y a les régionales. Tout dépendra de l’issue de ma campagne. Je verrai si mes idées font mouche ou pas, si le programme que je vais mettre en place sera apprécié ou non par les Bruxellois.
« Lumumba était notre héros. »
Afrik.com : Quel programme défendez-vous ?
Rose Mefalessi : Il faut plus de sécurité pour les commerces. Il y a un grand souci avec la sécurité des commerçants. Ils manquent cruellement de contact public avec les responsables municipales. Par ailleurs, il y a beaucoup d’incivisme lié au manque de visibilité de la police. Il faudrait que la police fasse un travail préventif et que les commissariats soient ouverts 24/24h. En outre, la prostitution de rue est insoutenable. Enfin, Il faut essayer de rénover le logement public. Si les libéraux passent au mois d’octobre, il y aura un grand changement. Les rues seront plus propres et je mettrai notamment en place une structure d’accueil pour la petite enfance.
Afrik.com : Vous êtes une candidate du changement et pourtant vous êtes conservatrice ?
Rose Mefalessi : C’est ce que les gens disent. Etre libéral ce n’est pas être conservateur. Comme son nom l’indique, le Mouvement réformateur est en mouvement permanent, c’est-à-dire qu’on va vers le futur et on progresse. Alors que les conservateurs s’enferment dans leurs traditions, nous libéraux, on est dynamiques et on se fixe l’avenir comme objectif. On n’est pas du tout conservateurs.
Afrik.com : Si vous n’êtes pas conservatrice, vous n’êtes pas contre l’immigration et l’homosexualité ?
Rose Mefalessi : Il y a certaines valeurs familiales qui sont individuelles. En ce qui me concerne moi, je respecte les autres et j’essaye de les comprendre. Même si je ne partage pas les mêmes opinions qu’eux, ce n’est pas pour autant que je vais me mettre à les agresser gratuitement. En ce qui concerne l’immigration, plus une société évolue, plus elle est amenée à accepter les valeurs des autres. Un pays qui ne reçoit pas d’immigrés est un pays qui est mort. Il faut juste contrôler et réprimer l’immigration de masse. De toute façon, aucun pays ne peut ouvrir ou fermer totalement ses frontières. Depuis que le monde existe, l’immigration a été une grosse richesse et ça le restera. C’est une plus-value. En ce qui concerne l’homosexualité, je n’adhère pas à ce qu’ils revendiquent mais tous les citoyens ont les mêmes droits et devoirs.
« Les obstacles ne doivent pas être un frein et nous devons être des modèles pour la génération à venir. »
Afrik.com : Vous avez échoué il y a six ans. Quel est votre état d’esprit à trois mois du scrutin ?
Rose Mefalessi : Exacte. Si j’échoue, ce n’est pas grave, j’irai de l’avant. Le monde ne va pas s’écrouler si je ne suis pas élue. Je me bats, avec quelques députés libéraux, contre les violences et les viols à l’Est de la République démocratique du Congo. Si on est élus, on aura plus de visibilité pour condamner ce qui se passe dans la région du Nord-Kivu. C’est mon combat, j’avais d’ailleurs publié une pétition en ligne pour dénoncer ces massacres et fustiger les viols qui sont utilisés comme une arme à part entière. Si j’échoue, je continuerai toujours à défendre ces causes. Sinon, il y a d’autres moyens.
Afrik.com : Vous êtes née au Congo. Quel effet cela fait-il d’être devenue une politique belge de premier plan ?
Rose Mefalessi : C’est notre pays d’origine, notre cœur se trouve là-bas. La Belgique aussi c’est mon pays. Quand ça va mal au Congo, on est touchés de toutes nos forces. Le Congo et la Belgique c’est vraiment un couple qui ne peut pas se séparer. Si par chance je suis élue, je vais beaucoup œuvrer pour le Congo. En 1999, les libéraux ont été les premiers à pousser les instances internationales à s’intéresser à la cause congolaise. Avec une congolaise qui est députée belge, partageant des valeurs comme la liberté d’expression et des droits individuels, le Congo ne peut que mieux se porter. Je réunirai les députés qui ont les mêmes valeurs afin d’œuvrer en faveur de mon pays d’origine. On a la possibilité de faire beaucoup de choses. C’est grâce à la bonne volonté des gens, qu’on a mis en place le système d’assurances qui accorde une couverture sociale spéciale aux Congolais restés au pays.
Afrik.com : Comment êtes-vous devenue une femme politique belge ?
Rose Mefalessi : On se bat. Comme je dis toujours, il y avait des obstacles mais la persévérance paye. Je suis issue d’une famille de politiques, donc des battants. Je suis arrivée ici, j’ai fait des études et je n’ai jamais succombé aux obstacles. Grâce à ma foi foncièrement chrétienne, je me suis reposée sur Dieu, avec lui on peut faire de grandes choses. Dans le parti auquel j’appartiens, il y a une grande liberté, j’ai la liberté totale de pratiquer ma religion. Ils le respectent. Moi, je respecte leurs convictions.
© afrik.com
Les islamistes contrôlent tout le nord du Mali
(Le Monde 12/07/2012)
Les islamistes armés contrôlent désormais la totalité du nord du Mali, où ils peuvent imposer leur loi sans rencontrer de résistance après avoir évincé, mercredi 11 juillet, les rebelles touareg de leur dernier bastion d'Ansogo, localité proche de Gao. Les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) ont été totalement chassés d'Ansogo par les islamistes du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) qui leur avait déjà infligé une cuisante défaite le 27 juin dans l'une des trois grandes villes du Nord, Gao.
Un élu de cette localité a déclaré que "les rebelles touareg ont été chassés par les islamistes de leur dernier bastion, Ansogo, située à cent kilomètres au sud de Gao". "Actuellement toute notre zone est désormais entre les mains des islamistes", a-t-il ajouté. "Nous venons d'avoir un entretien avec les nouveaux maîtres des lieux qui ont dit qu'ils ne sont pas là pour faire du mal aux populations", a ajouté l'élu, sous couvert de l'anonymat. "Avant, le MNLA contrôlait encore une partie de la zone, maintenant, c'est terminé. Ils se sont sauvés dans la brousse".
"LES ISLAMISTES SONT LES MAÎTRES DES LIEUX"
Un médecin malien, Albert Djigué, qui a quitté mercredi par la route la frontière nigérienne pour Gao, a confirmé l'information. "De la frontière nigérienne en passant par Ansogo avant d'arriver à Gao, je n'ai pas vu un seul soldat du MNLA. Ils sont tous partis. Ce sont les islamistes qui sont maîtres des lieux", a-t-il affirmé. A Ansogo, les islamistes ont renforcé leurs positions en s'installant à la préfecture, dans le bâtiment des travaux publics et au centre d'animation pédagogique (CAP), selon ce médecin.
Après leur défaite à Gao le 27 juin face aux combattants du Mujao qui les avaient chassés de la ville lors de violents combats ayant fait au moins 35 morts, les rebelles du MNLA avaient en partie trouvé refuge à Ansogo et ses environs. Selon une source sécuritaire régionale, chassés d'Ansogo, les rebelles touareg auraient trouvé refuge près de la localité de Tassiga. Un ex-officier touareg de l'armée malienne qui avait déserté en décembre 2011 pour rejoindre le MNLA et qui se trouvait à Ansogo, aurait lui trouvé refuge au Niger proche, selon cette source.
Les trois grandes villes et régions du Nord qui représentent plus de la moitié du Mali - Tombouctou, Gao et Kidal - sont occupées depuis plus de trois mois par les islamistes du Mujao et d'un autre groupe armé, Ansar Eddine (Défenseurs de l'islam), alliés d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Ils en ont systématiquement repoussé la rébellion touareg qui avait lancé l'offensive dans le Nord avec eux en janvier. Le MNLA a déclaré unilatéralement en avril l'indépendance de cette région qu'il nomme l'Azawad.
EXACTIONS DES ISLAMISTES
Contrairement aux rebelles touareg laïcs, les islamistes ne recherchent pas l'indépendance du Nord, mais veulent imposer la charia, la loi islamique, dans tout le pays. Ils ont déjà commencé à le faire dans les villes occupées où ils fouettent les buveurs d'alcool, les fumeurs, les couples illégitimes. A Tombouctou, ville mythique du Sahara classée au patrimoine mondial de l'humanité, désormais en péril, ils ont choqué le monde en détruisant des mausolées de saints musulmans vénérés par les populations locales, destructions entamées fin juin, début juillet, interrompues, puis reprises mardi.
Dans un communiqué du département d'Etat, les Etats-Unis, outrés, ont fermement condamné ces destructions. Au plan diplomatique, Washington "soutient les efforts de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et de l'Union africaine (UA) pour contribuer à un retour à un régime civil au Mali et à une solution de médiation à la rébellion dans le Nord".
Le gouvernement de transition mis en place à Bamako après le retrait de militaires putschistes qui avaient renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré, précipitant la chute du Nord aux mains des islamistes, est totalement impuissant face à ces exactions. Les pays de la Cédéao préparent depuis plusieurs semaines l'envoi éventuel au Mali d'une force militaire dont l'effectif serait de plus de 3 300 hommes. Elle attend un mandat de l'ONU et une demande officielle d'intervention de Bamako.
© Copyright Le Monde
Les islamistes armés contrôlent désormais la totalité du nord du Mali, où ils peuvent imposer leur loi sans rencontrer de résistance après avoir évincé, mercredi 11 juillet, les rebelles touareg de leur dernier bastion d'Ansogo, localité proche de Gao. Les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) ont été totalement chassés d'Ansogo par les islamistes du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) qui leur avait déjà infligé une cuisante défaite le 27 juin dans l'une des trois grandes villes du Nord, Gao.
Un élu de cette localité a déclaré que "les rebelles touareg ont été chassés par les islamistes de leur dernier bastion, Ansogo, située à cent kilomètres au sud de Gao". "Actuellement toute notre zone est désormais entre les mains des islamistes", a-t-il ajouté. "Nous venons d'avoir un entretien avec les nouveaux maîtres des lieux qui ont dit qu'ils ne sont pas là pour faire du mal aux populations", a ajouté l'élu, sous couvert de l'anonymat. "Avant, le MNLA contrôlait encore une partie de la zone, maintenant, c'est terminé. Ils se sont sauvés dans la brousse".
"LES ISLAMISTES SONT LES MAÎTRES DES LIEUX"
Un médecin malien, Albert Djigué, qui a quitté mercredi par la route la frontière nigérienne pour Gao, a confirmé l'information. "De la frontière nigérienne en passant par Ansogo avant d'arriver à Gao, je n'ai pas vu un seul soldat du MNLA. Ils sont tous partis. Ce sont les islamistes qui sont maîtres des lieux", a-t-il affirmé. A Ansogo, les islamistes ont renforcé leurs positions en s'installant à la préfecture, dans le bâtiment des travaux publics et au centre d'animation pédagogique (CAP), selon ce médecin.
Après leur défaite à Gao le 27 juin face aux combattants du Mujao qui les avaient chassés de la ville lors de violents combats ayant fait au moins 35 morts, les rebelles du MNLA avaient en partie trouvé refuge à Ansogo et ses environs. Selon une source sécuritaire régionale, chassés d'Ansogo, les rebelles touareg auraient trouvé refuge près de la localité de Tassiga. Un ex-officier touareg de l'armée malienne qui avait déserté en décembre 2011 pour rejoindre le MNLA et qui se trouvait à Ansogo, aurait lui trouvé refuge au Niger proche, selon cette source.
Les trois grandes villes et régions du Nord qui représentent plus de la moitié du Mali - Tombouctou, Gao et Kidal - sont occupées depuis plus de trois mois par les islamistes du Mujao et d'un autre groupe armé, Ansar Eddine (Défenseurs de l'islam), alliés d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Ils en ont systématiquement repoussé la rébellion touareg qui avait lancé l'offensive dans le Nord avec eux en janvier. Le MNLA a déclaré unilatéralement en avril l'indépendance de cette région qu'il nomme l'Azawad.
EXACTIONS DES ISLAMISTES
Contrairement aux rebelles touareg laïcs, les islamistes ne recherchent pas l'indépendance du Nord, mais veulent imposer la charia, la loi islamique, dans tout le pays. Ils ont déjà commencé à le faire dans les villes occupées où ils fouettent les buveurs d'alcool, les fumeurs, les couples illégitimes. A Tombouctou, ville mythique du Sahara classée au patrimoine mondial de l'humanité, désormais en péril, ils ont choqué le monde en détruisant des mausolées de saints musulmans vénérés par les populations locales, destructions entamées fin juin, début juillet, interrompues, puis reprises mardi.
Dans un communiqué du département d'Etat, les Etats-Unis, outrés, ont fermement condamné ces destructions. Au plan diplomatique, Washington "soutient les efforts de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et de l'Union africaine (UA) pour contribuer à un retour à un régime civil au Mali et à une solution de médiation à la rébellion dans le Nord".
Le gouvernement de transition mis en place à Bamako après le retrait de militaires putschistes qui avaient renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré, précipitant la chute du Nord aux mains des islamistes, est totalement impuissant face à ces exactions. Les pays de la Cédéao préparent depuis plusieurs semaines l'envoi éventuel au Mali d'une force militaire dont l'effectif serait de plus de 3 300 hommes. Elle attend un mandat de l'ONU et une demande officielle d'intervention de Bamako.
© Copyright Le Monde
RDC : Ban Ki-moon appelle Kabila et Kagame pour tenter de résoudre la crise
(Le Vif 12/07/2012)
Au moins une dizaine de chars de la Mission de l'ONU en RDC (Monusco) ont été positionnés près de la localité de Kibumba, notamment sur la route reliant Goma (à 25 km au sud de Kibumba) à Rutshuru (70 km au nord de la capitale provinciale) et que les mutins avaient pris dimanche avant leur retrait lundi, a constaté un photographe de l'AFP.
Deux chars de l'armée congolaise (FARDC) ont également été vus sur cette route à une dizaine de km au nord de Goma. Aucun mouvement de mutins du Mouvement du 23 mars (M23) n'a toutefois été enregistré dans cette zone, selon l'AFP.
Mercredi, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé les présidents rwandais Paul Kagame et congolais Joseph Kabila pour leur demander de "poursuivre le dialogue afin de réduire les tensions et mettre fin à la crise", selon le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky.
Un rapport d'experts de l'ONU publié le 27 juin a accusé des hauts responsables rwandais, notamment le ministre de la Défense, le général James Kabarebe, et le chef d'état-major des armées, le général Charles Kayonga, d'avoir apporté "une aide directe" à la création du M23, en fournissant des armes, des munitions et des recrues.
M. Ban a exprimé aux deux présidents "sa grande inquiétude" au sujet de ces informations et souligné la "nécessité de tout faire pour dissuader le M23 de continuer à gagner du terrain et pour mettre fin aux combats immédiatement".
Le changement de ton onusien intervient alors que dimanche, sans rencontrer de résistance -ni de la part des FARDC qui s'étaient retirées, ni de la Monusco- les mutins avaient pris Rutshuru et d'autres localités plus au sud, jusqu'à 50 km de Goma, avant de s'en retirer à partir de lundi comme ils l'avaient promis.
En revanche, ils occupent toujours Bunagana, un important poste-frontière avec l'Ouganda, situé à moins de 30 km au sud-est de Rutshuru, pris vendredi après des combats avec les FARDC et une opposition de la Monusco, dont un Casque bleu a été mortellement blessé.
Bunagana se trouve une dizaine de km au nord de plusieurs collines tenues depuis mai par les mutins, dans le parc national des Virunga, frontalier avec l'Ouganda et le Rwanda, malgré des bombardement réguliers des FARDC.
Mardi, des responsables de l'ONU à New York avaient indiqué que des FARDC et des Casques bleus faisaient route vers Goma, dans la crainte d'une attaque des rebelles sur cette ville de 500.000 habitants où la Monusco a plusieurs bases.
"Tout indique que, selon la manière dont les mutins se sont retirés de Ruthsuru, ils n'ont pas l'intention de prendre des grosses localités comme Goma", a cependant estimé un diplomate à Kinshasa, sous couvert d'anonymat.
"On se perd en conjectures sur ce que sera l'étape suivante" pour les mutins, relève une source proche des FARDC.
"Nous ne sommes pas là pour prendre des villes mais pour faire entendre notre voix", avait affirmé dimanche le chef du M23 le colonel Sultani Makenga.
Le M23 est constitué d'ex-combattants de la rébellion tutsi congolaise du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), intégrés dans les FARDC dans le cadre d'un accord de paix avec Kinshasa signé le 23 mars 2009.
Les mutins, qui réclament la pleine application de ces accords, ont commencé à faire défection en avril au Nord et au Sud-Kivu où plusieurs goupes armés toujours actifs tirent profit du trafic de minerais dont la région regorge, tout comme certains officiers FARDC.
Le regain de violences au Nord-Kivu a provoqué le déplacement de 220.000 personnes entre avril et juin, dont 100.000 dans le territoire de Rutshuru, et quelques 30.000 autres se sont réfugiées en Ouganda et au Rwanda.
L'insécurité "est une source de préoccupation majeure pour les acteurs humanitaires", s'est inquiété mercredi le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) en appelant "toutes les forces combattantes" à laisser "un accès total et sans entrave aux populations".
Des organisations ont suspendu des activités ou réorganisé leurs interventions, notamment dans le Rutshuru, selon OCHA.
Le Vif.be, avec Belga
© Copyright Le Vif
Au moins une dizaine de chars de la Mission de l'ONU en RDC (Monusco) ont été positionnés près de la localité de Kibumba, notamment sur la route reliant Goma (à 25 km au sud de Kibumba) à Rutshuru (70 km au nord de la capitale provinciale) et que les mutins avaient pris dimanche avant leur retrait lundi, a constaté un photographe de l'AFP.
Deux chars de l'armée congolaise (FARDC) ont également été vus sur cette route à une dizaine de km au nord de Goma. Aucun mouvement de mutins du Mouvement du 23 mars (M23) n'a toutefois été enregistré dans cette zone, selon l'AFP.
Mercredi, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé les présidents rwandais Paul Kagame et congolais Joseph Kabila pour leur demander de "poursuivre le dialogue afin de réduire les tensions et mettre fin à la crise", selon le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky.
Un rapport d'experts de l'ONU publié le 27 juin a accusé des hauts responsables rwandais, notamment le ministre de la Défense, le général James Kabarebe, et le chef d'état-major des armées, le général Charles Kayonga, d'avoir apporté "une aide directe" à la création du M23, en fournissant des armes, des munitions et des recrues.
M. Ban a exprimé aux deux présidents "sa grande inquiétude" au sujet de ces informations et souligné la "nécessité de tout faire pour dissuader le M23 de continuer à gagner du terrain et pour mettre fin aux combats immédiatement".
Le changement de ton onusien intervient alors que dimanche, sans rencontrer de résistance -ni de la part des FARDC qui s'étaient retirées, ni de la Monusco- les mutins avaient pris Rutshuru et d'autres localités plus au sud, jusqu'à 50 km de Goma, avant de s'en retirer à partir de lundi comme ils l'avaient promis.
En revanche, ils occupent toujours Bunagana, un important poste-frontière avec l'Ouganda, situé à moins de 30 km au sud-est de Rutshuru, pris vendredi après des combats avec les FARDC et une opposition de la Monusco, dont un Casque bleu a été mortellement blessé.
Bunagana se trouve une dizaine de km au nord de plusieurs collines tenues depuis mai par les mutins, dans le parc national des Virunga, frontalier avec l'Ouganda et le Rwanda, malgré des bombardement réguliers des FARDC.
Mardi, des responsables de l'ONU à New York avaient indiqué que des FARDC et des Casques bleus faisaient route vers Goma, dans la crainte d'une attaque des rebelles sur cette ville de 500.000 habitants où la Monusco a plusieurs bases.
"Tout indique que, selon la manière dont les mutins se sont retirés de Ruthsuru, ils n'ont pas l'intention de prendre des grosses localités comme Goma", a cependant estimé un diplomate à Kinshasa, sous couvert d'anonymat.
"On se perd en conjectures sur ce que sera l'étape suivante" pour les mutins, relève une source proche des FARDC.
"Nous ne sommes pas là pour prendre des villes mais pour faire entendre notre voix", avait affirmé dimanche le chef du M23 le colonel Sultani Makenga.
Le M23 est constitué d'ex-combattants de la rébellion tutsi congolaise du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), intégrés dans les FARDC dans le cadre d'un accord de paix avec Kinshasa signé le 23 mars 2009.
Les mutins, qui réclament la pleine application de ces accords, ont commencé à faire défection en avril au Nord et au Sud-Kivu où plusieurs goupes armés toujours actifs tirent profit du trafic de minerais dont la région regorge, tout comme certains officiers FARDC.
Le regain de violences au Nord-Kivu a provoqué le déplacement de 220.000 personnes entre avril et juin, dont 100.000 dans le territoire de Rutshuru, et quelques 30.000 autres se sont réfugiées en Ouganda et au Rwanda.
L'insécurité "est une source de préoccupation majeure pour les acteurs humanitaires", s'est inquiété mercredi le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) en appelant "toutes les forces combattantes" à laisser "un accès total et sans entrave aux populations".
Des organisations ont suspendu des activités ou réorganisé leurs interventions, notamment dans le Rutshuru, selon OCHA.
Le Vif.be, avec Belga
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L’Afrique doit prendre sa place dans les négociations sur le TCA
Zobel Behalal, chargé du plaidoyer Paix/Conflits au CCFD-Terre Solidaire, participe à la conférence de l’ONU sur le commerce des armes. Du 3 au 27 juillet, « La Croix » lui ouvre cet espace pour publier ses commentaires
A ma grande satisfaction, la matinée du 10 juillet a été riche en déclarations de pays africains. A l’exception de l’Algérie, plus d’une dizaine de pays ont affirmé leur soutien total à un traité fort. Le Burkina Faso a même remercié les ONG pour leur appui dans cette négociation. Admettez que dans le contexte actuel, ça fait du bien de l’entendre. Simple coïncidence ou résultat direct du lobbying des ONG sur les délégués africains ? Toujours est-il que le « réveil africain » est suffisamment important pour qu’on s’y attarde.
L’Afrique est en effet grandement menacée par la circulation irresponsable des armes classiques produites pour la plupart hors du continent.
Dans son intervention lors du séminaire du CCFD-Terre Solidaire du 9 juillet, le chef de la délégation française a par exemple pointé du doigt les armes légères et de petit calibre (ALPC). Selon lui, ces armes « alimentent les conflits, les violations des droits de l'Homme. Elles mettent en péril la paix, la stabilité d'Etats, de régions entières » . Ces propos ont été étayés par les autres intervenants. Delphine Djiraibé, leader de la société civile tchadienne a montré comment le développement du Tchad souffre d’une circulation débridée des armes. Pour Anzian Kouadio de la délégation de Côte d’Ivoire, la disponibilité des armes a aggravé la crise que connaît son pays depuis plus d’une décennie. Le chercheur sud-africain Guy Lamb est, quant à lui, revenu sur la corruption qui entoure le commerce des armes à cause du déficit de transparence. D’autres régions de l’Afrique notamment le Nord du Mali, l’Est de la RDC viennent aujourd’hui compléter ce tableau dramatique pour les populations africaines.
Cependant, la participation africaine à la conférence est caractérisée par plusieurs faiblesses. D’abord la nature des délégations. Pour la plupart composées d’un nombre réduit de délégués cette conférence est pour certains d’entre eux la première implication dans le processus onusien. Cela n’est pas sans conséquence sur l’expertise des délégués et leur capacité à participer aux réunions formelles ou informelles lorsqu’elles se tiennent simultanément.
On peut ensuite s’inquiéter du niveau d’implication des dirigeants politiques eux-mêmes. Certains diplomates m’ont dit en off ne pas avoir reçu d’instructions de leurs gouvernements sur certains aspects de la négociation. Ce qui n’est qu’à moitié surprenant car plusieurs des transferts d’armes vers certains régimes africains aujourd’hui ne résisteraient pas à un traité fort.
Enfin, le continent africain pâtit enfin de l’influence négative de l’Egypte et de l’Algérie, responsables du blocage de la position commune que les Etats africains avaient prévu d’adopter avant la conférence diplomatique. Par ailleurs, même si ces deux pays ont toujours voté les résolutions de l’ONU en faveur du TCA, leurs positions publiques tendent à affaiblir ce traité. C’est par exemple évident dans leur refus actuel de voir toute référence aux droits de l’homme dans le TCA.
Il est essentiel que les délégations africaines continuent à prendre la parole pour exprimer leurs attentes. Personne d’autre, mieux que les représentants africains, ne peut traduire ce qui est utile pour leurs pays et leurs populations. Mais pour y parvenir, la mobilisation des sociétés civiles africaines est indispensable.
Zobel Behalal
la-croix.com
A ma grande satisfaction, la matinée du 10 juillet a été riche en déclarations de pays africains. A l’exception de l’Algérie, plus d’une dizaine de pays ont affirmé leur soutien total à un traité fort. Le Burkina Faso a même remercié les ONG pour leur appui dans cette négociation. Admettez que dans le contexte actuel, ça fait du bien de l’entendre. Simple coïncidence ou résultat direct du lobbying des ONG sur les délégués africains ? Toujours est-il que le « réveil africain » est suffisamment important pour qu’on s’y attarde.
L’Afrique est en effet grandement menacée par la circulation irresponsable des armes classiques produites pour la plupart hors du continent.
Dans son intervention lors du séminaire du CCFD-Terre Solidaire du 9 juillet, le chef de la délégation française a par exemple pointé du doigt les armes légères et de petit calibre (ALPC). Selon lui, ces armes « alimentent les conflits, les violations des droits de l'Homme. Elles mettent en péril la paix, la stabilité d'Etats, de régions entières » . Ces propos ont été étayés par les autres intervenants. Delphine Djiraibé, leader de la société civile tchadienne a montré comment le développement du Tchad souffre d’une circulation débridée des armes. Pour Anzian Kouadio de la délégation de Côte d’Ivoire, la disponibilité des armes a aggravé la crise que connaît son pays depuis plus d’une décennie. Le chercheur sud-africain Guy Lamb est, quant à lui, revenu sur la corruption qui entoure le commerce des armes à cause du déficit de transparence. D’autres régions de l’Afrique notamment le Nord du Mali, l’Est de la RDC viennent aujourd’hui compléter ce tableau dramatique pour les populations africaines.
Cependant, la participation africaine à la conférence est caractérisée par plusieurs faiblesses. D’abord la nature des délégations. Pour la plupart composées d’un nombre réduit de délégués cette conférence est pour certains d’entre eux la première implication dans le processus onusien. Cela n’est pas sans conséquence sur l’expertise des délégués et leur capacité à participer aux réunions formelles ou informelles lorsqu’elles se tiennent simultanément.
On peut ensuite s’inquiéter du niveau d’implication des dirigeants politiques eux-mêmes. Certains diplomates m’ont dit en off ne pas avoir reçu d’instructions de leurs gouvernements sur certains aspects de la négociation. Ce qui n’est qu’à moitié surprenant car plusieurs des transferts d’armes vers certains régimes africains aujourd’hui ne résisteraient pas à un traité fort.
Enfin, le continent africain pâtit enfin de l’influence négative de l’Egypte et de l’Algérie, responsables du blocage de la position commune que les Etats africains avaient prévu d’adopter avant la conférence diplomatique. Par ailleurs, même si ces deux pays ont toujours voté les résolutions de l’ONU en faveur du TCA, leurs positions publiques tendent à affaiblir ce traité. C’est par exemple évident dans leur refus actuel de voir toute référence aux droits de l’homme dans le TCA.
Il est essentiel que les délégations africaines continuent à prendre la parole pour exprimer leurs attentes. Personne d’autre, mieux que les représentants africains, ne peut traduire ce qui est utile pour leurs pays et leurs populations. Mais pour y parvenir, la mobilisation des sociétés civiles africaines est indispensable.
Zobel Behalal
la-croix.com
Ouverture du 2e forum populaire sino-africain à Suzhou
Par : Salim Tamani
Les organisations non gouvernementales ont désormais un rôle à jouer dans le renforcement des relations sino-africaines.
La relation sino-africaine n’est pas seulement une affaire de coopération économique. Pékin préfère plutôt parler d'amitié. Une longue amitié forgée à travers les générations et que les Chinois veulent jalousement préserver. En engageant un travail de diplomatie publique à travers le Forum populaire sino-africain qui vient de tenir sa deuxième édition dans la province de Suzhou, les Chinois souhaitent aller plus loin dans leurs liens historiques avec un continent où ils bénéficient de préjugés favorables.
En ouvrant mardi le forum au Centre international des congrès de Taihu auquel des personnalités et d’anciens chefs d’État africains ont été conviés, le vice-président de la République populaire de Chine et membre permanent du Comité central du Parti communiste chinois, H. E. XI Jinping, a dévoilé les axes du programme du gouvernement pour le renforcement de la coopération avec l’Afrique. Tout en rappelant l’héritage de Mao Zetong qui disait que “ce sont nos frères africains qui ont soutenu la Chine à la 26e AG de l’ONU pour le recouvrement de tous ses droits légaux”. Le vice-président a situé la nouvelle feuille de route de ce que sera la trajectoire des relations sino-africaines. “D’abord, nous devons poursuivre les bonnes traditions et sauvegarder les intérêts communs. L’arbre de l'amitié cultivé par nos ancêtres a besoin d’être pris en charge des deux côtés d’une génération à une autre. Par conséquent, sans la paix et le développement en Chine et en Afrique, il est impossible de voir la prospérité et le progrès dans le monde entier. Nous devons continuer à consolider l'unité et la coopération entre la Chine et l'Afrique, faciliter le développement commun et le progrès et aider à construire un ordre international économique plus juste et plus rationnel”, a-t-il déclaré, avant de poursuivre : “Deuxièmement, nous devons nous adapter. Nous devrions créer des conditions favorables et laisser plus de personnes partager le fruit récolté tout en déployant les efforts nécessaires pour faire adhérer l'opinion publique des deux côtés.
Troisièmement, nous devons poursuivre la coopération dans un esprit pragmatique et pour un intérêt mutuel. Dans un monde en pleine mutation, nous sommes obligés d'élever le niveau des relations commerciales et les liens économiques mutuellement bénéfiques entre la Chine et l’Afrique.
Quatrièmement, nous devons renforcer la solidarité et la coopération et construire ensemble un monde harmonieux.
Cinquièmement, nous devons chercher comment rendre la coopération pluridimensionnelle afin de développer les relations Chine-Afrique. Nous devons permettre une interaction efficace entre la diplomatie du gouvernement, la diplomatie parlementaire, la diplomatie des partis, la diplomatie publique et la diplomatie populaire de manière à établir une structure globale de coopération amicale pour le développement équilibré et durable de ce nouveau type de partenariat stratégique. Nous espérons sincèrement que les ONG en Chine et en Afrique viendront avec de nouvelles idées et exploreront de nouveaux domaines de coopération pour améliorer les échanges de citoyens à citoyens entre la Chine et l’Afrique. Le tout dans le cadre de la solidarité visant à élargir la base sociale de la Chine en Afrique.”
La société civile à l’honneur
Pour ce faire, le responsable de l’État chinois a souligné que “le gouvernement et le peuple chinois sont toujours prêts à soutenir les personnes et les échanges entre les peuples”, tout en souhaitant “voir les ONG des deux côtés s’impliquer encore plus activement dans la coopération”.
De son côté, Zhong Weiyun, membre du Conseil du réseau chinois des ONG pour les échanges internationaux (Cnie), a rappelé les objectifs de cette organisation créée en octobre 2005. Il a indiqué que ce réseau d’ONG nationales milite pour le désarmement, le développement social, la promotion de l'éducation, la culture et l’art, la médecine et la santé. Comme il agit pour la protection de l’environnement, la démocratie et des droits de l'Homme, la promotion des droits politiques.
Durant ce forum, où plus de 300 délégations issues d’organisations non gouvernementales, de syndicats, de partis politiques, des médias et des représentants d’institutions et de gouvernements africains, il a été également question de l’apport de la Chine dans le développement sur le continent noir. Plus de 14 milliards de dollars d'investissement en 2011 et le chiffre devrait être revu à la hausse en 2012. Plus de 5 500 visas d’études en Chine sont octroyés annuellement aux étudiants africains sans compter les projets entrepris par les sociétés chinoises dans certains pays. C’est dire que l’Afrique constitue un axe stratégique du développement chinois mais cela ne signifie pas pour les Africains encore que le partenariat est gagnant-gagnant. Il ne l’est pas encore malgré le fait que la Chine est devenue le premier partenaire commercial de l’Afrique et que l’Afrique est la 4e destination des investissements chinois dans le monde.
Un représentant d’une organisation égyptienne présent au forum a souhaité que les exportations africaines vers la Chine ne se limitent pas seulement aux matières premières mais qu’elles devraient s’étendre aux produits fabriqués ou transformés dans les pays d’Afrique. “Il faut aider l’Afrique, il faut créer des écoles, former les populations ; la coopération ne doit pas être axée sur les affaires, il faut l’élargir aux aspects sociaux, à l’éducation et à la culture de manière à faire bénéficier tout le monde”, a-t-il conclu. Ce qui a fait dire à certains participants que si la Chine décidait d’ouvrir des centres culturels en Afrique, ce serait le début d’un processus irréversible pour la consolidation d’un investissement qui ne sera plus économique. Mais bien plus encore.
Les organisations non gouvernementales ont désormais un rôle à jouer dans le renforcement des relations sino-africaines.
La relation sino-africaine n’est pas seulement une affaire de coopération économique. Pékin préfère plutôt parler d'amitié. Une longue amitié forgée à travers les générations et que les Chinois veulent jalousement préserver. En engageant un travail de diplomatie publique à travers le Forum populaire sino-africain qui vient de tenir sa deuxième édition dans la province de Suzhou, les Chinois souhaitent aller plus loin dans leurs liens historiques avec un continent où ils bénéficient de préjugés favorables.
En ouvrant mardi le forum au Centre international des congrès de Taihu auquel des personnalités et d’anciens chefs d’État africains ont été conviés, le vice-président de la République populaire de Chine et membre permanent du Comité central du Parti communiste chinois, H. E. XI Jinping, a dévoilé les axes du programme du gouvernement pour le renforcement de la coopération avec l’Afrique. Tout en rappelant l’héritage de Mao Zetong qui disait que “ce sont nos frères africains qui ont soutenu la Chine à la 26e AG de l’ONU pour le recouvrement de tous ses droits légaux”. Le vice-président a situé la nouvelle feuille de route de ce que sera la trajectoire des relations sino-africaines. “D’abord, nous devons poursuivre les bonnes traditions et sauvegarder les intérêts communs. L’arbre de l'amitié cultivé par nos ancêtres a besoin d’être pris en charge des deux côtés d’une génération à une autre. Par conséquent, sans la paix et le développement en Chine et en Afrique, il est impossible de voir la prospérité et le progrès dans le monde entier. Nous devons continuer à consolider l'unité et la coopération entre la Chine et l'Afrique, faciliter le développement commun et le progrès et aider à construire un ordre international économique plus juste et plus rationnel”, a-t-il déclaré, avant de poursuivre : “Deuxièmement, nous devons nous adapter. Nous devrions créer des conditions favorables et laisser plus de personnes partager le fruit récolté tout en déployant les efforts nécessaires pour faire adhérer l'opinion publique des deux côtés.
Troisièmement, nous devons poursuivre la coopération dans un esprit pragmatique et pour un intérêt mutuel. Dans un monde en pleine mutation, nous sommes obligés d'élever le niveau des relations commerciales et les liens économiques mutuellement bénéfiques entre la Chine et l’Afrique.
Quatrièmement, nous devons renforcer la solidarité et la coopération et construire ensemble un monde harmonieux.
Cinquièmement, nous devons chercher comment rendre la coopération pluridimensionnelle afin de développer les relations Chine-Afrique. Nous devons permettre une interaction efficace entre la diplomatie du gouvernement, la diplomatie parlementaire, la diplomatie des partis, la diplomatie publique et la diplomatie populaire de manière à établir une structure globale de coopération amicale pour le développement équilibré et durable de ce nouveau type de partenariat stratégique. Nous espérons sincèrement que les ONG en Chine et en Afrique viendront avec de nouvelles idées et exploreront de nouveaux domaines de coopération pour améliorer les échanges de citoyens à citoyens entre la Chine et l’Afrique. Le tout dans le cadre de la solidarité visant à élargir la base sociale de la Chine en Afrique.”
La société civile à l’honneur
Pour ce faire, le responsable de l’État chinois a souligné que “le gouvernement et le peuple chinois sont toujours prêts à soutenir les personnes et les échanges entre les peuples”, tout en souhaitant “voir les ONG des deux côtés s’impliquer encore plus activement dans la coopération”.
De son côté, Zhong Weiyun, membre du Conseil du réseau chinois des ONG pour les échanges internationaux (Cnie), a rappelé les objectifs de cette organisation créée en octobre 2005. Il a indiqué que ce réseau d’ONG nationales milite pour le désarmement, le développement social, la promotion de l'éducation, la culture et l’art, la médecine et la santé. Comme il agit pour la protection de l’environnement, la démocratie et des droits de l'Homme, la promotion des droits politiques.
Durant ce forum, où plus de 300 délégations issues d’organisations non gouvernementales, de syndicats, de partis politiques, des médias et des représentants d’institutions et de gouvernements africains, il a été également question de l’apport de la Chine dans le développement sur le continent noir. Plus de 14 milliards de dollars d'investissement en 2011 et le chiffre devrait être revu à la hausse en 2012. Plus de 5 500 visas d’études en Chine sont octroyés annuellement aux étudiants africains sans compter les projets entrepris par les sociétés chinoises dans certains pays. C’est dire que l’Afrique constitue un axe stratégique du développement chinois mais cela ne signifie pas pour les Africains encore que le partenariat est gagnant-gagnant. Il ne l’est pas encore malgré le fait que la Chine est devenue le premier partenaire commercial de l’Afrique et que l’Afrique est la 4e destination des investissements chinois dans le monde.
Un représentant d’une organisation égyptienne présent au forum a souhaité que les exportations africaines vers la Chine ne se limitent pas seulement aux matières premières mais qu’elles devraient s’étendre aux produits fabriqués ou transformés dans les pays d’Afrique. “Il faut aider l’Afrique, il faut créer des écoles, former les populations ; la coopération ne doit pas être axée sur les affaires, il faut l’élargir aux aspects sociaux, à l’éducation et à la culture de manière à faire bénéficier tout le monde”, a-t-il conclu. Ce qui a fait dire à certains participants que si la Chine décidait d’ouvrir des centres culturels en Afrique, ce serait le début d’un processus irréversible pour la consolidation d’un investissement qui ne sera plus économique. Mais bien plus encore.
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Divisée, l'Union africaine cherche toujours un nouveau président pour sa Commission
Une fois encore à Addis-Abeba, en Ethiopie, où se tient le 19e sommet des Chefs d'Etat membres de l'Union africaine (UA), les points dominants de l'actualité et l'impasse concernant l'élection du président de la Commission, principale instance de l'Union, dament le pion à l'examen du thème principal à sa voir la relance du commerce intra-africain.
Pourtant, il faudra s'activer, car les échanges commerciaux entre pays africains sont bien loin d'être satisfaisants, sachant que pas plus de 10% des échanges commerciaux du Continent africain se font entre nations africaines, alors même que les vertus de l'intégration régionale dans une économie globalisée ne sont plus à prouver, en Afrique comme ailleurs, soulignent des économistes.
Cette problématique doit d'ailleurs inciter les dirigeants africains à évoquer, encore une fois, les enjeux de l'intégration continentale qui passe inéluctablement par le renforcement de la coopération entre les groupements sous-régionaux, à travers la construction d'infrastructures de communication et la facilitation de la libre circulation des personnes.
D'autres sujets importants et non des moindres sont les crises qui secouent actuellement plusieurs pays et des régions entières du Continent. Le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne, la crise en Somalie qui dure depuis deux décennies, le conflit entre le Soudan et le Sud Soudan, les crises en Guinée-Bissau, au Mali et en République démocratique du Congo restent encore des défis sécuritaires majeurs pour l'Afrique. Alors que des progrès ont été réalisés en Somalie, aussi bien sur le front politique que militaire, des développements préoccupants continuent de se produire dans d'autres régions du continent , a déclaré le Vice-président de la Commission de l'UA, Erastus Mwencha.
Les chefs d'Etats et de gouvernements présents au Sommet devront surtout examiner les tensions entre les frères ennemis du Soudan et du Sud Soudan.
Khartoum et Juba sont, en effet, aux prises à cause du contentieux pétrolier.
C'est dire que le principe de l'intangibilité des frontières, défendu avec acharnement par les Etats membres de l'Union africaine, est donc plus que jamais à l'ordre du jour. D'ailleurs, comment comprendre autrement les activités belliqueuses d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), groupe d'origine algérienne, dans la région Sahélo-saharienne et sa connexion avérée avec la secte Boko Haram ? se demandent les analystes.
Mais tous ces débats sur l'insécurité ambiante vont être éclipsés par le duel pour la présidence de la Commission de l'Union africaine, l'un des temps forts de ce Sommet.
En effet, depuis six mois le président sortant, le gabonais Jean Ping et la ministre sud-africaine de l'Intérieur, Nkosazana Dlamini-Zuma, ancienne épouse de l'actuel chef d'Etat sud-africain, se disputent ce siège. Les chefs d'Etats et de gouvernements de l'UA ont échoué lors du 18e Sommet de l'Union réuni à Addis-Ababa les 29 et 30 janvier dernier à élire un président de la Commission.
En janvier 2012, plusieurs tours de scrutin ne sont pas arrivés à les départager, d'autant plus que cette élection requiert les deux tiers des suffrages. Les efforts de médiation intra-africains n'ont pas eu de résultat, y compris ceux de l'actuel président de l'Union africaine, Thomas Boni Yayi, qui a réuni un Comité de huit membres, présidé par son pays, le Bénin.
Devant cette impasse, les présidents sud-africain, Jacob Zuma et gabonais, Ali Bongo Ondimba, ont été invités par leurs pairs à engager des consultations bilatérales en vue de parvenir, par la voie du dialogue, à une solution concertée dans l'intérêt supérieur du continent africain.
Rappelons à ce sujet que par la voix de son président Mwai Kibaki, le Kenya avait rejeté la candidature de la ministre sud-africaine de l'Intérieur à la présidence de la Commission de l'UA et demandé à l'Afrique du Sud de revoir sa position. Un refus motivé par la crainte du Kenya de perdre sa position de vice-président actuellement occupé par le Kenyan Erustus Mwencha, candidat à sa propre réélection.
Commentant ce bras de fer entre les candidats des deux pays, un observateur africain a indiqué que le Sommet peut envisager soit de supprimer le vote des deux tiers, ce qui paraît difficile, soit le retrait des deux candidats afin de permettre de nouvelles candidatures .
Outre cette querelle de leadership, même le lieu de rencontre de ce 19è Sommet de l'Union africaine a posé question. Le fait qu'il se tienne au siège de l'organisation panafricaine, à Addis-Abeba, cache une autre pomme de discorde qui traverse l'Union africaine. Il s'agit en fait de l'attitude à adopter vis-à-vis de la Cour pénale internationale (CPI).
Le Sommet, qui normalement devait être tenu au Malawi, a été déplacé à la capitale éthiopienne, car le Malawi avait refusé d'accueillir le président soudanais Omar Hassan el-Bechir, arguant qu'il est sous mandat d'arrêt de la CPI. D'où le changement de dernière minute.
C'est dire aussi qu'à Addis-Abeba, seul peut-être le thème principal du Sommet Relancer le commerce interafricain fera l'objet de consensus. Encore que cela reste à démontrer !
MAP
© Copyright aufait
Pourtant, il faudra s'activer, car les échanges commerciaux entre pays africains sont bien loin d'être satisfaisants, sachant que pas plus de 10% des échanges commerciaux du Continent africain se font entre nations africaines, alors même que les vertus de l'intégration régionale dans une économie globalisée ne sont plus à prouver, en Afrique comme ailleurs, soulignent des économistes.
Cette problématique doit d'ailleurs inciter les dirigeants africains à évoquer, encore une fois, les enjeux de l'intégration continentale qui passe inéluctablement par le renforcement de la coopération entre les groupements sous-régionaux, à travers la construction d'infrastructures de communication et la facilitation de la libre circulation des personnes.
D'autres sujets importants et non des moindres sont les crises qui secouent actuellement plusieurs pays et des régions entières du Continent. Le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne, la crise en Somalie qui dure depuis deux décennies, le conflit entre le Soudan et le Sud Soudan, les crises en Guinée-Bissau, au Mali et en République démocratique du Congo restent encore des défis sécuritaires majeurs pour l'Afrique. Alors que des progrès ont été réalisés en Somalie, aussi bien sur le front politique que militaire, des développements préoccupants continuent de se produire dans d'autres régions du continent , a déclaré le Vice-président de la Commission de l'UA, Erastus Mwencha.
Les chefs d'Etats et de gouvernements présents au Sommet devront surtout examiner les tensions entre les frères ennemis du Soudan et du Sud Soudan.
Khartoum et Juba sont, en effet, aux prises à cause du contentieux pétrolier.
C'est dire que le principe de l'intangibilité des frontières, défendu avec acharnement par les Etats membres de l'Union africaine, est donc plus que jamais à l'ordre du jour. D'ailleurs, comment comprendre autrement les activités belliqueuses d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), groupe d'origine algérienne, dans la région Sahélo-saharienne et sa connexion avérée avec la secte Boko Haram ? se demandent les analystes.
Mais tous ces débats sur l'insécurité ambiante vont être éclipsés par le duel pour la présidence de la Commission de l'Union africaine, l'un des temps forts de ce Sommet.
En effet, depuis six mois le président sortant, le gabonais Jean Ping et la ministre sud-africaine de l'Intérieur, Nkosazana Dlamini-Zuma, ancienne épouse de l'actuel chef d'Etat sud-africain, se disputent ce siège. Les chefs d'Etats et de gouvernements de l'UA ont échoué lors du 18e Sommet de l'Union réuni à Addis-Ababa les 29 et 30 janvier dernier à élire un président de la Commission.
En janvier 2012, plusieurs tours de scrutin ne sont pas arrivés à les départager, d'autant plus que cette élection requiert les deux tiers des suffrages. Les efforts de médiation intra-africains n'ont pas eu de résultat, y compris ceux de l'actuel président de l'Union africaine, Thomas Boni Yayi, qui a réuni un Comité de huit membres, présidé par son pays, le Bénin.
Devant cette impasse, les présidents sud-africain, Jacob Zuma et gabonais, Ali Bongo Ondimba, ont été invités par leurs pairs à engager des consultations bilatérales en vue de parvenir, par la voie du dialogue, à une solution concertée dans l'intérêt supérieur du continent africain.
Rappelons à ce sujet que par la voix de son président Mwai Kibaki, le Kenya avait rejeté la candidature de la ministre sud-africaine de l'Intérieur à la présidence de la Commission de l'UA et demandé à l'Afrique du Sud de revoir sa position. Un refus motivé par la crainte du Kenya de perdre sa position de vice-président actuellement occupé par le Kenyan Erustus Mwencha, candidat à sa propre réélection.
Commentant ce bras de fer entre les candidats des deux pays, un observateur africain a indiqué que le Sommet peut envisager soit de supprimer le vote des deux tiers, ce qui paraît difficile, soit le retrait des deux candidats afin de permettre de nouvelles candidatures .
Outre cette querelle de leadership, même le lieu de rencontre de ce 19è Sommet de l'Union africaine a posé question. Le fait qu'il se tienne au siège de l'organisation panafricaine, à Addis-Abeba, cache une autre pomme de discorde qui traverse l'Union africaine. Il s'agit en fait de l'attitude à adopter vis-à-vis de la Cour pénale internationale (CPI).
Le Sommet, qui normalement devait être tenu au Malawi, a été déplacé à la capitale éthiopienne, car le Malawi avait refusé d'accueillir le président soudanais Omar Hassan el-Bechir, arguant qu'il est sous mandat d'arrêt de la CPI. D'où le changement de dernière minute.
C'est dire aussi qu'à Addis-Abeba, seul peut-être le thème principal du Sommet Relancer le commerce interafricain fera l'objet de consensus. Encore que cela reste à démontrer !
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RDC : le film sur l'assassinat de Chebeya pas diffusé avant la fin du procès
(Le Nouvel Observateur 12/07/2012)
Nouveau rebondissement pour le cinéaste Thierry Michel.
Le film sur l'assassinat du militant congolais Floribert Chebeya, du réalisateur belge Thierry Michel, refoulé dimanche de République Démocratique du Congo (RDC), « ne doit pas être diffusé » en RDC avant la fin du procès en appel de l'affaire, a déclaré mardi le gouvernement congolais. Le procès a débuté le 19 juin devant la Haute cour militaire de justice à Kinshasa.
« Je suis parmi les premiers étonnés que le procès n'ayant pas pris fin, le film soit déjà sur la place publique, avec un verdict avant le verdict. On désigne le coupable, c'est le président de la République (Joseph Kabila), alors que la justice est encore en train de statuer », a expliqué à l'AFP Lambert Mende, ministre des Médias. « Personne ne cite le président dans les procédures, mais lui (le réalisateur) présente le président comme coupable », a ajouté le porte-parole. « J'ai écrit aux personnes qui ont souhaité que ce film soit autorisé à la diffusion sur notre territoire que nous ne pouvions pas, comme Etat, favoriser cette espèce de mépris vis-à-vis de notre institution judiciaire, qu'il valait mieux attendre », a-t-il expliqué.
« L'affaire Chebeya, un crime d'Etat ? » relate le procès en 2011 de huit policiers accusés de l'assassinat de Floribert Chebeya, directeur de l'ONG La Voix des Sans-Voix (VSV), retrouvé mort le 1er juin 2010, après s'être rendu la veille à un rendez-vous à l'inspection générale de la police à Kinshasa. Son chauffeur est depuis porté disparu.
La justice a condamné à mort le principal suspect, le colonel Daniel Mukalay, numéro 2 des services spéciaux de la police, ainsi que trois policiers jugés par contumace car en fuite. Un autre a été condamné à la prison à perpétuité et trois autres acquittés. Tous sont rejugés en appel.
Les parties civiles estiment que le suspect numéro un est le chef de la police, le général John Numbi, suspendu de ses fonctions depuis l'affaire et considéré avant cela comme un proche du chef de l'Etat. Elles souhaitent qu'il soit aussi jugé.
Le réalisateur Thierry Michel a présenté mardi à Bruxelles le témoignage inédit d'un des policiers jugé par contumace, qui met personnellement en cause le général Numbi. Dans son témoignage, le major Paul Mwilambwe, qui se cache dans un pays africain, a affirmé que M. Chebeya avait été étouffé « avec des sacs plastiques et du scotch » alors qu'il se trouvait dans les locaux de l'Inspection générale de la police.
Les autorités congolaises ont refoulé dimanche Thierry Michel à l'aéroport de Kinshasa en raison d'un « défaut de visa sortie-retour », ce que conteste le cinéaste qui dénonce une « décision politique ». Le réalisateur se rendait en RDC pour la projection de son film pour la première fois dans plusieurs villes du pays à l'invitation d'ONG et avec le soutien d'ambassades européennes. Selon lui, le prétexte invoqué n'était pas valable car il bénéficiait d'un visa d'établissement spécial (résident) valable jusqu'en février 2013, et portant la mention « dispensé de visa de sortie et retour ».
Pour M. Mende, « c'est un problème qui concerne l'administration des migrations, qui juge cette mention là fausse, puisque même lorsqu'elle donne des visas permanents, il y a toujours un visa à l'entrée et un visa à la sortie ».
Mardi, la France a regretté « profondément » la décision de refouler le réalisateur et demandé à Kinshasa de l'annuler.
© Copyright Le Nouvel Observateur
Nouveau rebondissement pour le cinéaste Thierry Michel.
Le film sur l'assassinat du militant congolais Floribert Chebeya, du réalisateur belge Thierry Michel, refoulé dimanche de République Démocratique du Congo (RDC), « ne doit pas être diffusé » en RDC avant la fin du procès en appel de l'affaire, a déclaré mardi le gouvernement congolais. Le procès a débuté le 19 juin devant la Haute cour militaire de justice à Kinshasa.
« Je suis parmi les premiers étonnés que le procès n'ayant pas pris fin, le film soit déjà sur la place publique, avec un verdict avant le verdict. On désigne le coupable, c'est le président de la République (Joseph Kabila), alors que la justice est encore en train de statuer », a expliqué à l'AFP Lambert Mende, ministre des Médias. « Personne ne cite le président dans les procédures, mais lui (le réalisateur) présente le président comme coupable », a ajouté le porte-parole. « J'ai écrit aux personnes qui ont souhaité que ce film soit autorisé à la diffusion sur notre territoire que nous ne pouvions pas, comme Etat, favoriser cette espèce de mépris vis-à-vis de notre institution judiciaire, qu'il valait mieux attendre », a-t-il expliqué.
« L'affaire Chebeya, un crime d'Etat ? » relate le procès en 2011 de huit policiers accusés de l'assassinat de Floribert Chebeya, directeur de l'ONG La Voix des Sans-Voix (VSV), retrouvé mort le 1er juin 2010, après s'être rendu la veille à un rendez-vous à l'inspection générale de la police à Kinshasa. Son chauffeur est depuis porté disparu.
La justice a condamné à mort le principal suspect, le colonel Daniel Mukalay, numéro 2 des services spéciaux de la police, ainsi que trois policiers jugés par contumace car en fuite. Un autre a été condamné à la prison à perpétuité et trois autres acquittés. Tous sont rejugés en appel.
Les parties civiles estiment que le suspect numéro un est le chef de la police, le général John Numbi, suspendu de ses fonctions depuis l'affaire et considéré avant cela comme un proche du chef de l'Etat. Elles souhaitent qu'il soit aussi jugé.
Le réalisateur Thierry Michel a présenté mardi à Bruxelles le témoignage inédit d'un des policiers jugé par contumace, qui met personnellement en cause le général Numbi. Dans son témoignage, le major Paul Mwilambwe, qui se cache dans un pays africain, a affirmé que M. Chebeya avait été étouffé « avec des sacs plastiques et du scotch » alors qu'il se trouvait dans les locaux de l'Inspection générale de la police.
Les autorités congolaises ont refoulé dimanche Thierry Michel à l'aéroport de Kinshasa en raison d'un « défaut de visa sortie-retour », ce que conteste le cinéaste qui dénonce une « décision politique ». Le réalisateur se rendait en RDC pour la projection de son film pour la première fois dans plusieurs villes du pays à l'invitation d'ONG et avec le soutien d'ambassades européennes. Selon lui, le prétexte invoqué n'était pas valable car il bénéficiait d'un visa d'établissement spécial (résident) valable jusqu'en février 2013, et portant la mention « dispensé de visa de sortie et retour ».
Pour M. Mende, « c'est un problème qui concerne l'administration des migrations, qui juge cette mention là fausse, puisque même lorsqu'elle donne des visas permanents, il y a toujours un visa à l'entrée et un visa à la sortie ».
Mardi, la France a regretté « profondément » la décision de refouler le réalisateur et demandé à Kinshasa de l'annuler.
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En Libye, la coalition libérale promet un "Etat civil et démocratique"
(Le Monde 12/07/2012)
La coalition de l'Alliance des forces nationales (AFN), donnée gagnante à l'issue des élections en Libye, a promis d'œuvrer pour un "Etat civil et démocratique" en cas de victoire définitive.
"Nous avons besoin de rétablir la sécurité et de rédiger la Constitution", a déclaré Faiçal Al-Krekchi, secrétaire général de l'AFN dans une interview à l'AFP. Il promet que parmi les priorités de l'Alliance figurent aussi la réactivation de la justice et la stimulation de l'économie. Il ajoute que "tout le monde était d'accord aussi pour que l'islam soit la référence principale dans la rédaction de la Constitution. Il n'y a pas de différend la-dessus". Ce que l'Alliance rejette, selon lui, est "l'utilisation de la religion a des fins politiques".
"PARLER DE LA RELIGION, C'EST ÉVITER DE DISCUTER DES PROGRAMMES"
Une pique contre leur rivaux islamistes, accusés de politiser la religion. "Nous sommes un peuple à 100 % musulman. Parler de la religion, c'est éviter de discuter des programmes. Nous n'avons pas besoin actuellement de parler de musulmans, de mécréants ou de laïques", a-t-il déclaré. Selon M. Al-Krekchi, la position de l'AFN, qui regroupe une soixantaine de partis ainsi que des personnalités indépendantes et des organisations de la société civile, est que l'islam est un "acquis" dans le pays.
Pour l'AFN, le Parti de la justice et de la construction (PJC), issu des Frères musulmans, avait commis une "erreur" en se revendiquant comme "islamiste" et en tentant de faire passer les autres pour non musulmans. "D'ailleurs, le peuple a compris et les urnes ont donné leur verdict", a ajouté Faiçal Al-Krekchi.
Selon les résultats préliminaires communiqués par la Commission électorale, l'AFN a raflé la plupart des sièges réservés aux mouvements politiques, à l'issue du scrutin. Selon M. Al-Krekchi, l'alliance a gagné 55 sièges sur 80 réservés aux partis dans le futur "Congrès national général", qui comporte 200 sièges. Mais les 120 élus au scrutin uninominal font l'objet d'une rude compétition entre les libéraux et les islamistes, chacun cherchant à faire rallier le maximum de candidats gagnants à leur alliance. "Nous obtenons un total de 95 à 100 sièges dans l'Assemblée, soit 50 % du total, en comptant seulement sur la force propre de l'Alliance et sans entrer en alliance avec quiconque", a assuré Faiçal Al-Krekchi. Pourtant, l'AFN promet, même en cas de majorité au Congrès, de former "un gouvernement d'union qui regroupe tous les courants, avec la compétence comme seule condition".
© Copyright Le Monde
La coalition de l'Alliance des forces nationales (AFN), donnée gagnante à l'issue des élections en Libye, a promis d'œuvrer pour un "Etat civil et démocratique" en cas de victoire définitive.
"Nous avons besoin de rétablir la sécurité et de rédiger la Constitution", a déclaré Faiçal Al-Krekchi, secrétaire général de l'AFN dans une interview à l'AFP. Il promet que parmi les priorités de l'Alliance figurent aussi la réactivation de la justice et la stimulation de l'économie. Il ajoute que "tout le monde était d'accord aussi pour que l'islam soit la référence principale dans la rédaction de la Constitution. Il n'y a pas de différend la-dessus". Ce que l'Alliance rejette, selon lui, est "l'utilisation de la religion a des fins politiques".
"PARLER DE LA RELIGION, C'EST ÉVITER DE DISCUTER DES PROGRAMMES"
Une pique contre leur rivaux islamistes, accusés de politiser la religion. "Nous sommes un peuple à 100 % musulman. Parler de la religion, c'est éviter de discuter des programmes. Nous n'avons pas besoin actuellement de parler de musulmans, de mécréants ou de laïques", a-t-il déclaré. Selon M. Al-Krekchi, la position de l'AFN, qui regroupe une soixantaine de partis ainsi que des personnalités indépendantes et des organisations de la société civile, est que l'islam est un "acquis" dans le pays.
Pour l'AFN, le Parti de la justice et de la construction (PJC), issu des Frères musulmans, avait commis une "erreur" en se revendiquant comme "islamiste" et en tentant de faire passer les autres pour non musulmans. "D'ailleurs, le peuple a compris et les urnes ont donné leur verdict", a ajouté Faiçal Al-Krekchi.
Selon les résultats préliminaires communiqués par la Commission électorale, l'AFN a raflé la plupart des sièges réservés aux mouvements politiques, à l'issue du scrutin. Selon M. Al-Krekchi, l'alliance a gagné 55 sièges sur 80 réservés aux partis dans le futur "Congrès national général", qui comporte 200 sièges. Mais les 120 élus au scrutin uninominal font l'objet d'une rude compétition entre les libéraux et les islamistes, chacun cherchant à faire rallier le maximum de candidats gagnants à leur alliance. "Nous obtenons un total de 95 à 100 sièges dans l'Assemblée, soit 50 % du total, en comptant seulement sur la force propre de l'Alliance et sans entrer en alliance avec quiconque", a assuré Faiçal Al-Krekchi. Pourtant, l'AFN promet, même en cas de majorité au Congrès, de former "un gouvernement d'union qui regroupe tous les courants, avec la compétence comme seule condition".
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L'Afrique du Sud accorde une aide financière à Cuba
(Xinhuanet 12/07/2012)
En raison de l'embargo américain, Cuba tourne vers l'Afrique du Sud pour obtenir de l'aide financière, a-t-on appris mercredi de source officielle sud- africaine.
L'Afrique du Sud avait offert 12,5 millions de dollars à Cuba au cours de l'année financière précédente, a déclaré le ministre sud-africain des Relations internationales et de la Coopération Maite Nkoane-Mashabane.
L'Afrique du Sud avait fourni de l'aide financière à Cuba pour l'aider à redresser son économie suite à des ouragans de 2008, a indiqué le ministre dans une réponse écrite au Parlement sur l'aide du gouvernement à Cuba.
Au début de cette année, l'Afrique du Sud et Cuba étaient parvenus à un accord sur une aide économique de 28 millions de dollars.
Les deux pays entretiennent de bonnes relations et leurs échanges commerciaux ont atteint 9,5 milliards de dollars en 2010.
L'Afrique du Sud avait effacé par ailleurs en 2010 121 millions de dette de Cuba.
© Copyright Xinhuanet
En raison de l'embargo américain, Cuba tourne vers l'Afrique du Sud pour obtenir de l'aide financière, a-t-on appris mercredi de source officielle sud- africaine.
L'Afrique du Sud avait offert 12,5 millions de dollars à Cuba au cours de l'année financière précédente, a déclaré le ministre sud-africain des Relations internationales et de la Coopération Maite Nkoane-Mashabane.
L'Afrique du Sud avait fourni de l'aide financière à Cuba pour l'aider à redresser son économie suite à des ouragans de 2008, a indiqué le ministre dans une réponse écrite au Parlement sur l'aide du gouvernement à Cuba.
Au début de cette année, l'Afrique du Sud et Cuba étaient parvenus à un accord sur une aide économique de 28 millions de dollars.
Les deux pays entretiennent de bonnes relations et leurs échanges commerciaux ont atteint 9,5 milliards de dollars en 2010.
L'Afrique du Sud avait effacé par ailleurs en 2010 121 millions de dette de Cuba.
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Côte d'Ivoire: les autorités plaident pour la relance de la production de café
(Xinhuanet 12/07/2012)
du conseil d'administration (PCA) du Conseil national café-cacao Lambert Kouassi Konan a plaidé mercredi à Yamoussoukro (centre) pour la relance de la production du café.
M. Kouassi Konan qui intervenait à l'occasion d'une rencontre avec les producteurs ivoiriens a déploré l'abandon de la caféiculture au profit de la culture du palmier à huile et de l'hévéa.
"La production de café a chuté de manière drastique de 400 000 tonnes à environ 100 00 tonnes", a-t-il révélé.
"N'abandonnons pas cette culture. Nous avons espoir que les prix d'achat vont remonter", a ajouté le PCA du Conseil national café-cacao.
Celui-ci a ainsi recommandé l'utilisation de plants plus productifs pour tripler ou quadrupler la production à l'hectare.
La Côte d'Ivoire dont l'économie repose en grande partie sur l'agriculture, avec en prime le binôme café-cacao, a entrepris depuis plusieurs mois des réformes dans le secteur.
Pour les responsables de la filière, la réussite de la réforme repose sur quatre éléments essentiels, entre autres la qualité des produits, l'aménagement des pistes rurales, la relance de la production de café et la gestion des coopératives.
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du conseil d'administration (PCA) du Conseil national café-cacao Lambert Kouassi Konan a plaidé mercredi à Yamoussoukro (centre) pour la relance de la production du café.
M. Kouassi Konan qui intervenait à l'occasion d'une rencontre avec les producteurs ivoiriens a déploré l'abandon de la caféiculture au profit de la culture du palmier à huile et de l'hévéa.
"La production de café a chuté de manière drastique de 400 000 tonnes à environ 100 00 tonnes", a-t-il révélé.
"N'abandonnons pas cette culture. Nous avons espoir que les prix d'achat vont remonter", a ajouté le PCA du Conseil national café-cacao.
Celui-ci a ainsi recommandé l'utilisation de plants plus productifs pour tripler ou quadrupler la production à l'hectare.
La Côte d'Ivoire dont l'économie repose en grande partie sur l'agriculture, avec en prime le binôme café-cacao, a entrepris depuis plusieurs mois des réformes dans le secteur.
Pour les responsables de la filière, la réussite de la réforme repose sur quatre éléments essentiels, entre autres la qualité des produits, l'aménagement des pistes rurales, la relance de la production de café et la gestion des coopératives.
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Togo: le taux d'inflation passe de 2,0% à 3,3% entre avril et mai
(Xinhuanet 12/07/2012)
Le taux d'inflation en glissement annuel au Togo s'est établi à 3,3% à fin mai 2012 contre 2,0% en avril 2012, un intervalle d'un mois, a relevé la 2e session du Conseil national de crédit de l'année 2012 tenue, mardi dans la capitale togolaises, pour examiner la situation économique, monétaire et financière de ce pays.
Selon le ministre de l'Economie et des Finances, Adji Ayassor, qui a présidé la session, cette situation fait obligation au gouvernement de poursuivre les actions devant aider à maitrise la progression des prix.
Il a relevé une évolution récente des prix à la consommation qui s'est caractérisée par une accélération de l'inflation.
Alors que l'inflation est en hausse, le ministre de l'Economie togolais prévoit un taux de croissance de 5,6% pour 2012 contre 4, 8% en 2011.
"Les indicateurs conjoncturels laissent entrevoir la possibilité d'atteindre l'objectif de croissance économique de 5,6% " fixé pour l'année 2012, a indiqué le ministre Ayassor.
© Copyright Xinhuanet
Le taux d'inflation en glissement annuel au Togo s'est établi à 3,3% à fin mai 2012 contre 2,0% en avril 2012, un intervalle d'un mois, a relevé la 2e session du Conseil national de crédit de l'année 2012 tenue, mardi dans la capitale togolaises, pour examiner la situation économique, monétaire et financière de ce pays.
Selon le ministre de l'Economie et des Finances, Adji Ayassor, qui a présidé la session, cette situation fait obligation au gouvernement de poursuivre les actions devant aider à maitrise la progression des prix.
Il a relevé une évolution récente des prix à la consommation qui s'est caractérisée par une accélération de l'inflation.
Alors que l'inflation est en hausse, le ministre de l'Economie togolais prévoit un taux de croissance de 5,6% pour 2012 contre 4, 8% en 2011.
"Les indicateurs conjoncturels laissent entrevoir la possibilité d'atteindre l'objectif de croissance économique de 5,6% " fixé pour l'année 2012, a indiqué le ministre Ayassor.
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Sénégal: décaissement de la première tranche de l'aide budgétaire de la France
(Xinhuanet 12/07/2012)
Le gouvernement français a décaissé mardi 52,5 milliards de francs CFA en faveur du Sénégal, représentant la première tranche de l'aide budgétaire française de 130 millions euros (85 milliards FCFA), promise au nouveau président Macky Sall, rapporte mercredi le ministère de l'Economie et des Finances du Sénégal.
Dans un communiqué transmis à Xinhua, le ministère précise que cette tranche sera affectée, pour environ la moitié au paiement par l'Etat ou ses agences d'arriérés vis-à-vis d'entreprises privées, ce qui permettra la reprise de chantiers et contribuera à la relance de l'économie.
Selon le communiqué, l'autre moitié sera affectée au Fonds de soutien au secteur de l'énergie (FSE), ce qui correspond à environ trois mois de ses besoins de financement, notamment pour l'achat de combustibles pour les centrales de la Société national d'Electricité.
Deux autres tranches de 30 et 20 millions d'euros suivront et seront décaissées en octobre et en décembre 2012 ou début 2013, indique le texte.
Le décaissement de l'aide française a été annoncé au lendemain de la deuxième visite en France du président sénégalais en l'espace de deux mois.
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Le gouvernement français a décaissé mardi 52,5 milliards de francs CFA en faveur du Sénégal, représentant la première tranche de l'aide budgétaire française de 130 millions euros (85 milliards FCFA), promise au nouveau président Macky Sall, rapporte mercredi le ministère de l'Economie et des Finances du Sénégal.
Dans un communiqué transmis à Xinhua, le ministère précise que cette tranche sera affectée, pour environ la moitié au paiement par l'Etat ou ses agences d'arriérés vis-à-vis d'entreprises privées, ce qui permettra la reprise de chantiers et contribuera à la relance de l'économie.
Selon le communiqué, l'autre moitié sera affectée au Fonds de soutien au secteur de l'énergie (FSE), ce qui correspond à environ trois mois de ses besoins de financement, notamment pour l'achat de combustibles pour les centrales de la Société national d'Electricité.
Deux autres tranches de 30 et 20 millions d'euros suivront et seront décaissées en octobre et en décembre 2012 ou début 2013, indique le texte.
Le décaissement de l'aide française a été annoncé au lendemain de la deuxième visite en France du président sénégalais en l'espace de deux mois.
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Madagascar: suspension de l'exportation de boeufs sur pieds
(Xinhuanet 12/07/2012)
L'exportation de boeufs sur pieds vers les îles voisines décidée en début de cette année par le gouvernement malgache, va être suspendue suivant la décision du conseil des ministres du gouvernement malgache de mercredi dernier à Antananarivo, la capitale malgache.
Un arrêté interministériel a été pris par le gouvernement malgache pour la suspension de l'exportation de boeufs sur pieds afin de mettre un terme à la prolifération des vols de bovidés, a-t-on indiqué dans le communiqué officiel du gouvernement.
D'après le communiqué, cette exportation aurait conduit à la prolifération des vols de bovidés, la recrudescence de l'insécurité enrobée de mort d'hommes dont le cas récent se produisait dans les régions d'Anosy et Atsimo Atsinanana (sud et sud-est du pays) où des militaires ont été tués par des bandits voleurs de boeufs, ainsi que la prolifération des fraudes diverses dont le blanchiment de papiers administratifs et la corruption.
Le gouvernement de la transition nationale a décidé ainsi que cette suspension ne saurait être levée avant que les mesures d'assainissement de la filière du zébu ne soient dûment constatées.
Rappelons que l'exportation de boeufs sur pieds a été prohibée en 2002 et est de nouveau autorisée officiellement cette année 2012 avec un quota de 50 000 têtes de zébus à exporter tous les 18 mois. La grande île dispose d'environ 9 millions de zébus avec un taux de croissance annuelle de 0,8%, c'est-à-dire, près de 700 000 têtes par an.
© Copyright Xinhuanet
L'exportation de boeufs sur pieds vers les îles voisines décidée en début de cette année par le gouvernement malgache, va être suspendue suivant la décision du conseil des ministres du gouvernement malgache de mercredi dernier à Antananarivo, la capitale malgache.
Un arrêté interministériel a été pris par le gouvernement malgache pour la suspension de l'exportation de boeufs sur pieds afin de mettre un terme à la prolifération des vols de bovidés, a-t-on indiqué dans le communiqué officiel du gouvernement.
D'après le communiqué, cette exportation aurait conduit à la prolifération des vols de bovidés, la recrudescence de l'insécurité enrobée de mort d'hommes dont le cas récent se produisait dans les régions d'Anosy et Atsimo Atsinanana (sud et sud-est du pays) où des militaires ont été tués par des bandits voleurs de boeufs, ainsi que la prolifération des fraudes diverses dont le blanchiment de papiers administratifs et la corruption.
Le gouvernement de la transition nationale a décidé ainsi que cette suspension ne saurait être levée avant que les mesures d'assainissement de la filière du zébu ne soient dûment constatées.
Rappelons que l'exportation de boeufs sur pieds a été prohibée en 2002 et est de nouveau autorisée officiellement cette année 2012 avec un quota de 50 000 têtes de zébus à exporter tous les 18 mois. La grande île dispose d'environ 9 millions de zébus avec un taux de croissance annuelle de 0,8%, c'est-à-dire, près de 700 000 têtes par an.
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Sahel: les chefs des armées examinent à Nouakchott les moyens de recouvrer la souveraineté du Mali sur tout son territoire
(Xinhuanet 12/07/2012)
Les chefs d'états-majors des armées des pays du champ (Mauritanie, d'Algérie, du Mali et du Niger) ont examiné, mercredi, à Nouakchott, les moyens permettant de recouvrer la souveraineté du Mali sur l'ensemble de son territoire, a appris Xinhua de source officielle.
Réunis en session ordinaire, les chefs d'états-majors se sont penchés sur "l'évaluation de la situation sécuritaire dans le nord du Mali", indique-t-on de même source.
Ils ont également pu examiner "les mesures permettant d'appuyer les capacités opérationnelles de l'état-major commun des pays du champ pour faire face aux menaces sécuritaires communes et limiter la propagation du crime organisé dans l'espace de ces pays", rapporte l'Agence Mauritanienne d'Information.
Le nord du Mali, occupé depuis plus de trois mois par des islamistes armés affiliés à Al-Qaïda au Maghreb Islamique constitue, aujourd'hui, la principale préoccupation sécuritaire pour les pays du champ et pour la communauté internationale tout entière.
Des pays, dont la France, multiplie leurs efforts diplomatiques, pour faire voter par le Conseil de sécurité une résolution autorisant une intervention militaire dans le nord du Mali.
© Copyright Xinhuanet
Les chefs d'états-majors des armées des pays du champ (Mauritanie, d'Algérie, du Mali et du Niger) ont examiné, mercredi, à Nouakchott, les moyens permettant de recouvrer la souveraineté du Mali sur l'ensemble de son territoire, a appris Xinhua de source officielle.
Réunis en session ordinaire, les chefs d'états-majors se sont penchés sur "l'évaluation de la situation sécuritaire dans le nord du Mali", indique-t-on de même source.
Ils ont également pu examiner "les mesures permettant d'appuyer les capacités opérationnelles de l'état-major commun des pays du champ pour faire face aux menaces sécuritaires communes et limiter la propagation du crime organisé dans l'espace de ces pays", rapporte l'Agence Mauritanienne d'Information.
Le nord du Mali, occupé depuis plus de trois mois par des islamistes armés affiliés à Al-Qaïda au Maghreb Islamique constitue, aujourd'hui, la principale préoccupation sécuritaire pour les pays du champ et pour la communauté internationale tout entière.
Des pays, dont la France, multiplie leurs efforts diplomatiques, pour faire voter par le Conseil de sécurité une résolution autorisant une intervention militaire dans le nord du Mali.
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L'Afrique du Sud soutient sa candidate à la présidence de la Commission de l'UA
(Xinhuanet 12/07/2012)
Le gouvernement sud-africain a réitéré mercredi son soutien à sa ministre de l'Intérieur Nkosazana Dlamini-Zuma, qui brigue la présidence de la Commission de l'Union africaine (UA).
Cette confirmation du soutien gouvernemental survient alors que Mme Dlamini-Zuma doit s'envoler plus tard dans la journée pour la capitale éthiopienne Addis-Abeba, où elle participera au 19e sommet de l'UA, lors duquel le prochain président de la Commission de l'UA devrait être élu.
Seuls deux candidats sont encore en lice pour le poste. Dlamini-Zuma affronte le Gabonais Jean Ping, qui est le président sortant, dans un face-à-face qui fait apparaître une ligne de clivage entre les pays francophones d'un côté et les autres pays africains de l'autre.
"Le gouvernement réitère son soutien inébranlable, appuyé par la SADC (Communauté de développement de l'Afrique australe), à la candidature de la ministre Dlamini-Zuma à la présidence de la Commission de l'UA, et se déclare convaincu qu'elle possède à la fois la capacité et la volonté d'aider le continent dans les efforts qu'il mène pour améliorer la vie de tous les Africains tout en prenant sa place légitime parmi les nations du monde comme un égal et un partenaire pour le développement durable", a déclaré le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.
La semaine dernière, Mme Dlamini-Zuma a appelé à un changement à la tête de l'UA, promettant d'augmenter l'efficacité de l'organisation, et elle s'est dite prête à assumer cette fonction.
Le gouvernement sud-africain fait valoir le point de vue de la SADC, qui estime que conformément au principe de rotation, toutes les régions devraient avoir la possibilité de diriger la Commission de l'UA.
Depuis la création de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), qui a plus tard fait place à l'UA, aucun dirigeant issu des régions du sud ou du nord du continent n'a accédé à des fonctions de direction de l'organisation panafricaine.
En janvier, les dirigeants africains ont reporté l'élection du président de la Commission de l'UA au mois de juillet, car ni Dlamini-Zuma ni Jean Ping n'avait obtenu la majorité des deux tiers de voix nécessaires pour être élu à la tête de la Commission.
© Copyright Xinhuanet
Le gouvernement sud-africain a réitéré mercredi son soutien à sa ministre de l'Intérieur Nkosazana Dlamini-Zuma, qui brigue la présidence de la Commission de l'Union africaine (UA).
Cette confirmation du soutien gouvernemental survient alors que Mme Dlamini-Zuma doit s'envoler plus tard dans la journée pour la capitale éthiopienne Addis-Abeba, où elle participera au 19e sommet de l'UA, lors duquel le prochain président de la Commission de l'UA devrait être élu.
Seuls deux candidats sont encore en lice pour le poste. Dlamini-Zuma affronte le Gabonais Jean Ping, qui est le président sortant, dans un face-à-face qui fait apparaître une ligne de clivage entre les pays francophones d'un côté et les autres pays africains de l'autre.
"Le gouvernement réitère son soutien inébranlable, appuyé par la SADC (Communauté de développement de l'Afrique australe), à la candidature de la ministre Dlamini-Zuma à la présidence de la Commission de l'UA, et se déclare convaincu qu'elle possède à la fois la capacité et la volonté d'aider le continent dans les efforts qu'il mène pour améliorer la vie de tous les Africains tout en prenant sa place légitime parmi les nations du monde comme un égal et un partenaire pour le développement durable", a déclaré le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.
La semaine dernière, Mme Dlamini-Zuma a appelé à un changement à la tête de l'UA, promettant d'augmenter l'efficacité de l'organisation, et elle s'est dite prête à assumer cette fonction.
Le gouvernement sud-africain fait valoir le point de vue de la SADC, qui estime que conformément au principe de rotation, toutes les régions devraient avoir la possibilité de diriger la Commission de l'UA.
Depuis la création de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), qui a plus tard fait place à l'UA, aucun dirigeant issu des régions du sud ou du nord du continent n'a accédé à des fonctions de direction de l'organisation panafricaine.
En janvier, les dirigeants africains ont reporté l'élection du président de la Commission de l'UA au mois de juillet, car ni Dlamini-Zuma ni Jean Ping n'avait obtenu la majorité des deux tiers de voix nécessaires pour être élu à la tête de la Commission.
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Guinée - La libération retardée des 15 présumés auteurs de l'attaque contre la résidence du président guinéen
(Xinhuanet 12/07/2012)
Le ministère public a interjeté appel contre la décision de non-lieu prononcé le 2 juillet dernier en faveur de 15 présumés auteurs de l'attaque contre la résidence du chef de l'Etat guinéen survenue le 19 juillet 2010, bloquant ainsi l'exécution de cette mesure, a-t-on appris de sources concordantes ce mercredi.
La défense de ces bénéficiaires de cette décision du parquet préconisent d'entreprendre "la riposte" le plus tôt que possible contre ce revirement qui empêche la relaxe de leurs clients.
Déjà ces avocats avaient haussé le ton contre ce qu'ils avaient qualifié de "retard" dans l'exécution de la décision du parquet concernant ce non-lieu prononcé il ya une semaine par la Chambre de mise en accusation dirigée par William Fernandez.
Mais le Bureau du procureur général avait fait savoir qu'il n'y avait pas eu de "violation de la loi" en la matière, car l'accusation et l'Etat guinéen disposaient de 6 jours pour se pourvoir en cassation.
Et c'est à cela qu'on assiste maintenant avec ce nouveau rebondissement suite au pourvoi en cassation du ministère public et de l'Etat guinéen.
Ce sont 14 personnes qui avaient bénéficié au départ du non lieu pour "délit non constitué". Chiffre qui a été rehaussé à 15 plus tard, selon des sources judiciaires. Parmi les bénéficiaires de cette mesure figure 13 militaires dont l'ex-chef d'état-major de l'armée guinéenne le général Nouhou Thiam et 2 civils.
© Copyright Xinhuanet
Le ministère public a interjeté appel contre la décision de non-lieu prononcé le 2 juillet dernier en faveur de 15 présumés auteurs de l'attaque contre la résidence du chef de l'Etat guinéen survenue le 19 juillet 2010, bloquant ainsi l'exécution de cette mesure, a-t-on appris de sources concordantes ce mercredi.
La défense de ces bénéficiaires de cette décision du parquet préconisent d'entreprendre "la riposte" le plus tôt que possible contre ce revirement qui empêche la relaxe de leurs clients.
Déjà ces avocats avaient haussé le ton contre ce qu'ils avaient qualifié de "retard" dans l'exécution de la décision du parquet concernant ce non-lieu prononcé il ya une semaine par la Chambre de mise en accusation dirigée par William Fernandez.
Mais le Bureau du procureur général avait fait savoir qu'il n'y avait pas eu de "violation de la loi" en la matière, car l'accusation et l'Etat guinéen disposaient de 6 jours pour se pourvoir en cassation.
Et c'est à cela qu'on assiste maintenant avec ce nouveau rebondissement suite au pourvoi en cassation du ministère public et de l'Etat guinéen.
Ce sont 14 personnes qui avaient bénéficié au départ du non lieu pour "délit non constitué". Chiffre qui a été rehaussé à 15 plus tard, selon des sources judiciaires. Parmi les bénéficiaires de cette mesure figure 13 militaires dont l'ex-chef d'état-major de l'armée guinéenne le général Nouhou Thiam et 2 civils.
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Le Nigeria nomme son premier juge en chef féminin
(Xinhuanet 12/07/2012)
Le premier juge en chef féminin de l'histoire du Nigeria a émergé mercredi lorsque le sénat de la nation ouest-africaine a confirmé la nomination de Aloma Mukhtar comme le nouveau juge en chef pour remplacer le juge en chef sortant du Nigeria (JCN) Musdapher Dahiru.
Mme Mukhtar le 13e juge en chef du pays et la première femme à occuper le poste élevé.
Le juge en chef sortant, Dahiru Musdapher, est prévu de quitter son poste le 15 juillet, à l'âge obligatoire de 70 ans.
Né dans l'Etat de Kano au nord-ouest du Nigeria, le 20 novembre 1944, Mme Mukhtar a fait ses études au Nigeria et en Angleterre avant de devenir avocate.
Elle a également été la première avocate de la partie nord du Nigeria à être admise au Barreau du Nigeria.
Le 24 septembre 1987, elle est devenue la première femme à être nommée juge à la cour d'appel du Nigeria. Cela a été suivi par sa nomination le 8 juin 2005, comme la première femme nigériane d'être promue au poste de juge à la Cour suprême du pays.
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Le premier juge en chef féminin de l'histoire du Nigeria a émergé mercredi lorsque le sénat de la nation ouest-africaine a confirmé la nomination de Aloma Mukhtar comme le nouveau juge en chef pour remplacer le juge en chef sortant du Nigeria (JCN) Musdapher Dahiru.
Mme Mukhtar le 13e juge en chef du pays et la première femme à occuper le poste élevé.
Le juge en chef sortant, Dahiru Musdapher, est prévu de quitter son poste le 15 juillet, à l'âge obligatoire de 70 ans.
Né dans l'Etat de Kano au nord-ouest du Nigeria, le 20 novembre 1944, Mme Mukhtar a fait ses études au Nigeria et en Angleterre avant de devenir avocate.
Elle a également été la première avocate de la partie nord du Nigeria à être admise au Barreau du Nigeria.
Le 24 septembre 1987, elle est devenue la première femme à être nommée juge à la cour d'appel du Nigeria. Cela a été suivi par sa nomination le 8 juin 2005, comme la première femme nigériane d'être promue au poste de juge à la Cour suprême du pays.
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mercredi 4 juillet 2012
Mali - Les islamistes sèment le chaos à Tombouctou
(Le Figaro 04/07/2012)
Les destructions de l'inestimable patrimoine de Tombouctou ont repris à l'aube. Lundi, devant un petit groupe d'habitants effarés, cinq combattants d'Ansar Dine, le mouvement salafiste qui contrôle la ville depuis le 1er avril, ont rasé l'une des entrées de la mosquée Sidi Yeyia. La porte de ce bâtiment du XVe siècle n'a tenu que quelques minutes.
Les jours précédents, les soldats des Partisans de la religion s'en étaient pris à sept des seize mausolées que compte «la cité des 333 saints», même si ni ce nombre ni l'ampleur exacte des destructions n'avaient pu être confirmés. Ces lieux sont sacrés aux yeux des Maliens de rite malékite, mais Ansar Dine, tenant d'une lecture ultra-rigoriste de l'islam, les juge impies. Un proche de l'iman de la mosquée Sidi Yeyia affirme que les profanateurs auraient été motivés par l'envie d'éradiquer une croyance locale voulant que l'ouverture de cette porte conduise à la fin du monde.
Dans Tombouctou, privé d'eau courante et d'électricité plus de quinze heures par jour, les habitants terrorisés se cloîtrent chez eux. «C'est terrible. On a peur, mais on ne peut rien faire. On n'a pas d'arme et s'opposer aux vues d'Ansar Dine est pour ses combattants un signe d'impiété qui est très sévèrement puni», souligne, anonymement un ancien employé d'une ONG en rappelant la proximité d'Ansar Dine avec al-Qaida au Maghreb islamiste (Aqmi). Un autre résident, revenu depuis peu à Bamako, s'est réfugié dans la prière: «Comment peuvent-ils faire cela? Ils piétinent Allah et nous serons maudits». Ces attaques ont suscité une émotion énorme à travers le monde. L'Unesco, qui venait de classer Tombouctou au Patrimoine mondial de l'humanité, s'est dite «horrifiée». L'Association des leaders religieux du Mali a condamné «le crime de Tombouctou» comme le gouvernement malien. Jusqu'à la Cour pénale internationale, qui, par la voix du procureur Fatou Bensouda a déclaré envisager des poursuites pour crime de guerre.
Ce tollé n'a pas ébranlé Sanda Ould Bouamama, qui se dit porte-parole d'Ansar Dine à Tombouctou. Selon lui, les destructions sont même une réponse à l'Unesco et elles continueront «au nom de Dieu». Une détermination qui étonne. Il y a deux mois, après une première profanation, Iyad ag Ghaly, chef d'Ansar Dine et Touareg comme la plupart de ses hommes, avait laissé entendre qu'il ne s'agissait que d'un dérapage. «Ces raids sont une stratégie dangereuse. En cassant ces lieux saints, Ansar Dine et Aqmi prennent le risque de s'opposer aux habitants bercés par un islam populaire. C'est exactement le contraire de leur conduite passé», analyse Dominique Thomas, chercheur à l'EHESS.
Opération de propagande
Présent depuis plus de dix ans au Sahel, Aqmi avait jusqu'alors tout fait pour s'infiltrer en douceur dans le tissu local, en prêtant de l'argent aux nécessiteux, en montant de petits programmes humanitaires voire en contractant des mariages comme Mokhtar Belmokhtar, l'un des principaux chefs d'Aqmi. Pour Ahmedou Ould Abdallah, président du Centre de stratégie et de sécurité pour le Sahel et le Sahara, le revirement est le signe qu'Ansar Dine et Aqmi se «sentent très forts». «Ils envoient ainsi un message de peur aux cheikhs locaux: “nous sommes les nouveaux maîtres”. En ce sens, ce sont de vrais révolutionnaires qui cherchent à détruire les structures traditionnelles pour séduire les plus pauvres, les opprimés, qui forment 80 % de leurs affidés, comme le faisaient les communistes en leur temps.» Ce spécialiste insiste aussi sur les vertus de propagande d'une telle opération. «Grâce aux médias qui ont parlé de Tombouctou plus personne au monde n'ignore que de “vrais” croyants sont dans la ville».
Ansar Dine, qui entend imposer la charia à tout le Mali et, au-delà, à la région, cherche à gagner une image internationale. «Ils ont déjà dans leurs rangs de nombreux Sénégalais, des Nigériens ou des Nigérians», souligne un proche du dossier. Outre Aqmi, Ansar Dine a lié des liens avec la secte nigériane Boko Haram ainsi qu'avec des Somaliens. La présence d'Afghans ou d'anciens d'Irak dans le nord du Mali a aussi souvent été évoquée sans jamais avoir été prouvée. «Il n'y a qu'une chose certaine, les salafistes recrutent beaucoup.»
Les errements stratégiques dénotent aussi des rivalités qui opposent les différents chefs au sein des mouvements qui occupent l'Azawad. Sur fond de rivalités tribales, Iyad ag Ghaly, qui tient à rester un interlocuteur pour les pays de la région, serait défié tout à la fois par les tenants d'une ligne plus dure et par des Touaregs désireux de calmer cette fuite en avant.
En visite lundi à Paris, le président guinéen Alpha Condé s'est prononcé pour une «solution militaire» menée par des «troupes africaines». «Il est évident que la solution avec le mouvement islamiste n'est pas de négocier. Il faut une solution militaire», a-t-il affirmé espérant «rapidement une résolution du Conseil de sécurité» de l'ONU dans ce sens. Le Maroc a également appelé lundi dans un communiqué à «une action déterminante» pour mettre fin aux destructions.
© Copyright Le Figaro
Les destructions de l'inestimable patrimoine de Tombouctou ont repris à l'aube. Lundi, devant un petit groupe d'habitants effarés, cinq combattants d'Ansar Dine, le mouvement salafiste qui contrôle la ville depuis le 1er avril, ont rasé l'une des entrées de la mosquée Sidi Yeyia. La porte de ce bâtiment du XVe siècle n'a tenu que quelques minutes.
Les jours précédents, les soldats des Partisans de la religion s'en étaient pris à sept des seize mausolées que compte «la cité des 333 saints», même si ni ce nombre ni l'ampleur exacte des destructions n'avaient pu être confirmés. Ces lieux sont sacrés aux yeux des Maliens de rite malékite, mais Ansar Dine, tenant d'une lecture ultra-rigoriste de l'islam, les juge impies. Un proche de l'iman de la mosquée Sidi Yeyia affirme que les profanateurs auraient été motivés par l'envie d'éradiquer une croyance locale voulant que l'ouverture de cette porte conduise à la fin du monde.
Dans Tombouctou, privé d'eau courante et d'électricité plus de quinze heures par jour, les habitants terrorisés se cloîtrent chez eux. «C'est terrible. On a peur, mais on ne peut rien faire. On n'a pas d'arme et s'opposer aux vues d'Ansar Dine est pour ses combattants un signe d'impiété qui est très sévèrement puni», souligne, anonymement un ancien employé d'une ONG en rappelant la proximité d'Ansar Dine avec al-Qaida au Maghreb islamiste (Aqmi). Un autre résident, revenu depuis peu à Bamako, s'est réfugié dans la prière: «Comment peuvent-ils faire cela? Ils piétinent Allah et nous serons maudits». Ces attaques ont suscité une émotion énorme à travers le monde. L'Unesco, qui venait de classer Tombouctou au Patrimoine mondial de l'humanité, s'est dite «horrifiée». L'Association des leaders religieux du Mali a condamné «le crime de Tombouctou» comme le gouvernement malien. Jusqu'à la Cour pénale internationale, qui, par la voix du procureur Fatou Bensouda a déclaré envisager des poursuites pour crime de guerre.
Ce tollé n'a pas ébranlé Sanda Ould Bouamama, qui se dit porte-parole d'Ansar Dine à Tombouctou. Selon lui, les destructions sont même une réponse à l'Unesco et elles continueront «au nom de Dieu». Une détermination qui étonne. Il y a deux mois, après une première profanation, Iyad ag Ghaly, chef d'Ansar Dine et Touareg comme la plupart de ses hommes, avait laissé entendre qu'il ne s'agissait que d'un dérapage. «Ces raids sont une stratégie dangereuse. En cassant ces lieux saints, Ansar Dine et Aqmi prennent le risque de s'opposer aux habitants bercés par un islam populaire. C'est exactement le contraire de leur conduite passé», analyse Dominique Thomas, chercheur à l'EHESS.
Opération de propagande
Présent depuis plus de dix ans au Sahel, Aqmi avait jusqu'alors tout fait pour s'infiltrer en douceur dans le tissu local, en prêtant de l'argent aux nécessiteux, en montant de petits programmes humanitaires voire en contractant des mariages comme Mokhtar Belmokhtar, l'un des principaux chefs d'Aqmi. Pour Ahmedou Ould Abdallah, président du Centre de stratégie et de sécurité pour le Sahel et le Sahara, le revirement est le signe qu'Ansar Dine et Aqmi se «sentent très forts». «Ils envoient ainsi un message de peur aux cheikhs locaux: “nous sommes les nouveaux maîtres”. En ce sens, ce sont de vrais révolutionnaires qui cherchent à détruire les structures traditionnelles pour séduire les plus pauvres, les opprimés, qui forment 80 % de leurs affidés, comme le faisaient les communistes en leur temps.» Ce spécialiste insiste aussi sur les vertus de propagande d'une telle opération. «Grâce aux médias qui ont parlé de Tombouctou plus personne au monde n'ignore que de “vrais” croyants sont dans la ville».
Ansar Dine, qui entend imposer la charia à tout le Mali et, au-delà, à la région, cherche à gagner une image internationale. «Ils ont déjà dans leurs rangs de nombreux Sénégalais, des Nigériens ou des Nigérians», souligne un proche du dossier. Outre Aqmi, Ansar Dine a lié des liens avec la secte nigériane Boko Haram ainsi qu'avec des Somaliens. La présence d'Afghans ou d'anciens d'Irak dans le nord du Mali a aussi souvent été évoquée sans jamais avoir été prouvée. «Il n'y a qu'une chose certaine, les salafistes recrutent beaucoup.»
Les errements stratégiques dénotent aussi des rivalités qui opposent les différents chefs au sein des mouvements qui occupent l'Azawad. Sur fond de rivalités tribales, Iyad ag Ghaly, qui tient à rester un interlocuteur pour les pays de la région, serait défié tout à la fois par les tenants d'une ligne plus dure et par des Touaregs désireux de calmer cette fuite en avant.
En visite lundi à Paris, le président guinéen Alpha Condé s'est prononcé pour une «solution militaire» menée par des «troupes africaines». «Il est évident que la solution avec le mouvement islamiste n'est pas de négocier. Il faut une solution militaire», a-t-il affirmé espérant «rapidement une résolution du Conseil de sécurité» de l'ONU dans ce sens. Le Maroc a également appelé lundi dans un communiqué à «une action déterminante» pour mettre fin aux destructions.
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R.D.C., Rwanda - Soutien du Rwanda au M23 : Washington accule le régime de Paul KAGAME
(KongoTimes 04/07/2012)
Le soutien au M23 ne cesse d’attirer des poux sur la tête des autorités rwandaises. Après le Conseil de sécurité des Nations Unies qui les avait dernièrement clouées au mur, Washington vient d’intimer des ordres imprécis à Kigali. La première puissance mondiale exige au pays de mille collines de faire cesser et prévenir l’apport d’un tel appui à partir de son territoire, sans plus. Convaincus que l’attitude de Kigali menace d’ébranler encore la sécurité et d’alimenter les déplacements dans la région, les USA devraient cependant proposer une sortie heureuse de la crise que de se limiter à souffler le chaud et le froid avec de simples déclarations sur fond de préoccupation.
Après les Nations Unies, Human Rights Watch, … les Etats unis d’Amérique prennent le relai. Washington semble acculer le régime de Paul Kagame qui fournit allègrement des hommes, des armes et des munitions à la bande à Bosco Ntaganda.
Des sources indépendantes accusent
« L’organisation de défense des droits de l’Homme américaine accuse l’armée rwandaise d’avoir fourni des centaines d’hommes ainsi que des armes et des munitions aux rebelles du M23 en République démocratique du Congo, et de servir de refuge à leur chef présumé Bosco Ntaganda malgré un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale », rapportait BBC, le lundi 4 juin ; et d’ajouter que « l’armée rwandaise est directement impliquée dans la fourniture de 200 à 300 nouvelles recrues ainsi que d’armes lourdes et de munitions aux rebelles ». Curieusement, la ministre des Affaires étrangères rwandaise, Louise Mushikiwabo, a démenti à domicile comme à New York, l’implication de son pays dans le conflit armé dans l’Est de la RDC, bien avant la publication du rapport de HRW dont elle a qualifié les travaux de « simplistes », « irresponsables » et d’« aussi dangereux que des balles ou des machettes ».
De leur côté, le général Ntaganda et les dirigeants du M23 ont aussi rejeté les rapports les accusant de collaborer entre eux ou avec le Rwanda, alors que le gouvernement congolais assure que les informations données par les combattants capturés « confirment le recrutement forcé de jeunes mineurs d’âge par les mutins tant au pays même qu’à l’étranger ». La divulgation par la presse d’un rapport confidentiel de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (Monusco) sur la présence de Rwandais dans les rangs du M23 a poussé la RDC et le Rwanda à dépêcher une commission de vérification conjointe à Goma (Nord-Kivu). « Des citoyens rwandais étaient recrutés, formés dans leur pays et envoyés en renfort au M23 en RDC », dit le document.
La mission des enquêteurs congolais et rwandais a consisté à « établir toute la vérité sur l’éventuel appui du Rwanda au mouvement rebelle M23 », créé début avril 2012 par des mutins issus des Forces armées de la RDC (FARDC) et du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). Selon OCHA, les violents affrontements entre ce mouvement et l’armée régulière ont provoqué le déplacement de plus de 100 000 personnes, dont environ 74 000 dans les territoires de Lubero (Masisi et Rutshuru).
Quand les Usa s’en mêlent
De son côté, par la bouche du porte – parole du gouvernement congolais, Kinshasa s’est mis devant ses responsabilités. Sortant de sa tour d’ivoire, une position claire a été prise et annoncée. Le Rwanda doit quitter la manœuvre de déstabilisation de l’Est, si pas de toute la Rdc tant l’histoire démontre que la fumée ne sort généralement que par là. Mais au – delà de cet écho favorable à cet engagement ferme pris dans les délais raisonnables, il sied de mener des actions militaires, judiciaires et diplomatiques pour un dénouement définitif de cette énigme de l’Est qui n’a que trop duré et causé trop de désastres. Le gouvernement américain vient d’apporter sa pierre longtemps attendue dans l’échafaudage de la paix dans le grand Kivu. Mais lorsqu’on sait que le sacro-saint Paul Kagame, plaque tournante dans cette affaire avait parlé aux oreilles du monde de certaines puissances qui cherchent noise et mort à Joseph Kabila, plusieurs autres interrogations valent leur peine.
Passer à l’action
Maintenant que la liste des preuves contre Kigali affiche complet, la balle est désormais dans le camp des Nations Unies de passer à l’action. Après s’être prononcé, Kinshasa devra poursuivre clairement sur cette affaire dont le fond a été mis à nu par les révélations des Nations Unies, de HWR ainsi que les témoignages de nombreux membres du M23 qui ont fait défection de leur mouvement. Ensuite, après avoir déclenché des mécanismes prévus en pareil cas pour que le régime de Kigali arrête son double jeu dans la sous-région des Grands Lacs, Kinshasa devra braver la procédure dite interminable et avoir gain de cause face à ses ennemis de jour et de nuit. En s’alignant derrière le M23, Kigali a prouvé à suffisance qu’il n’a jamais œuvré pour la paix avec Kinshasa, comme l’affirmait, à Kinshasa, sa chef en charge de diplomatie.
Ce qu’il faut faire
Si l’ingérence rwandaise dans la guerre de l’Est est un secret de polichinelle depuis 1994, la Rdc a besoin d’être bien épaulée par la communauté internationale pour en découdre avec cette malencontreuse situation. Le régime rwandais bénéficie de beaucoup de soutien, bien plus que la Rdc, doit – on reconnaître.
Aussi, la Monusco devra-t-elle, pour sa part, prendre une initiative pour stopper cette ingérence qui met en péril la paix qu’elle essaie difficilement de préserver depuis plus de dix ans. Et l’apport des puissances étrangères, les Etats Unis à la une, est le bienvenu et le plus souhaité, au – delà de ménager le bâton et la carotte. Si d’aucuns ont affirmé que la guerre du Kivu est une guerre africaine, d’autres reconnaissent qu’on se massacre pas exclusivement entre Africains, en tuant de préférence des civils. Alors, il ne faut pas perdre de vue qu’aucun des belligérants ne possède d’usine d’armement et que la guerre par conséquent est alimentée par le commerce mondialisé et généralement illicite des armes, munitions et autres équipements militaires. Les systèmes de télécommunication, en particulier le téléphone portable, qui jouent un rôle essentiel dans des guerres de mouvement sont contrôlés par des groupes internationaux. Point n’est besoin de le répéter. Et le Rwanda constitue un proche et efficace relais logistique pour les rebelles tutsis. Tout en voyant le Rwanda, les Usa devront aussi voir loin du Rwanda. Et ce n’est pas Paul Kagame qui dirait le contraire, du moins cette fois-ci où il a derrière lui toute la bande des présumés ennemis de la Rdc.
[L’Avenir]
© Copyright KongoTimes
Le soutien au M23 ne cesse d’attirer des poux sur la tête des autorités rwandaises. Après le Conseil de sécurité des Nations Unies qui les avait dernièrement clouées au mur, Washington vient d’intimer des ordres imprécis à Kigali. La première puissance mondiale exige au pays de mille collines de faire cesser et prévenir l’apport d’un tel appui à partir de son territoire, sans plus. Convaincus que l’attitude de Kigali menace d’ébranler encore la sécurité et d’alimenter les déplacements dans la région, les USA devraient cependant proposer une sortie heureuse de la crise que de se limiter à souffler le chaud et le froid avec de simples déclarations sur fond de préoccupation.
Après les Nations Unies, Human Rights Watch, … les Etats unis d’Amérique prennent le relai. Washington semble acculer le régime de Paul Kagame qui fournit allègrement des hommes, des armes et des munitions à la bande à Bosco Ntaganda.
Des sources indépendantes accusent
« L’organisation de défense des droits de l’Homme américaine accuse l’armée rwandaise d’avoir fourni des centaines d’hommes ainsi que des armes et des munitions aux rebelles du M23 en République démocratique du Congo, et de servir de refuge à leur chef présumé Bosco Ntaganda malgré un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale », rapportait BBC, le lundi 4 juin ; et d’ajouter que « l’armée rwandaise est directement impliquée dans la fourniture de 200 à 300 nouvelles recrues ainsi que d’armes lourdes et de munitions aux rebelles ». Curieusement, la ministre des Affaires étrangères rwandaise, Louise Mushikiwabo, a démenti à domicile comme à New York, l’implication de son pays dans le conflit armé dans l’Est de la RDC, bien avant la publication du rapport de HRW dont elle a qualifié les travaux de « simplistes », « irresponsables » et d’« aussi dangereux que des balles ou des machettes ».
De leur côté, le général Ntaganda et les dirigeants du M23 ont aussi rejeté les rapports les accusant de collaborer entre eux ou avec le Rwanda, alors que le gouvernement congolais assure que les informations données par les combattants capturés « confirment le recrutement forcé de jeunes mineurs d’âge par les mutins tant au pays même qu’à l’étranger ». La divulgation par la presse d’un rapport confidentiel de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (Monusco) sur la présence de Rwandais dans les rangs du M23 a poussé la RDC et le Rwanda à dépêcher une commission de vérification conjointe à Goma (Nord-Kivu). « Des citoyens rwandais étaient recrutés, formés dans leur pays et envoyés en renfort au M23 en RDC », dit le document.
La mission des enquêteurs congolais et rwandais a consisté à « établir toute la vérité sur l’éventuel appui du Rwanda au mouvement rebelle M23 », créé début avril 2012 par des mutins issus des Forces armées de la RDC (FARDC) et du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). Selon OCHA, les violents affrontements entre ce mouvement et l’armée régulière ont provoqué le déplacement de plus de 100 000 personnes, dont environ 74 000 dans les territoires de Lubero (Masisi et Rutshuru).
Quand les Usa s’en mêlent
De son côté, par la bouche du porte – parole du gouvernement congolais, Kinshasa s’est mis devant ses responsabilités. Sortant de sa tour d’ivoire, une position claire a été prise et annoncée. Le Rwanda doit quitter la manœuvre de déstabilisation de l’Est, si pas de toute la Rdc tant l’histoire démontre que la fumée ne sort généralement que par là. Mais au – delà de cet écho favorable à cet engagement ferme pris dans les délais raisonnables, il sied de mener des actions militaires, judiciaires et diplomatiques pour un dénouement définitif de cette énigme de l’Est qui n’a que trop duré et causé trop de désastres. Le gouvernement américain vient d’apporter sa pierre longtemps attendue dans l’échafaudage de la paix dans le grand Kivu. Mais lorsqu’on sait que le sacro-saint Paul Kagame, plaque tournante dans cette affaire avait parlé aux oreilles du monde de certaines puissances qui cherchent noise et mort à Joseph Kabila, plusieurs autres interrogations valent leur peine.
Passer à l’action
Maintenant que la liste des preuves contre Kigali affiche complet, la balle est désormais dans le camp des Nations Unies de passer à l’action. Après s’être prononcé, Kinshasa devra poursuivre clairement sur cette affaire dont le fond a été mis à nu par les révélations des Nations Unies, de HWR ainsi que les témoignages de nombreux membres du M23 qui ont fait défection de leur mouvement. Ensuite, après avoir déclenché des mécanismes prévus en pareil cas pour que le régime de Kigali arrête son double jeu dans la sous-région des Grands Lacs, Kinshasa devra braver la procédure dite interminable et avoir gain de cause face à ses ennemis de jour et de nuit. En s’alignant derrière le M23, Kigali a prouvé à suffisance qu’il n’a jamais œuvré pour la paix avec Kinshasa, comme l’affirmait, à Kinshasa, sa chef en charge de diplomatie.
Ce qu’il faut faire
Si l’ingérence rwandaise dans la guerre de l’Est est un secret de polichinelle depuis 1994, la Rdc a besoin d’être bien épaulée par la communauté internationale pour en découdre avec cette malencontreuse situation. Le régime rwandais bénéficie de beaucoup de soutien, bien plus que la Rdc, doit – on reconnaître.
Aussi, la Monusco devra-t-elle, pour sa part, prendre une initiative pour stopper cette ingérence qui met en péril la paix qu’elle essaie difficilement de préserver depuis plus de dix ans. Et l’apport des puissances étrangères, les Etats Unis à la une, est le bienvenu et le plus souhaité, au – delà de ménager le bâton et la carotte. Si d’aucuns ont affirmé que la guerre du Kivu est une guerre africaine, d’autres reconnaissent qu’on se massacre pas exclusivement entre Africains, en tuant de préférence des civils. Alors, il ne faut pas perdre de vue qu’aucun des belligérants ne possède d’usine d’armement et que la guerre par conséquent est alimentée par le commerce mondialisé et généralement illicite des armes, munitions et autres équipements militaires. Les systèmes de télécommunication, en particulier le téléphone portable, qui jouent un rôle essentiel dans des guerres de mouvement sont contrôlés par des groupes internationaux. Point n’est besoin de le répéter. Et le Rwanda constitue un proche et efficace relais logistique pour les rebelles tutsis. Tout en voyant le Rwanda, les Usa devront aussi voir loin du Rwanda. Et ce n’est pas Paul Kagame qui dirait le contraire, du moins cette fois-ci où il a derrière lui toute la bande des présumés ennemis de la Rdc.
[L’Avenir]
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Mali: les députés pour l'usage de la force
(BBC Afrique 04/07/2012)
Cette requête des députés fait suite à l’assassinat d’un élu local à Gao, à la destruction de patrimoines culturels à Tombouctou et à Gao, ainsi qu’au climat de peur qui s’est installé chez les populations de ces localités après les affrontements entre les islamistes et le MNLA, la semaine dernière.
Pour Abdoul Abdoulaye Sidibé, président de la commission Défense, sécurité et protection civile de l’Assemblée Nationale, le gouvernement est dans l’impossibilité de faire face à ses devoirs et il doit recourir à la CEDEAO.
Les députés demandent également que les résultats de l’enquête sur l’agression du président de transition, Dioncounda Traoré soient rendus publics et que les auteurs soient punis.
Dioncounda Traoré était le président de l’hémicycle où son parti, l’ADEMA, est majoritaire. Il a été sollicité pour assurer l’intérim de la présidence après le renversement du pouvoir d’Amadou Toumani Touré par un coup d’Etat.
Le président Traoré a ensuite été désigné à la tête de la transition pour une année par la CEDEAO et l’ex-junte. Mais avant de commencer ce mandat, il a été agressé par des manifestants à son palais le 21 Mai. Transféré en France quelques jours après les faits, il est toujours sous traitement à Paris.
© Copyright BBC Afrique
Cette requête des députés fait suite à l’assassinat d’un élu local à Gao, à la destruction de patrimoines culturels à Tombouctou et à Gao, ainsi qu’au climat de peur qui s’est installé chez les populations de ces localités après les affrontements entre les islamistes et le MNLA, la semaine dernière.
Pour Abdoul Abdoulaye Sidibé, président de la commission Défense, sécurité et protection civile de l’Assemblée Nationale, le gouvernement est dans l’impossibilité de faire face à ses devoirs et il doit recourir à la CEDEAO.
Les députés demandent également que les résultats de l’enquête sur l’agression du président de transition, Dioncounda Traoré soient rendus publics et que les auteurs soient punis.
Dioncounda Traoré était le président de l’hémicycle où son parti, l’ADEMA, est majoritaire. Il a été sollicité pour assurer l’intérim de la présidence après le renversement du pouvoir d’Amadou Toumani Touré par un coup d’Etat.
Le président Traoré a ensuite été désigné à la tête de la transition pour une année par la CEDEAO et l’ex-junte. Mais avant de commencer ce mandat, il a été agressé par des manifestants à son palais le 21 Mai. Transféré en France quelques jours après les faits, il est toujours sous traitement à Paris.
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RDC : le rapport de l’ONU qui accuse le Rwanda rendu public
Par Karim Lebhour
Le rapport annuel du Comité des sanctions de l’ONU sur la République démocratique du Congo aurait pu passer totalement inaperçu, si ce n’était cette annexe de 48 pages accusant le Rwanda de soutenir la mutinerie armée dans l’est de la RDC. Le groupe d’experts de l’ONU affirme que les forces armées rwandaises « fournissent du matériel militaire, des armes, des munitions et des fournitures diverses aux rebelles du M23 » et octroient soutien et protection au général Bosco Ntaganda, recherché par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre
Ce réquisitoire estampillé du sceau des Nations unies a fourni à Kinshasa l’occasion de faire éclater au grand jour une ingérence rwandaise déjà dénoncée par l’organisation Human Rights Watch, dans un rapport daté du 4 juin 2012.
Dès cette annexe connue, les diplomates congolais ont alerté les médias sur son existence et accusé les Etats-Unis d’en empêcher la publication pour protéger son allié rwandais. La mission américaine auprès de l’ONU a démenti et demandé « la publication rapide du rapport et de ses annexes ». Le département d’Etat a franchi samedi 30 juin 2012 un pas supplémentaire en demandant au Rwanda « d’arrêter et d’empêcher tout soutien à la rébellion congolaise depuis son territoire ».
« Le Rwanda s’est fait prendre la main dans le sac »
Les accusations du groupe d’experts reposent sur les témoignages anonymes de 80 mutins déserteurs dont 31 Rwandais du M23. Les auteurs fournissent des photos d’armes et d’équipements militaires décrites comme venant du Rwanda et décrivent le processus de recrutement de soldats par des officiers rwandais pour le compte des rebelles du M23.
Parmi les noms d’officiels rwandais cités dans cette annexe (page 17) figurent ceux du ministre rwandais de la Défense, le général James Kabarebe, de son chef d'état-major, le général Charles Kayonga, et des généraux Jack Nziza, Emmanuel Ruvusha et Alexis Kagame. « Le Rwanda s’est fait prendre la main dans le sac », analyse un diplomate onusien. « La réalité est que le Rwanda s’est accordé un droit de regard sur ce qui se passe dans la région des Kivus. La RDC est en train de réaffirmer sa souveraineté et veut briser ce statu quo », poursuit-il.
« Traquer les Rwandais »
Dépêchée à New York, la chef de la diplomatie rwandaise, Louise Mushikiwabo, a dénoncé un rapport « déséquilibré » et démenti tout soutien de Kigali à des groupes armés en RDC. « Personne ne peut dire qui est Rwandais et qui ne l’est pas d’un côté ou de l’autre de la frontière. La langue du Rwanda est parlée des deux côtés. C’est tout à fait normal de trouver des gens qui s’expriment dans cette langue dans cette partie du Congo », a-t-elle expliqué avant de dénoncer une campagne d’incitation contre les Rwandais. « Certains médias proches du gouvernement congolais parlent de traquer les Rwandais et tuer les Tutsis. Cela nous rappelle la rhétorique de 1994 avant le génocide ».
« Pousser le Rwanda et la RDC à négocier »
Le Rwanda a promis de répondre au groupe d’experts. En l’état, ces accusations constituent une violation flagrante de l’embargo sur les armes à destination de la RDC. Selon nos informations, Kinshasa va déposer dans la semaine une requête au Conseil de sécurité pour inscrire les officiels rwandais cités dans le rapport sur la liste des sanctions de l’ONU. Cette requête a-t-elle une chance d’être entendue ? « J’en doute, répond un diplomate du Conseil. Il n’y a aucun appétit au sein du Conseil pour sanctionner des officiels rwandais. L’idée est plutôt de pousser le Rwanda et la RDC à négocier ».
Dans la résolution sur le renouvellement de la Monusco, adoptée mercredi 27 juin, le Conseil de sécurité a tout de même condamné « le soutien extérieur à tous les groupes armés ». « C’est un signal envoyé au Rwanda », décrypte un autre diplomate. « Cela montre que le Conseil accorde du crédit à la thèse d’une déstabilisation extérieure de la RDC ». Un avertissement alors que le Rwanda est candidat à un siège au Conseil de sécurité à la fin de cette année.
Par RFI
Le rapport annuel du Comité des sanctions de l’ONU sur la République démocratique du Congo aurait pu passer totalement inaperçu, si ce n’était cette annexe de 48 pages accusant le Rwanda de soutenir la mutinerie armée dans l’est de la RDC. Le groupe d’experts de l’ONU affirme que les forces armées rwandaises « fournissent du matériel militaire, des armes, des munitions et des fournitures diverses aux rebelles du M23 » et octroient soutien et protection au général Bosco Ntaganda, recherché par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre
Ce réquisitoire estampillé du sceau des Nations unies a fourni à Kinshasa l’occasion de faire éclater au grand jour une ingérence rwandaise déjà dénoncée par l’organisation Human Rights Watch, dans un rapport daté du 4 juin 2012.
Dès cette annexe connue, les diplomates congolais ont alerté les médias sur son existence et accusé les Etats-Unis d’en empêcher la publication pour protéger son allié rwandais. La mission américaine auprès de l’ONU a démenti et demandé « la publication rapide du rapport et de ses annexes ». Le département d’Etat a franchi samedi 30 juin 2012 un pas supplémentaire en demandant au Rwanda « d’arrêter et d’empêcher tout soutien à la rébellion congolaise depuis son territoire ».
« Le Rwanda s’est fait prendre la main dans le sac »
Les accusations du groupe d’experts reposent sur les témoignages anonymes de 80 mutins déserteurs dont 31 Rwandais du M23. Les auteurs fournissent des photos d’armes et d’équipements militaires décrites comme venant du Rwanda et décrivent le processus de recrutement de soldats par des officiers rwandais pour le compte des rebelles du M23.
Parmi les noms d’officiels rwandais cités dans cette annexe (page 17) figurent ceux du ministre rwandais de la Défense, le général James Kabarebe, de son chef d'état-major, le général Charles Kayonga, et des généraux Jack Nziza, Emmanuel Ruvusha et Alexis Kagame. « Le Rwanda s’est fait prendre la main dans le sac », analyse un diplomate onusien. « La réalité est que le Rwanda s’est accordé un droit de regard sur ce qui se passe dans la région des Kivus. La RDC est en train de réaffirmer sa souveraineté et veut briser ce statu quo », poursuit-il.
« Traquer les Rwandais »
Dépêchée à New York, la chef de la diplomatie rwandaise, Louise Mushikiwabo, a dénoncé un rapport « déséquilibré » et démenti tout soutien de Kigali à des groupes armés en RDC. « Personne ne peut dire qui est Rwandais et qui ne l’est pas d’un côté ou de l’autre de la frontière. La langue du Rwanda est parlée des deux côtés. C’est tout à fait normal de trouver des gens qui s’expriment dans cette langue dans cette partie du Congo », a-t-elle expliqué avant de dénoncer une campagne d’incitation contre les Rwandais. « Certains médias proches du gouvernement congolais parlent de traquer les Rwandais et tuer les Tutsis. Cela nous rappelle la rhétorique de 1994 avant le génocide ».
« Pousser le Rwanda et la RDC à négocier »
Le Rwanda a promis de répondre au groupe d’experts. En l’état, ces accusations constituent une violation flagrante de l’embargo sur les armes à destination de la RDC. Selon nos informations, Kinshasa va déposer dans la semaine une requête au Conseil de sécurité pour inscrire les officiels rwandais cités dans le rapport sur la liste des sanctions de l’ONU. Cette requête a-t-elle une chance d’être entendue ? « J’en doute, répond un diplomate du Conseil. Il n’y a aucun appétit au sein du Conseil pour sanctionner des officiels rwandais. L’idée est plutôt de pousser le Rwanda et la RDC à négocier ».
Dans la résolution sur le renouvellement de la Monusco, adoptée mercredi 27 juin, le Conseil de sécurité a tout de même condamné « le soutien extérieur à tous les groupes armés ». « C’est un signal envoyé au Rwanda », décrypte un autre diplomate. « Cela montre que le Conseil accorde du crédit à la thèse d’une déstabilisation extérieure de la RDC ». Un avertissement alors que le Rwanda est candidat à un siège au Conseil de sécurité à la fin de cette année.
Par RFI
Gabon - Croissance économique du PIB de 6,6 pc au Gabon
(Afrique en ligne 04/07/2012)
Le ministre gabonais de l’Economie annonce une croissance annuelle du PIB de 6,6% en 2012 - Le ministre gabonais de l’Economie, de l’Emploi et du Développement, Luc Oyoubi, a annoncé mardi à la radio nationale que la croissance annuelle du Produit intérieur brut (PIB) est estimée à 6,6 pour cent pour 2012 contre 6,8 pour cent en 2011.
M. Oyoubi, qui a présidé la veille la traditionnelle réunion du Comité monétaire et financier national à Libreville, a souligné que le taux d’endettement du Gabon s’est situé à des proportions raisonnables, soit 17pour cent du PIB à la fin du mois de mars 2012.
«Dans la zone de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), l’activité économique devrait rester vigoureuse et s’établir à 5,7 pour cent de croissance en 2012 contre 5 pour cent en 2011”, a déclaré M. Oyoubi, ajoutant que le taux d’inflation au Gabon devrait se situer à 2,2 pour cent pour 2012.
Pana 04/07/2012
© Copyright Afrique en ligne
Le ministre gabonais de l’Economie annonce une croissance annuelle du PIB de 6,6% en 2012 - Le ministre gabonais de l’Economie, de l’Emploi et du Développement, Luc Oyoubi, a annoncé mardi à la radio nationale que la croissance annuelle du Produit intérieur brut (PIB) est estimée à 6,6 pour cent pour 2012 contre 6,8 pour cent en 2011.
M. Oyoubi, qui a présidé la veille la traditionnelle réunion du Comité monétaire et financier national à Libreville, a souligné que le taux d’endettement du Gabon s’est situé à des proportions raisonnables, soit 17pour cent du PIB à la fin du mois de mars 2012.
«Dans la zone de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), l’activité économique devrait rester vigoureuse et s’établir à 5,7 pour cent de croissance en 2012 contre 5 pour cent en 2011”, a déclaré M. Oyoubi, ajoutant que le taux d’inflation au Gabon devrait se situer à 2,2 pour cent pour 2012.
Pana 04/07/2012
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Sénégal: Karim Wade, fils de l'ancien président, entendu par la gendarmerie
(Xinhuanet 04/07/2012)
L'ex-puissant ministre d'Etat sénégalais, Karim Wade, fils de l'ancien président Abdoulaye Wade, a été entendu mardi par la Gendarmerie à Dakar, dans le cadre des enquêtes sur la gestion des responsables de l'ancien régime dont certains sont accusés d'enrichissement illicite.
Selon plusieurs sources, Karim Wade, ex-ministre d'Etat, chargé des Infrastructures, de la Coopération internationale, de l'Aménagement du Territoire et des Transports, a été entendu pendant plus de deux heures par les enquêteurs. Il est ressorti sans faire de déclaration.
Les mêmes sources indiquent que les minutes des auditions seront transmises au procureur de la République, seul à même de décider des suites à donner à cet interrogatoire.
Par le passé, Karim Wade a été le président du Conseil de surveillance de l'Agence nationale pour l'Organisation de la Conférence islamique (ANOCI), chargée de la préparation du sommet que la Ummah islamique à Dakar en mars 2008.
Il lui a souvent été prêté l'ambition de succéder à son père, qui a été battu au second tour de la dernière présidentielle, le 25 mars par Macky Sall, qui fut son Premier ministre et proche collaborateur, avant leur rupture survenues en 2008.
Plusieurs autres hauts responsables de l'ex-régime, président du Sénat, anciens ministres et directeurs de sociétés publiques, ont été déjà entendus par la police ou la gendarmerie.
© Copyright Xinhuanet
L'ex-puissant ministre d'Etat sénégalais, Karim Wade, fils de l'ancien président Abdoulaye Wade, a été entendu mardi par la Gendarmerie à Dakar, dans le cadre des enquêtes sur la gestion des responsables de l'ancien régime dont certains sont accusés d'enrichissement illicite.
Selon plusieurs sources, Karim Wade, ex-ministre d'Etat, chargé des Infrastructures, de la Coopération internationale, de l'Aménagement du Territoire et des Transports, a été entendu pendant plus de deux heures par les enquêteurs. Il est ressorti sans faire de déclaration.
Les mêmes sources indiquent que les minutes des auditions seront transmises au procureur de la République, seul à même de décider des suites à donner à cet interrogatoire.
Par le passé, Karim Wade a été le président du Conseil de surveillance de l'Agence nationale pour l'Organisation de la Conférence islamique (ANOCI), chargée de la préparation du sommet que la Ummah islamique à Dakar en mars 2008.
Il lui a souvent été prêté l'ambition de succéder à son père, qui a été battu au second tour de la dernière présidentielle, le 25 mars par Macky Sall, qui fut son Premier ministre et proche collaborateur, avant leur rupture survenues en 2008.
Plusieurs autres hauts responsables de l'ex-régime, président du Sénat, anciens ministres et directeurs de sociétés publiques, ont été déjà entendus par la police ou la gendarmerie.
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Côte d'Ivoire: tout est fin prêt pour le démarrage effectif du recensement des ex-combattants (ministre)
(Xinhuanet 04/07/2012)
Le ministre ivoirien auprès du président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, a indiqué mardi à Abidjan que "tout est fin prêt" pour le démarrage effectif de l'opération de recensement des ex-combattants prévu pour le 5 juillet.
Le ministre qui se référait au responsable de l'institut national des statistiques a noté dans une intervention sur les antennes de la télévision nationale la nécessité d'avoir une idée précise des effectifs des personnes qui ont manié les armes pendant les affrontements armés, en vue de faciliter leur insertion dans le tissu social.
"L'opération est prévue pour prendre fin dans un mois", a relevé Paul Koffi Koffi, révélant la mise en place de 56 sites d'identification sur l'ensemble du territoire.
"Nous invitons tous les jeunes qui ont connu le maniement des armes à se présenter à cette opération", a énoncé le ministre, assurant qu'il n'y aura aucune action de représailles à l'encontre des anciens combattants qui se présenteront aux séances d'identification.
De l'avis de celui-ci, le recensement des jeunes ex-combattants constitue un point de départ pour la dynamisation du processus de Désarmement, démobilisation et de réinsertion (DDR).
La Côte d'Ivoire tente de sortir d'une crise post-électorale aigüe qui a secoué le pays cinq mois durant, faisant au moins 3 000 morts et un million de déplacés.
Plusieurs milliers de jeunes avaient pris part aux affrontements armés qui avaient opposé les soldats pro-Ouattara aux pro-Gbagbo au plus fort du conflit.
L'encasernement, le désarmement et la réinsertion des ex-combattants dans divers secteurs d'activité constituent une préoccupation pour le gouvernement qui entend tout mettre en oeuvre pour réussir la pacification du pays après les crises successives.
© Copyright Xinhuanet
Le ministre ivoirien auprès du président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, a indiqué mardi à Abidjan que "tout est fin prêt" pour le démarrage effectif de l'opération de recensement des ex-combattants prévu pour le 5 juillet.
Le ministre qui se référait au responsable de l'institut national des statistiques a noté dans une intervention sur les antennes de la télévision nationale la nécessité d'avoir une idée précise des effectifs des personnes qui ont manié les armes pendant les affrontements armés, en vue de faciliter leur insertion dans le tissu social.
"L'opération est prévue pour prendre fin dans un mois", a relevé Paul Koffi Koffi, révélant la mise en place de 56 sites d'identification sur l'ensemble du territoire.
"Nous invitons tous les jeunes qui ont connu le maniement des armes à se présenter à cette opération", a énoncé le ministre, assurant qu'il n'y aura aucune action de représailles à l'encontre des anciens combattants qui se présenteront aux séances d'identification.
De l'avis de celui-ci, le recensement des jeunes ex-combattants constitue un point de départ pour la dynamisation du processus de Désarmement, démobilisation et de réinsertion (DDR).
La Côte d'Ivoire tente de sortir d'une crise post-électorale aigüe qui a secoué le pays cinq mois durant, faisant au moins 3 000 morts et un million de déplacés.
Plusieurs milliers de jeunes avaient pris part aux affrontements armés qui avaient opposé les soldats pro-Ouattara aux pro-Gbagbo au plus fort du conflit.
L'encasernement, le désarmement et la réinsertion des ex-combattants dans divers secteurs d'activité constituent une préoccupation pour le gouvernement qui entend tout mettre en oeuvre pour réussir la pacification du pays après les crises successives.
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Le Bénin annonce une augmentation de 10 FCFA par kilo sur le prix d'achat du coton graine aux producteurs
(Xinhuanet 04/07/2012)
Le gouvernement béninois a annoncé mardi une augmentation de 10 FCFA par kilogramme sur le prix d'achat du coton graine aux producteurs, pour la campagne agricole 2012-2013, indique un communiqué gouvernemental publié à Cotonou.
"Dans le cadre de la campagne cotonnière 2012-2013, le conseil des ministres a examiné plusieurs communications du ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche dont une relative à la fixation du prix d'achat du coton graine aux producteurs et à la fixation du montant des fonctions critiques", indiqué le communiqué.
Ainsi, selon le document, les prix d'achat du coton graine aux producteurs pour la campagne 2012-2013 ont connu une augmentation de 10 FCFA par kilogramme par rapport aux prix d'achat du même produit lors de la campagne précédente.
"Ces prix sont à 260 FCFA le kilogramme de coton classé premier choix contre 250 FCFA la campagne 2011-2012 et à 210 FCFA le kilogramme de coton classé deuxième choix contre 200 FCFA la campagne écoulée", souligne la source.
Par ailleurs, le communiqué précise que le montant de la fonction critique est fixé à 20 FCFA le kilogramme de coton graine au lieu de 30 FCFA le kilogramme la campagne dernière.
"Cette politique d'augmentation du prix d'achat du coton graine aux producteurs vise à galvaniser les cultivateurs à accroître la production du coton, de 300 000 tonnes pour la campagne 2011-2012 à plus de 600.000 tonnes pour la campagne 2012-2013", a-t-on indiqué.
© Copyright Xinhuanet
Le gouvernement béninois a annoncé mardi une augmentation de 10 FCFA par kilogramme sur le prix d'achat du coton graine aux producteurs, pour la campagne agricole 2012-2013, indique un communiqué gouvernemental publié à Cotonou.
"Dans le cadre de la campagne cotonnière 2012-2013, le conseil des ministres a examiné plusieurs communications du ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche dont une relative à la fixation du prix d'achat du coton graine aux producteurs et à la fixation du montant des fonctions critiques", indiqué le communiqué.
Ainsi, selon le document, les prix d'achat du coton graine aux producteurs pour la campagne 2012-2013 ont connu une augmentation de 10 FCFA par kilogramme par rapport aux prix d'achat du même produit lors de la campagne précédente.
"Ces prix sont à 260 FCFA le kilogramme de coton classé premier choix contre 250 FCFA la campagne 2011-2012 et à 210 FCFA le kilogramme de coton classé deuxième choix contre 200 FCFA la campagne écoulée", souligne la source.
Par ailleurs, le communiqué précise que le montant de la fonction critique est fixé à 20 FCFA le kilogramme de coton graine au lieu de 30 FCFA le kilogramme la campagne dernière.
"Cette politique d'augmentation du prix d'achat du coton graine aux producteurs vise à galvaniser les cultivateurs à accroître la production du coton, de 300 000 tonnes pour la campagne 2011-2012 à plus de 600.000 tonnes pour la campagne 2012-2013", a-t-on indiqué.
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Nigeria - Pétrole: Vers la construction de six raffineries
(Afrique en ligne 04/07/2012)
Le Nigeria signe un protocole d'entente pour la construction de six raffineries de pétrole - Le gouvernement du Nigeria a signé un protocole d'entente pour un partenariat américano-nigerian avec Vulcan Ressources Petroleum Limited et Petroleum Refining and Strategic Reserve Limited pour la construction de six raffineries modulaires avec une capacité totale de 180.000 barils/jour.
Selon la presse locale publiée mardi, le ministre du Commerce et des Investissements, Olusegun Aganga, a signé le protocole pour le compte du gouvernement nigérian, tandis que le vice-président/directeur des Ressources de Vulcan Petroleum Limited, Jim Mansfield et le président de Petroleum Refining and Strategic Reserve Limited, Chief Edozie Njoku ont paraphé le document pour les deux sociétés.
Dans le cadre du projet d'un coût global de 4,5 milliards de dollars américains, deux des raffineries devraient être prêtes d'ici un an et chacune d'elles va raffiner jusqu'à 30.000 barils de pétrole brut par jour et produire jusqu'à cinq millions de litres d'essence, de diesel et kérosène LPFO.
Bien que le Nigeria possède quatre raffineries, aucune d'entre elles ne fonctionne à plein régime, ce qui oblige le pays à importer la plupart du carburant nécessaire pour sa consommation locale.
Pana 04/07/2012
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Le Nigeria signe un protocole d'entente pour la construction de six raffineries de pétrole - Le gouvernement du Nigeria a signé un protocole d'entente pour un partenariat américano-nigerian avec Vulcan Ressources Petroleum Limited et Petroleum Refining and Strategic Reserve Limited pour la construction de six raffineries modulaires avec une capacité totale de 180.000 barils/jour.
Selon la presse locale publiée mardi, le ministre du Commerce et des Investissements, Olusegun Aganga, a signé le protocole pour le compte du gouvernement nigérian, tandis que le vice-président/directeur des Ressources de Vulcan Petroleum Limited, Jim Mansfield et le président de Petroleum Refining and Strategic Reserve Limited, Chief Edozie Njoku ont paraphé le document pour les deux sociétés.
Dans le cadre du projet d'un coût global de 4,5 milliards de dollars américains, deux des raffineries devraient être prêtes d'ici un an et chacune d'elles va raffiner jusqu'à 30.000 barils de pétrole brut par jour et produire jusqu'à cinq millions de litres d'essence, de diesel et kérosène LPFO.
Bien que le Nigeria possède quatre raffineries, aucune d'entre elles ne fonctionne à plein régime, ce qui oblige le pays à importer la plupart du carburant nécessaire pour sa consommation locale.
Pana 04/07/2012
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Guinée-Bissau: suspension d'une session parlementaire à cause du boycott de députés
(Xinhuanet 04/07/2012)
Les travaux de la 3e session du Parlement de Guinée-Bissau ont été suspendus ce mardi en raison du boycott des 67 députés du PAIGC (ancien parti au pouvoir), ont indiqué des sources proches du parlement bissau-guinéen.
Selon Rui Diã de Sousa, président du groupe parlementaire du PAIGC, ce parti "exige le renouvellement des instances dirigeantes du parlement qui doit impérativement passer par l'élection d'un nouveau président".
Selon lui, "le PAIGC qui a la majorité avec 67 députés sur cent en appelle au retour à la normalité constitutionnelle".
Depuis le coup d'Etat du 12 avril, les loyalistes du PAIGC de Carlos Gomes Junior (ancien Premier ministre) continuent d'exiger le retour à la légalité constitutionnelle, avec notamment le rétablissement de Raimundo Pereira comme président de transition et la tenue du second tour du scrutin présidentiel du 18 mars.
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Les travaux de la 3e session du Parlement de Guinée-Bissau ont été suspendus ce mardi en raison du boycott des 67 députés du PAIGC (ancien parti au pouvoir), ont indiqué des sources proches du parlement bissau-guinéen.
Selon Rui Diã de Sousa, président du groupe parlementaire du PAIGC, ce parti "exige le renouvellement des instances dirigeantes du parlement qui doit impérativement passer par l'élection d'un nouveau président".
Selon lui, "le PAIGC qui a la majorité avec 67 députés sur cent en appelle au retour à la normalité constitutionnelle".
Depuis le coup d'Etat du 12 avril, les loyalistes du PAIGC de Carlos Gomes Junior (ancien Premier ministre) continuent d'exiger le retour à la légalité constitutionnelle, avec notamment le rétablissement de Raimundo Pereira comme président de transition et la tenue du second tour du scrutin présidentiel du 18 mars.
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Maurice: hausse de 3,9% des exportations du secteur manufacturier au premier trimestre
(Xinhuanet 04/07/2012)
Les exportations des entreprises mauriciennes engagées dans l'exportation ont connu une hausse de 3,9 % pour le premier trimestre 2012 comparativement à celui de 2011, selon le dernier rapport trimestriel du bureau central des statistiques mauricien.
Le montant des exportations du premier trimestre 2012 s'élève à 363 millions USD, ce qui représente une hausse de 13,8 millions USD par rapport à la même période de 2011, mais une baisse de 7,77 millions USD en comparaison avec le trimestre précédent.
Statistics Mauritius fait remarquer une baisse des exportations des produits de l'habillement et du textile, des jouets, jeux et produits sportifs de même qu'au niveau de produits à base de papier au cours du premier trimestre de 2012.
S'agissant de l'habillement et du textile, la valeur de la baisse est de 14,37 millions USD soit 7,3 %. Celle enregistrée au niveau des produits à base de papier a été de 1,13 million USD soit une baisse de 55,7 %. Une baisse de 41,5 % a été enregistrée dans le secteur de la production et de l'exportation de jouets, de jeux et de produits sportifs.
Le secteur des produits alimentaires de la mer et celui de la bijouterie ont aidé à contrecarrer cette mauvaise performance. Le premier a engrangé quelque 10,13 millions USD, soit 13,8 % de la totalité de ses exportations.
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Les exportations des entreprises mauriciennes engagées dans l'exportation ont connu une hausse de 3,9 % pour le premier trimestre 2012 comparativement à celui de 2011, selon le dernier rapport trimestriel du bureau central des statistiques mauricien.
Le montant des exportations du premier trimestre 2012 s'élève à 363 millions USD, ce qui représente une hausse de 13,8 millions USD par rapport à la même période de 2011, mais une baisse de 7,77 millions USD en comparaison avec le trimestre précédent.
Statistics Mauritius fait remarquer une baisse des exportations des produits de l'habillement et du textile, des jouets, jeux et produits sportifs de même qu'au niveau de produits à base de papier au cours du premier trimestre de 2012.
S'agissant de l'habillement et du textile, la valeur de la baisse est de 14,37 millions USD soit 7,3 %. Celle enregistrée au niveau des produits à base de papier a été de 1,13 million USD soit une baisse de 55,7 %. Une baisse de 41,5 % a été enregistrée dans le secteur de la production et de l'exportation de jouets, de jeux et de produits sportifs.
Le secteur des produits alimentaires de la mer et celui de la bijouterie ont aidé à contrecarrer cette mauvaise performance. Le premier a engrangé quelque 10,13 millions USD, soit 13,8 % de la totalité de ses exportations.
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Zimbabwe - Les exportations du Zimbabwe vers le Royaume-Uni chutent en spirale
(Xinhuanet 04/07/2012)
Les exportations du Zimbabwe vers le Royaume-Uni ont continué de chuter ces cinq dernières années alors que les tensions entre les deux pays persistent.
Les chiffres fournis par l'organisme national de promotion du commerce, ZimTrade, montrent que les exportations vers le Royaume- Uni, qui atteignaient 245 393 dollars en 2007, ont chuté à 95 446 dollars en 2011.
Dans son bulletin d'information de juin, ZimTrade a noté que les importations britanniques depuis le Zimbabwe étaient dominées par les produits agricoles, appelant en conséquence les entreprises à saisir les opportunités commerciales en augmentant l'offre de ces produits.
D'après ZimTrade, les principaux produits agricoles importés du Zimbabwe par la Grande-Bretagne l'année dernière comprenaient la canne à sucre brute, le tabac non-manufacturé, le thé noir fermenté, le filet et autres viandes de poisson, frais ou réfrigérés, les pois, les déchets de tabac, les fleurs coupées et bourgeons et les oranges fraiches ou séchées.
"Le Zimbabwe est naturellement riche en terres fertiles, en eau et en conditions climatiques adaptées à la production par exemple de sucre de canne, de tabac, de fleurs, de thé, de café et de légumes, qui comptent parmi les principales importations du Royaume-Uni", a-t-il dit.
"Le Zimbabwe peut par conséquent améliorer l'offre de ces produits importés par le Royaume-Uni", a déclaré ZimTrade.
Cet organe de promotion du commerce a déclaré que puisque le Royaume-Uni est soumis à la législation de l'UE, le Zimbabwe pourrait avantageusement commercer avec le Royaume-Uni dans le cadre de l'Accord de partenariat économique (APE).
L'UE a imposé en 2002 des sanctions à l'encontre du Zimbabwe suite à des divergences concernant le programme de réforme agraire du pays et des allégations de violations des droits de l'Homme.
Les APE ont pour objectif de créer une zone de libre-échange entre l'UE et les pays du Groupe Afrique, Caraïbes et Pacifique ( ACP).
Le Zimbabwe, avec cinq autres pays qui sont la Zambie, les Comores, Madagascar, les Seychelles et Maurice, ont signé en 2009 avec la Commission européenne un APE provisoire dans le cadre du bloc d'Afrique orientale et australe, tandis que les négociations pour un APE complet sont toujours en cours.
© Copyright Xinhuanet
Les exportations du Zimbabwe vers le Royaume-Uni ont continué de chuter ces cinq dernières années alors que les tensions entre les deux pays persistent.
Les chiffres fournis par l'organisme national de promotion du commerce, ZimTrade, montrent que les exportations vers le Royaume- Uni, qui atteignaient 245 393 dollars en 2007, ont chuté à 95 446 dollars en 2011.
Dans son bulletin d'information de juin, ZimTrade a noté que les importations britanniques depuis le Zimbabwe étaient dominées par les produits agricoles, appelant en conséquence les entreprises à saisir les opportunités commerciales en augmentant l'offre de ces produits.
D'après ZimTrade, les principaux produits agricoles importés du Zimbabwe par la Grande-Bretagne l'année dernière comprenaient la canne à sucre brute, le tabac non-manufacturé, le thé noir fermenté, le filet et autres viandes de poisson, frais ou réfrigérés, les pois, les déchets de tabac, les fleurs coupées et bourgeons et les oranges fraiches ou séchées.
"Le Zimbabwe est naturellement riche en terres fertiles, en eau et en conditions climatiques adaptées à la production par exemple de sucre de canne, de tabac, de fleurs, de thé, de café et de légumes, qui comptent parmi les principales importations du Royaume-Uni", a-t-il dit.
"Le Zimbabwe peut par conséquent améliorer l'offre de ces produits importés par le Royaume-Uni", a déclaré ZimTrade.
Cet organe de promotion du commerce a déclaré que puisque le Royaume-Uni est soumis à la législation de l'UE, le Zimbabwe pourrait avantageusement commercer avec le Royaume-Uni dans le cadre de l'Accord de partenariat économique (APE).
L'UE a imposé en 2002 des sanctions à l'encontre du Zimbabwe suite à des divergences concernant le programme de réforme agraire du pays et des allégations de violations des droits de l'Homme.
Les APE ont pour objectif de créer une zone de libre-échange entre l'UE et les pays du Groupe Afrique, Caraïbes et Pacifique ( ACP).
Le Zimbabwe, avec cinq autres pays qui sont la Zambie, les Comores, Madagascar, les Seychelles et Maurice, ont signé en 2009 avec la Commission européenne un APE provisoire dans le cadre du bloc d'Afrique orientale et australe, tandis que les négociations pour un APE complet sont toujours en cours.
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Liberia - Le gouvernement libérien demande à l'ONU de lever l'interdiction de voyager sur les associés de l'ancien président
(Xinhuanet 04/07/2012)
Le gouvernement libérien a appelé mardi le Conseil de sécurité de l'ONU de lever l'interdiction de voyager imposée à certains associés de l'ancien président Charles Taylor.
La présidente Ellen Johnson Sirleaf a déclaré avoir demandé à l'ONU de lever l'interdiction de voyager imposée à certains associés de M. Taylor parce qu'ils ne présentent plus une menace pour la paix dans le pays.
« Les gens à qui l'interdiction de voyager a été imposée ne constituent plus une menace pour la paix au Libéria, et devraient donc être autorisés à voyager », a déclaré la dirigeante libérienne, ajoutant qu'il n'est pas sain pour les gens qui ne posent pas de menace pour la paix d'être interdit de voyager.
Elle a précisé que ce n'était pas le gouvernement libérien qui avait imposé l'interdiction, mais plutôt le Conseil de sécurité, et a assuré qu'elle sera bientôt levée.
Les fonctionnaires à qui l'interdiction de voyager a été imposée comprennent notamment l'ancienne première dame Jewel Howard Taylor, maintenant membre de la chambre haute du parlement bicaméral du Liberia, l'actuel ministre de l'Information Lewis Brown, qui a servi comme ministre des Affaires étrangères et conseiller à la sécurité de l'ancien président Taylor.
En 2003, le Conseil de sécurité a imposé une interdiction de voyager sur les associés de Charles Taylor, qui ont été considérés comme une menace potentielle pour le processus de paix au Libéria.
L'ONU a également imposé une interdiction sur l'importation d'armes vers le Libéria, mais l'interdiction sur les armes a été levée.
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Le gouvernement libérien a appelé mardi le Conseil de sécurité de l'ONU de lever l'interdiction de voyager imposée à certains associés de l'ancien président Charles Taylor.
La présidente Ellen Johnson Sirleaf a déclaré avoir demandé à l'ONU de lever l'interdiction de voyager imposée à certains associés de M. Taylor parce qu'ils ne présentent plus une menace pour la paix dans le pays.
« Les gens à qui l'interdiction de voyager a été imposée ne constituent plus une menace pour la paix au Libéria, et devraient donc être autorisés à voyager », a déclaré la dirigeante libérienne, ajoutant qu'il n'est pas sain pour les gens qui ne posent pas de menace pour la paix d'être interdit de voyager.
Elle a précisé que ce n'était pas le gouvernement libérien qui avait imposé l'interdiction, mais plutôt le Conseil de sécurité, et a assuré qu'elle sera bientôt levée.
Les fonctionnaires à qui l'interdiction de voyager a été imposée comprennent notamment l'ancienne première dame Jewel Howard Taylor, maintenant membre de la chambre haute du parlement bicaméral du Liberia, l'actuel ministre de l'Information Lewis Brown, qui a servi comme ministre des Affaires étrangères et conseiller à la sécurité de l'ancien président Taylor.
En 2003, le Conseil de sécurité a imposé une interdiction de voyager sur les associés de Charles Taylor, qui ont été considérés comme une menace potentielle pour le processus de paix au Libéria.
L'ONU a également imposé une interdiction sur l'importation d'armes vers le Libéria, mais l'interdiction sur les armes a été levée.
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Niger: lancement officiel des travaux de construction de la "Route du pétrole"
(Xinhuanet 04/07/2012)
Le président nigérien Mahamadou Issoufou a procédé mardi à Diffa (environ 1 300 km, est de Niamey) au lancement des travaux de construction de la route Diffa-N'guigmi-frontière tchadienne dite "Route du pétrole", longue de plus de 300 km.
La cérémonie de lancement a eu lieu en présence notamment de plusieurs membres du gouvernement, des représentants des institutions internationales et du corps diplomatique au Niger, dont l'ambassadeur de Chine au Niger, M. Xia Huang.
Cette route dont la réalisation est entièrement financée par la China National Petroleum Corporation (CNPC), le consortium qui exploite le pétrole nigérien du bloc d'Agadem, permet, d'une part, de désenclaver tout l'extrême est du pays, et d'autre part, relier le Niger au Tchad voisin.
Par ailleurs, elle vient insuffler davantage une dynamique à la coopération entre Pékin et Niamey, vieille de plus d'un demi- siècle.
En rappel, le Niger et le Tchad ont convenu le 30 juin dernier à Niamey d'un accord sur le raccordement de leurs pipelines pour l'exportation du pétrole brut nigérien vers le marché international.
Le Niger a rejoint depuis le 28 novembre 2011, le rang des pays producteurs et exportateurs de pétrole. Il dispose dans l'immédiat d'une industrie pétrolière complète, produisant un pétrole de haute qualité, selon les techniciens chinois.
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Le président nigérien Mahamadou Issoufou a procédé mardi à Diffa (environ 1 300 km, est de Niamey) au lancement des travaux de construction de la route Diffa-N'guigmi-frontière tchadienne dite "Route du pétrole", longue de plus de 300 km.
La cérémonie de lancement a eu lieu en présence notamment de plusieurs membres du gouvernement, des représentants des institutions internationales et du corps diplomatique au Niger, dont l'ambassadeur de Chine au Niger, M. Xia Huang.
Cette route dont la réalisation est entièrement financée par la China National Petroleum Corporation (CNPC), le consortium qui exploite le pétrole nigérien du bloc d'Agadem, permet, d'une part, de désenclaver tout l'extrême est du pays, et d'autre part, relier le Niger au Tchad voisin.
Par ailleurs, elle vient insuffler davantage une dynamique à la coopération entre Pékin et Niamey, vieille de plus d'un demi- siècle.
En rappel, le Niger et le Tchad ont convenu le 30 juin dernier à Niamey d'un accord sur le raccordement de leurs pipelines pour l'exportation du pétrole brut nigérien vers le marché international.
Le Niger a rejoint depuis le 28 novembre 2011, le rang des pays producteurs et exportateurs de pétrole. Il dispose dans l'immédiat d'une industrie pétrolière complète, produisant un pétrole de haute qualité, selon les techniciens chinois.
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Congo/législatives: le président du Sénat préconise le respect du code de bonne conduite
(Xinhuanet 04/07/2012)
A une dizaine de jours des élections législatives au Congo, prévues le 15 juillet, le président du Sénat du pays André Obami Itou a invité mardi les acteurs politiques à respecter le code de bonne conduite pour garantir une élection transparente et apaisée.
Il a décrit ce code de bonne conduite, signé par les partis politiques, comme "un cadre juridique et morale qui définit les droits et obligations de chaque acteur politique ou civil engagé dans le processus électoral", et qui consacre la volonté des signataires à promouvoir le climat de confiance en période électorale.
"J'exhorte les acteurs politiques, les candidats, les observateurs électoraux à se hisser à la hauteur de ce rendez-vous avec l'histoire de la démocratie. Je formule le voeu de voir les prochaines consultations électorales être apaisées, libres et transparentes et que cette culture intègre désormais les réalités congolaises", a-t-il ajouté.
Le Code de bonne conduite a été paraphé par une trentaine d' acteurs politiques de l'opposition et de la majorité.
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A une dizaine de jours des élections législatives au Congo, prévues le 15 juillet, le président du Sénat du pays André Obami Itou a invité mardi les acteurs politiques à respecter le code de bonne conduite pour garantir une élection transparente et apaisée.
Il a décrit ce code de bonne conduite, signé par les partis politiques, comme "un cadre juridique et morale qui définit les droits et obligations de chaque acteur politique ou civil engagé dans le processus électoral", et qui consacre la volonté des signataires à promouvoir le climat de confiance en période électorale.
"J'exhorte les acteurs politiques, les candidats, les observateurs électoraux à se hisser à la hauteur de ce rendez-vous avec l'histoire de la démocratie. Je formule le voeu de voir les prochaines consultations électorales être apaisées, libres et transparentes et que cette culture intègre désormais les réalités congolaises", a-t-il ajouté.
Le Code de bonne conduite a été paraphé par une trentaine d' acteurs politiques de l'opposition et de la majorité.
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Tchad - Le CILSS reporte son sommet au Tchad, initialement prévu les 4 et 5 juillet
(Xinhuanet 04/07/2012)
La XVIe Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), prévue initialement du 4 au 5 juillet 2012 dans la capitale tchadienne est reportée à une date ultérieure, a rapporté mardi soir la Radio télévision nationale tchadienne.
Les causes de ce report de dernière minute ne sont pas mentionnées dans un communiqué signé du Directeur de la production de la présidence de la République du Tchad, et publié à l'issue de la 47ème session du conseil des ministres du CILSS qui s'est achevée tard mardi soir à N'Djaména.
Le CILSS compte désormais dix pays membres permanents: le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad et la Guinée, dernier pays à adopter la Charte sur la prévention et la gestion des crises alimentaires au Sahel et en Afrique de l'Ouest en novembre 2011.
Les pays du CILSS font face à une crise alimentaire aiguë, provoquée par une mauvaise pluviométrie.
"Depuis 20 ans, le dispositif de prévention et de gestion des crises alimentaires mis en place dans les pays à l'échelle régionale permet d'assurer un suivi rapproché de la campagne agricole. Grâce à ce outil, l'Afrique subsaharienne est en mesure de prendre des décisions appropriées sur la sécurité alimentaire fondées sur des informations fiables", a déclaré le ministre tchadien de l'Agriculture et de l'irrigation, Dr Djimet Adoum, en ouvrant la session ministérielle.
La conférence avortée de N'Djaména devrait être la troisième en terre tchadienne, après celles de 1998 et de 2010.
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La XVIe Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), prévue initialement du 4 au 5 juillet 2012 dans la capitale tchadienne est reportée à une date ultérieure, a rapporté mardi soir la Radio télévision nationale tchadienne.
Les causes de ce report de dernière minute ne sont pas mentionnées dans un communiqué signé du Directeur de la production de la présidence de la République du Tchad, et publié à l'issue de la 47ème session du conseil des ministres du CILSS qui s'est achevée tard mardi soir à N'Djaména.
Le CILSS compte désormais dix pays membres permanents: le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad et la Guinée, dernier pays à adopter la Charte sur la prévention et la gestion des crises alimentaires au Sahel et en Afrique de l'Ouest en novembre 2011.
Les pays du CILSS font face à une crise alimentaire aiguë, provoquée par une mauvaise pluviométrie.
"Depuis 20 ans, le dispositif de prévention et de gestion des crises alimentaires mis en place dans les pays à l'échelle régionale permet d'assurer un suivi rapproché de la campagne agricole. Grâce à ce outil, l'Afrique subsaharienne est en mesure de prendre des décisions appropriées sur la sécurité alimentaire fondées sur des informations fiables", a déclaré le ministre tchadien de l'Agriculture et de l'irrigation, Dr Djimet Adoum, en ouvrant la session ministérielle.
La conférence avortée de N'Djaména devrait être la troisième en terre tchadienne, après celles de 1998 et de 2010.
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Cameroun: verdict du procès de 4 étudiants militant contre la corruption le 17 juillet
(Le Nouvel Observateur 04/07/2012)
Le procès pour manifestation illégale de quatre étudiants camerounais arrêtés vendredi alors qu'ils entendaient protester contre la corruption dans les universités s'est tenu mardi et le jugement a été mis en délibéré au 17 juillet, a constaté un journaliste de l'AFP à l'audience.
Le juge du tribunal de Première instance de Mfou (banlieue de Yaoundé) a précisé que les prévenus, libérés lundi et qui comparaissaient libres, étaient poursuivis pour "avoir participé (le 29 juin) à l'organisation d'une réunion ou manifestation sans avoir fait la déclaration" préalable.
Les quatre étudiants, dont Hervé Nzouabet, président de l'Association pour la défense des droits des étudiants du Cameroun (Addec), et Denis Atangana, président d'un mouvement dénommé "Sauvons l'Université de Yaoundé II", ont tous plaidé "non coupable", refusant de faire toute autre déclaration pendant le procès.
M. Atangana avait été arrêté sur le campus de son université de Yaoundé II tôt le 29 juin, jour où son collectif entendait organiser une marche pacifique contre la "mauvaise gestion" de cette institution .
Les trois autres étudiants, venus d'une autre université de la ville pour soutenir le collectif, avaient été arrêtés quelques heures après.
"Il n'y a ni fait ni preuve", a soutenu un des quatre avocats des étudiants, Me Hippolyte Meli. "L'infraction n'a pas été commise" puisque les quatre étudiants ont été arrêtés bien avant l'heure de la manifestation, a dit Me Arbogast Minkoulou pour qui la législation camerounaise ne punit pas l'intention (de manifester).
Ils ont aussi soutenu que les universités étaient soumises à "une loi spéciale", selon laquelle tout projet de manifestation au sein du campus doit être porté à l'attention du recteur, ce qui avait été fait selon eux.
Le procureur a quant à lui souligné que la manifestation n'avait pas été déclarée à l'administration.
Le 29 juin, le recteur de l'université de Yaoundé, Jean Tabi Manga, a été révoqué quelques heures après leur arrestation.
© Copyright Le Nouvel Observateur
Le procès pour manifestation illégale de quatre étudiants camerounais arrêtés vendredi alors qu'ils entendaient protester contre la corruption dans les universités s'est tenu mardi et le jugement a été mis en délibéré au 17 juillet, a constaté un journaliste de l'AFP à l'audience.
Le juge du tribunal de Première instance de Mfou (banlieue de Yaoundé) a précisé que les prévenus, libérés lundi et qui comparaissaient libres, étaient poursuivis pour "avoir participé (le 29 juin) à l'organisation d'une réunion ou manifestation sans avoir fait la déclaration" préalable.
Les quatre étudiants, dont Hervé Nzouabet, président de l'Association pour la défense des droits des étudiants du Cameroun (Addec), et Denis Atangana, président d'un mouvement dénommé "Sauvons l'Université de Yaoundé II", ont tous plaidé "non coupable", refusant de faire toute autre déclaration pendant le procès.
M. Atangana avait été arrêté sur le campus de son université de Yaoundé II tôt le 29 juin, jour où son collectif entendait organiser une marche pacifique contre la "mauvaise gestion" de cette institution .
Les trois autres étudiants, venus d'une autre université de la ville pour soutenir le collectif, avaient été arrêtés quelques heures après.
"Il n'y a ni fait ni preuve", a soutenu un des quatre avocats des étudiants, Me Hippolyte Meli. "L'infraction n'a pas été commise" puisque les quatre étudiants ont été arrêtés bien avant l'heure de la manifestation, a dit Me Arbogast Minkoulou pour qui la législation camerounaise ne punit pas l'intention (de manifester).
Ils ont aussi soutenu que les universités étaient soumises à "une loi spéciale", selon laquelle tout projet de manifestation au sein du campus doit être porté à l'attention du recteur, ce qui avait été fait selon eux.
Le procureur a quant à lui souligné que la manifestation n'avait pas été déclarée à l'administration.
Le 29 juin, le recteur de l'université de Yaoundé, Jean Tabi Manga, a été révoqué quelques heures après leur arrestation.
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