(Le Monde 29/12/2011)
Le président angolais, José Eduardo dos Santos, a confirmé, mercredi 28 décembre, lors de ses vœux de fin d'année la tenue d'élections législatives à la fin 2012, qu'il a promises équitables, bien organisées et transparentes.Il s'agira des troisièmes élections parlementaires en Angola depuis que l'ancienne colonie portugaise a obtenu son indépendance, en 1975. Le MPLA, qui a vaincu la rébellion armée de l'Unita en 2002 au bout devingt-sept années de guerre civile, a remporté une victoire écrasante aux élections de 2008, avec 82 % des voix.
NOUVELLE LOI ÉLECTORALE
Les partis politiques angolais ont conclu il y a trois semaines un accord sur une nouvelle loi électorale après des mois de tractations sur l'organisation du scrutin. Le principal parti d'opposition, l'Unita (Union pour l'indépendance totale de l'Angola), accusait auparavant le MPLA (Mouvement populaire pour la libération de l'Angola), au pouvoir, de vouloir contrôler l'élection en privant la commission électorale nationale de ses prérogatives.
Dos Santos, au pouvoir depuis 1979, n'a pas dit s'il conduirait la liste de son parti, même s'il s'est récemment déclaré prêt à assumer toute mission que lui confierait le MPLA. En vertu d'une nouvelle Constitution adoptée l'an dernier, la tête de liste d'un parti vainqueur des législatives devient automatiquement président.
LEMONDE.FR avec Reuters
© Copyright Le Monde
jeudi 29 décembre 2011
Guinée-Bissau : le calme est revenu, selon l'ONU
(Xinhuanet 29/12/2011)
BISSAU -- Le calme est revenu en Guinée-Bissau et le gouvernement fonctionne normalement deux jours après qu'un groupe d'officiers militaires a attaqué le quartier-général de l'armée pour tenter de saisir des armes, a indiqué mercredi le Bureau intégré des Nations Unies en Guinée-Bissau (BINUGBIS).
"La situation est calme. Le gouvernement fonctionne et aujourd'hui la Guinée-Bissau a reçu la visite du président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping", a déclaré Vladimir Monteiro, porte-parole du BINUGBIS.
Jean Ping a rencontré les dirigeants bissau-guinéens et les partenaires internationaux, dont des représentants de l'ONU, pour discuter de la situation et en particulier du processus de consolidation de la paix et de la réforme du secteur de la sécurité, a-t-il dit.
"Les gens travaillent, les transports publics fonctionnent", a- t-il ajouté.
Mardi, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a condamné l'usage de la force dans la résolution des différends en Guinée- Bissau et a appelé à ce que soit respectée la suprématie des autorités civiles légales en accord avec la Constitution.
© Copyright Xinhuanet
BISSAU -- Le calme est revenu en Guinée-Bissau et le gouvernement fonctionne normalement deux jours après qu'un groupe d'officiers militaires a attaqué le quartier-général de l'armée pour tenter de saisir des armes, a indiqué mercredi le Bureau intégré des Nations Unies en Guinée-Bissau (BINUGBIS).
"La situation est calme. Le gouvernement fonctionne et aujourd'hui la Guinée-Bissau a reçu la visite du président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping", a déclaré Vladimir Monteiro, porte-parole du BINUGBIS.
Jean Ping a rencontré les dirigeants bissau-guinéens et les partenaires internationaux, dont des représentants de l'ONU, pour discuter de la situation et en particulier du processus de consolidation de la paix et de la réforme du secteur de la sécurité, a-t-il dit.
"Les gens travaillent, les transports publics fonctionnent", a- t-il ajouté.
Mardi, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a condamné l'usage de la force dans la résolution des différends en Guinée- Bissau et a appelé à ce que soit respectée la suprématie des autorités civiles légales en accord avec la Constitution.
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Nigeria - L'élection de Goodluck Jonathan, président du Nigeria, a été confirmée
(Le Monde 29/12/2011)
La Cour suprême du Nigeria a confirmé, mercredi 28 décembre, la victoire de Goodluck Jonathan à l'élection présidentielle du 16 avril, rejetant la demande de recompte formulée par le premier parti d'opposition.M. Jonathan a été réélu avec 59 % des voix. Son principal adversaire, le militaire Muhammadu Buhari, a obtenu 32 % des voix, mais il a refusé de concéder la défaite.
Les émeutes qui avaient suivi la présidentielle du mois d'avril au Nigeria avaient fait plus de 800 morts en trois jours, selon l'organisation internationale de défense des droits de l'homme Human Rights Watch.
LETTRE DE NICOLAS SARKOZY
Mardi, le président Nicolas Sarkozy a écrit à son homologue nigérian, Goodluck Jonathan, pour lui exprimer "toute l'amitié et la solidarité de la France" après les attentats antichrétiens qui ont fait une quarantaine de morts dans ce pays africain le jour de Noël. "Dans ces circonstances douloureuses, je tiens à vous exprimer, ainsi qu'à l'ensemble du peuple nigérian, toute l'amitié et la solidarité de la France. Je vous prie de transmettre aux familles des victimes et à leurs proches mes très sincères condoléances et l'expression de ma profonde compassion", écrit M. Sarkozy.
Dès dimanche, le jour de ces attentats revendiqués par la secte islamiste Boko Haram, Nicolas Sarkozy les avait condamnés, précisant qu'il était solidaire du Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique (160 millions d'habitants), dans son "combat contre le terrorisme". "Vous pouvez compter, dans ce combat, sur le soutien et la coopération sans faille de la France", poursuit-il.
LEMONDE.FR avec Reuters
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La Cour suprême du Nigeria a confirmé, mercredi 28 décembre, la victoire de Goodluck Jonathan à l'élection présidentielle du 16 avril, rejetant la demande de recompte formulée par le premier parti d'opposition.M. Jonathan a été réélu avec 59 % des voix. Son principal adversaire, le militaire Muhammadu Buhari, a obtenu 32 % des voix, mais il a refusé de concéder la défaite.
Les émeutes qui avaient suivi la présidentielle du mois d'avril au Nigeria avaient fait plus de 800 morts en trois jours, selon l'organisation internationale de défense des droits de l'homme Human Rights Watch.
LETTRE DE NICOLAS SARKOZY
Mardi, le président Nicolas Sarkozy a écrit à son homologue nigérian, Goodluck Jonathan, pour lui exprimer "toute l'amitié et la solidarité de la France" après les attentats antichrétiens qui ont fait une quarantaine de morts dans ce pays africain le jour de Noël. "Dans ces circonstances douloureuses, je tiens à vous exprimer, ainsi qu'à l'ensemble du peuple nigérian, toute l'amitié et la solidarité de la France. Je vous prie de transmettre aux familles des victimes et à leurs proches mes très sincères condoléances et l'expression de ma profonde compassion", écrit M. Sarkozy.
Dès dimanche, le jour de ces attentats revendiqués par la secte islamiste Boko Haram, Nicolas Sarkozy les avait condamnés, précisant qu'il était solidaire du Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique (160 millions d'habitants), dans son "combat contre le terrorisme". "Vous pouvez compter, dans ce combat, sur le soutien et la coopération sans faille de la France", poursuit-il.
LEMONDE.FR avec Reuters
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Au Sénégal, le maire d'opposition Barthélémy Dias a été inculpé et placé sous mandat de dépôt
Le maire socialiste Barthélémy Dias a été inculpé jeudi 28 décembre 2011 au soir d’homicide volontaire, de coups et blessures volontaires et de détention d’armes. Il a ensuite été placé sous mandat de dépôt. En garde à vue depuis samedi, Barthélémy Dias était entendu par la police dans le cadre d'une enquête sur la mort d’un jeune homme, jeudi dernier, suite à des accrochages près de la mairie de Sacré-Cœur-Mermoz, à Dakar. Lors de cette altercation avec des hommes de mains, Barthélémy Dias avait répliqué en se servant de son arme.
Après quatre jours de garde à vue, le maire socialiste Barthélémy Dias a été déféré au parquet et a subi un premier interrogatoire avec un juge d’instruction. Le secrétaire général du Mouvement national des jeunesses socialistes est poursuivi pour homicide volontaire, coups et blessures volontaires et détention illégale d’armes. Son garde du corps a aussi été placé sous mandat de dépôt et est notamment poursuivi de complicité d’homicide volontaire. Leurs avocats comptent plaider la légitime défense. « La légitime défense dans cette affaire me paraît évidente : dès l’instant où vous vous sentez en danger, vous êtes en état de légitime défense lorsque vous ripostez », souligne Maître Moustapha Mbaye, l’un des avocats de Dias. « Mon deuxième sentiment est un sentiment de révolte, parce qu’il y avait une centaine de nervis, il y avait des sergents recruteurs, mais il y avait également des commanditaires qui leur ont donné des moyens, qui leur ont donné notamment des voitures, qui leur ont donné des armes, qui leur ont donné de l’argent pour les rétribuer, et ces gens-là, aujourd’hui, ils dorment tranquillement chez eux », ajoute, indigné, l’avocat.
De son côté, le gouvernement se veut impartial et assure que l’instruction se déroulera correctement. Serigne Mbacké Ndiaye, le porte-parole de la présidence appelle donc à l’apaisement des esprits. « Nous avons au Sénégal une justice totalement indépendante, martèle M. Ndiaye. La justice fera son travail. Véritablement s’il y a des gens qui sont inquiétés, il appartient à la justice de les interpeller. Au bout du compte, nous allons apprécier en toute objectivité le travail qui a été fait », assure le porte-parole d’Abdoulaye Wade.
Lors de son enquête, le juge d’instruction devrait notamment s’appuyer sur une analyse balistique, qui n’a pas encore été exploitée. De son côté, la police poursuit ses investigations : selon nos sources, elle serait toujours à la recherche de personnes en fuite et impliquées dans cette affaire.
De son côté, le gouvernement se veut impartial et assure que l’instruction se déroulera correctement. Serigne Mbacké Ndiaye, le porte-parole de la présidence appelle donc à l’apaisement des esprits. « Nous avons au Sénégal une justice totalement indépendante, martèle M. Ndiaye. La justice fera son travail. Véritablement s’il y a des gens qui sont inquiétés, il appartient à la justice de les interpeller. Au bout du compte, nous allons apprécier en toute objectivité le travail qui a été fait », assure le porte-parole d’Abdoulaye Wade.
Lors de son enquête, le juge d’instruction devrait notamment s’appuyer sur une analyse balistique, qui n’a pas encore été exploitée. De son côté, la police poursuit ses investigations : selon nos sources, elle serait toujours à la recherche de personnes en fuite et impliquées dans cette affaire.
Nigeria - Une école coranique visée par une bombe après les attentats de Noël
(Le Monde 29/12/2011)
Le risque d'une escalade de la violence interconfessionnelle au Nigeria est de plus en plus présent. Une école coranique du delta du Niger, dans le Sud, a été la cible d'un attentat à la bombe artisanale, mardi 27 décembre, vers 22 heures.Un adulte et six jeunes enfants qui étudiaient l'arabe et le Coran ont été blessés dans cette attaque. La bombe a été jetée contre l'établissement depuis une voiture en marche. Personne n'a été arrêté.
Cet événement intervient quelques jours après les attentats visant des églises le jour de Noël. Au moins quarante personnes ont été tuées dans ces explosions qui ont secoué plusieurs villes du Nord et du Centre, la plus meurtrière, devant une église catholique de Madalla, près de la capitale Abuja, faisant trente-cinq morts.
LES CHRÉTIENS APPELÉS À NE PAS SE VENGER
Les attentats ont été attribués par les autorités à la secte islamiste Boko Haram, un mouvement violent qui prône la création d'un Etat islamique au Nigeria, et le groupe a lui-même revendiqué ces attaques. L'attaque contre l'école coranique n'a, quant à elle, pas été revendiquée.
Quelque 90 000 personnes ont par ailleurs fui des violences dans le Nord-Est tandis que les autorités tentent de calmer les tensions et rassurer la population.
Des femmes et des enfants attendent pour une aide d'urgence à Kaduna après les regains de violences interconfessionnelles qui frappent le pays depuis quelques jours.AFP/PIUS UTOMI EKPEI
Pays le plus peuplé d'Afrique avec 160 millions d'habitants, le Nigeria compte environ autant de musulmans, majoritaires dans le Nord, que de chrétiens, plus nombreux dans le Sud.
Mardi, le président Goodluck Jonathan, dont l'élection a par ailleurs été confirmée par la Cour suprême du Nigeria, mercredi, s'est entretenu avec le plus haut responsable musulman du pays, qui a tenté de rassurer la population. "Je veux assurer tous les Nigérians qu'il n'y a aucun conflit entre les musulmans et les chrétiens, entre l'islam et la chrétienté", a déclaré le sultan de Sokoto (Nord), Muhammad Sa'ad Abubakar. Le conseiller national pour la sécurité, Owoye Azazi, a de son côté appelé les chrétiens à ne pas se venger.
Des dignitaires chrétiens ont pressé les autorités d'intervenir pour prévenir une escalade des violences commises par Boko Haram. Dans le Nord, un responsable chrétien a mis en garde contre une "guerre de religion" et appelé ses fidèles à ne pas commettre de représailles. Toutefois, le révérend Ayo Oritsejafor, président de l'Association des chrétiens du Nigeria (CAN), a averti mercredi que "la communauté chrétienne au niveau national n'aura pas d'autre choix que de répondre de façon appropriée si il y a d'autres attaques contre [ses] membres, [ses] églises et [ses] biens".
LEMONDE.FR avec AFP
© Copyright Le Monde
Le risque d'une escalade de la violence interconfessionnelle au Nigeria est de plus en plus présent. Une école coranique du delta du Niger, dans le Sud, a été la cible d'un attentat à la bombe artisanale, mardi 27 décembre, vers 22 heures.Un adulte et six jeunes enfants qui étudiaient l'arabe et le Coran ont été blessés dans cette attaque. La bombe a été jetée contre l'établissement depuis une voiture en marche. Personne n'a été arrêté.
Cet événement intervient quelques jours après les attentats visant des églises le jour de Noël. Au moins quarante personnes ont été tuées dans ces explosions qui ont secoué plusieurs villes du Nord et du Centre, la plus meurtrière, devant une église catholique de Madalla, près de la capitale Abuja, faisant trente-cinq morts.
LES CHRÉTIENS APPELÉS À NE PAS SE VENGER
Les attentats ont été attribués par les autorités à la secte islamiste Boko Haram, un mouvement violent qui prône la création d'un Etat islamique au Nigeria, et le groupe a lui-même revendiqué ces attaques. L'attaque contre l'école coranique n'a, quant à elle, pas été revendiquée.
Quelque 90 000 personnes ont par ailleurs fui des violences dans le Nord-Est tandis que les autorités tentent de calmer les tensions et rassurer la population.
Des femmes et des enfants attendent pour une aide d'urgence à Kaduna après les regains de violences interconfessionnelles qui frappent le pays depuis quelques jours.AFP/PIUS UTOMI EKPEI
Pays le plus peuplé d'Afrique avec 160 millions d'habitants, le Nigeria compte environ autant de musulmans, majoritaires dans le Nord, que de chrétiens, plus nombreux dans le Sud.
Mardi, le président Goodluck Jonathan, dont l'élection a par ailleurs été confirmée par la Cour suprême du Nigeria, mercredi, s'est entretenu avec le plus haut responsable musulman du pays, qui a tenté de rassurer la population. "Je veux assurer tous les Nigérians qu'il n'y a aucun conflit entre les musulmans et les chrétiens, entre l'islam et la chrétienté", a déclaré le sultan de Sokoto (Nord), Muhammad Sa'ad Abubakar. Le conseiller national pour la sécurité, Owoye Azazi, a de son côté appelé les chrétiens à ne pas se venger.
Des dignitaires chrétiens ont pressé les autorités d'intervenir pour prévenir une escalade des violences commises par Boko Haram. Dans le Nord, un responsable chrétien a mis en garde contre une "guerre de religion" et appelé ses fidèles à ne pas commettre de représailles. Toutefois, le révérend Ayo Oritsejafor, président de l'Association des chrétiens du Nigeria (CAN), a averti mercredi que "la communauté chrétienne au niveau national n'aura pas d'autre choix que de répondre de façon appropriée si il y a d'autres attaques contre [ses] membres, [ses] églises et [ses] biens".
LEMONDE.FR avec AFP
© Copyright Le Monde
Sudan - Le chef de l'ONU "profondément préoccupé" par les tensions au Soudan du sud
(Xinhuanet 29/12/2011)
NEW YORK (Nations Unies) -- Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est dit mercredi "profondément préoccupé" par les tensions au Soudan du sud et a appelé les responsables des deux communautés rivales "à cesser les violences et à travailler avec le gouvernement pour trouver une solution de long terme permettant d'éradiquer les causes profondes de l'hostilité".Selon le communiqué publié par le porte-parole de M. Ban, "le secrétaire général est profondément préoccupé par les tensions au Soudan du sud entre les communautés Lou Nuer et Murle" dans l'Etat de Jonglei.
"Le secrétaire général salue les efforts déployés par le gouvernement pour calmer la situation et assurer la protection des populations civiles vulnérables", indique aussi le communiqué.
Mercredi, la mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) a appelé le Soudan du Sud à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les civils dans l'Etat de Jonglei à la suite d'informations faisant état de milliers de jeunes armés se préparant à attaquer une communauté rivale.
Au cours des derniers mois, la MINUSS a régulièrement appelé à mettre fin aux violences ethniques dans la région et a déployé des ressources pour prévenir et atténuer les conflits entre les communautés Lou Nuer, Murle et Dinka. La Mission a facilité un processus de réconciliation entre les différentes communautés, en particulier un processus de paix global mené par le Conseil des Eglises du Soudan.
La MINUSS a appelé toutes les communautés dans l'Etat de Jonlei à mettre un terme à la violence intercommunautaire et à participer activement et immédiatement à un processus de réconciliation.
© Copyright Xinhuanet
NEW YORK (Nations Unies) -- Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est dit mercredi "profondément préoccupé" par les tensions au Soudan du sud et a appelé les responsables des deux communautés rivales "à cesser les violences et à travailler avec le gouvernement pour trouver une solution de long terme permettant d'éradiquer les causes profondes de l'hostilité".Selon le communiqué publié par le porte-parole de M. Ban, "le secrétaire général est profondément préoccupé par les tensions au Soudan du sud entre les communautés Lou Nuer et Murle" dans l'Etat de Jonglei.
"Le secrétaire général salue les efforts déployés par le gouvernement pour calmer la situation et assurer la protection des populations civiles vulnérables", indique aussi le communiqué.
Mercredi, la mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) a appelé le Soudan du Sud à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les civils dans l'Etat de Jonglei à la suite d'informations faisant état de milliers de jeunes armés se préparant à attaquer une communauté rivale.
Au cours des derniers mois, la MINUSS a régulièrement appelé à mettre fin aux violences ethniques dans la région et a déployé des ressources pour prévenir et atténuer les conflits entre les communautés Lou Nuer, Murle et Dinka. La Mission a facilité un processus de réconciliation entre les différentes communautés, en particulier un processus de paix global mené par le Conseil des Eglises du Soudan.
La MINUSS a appelé toutes les communautés dans l'Etat de Jonlei à mettre un terme à la violence intercommunautaire et à participer activement et immédiatement à un processus de réconciliation.
© Copyright Xinhuanet
RDC : La bataille des législatives
(Afrik.com 29/12/2011)
La compilation des résultats des élections législatives du 28 novembre en République démocratique du Congo a repris ce mercredi. Le scrutin fait déjà l’objet de contestation au sein de l’opposition. Alors que le calme revient peu à peu dans le pays, de nouvelles violences sont à craindre après les affrontements sanglants entre les partisans de l’opposant Etienne Tshisekedi et du Président Kabila vainqueur de l’élection présidentielle.La République démocratique du Congo (RDC) en alerte. La compilation des résultats des législatives du 28 novembre a repris ce mercredi. Mais le scrutin pourrait bien constituer un nouveau champ de bataille entre l’opposant Etienne Tshisekedi, chef de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UPDS), et le président Kabila, donné vainqueur de l’élection présidentielle. Alors que les résultats définitifs ne seront publiés que le 13 janvier prochain, la publication des résultats d’une quarantaine de "centre de compilation" fait déjà l’objet de nombreuses protestations au sein de l’opposition.
« C’est exactement le même hold-up que pour la présidentielle », selon Albert Moleka, directeur de cabinet d’Étienne Tshisekedi. « Le processus électoral a perdu toute crédibilité et la CENI aussi », clame-t-il. Il estime que « le processus électoral a perdu toute crédibilité et la CENI aussi ».
Suite aux nombreuses irrégularités qui ont entaché l’élection présidentielle, l’Union Européenne a menacé le 20 décembre de « réévaluer son soutien » au pays si des progrès ne sont pas effectués lors du dépouillement des votes des législatives. Pour répondre à ces attentes, la Commission nationale électorale indépendante (CENI) avait décidé de suspendre le 21 décembre la compilation des résultats en attendant l’arrivée des britanniques et des américains chargés d’assurer la transparence du processus. Un processus que la CENI a décidé de reprendre, alors que les experts n’arriveront pas dans le pays avant début janvier, selon le département d’Etat américain.
L’opposition ne capitule pas
Pour le directeur de cabinet d’Etienne Tshisekedi, « c’est un peu bizarre de faire venir ces experts seulement pour les législatives. Les deux élections se sont passées le même jour, dans les mêmes bureaux de vote. On ne peut pas dissocier les deux scrutins ».
De son côté Thomas Luhaka, député du Mouvement de libération du Congo (MLC, premier groupe d’opposition parlementaire) est plus optimiste. Selon lui, « si les experts sont assez nombreux et qu’ils s’impliquent vraiment, on pourra sauver les résultats des législatives ». « Il va y avoir une reconfiguration de l’espace politique. Une hypothèse, c’est que certains partis de la majorité présidentielle acceptent de se joindre à nous pour former une coalition majoritaire », espère-t-il.
De nouvelles violences à l’horizon
Cette situation tendue pourrait à nouveau déclencher des affrontements entre les partisans des deux parties. L’opposition n’a toujours pas digéré les résultats de la présidentielle. Et pour étouffer la contestation, les forces de l’ordre ont mené une dure répression contre les sympathisants d’Etienne Tshisekedi, également interdits de manifester. L’opposant historique qui n’a pas désarmé considère être le véritable chef d’Etat de la RDC. Il s’est autoproclamé président et a prêté serment le 23 décembre à huit clos dans sa résidence de Limete, à Kinshasa. Il avait prévu une cérémonie publique au stade des Martyrs mais les autorités l’ont empêché de sortir de chez lui et ont bloqué toutes les rues qui menaient au lieu de rendez-vous. Ses partisans ont également été contraints de renoncer au rassemblement.
Mais l’opposition n’en reste pas là. Contacté par Afrik.com, le conseiller d’Etienne Tshisekedi, Olivier Baudry de Vaux, a assuré que le cabinet d’avocats Roland Marmillot, du barreau d’Avignon, rassemble actuellement tous les éléments démontrant qu’il y a eu des fraudes lors de l’élection du 28 novembre ainsi que des violations des droits de l’homme. « Nous soumettrons ensuite le dossier à toutes les instances juridiques internationales », a-t-il affirmé.
par Assanatou Baldé
© Copyright Afrik.com
La compilation des résultats des élections législatives du 28 novembre en République démocratique du Congo a repris ce mercredi. Le scrutin fait déjà l’objet de contestation au sein de l’opposition. Alors que le calme revient peu à peu dans le pays, de nouvelles violences sont à craindre après les affrontements sanglants entre les partisans de l’opposant Etienne Tshisekedi et du Président Kabila vainqueur de l’élection présidentielle.La République démocratique du Congo (RDC) en alerte. La compilation des résultats des législatives du 28 novembre a repris ce mercredi. Mais le scrutin pourrait bien constituer un nouveau champ de bataille entre l’opposant Etienne Tshisekedi, chef de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UPDS), et le président Kabila, donné vainqueur de l’élection présidentielle. Alors que les résultats définitifs ne seront publiés que le 13 janvier prochain, la publication des résultats d’une quarantaine de "centre de compilation" fait déjà l’objet de nombreuses protestations au sein de l’opposition.
« C’est exactement le même hold-up que pour la présidentielle », selon Albert Moleka, directeur de cabinet d’Étienne Tshisekedi. « Le processus électoral a perdu toute crédibilité et la CENI aussi », clame-t-il. Il estime que « le processus électoral a perdu toute crédibilité et la CENI aussi ».
Suite aux nombreuses irrégularités qui ont entaché l’élection présidentielle, l’Union Européenne a menacé le 20 décembre de « réévaluer son soutien » au pays si des progrès ne sont pas effectués lors du dépouillement des votes des législatives. Pour répondre à ces attentes, la Commission nationale électorale indépendante (CENI) avait décidé de suspendre le 21 décembre la compilation des résultats en attendant l’arrivée des britanniques et des américains chargés d’assurer la transparence du processus. Un processus que la CENI a décidé de reprendre, alors que les experts n’arriveront pas dans le pays avant début janvier, selon le département d’Etat américain.
L’opposition ne capitule pas
Pour le directeur de cabinet d’Etienne Tshisekedi, « c’est un peu bizarre de faire venir ces experts seulement pour les législatives. Les deux élections se sont passées le même jour, dans les mêmes bureaux de vote. On ne peut pas dissocier les deux scrutins ».
De son côté Thomas Luhaka, député du Mouvement de libération du Congo (MLC, premier groupe d’opposition parlementaire) est plus optimiste. Selon lui, « si les experts sont assez nombreux et qu’ils s’impliquent vraiment, on pourra sauver les résultats des législatives ». « Il va y avoir une reconfiguration de l’espace politique. Une hypothèse, c’est que certains partis de la majorité présidentielle acceptent de se joindre à nous pour former une coalition majoritaire », espère-t-il.
De nouvelles violences à l’horizon
Cette situation tendue pourrait à nouveau déclencher des affrontements entre les partisans des deux parties. L’opposition n’a toujours pas digéré les résultats de la présidentielle. Et pour étouffer la contestation, les forces de l’ordre ont mené une dure répression contre les sympathisants d’Etienne Tshisekedi, également interdits de manifester. L’opposant historique qui n’a pas désarmé considère être le véritable chef d’Etat de la RDC. Il s’est autoproclamé président et a prêté serment le 23 décembre à huit clos dans sa résidence de Limete, à Kinshasa. Il avait prévu une cérémonie publique au stade des Martyrs mais les autorités l’ont empêché de sortir de chez lui et ont bloqué toutes les rues qui menaient au lieu de rendez-vous. Ses partisans ont également été contraints de renoncer au rassemblement.
Mais l’opposition n’en reste pas là. Contacté par Afrik.com, le conseiller d’Etienne Tshisekedi, Olivier Baudry de Vaux, a assuré que le cabinet d’avocats Roland Marmillot, du barreau d’Avignon, rassemble actuellement tous les éléments démontrant qu’il y a eu des fraudes lors de l’élection du 28 novembre ainsi que des violations des droits de l’homme. « Nous soumettrons ensuite le dossier à toutes les instances juridiques internationales », a-t-il affirmé.
par Assanatou Baldé
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R.D.C. - Levée de la mesure de suspension du service SMS
(Xinhuanet 29/12/2011)
KINSHASA -- Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a levé la mesure de suspension qui frappait la communication par service de messagerie (SMS), imposée le 3 décembre 2011.Le vice-Premier ministre, ministre des Postes et de Nouvelles technologies de communication, Louis Léonce Koyagialo, qui a annoncé mercredi à la presse, la levée de cette mesure, justifie que cette suspension était dictée par le constat que plusieurs messages dans le contexte électoral appelaient les Congolais au pillage, au vandalisme, à la haine entre provinces, entre ethnies et tribus, en utilisant l'arme d'appel de SMS.
Dans une lettre adressée le même jour aux sociétés de télécommunication installées en RDC, le vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur et de la sécurité, Adolphe Lumanu rappelle leur engagement d'identifier tous leurs abonnés en vue de faciliter les enquêtes ultérieures sur tous ceux qui se rendraient coupables de délits sécuritaires dans l'utilisation des SMS.
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KINSHASA -- Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a levé la mesure de suspension qui frappait la communication par service de messagerie (SMS), imposée le 3 décembre 2011.Le vice-Premier ministre, ministre des Postes et de Nouvelles technologies de communication, Louis Léonce Koyagialo, qui a annoncé mercredi à la presse, la levée de cette mesure, justifie que cette suspension était dictée par le constat que plusieurs messages dans le contexte électoral appelaient les Congolais au pillage, au vandalisme, à la haine entre provinces, entre ethnies et tribus, en utilisant l'arme d'appel de SMS.
Dans une lettre adressée le même jour aux sociétés de télécommunication installées en RDC, le vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur et de la sécurité, Adolphe Lumanu rappelle leur engagement d'identifier tous leurs abonnés en vue de faciliter les enquêtes ultérieures sur tous ceux qui se rendraient coupables de délits sécuritaires dans l'utilisation des SMS.
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Bissau : la mutinerie du 26 décembre était "une tentative avortée de subversion"
(PAPIER GENERAL) (Xinhuanet 29/12/2011)
BISSAU -- La mutinerie du 26 décembre était "une tentative avortée de subversion de l'ordre constitutionnel", a déclaré à la presse mardi le ministre bissau- guinéen de l'Intérieur, Roberto Ferreira Cacheu."Un arsenal a été découvert dans la maison du député Roberto Ferreira Cacheu, où il s'était retranché depuis lundi soir avec ses complices dans cette tentative avortée de subversion de l' ordre constitutionnel", a-t-il fait savoir.
La maison de Roberto Ferreira a été détruite mardi à l'aube, indiquent les radios.
Les affrontements entre mutins et loyalistes ont fait deux morts et plusieurs blessés graves, selon un bilan provisoire établi par les radios locales.
Une trentaine de personnes, dont le contre-amiral Américo Bubo Na Tchuto, chef d'état-major de la marine, considéré comme le cerveau de la mutinerie, ont été arrêtés ainsi que d'autres hauts officiers et des civils, selon les mêmes sources.
Le député Ferreira Cacheu, appartient au Parti africain pour l'indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC, parti au pouvoir), a été Secrétaire d'Etat à la Coopération Internationale. Il avait été mis cause dans la tentative de coup d'état du 4 juin 2009 lorsque les députés du PAIGC, Baciro Dabo et Helder Magno Proença, avaient été assassinés par des hommes en uniforme.
Selon le ministre de l'Intérieur, Roberto Ferreira Cacheu et ses complices ont ouvert le feu sur les forces de l'ordre, faisant trois blessés graves.
Le député s'est enfui en compagnie d'un député du PAIGC, Conduto de Pina, ainsi que d'autres complices, d'après des sources bien informées.
Les derniers troubles provoqués par les militaires en Guinée- Bissau, où l'armée constitue le principal facteur d'instabilité, datent du 1er avril 2010, lorsque le Premier ministre Carlos Gomes Junior a été séquestré pendant plusieurs heures et que l' amiral José Zamora Induta a été démis de ses fonctions de chef d' état-major des armées, puis jeté en prison par le général et les loyalistes du général Antonio Injai qui l'a remplacé.
© Copyright Xinhuanet
BISSAU -- La mutinerie du 26 décembre était "une tentative avortée de subversion de l'ordre constitutionnel", a déclaré à la presse mardi le ministre bissau- guinéen de l'Intérieur, Roberto Ferreira Cacheu."Un arsenal a été découvert dans la maison du député Roberto Ferreira Cacheu, où il s'était retranché depuis lundi soir avec ses complices dans cette tentative avortée de subversion de l' ordre constitutionnel", a-t-il fait savoir.
La maison de Roberto Ferreira a été détruite mardi à l'aube, indiquent les radios.
Les affrontements entre mutins et loyalistes ont fait deux morts et plusieurs blessés graves, selon un bilan provisoire établi par les radios locales.
Une trentaine de personnes, dont le contre-amiral Américo Bubo Na Tchuto, chef d'état-major de la marine, considéré comme le cerveau de la mutinerie, ont été arrêtés ainsi que d'autres hauts officiers et des civils, selon les mêmes sources.
Le député Ferreira Cacheu, appartient au Parti africain pour l'indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC, parti au pouvoir), a été Secrétaire d'Etat à la Coopération Internationale. Il avait été mis cause dans la tentative de coup d'état du 4 juin 2009 lorsque les députés du PAIGC, Baciro Dabo et Helder Magno Proença, avaient été assassinés par des hommes en uniforme.
Selon le ministre de l'Intérieur, Roberto Ferreira Cacheu et ses complices ont ouvert le feu sur les forces de l'ordre, faisant trois blessés graves.
Le député s'est enfui en compagnie d'un député du PAIGC, Conduto de Pina, ainsi que d'autres complices, d'après des sources bien informées.
Les derniers troubles provoqués par les militaires en Guinée- Bissau, où l'armée constitue le principal facteur d'instabilité, datent du 1er avril 2010, lorsque le Premier ministre Carlos Gomes Junior a été séquestré pendant plusieurs heures et que l' amiral José Zamora Induta a été démis de ses fonctions de chef d' état-major des armées, puis jeté en prison par le général et les loyalistes du général Antonio Injai qui l'a remplacé.
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Congo : les douanes et la justice, deux administrations les plus corrompues
(Xinhuanet 29/12/2011)
BRAZZAVILLE -- Les services des douanes et de justice seraient les administrations les plus corrompus en République du Congo, d'après une étude comparative (2009-2011) réalisée par deux cabinets internationaux, dont une copie a été transmise à Xinhua.
Financée par la Banque mondiale, l'enquête sur la gouvernance du Congo a été effectuée en octobre 2011 par les cabinets FTHM international et l'agence Capsule.
Elle souligne que les services des douanes et ceux de la justice sont très mal appréciés par les ménages et les entreprises. Le taux d'appréciation des services publics au Congo n'atteint pas le niveau de la moyenne, estimée à 25% sur l'ensemble des services publics.
Au niveau des ménages, indique l'étude publiée par l'agence Capsule, la justice congolaise est le service qui ne satisfait pas. Il en est de même pour l'éducation, la mairie, les transports, la santé, l'eau et la police.
Pour les fonctionnaires, le premier service public qui ne les satisfait pas est le transport, suivi des banques et assurances, la justice et l'éducation, la communication et les médias d'Etat.
Quant à la justice, le pourcentage des ménages congolais satisfaits du secteur reste peu élevé, passant de 20% en 2009 à 24% en 2011. Ce manque de confiance n'est pas seulement constaté au niveau de la ville Brazzaville, mais également dans les différents départements (régions) du Congo, notamment dans la Likouala.
A propos des services des douanes, plus de la moitié des usagers de ce service estime que les systèmes des douanes congolaises sont corrompus.
Phénomène extrêmement complexe, la corruption est un fléau aussi vieux que le monde qui sévit les administrations congolaises. Pour tenter de l'endiguer, le gouvernement congolais a mis en place, en 2004, une commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude.
En République du Congo, la corruption est punie de 1 à 10 ans d' emprisonnement avec des amendes allant de 200.000 à 10 millions FCFA (400-20.000 USD).
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BRAZZAVILLE -- Les services des douanes et de justice seraient les administrations les plus corrompus en République du Congo, d'après une étude comparative (2009-2011) réalisée par deux cabinets internationaux, dont une copie a été transmise à Xinhua.
Financée par la Banque mondiale, l'enquête sur la gouvernance du Congo a été effectuée en octobre 2011 par les cabinets FTHM international et l'agence Capsule.
Elle souligne que les services des douanes et ceux de la justice sont très mal appréciés par les ménages et les entreprises. Le taux d'appréciation des services publics au Congo n'atteint pas le niveau de la moyenne, estimée à 25% sur l'ensemble des services publics.
Au niveau des ménages, indique l'étude publiée par l'agence Capsule, la justice congolaise est le service qui ne satisfait pas. Il en est de même pour l'éducation, la mairie, les transports, la santé, l'eau et la police.
Pour les fonctionnaires, le premier service public qui ne les satisfait pas est le transport, suivi des banques et assurances, la justice et l'éducation, la communication et les médias d'Etat.
Quant à la justice, le pourcentage des ménages congolais satisfaits du secteur reste peu élevé, passant de 20% en 2009 à 24% en 2011. Ce manque de confiance n'est pas seulement constaté au niveau de la ville Brazzaville, mais également dans les différents départements (régions) du Congo, notamment dans la Likouala.
A propos des services des douanes, plus de la moitié des usagers de ce service estime que les systèmes des douanes congolaises sont corrompus.
Phénomène extrêmement complexe, la corruption est un fléau aussi vieux que le monde qui sévit les administrations congolaises. Pour tenter de l'endiguer, le gouvernement congolais a mis en place, en 2004, une commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude.
En République du Congo, la corruption est punie de 1 à 10 ans d' emprisonnement avec des amendes allant de 200.000 à 10 millions FCFA (400-20.000 USD).
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Zambie - La Zambie envisage l'entrée d'un 4ème fournisseur de services mobiles
(Xinhuanet 29/12/2011)
LUSAKA -- Le gouvernement zambien semble assouplir lentement sa position concernant le besoin de permettre à un quatrième fournisseur de services de téléphonie mobile de s'installer dans le pays, un officiel ayant annoncé que Lusaka allait revoir la loi gouvernant la fourniture de services mobiles, a rapporté mercredi le Zambia Daily Mail.
Le gouvernement précédent a adopté une loi pour limiter le nombre de fournisseurs de services de téléphonie mobile à trois. Les trois entreprises actuelles qui fournissent des services de téléphonie mobile sont MTN Zambie, Airtel Zambie et Cell Z.
Mais le ministre des Transports, des Travaux, de l'Offre et de la Communication, Yamfwa Mukanga, a déclaré que le gouvernement allait probablement revoir la loi gouvernant la disposition sur les services mobiles afin d'ouvrir la voie à l'entrée d'un quatrième fournisseur de services mobiles.
Selon lui, de nombreux acteurs du marché sont les bienvenus et son gouvernement souhaite voir l'économie se libéraliser afin que les consommateurs puissent en tirer profit. "Cette décision de limiter le nombre de fournisseurs de services à trois a été prise quand Zamtel (entreprise d'Etat) a été vendue", a-t-il expliqué.
Le ministre zambien a cependant déclaré qu'avoir de nombreux acteurs sur le marché n'aboutira pas automatiquement à la réduction des prix des services, indiquant que d'autres problèmes devaient être résolus pour réduire le coût des services de télécommunications dans le pays.
La communauté d'affaires pousse le gouvernement à modifier la loi limitant l'entrée d'un quatrième opérateur de services mobiles afin d'améliorer la concurrence dans l'industrie.
Vodafone, opérateur sud-africain de services de téléphonie mobile, voudrait lancer ses activités dans le pays.
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LUSAKA -- Le gouvernement zambien semble assouplir lentement sa position concernant le besoin de permettre à un quatrième fournisseur de services de téléphonie mobile de s'installer dans le pays, un officiel ayant annoncé que Lusaka allait revoir la loi gouvernant la fourniture de services mobiles, a rapporté mercredi le Zambia Daily Mail.
Le gouvernement précédent a adopté une loi pour limiter le nombre de fournisseurs de services de téléphonie mobile à trois. Les trois entreprises actuelles qui fournissent des services de téléphonie mobile sont MTN Zambie, Airtel Zambie et Cell Z.
Mais le ministre des Transports, des Travaux, de l'Offre et de la Communication, Yamfwa Mukanga, a déclaré que le gouvernement allait probablement revoir la loi gouvernant la disposition sur les services mobiles afin d'ouvrir la voie à l'entrée d'un quatrième fournisseur de services mobiles.
Selon lui, de nombreux acteurs du marché sont les bienvenus et son gouvernement souhaite voir l'économie se libéraliser afin que les consommateurs puissent en tirer profit. "Cette décision de limiter le nombre de fournisseurs de services à trois a été prise quand Zamtel (entreprise d'Etat) a été vendue", a-t-il expliqué.
Le ministre zambien a cependant déclaré qu'avoir de nombreux acteurs sur le marché n'aboutira pas automatiquement à la réduction des prix des services, indiquant que d'autres problèmes devaient être résolus pour réduire le coût des services de télécommunications dans le pays.
La communauté d'affaires pousse le gouvernement à modifier la loi limitant l'entrée d'un quatrième opérateur de services mobiles afin d'améliorer la concurrence dans l'industrie.
Vodafone, opérateur sud-africain de services de téléphonie mobile, voudrait lancer ses activités dans le pays.
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Cameroun, Gabon - Bourses sous-régionales : possible fusion entre la BVMAC et la Bourse de Douala
(Xinhuanet 29/12/2011)
LIBREVILLE -- Un projet de fusion entre la financière de Douala et la Bourse des valeurs mobilières d'Afrique centrale (BVMAC) basée à Libreville est envisagé, selon un communiqué de la BVMAC paru mercredi à l'agence Xinhua.
Ce projet de fusion a été proposé par la Banque africaine de développement (BAD) pour stopper définitivement la compétition engagée depuis plusieurs années entre les deux places boursières.
Selon la proposition de la BAD, si cette initiative se concrétise, la Bourse régionale sera déplacée à Douala au Cameroun, où l'activité économique est plus importante, et les régulateurs du système financier de la sous région seront dévolus à Libreville.
La décision finale de ce projet serait entérinée lors du sommet des chefs d'Etats de la sous-région, prévu en janvier prochain.
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LIBREVILLE -- Un projet de fusion entre la financière de Douala et la Bourse des valeurs mobilières d'Afrique centrale (BVMAC) basée à Libreville est envisagé, selon un communiqué de la BVMAC paru mercredi à l'agence Xinhua.
Ce projet de fusion a été proposé par la Banque africaine de développement (BAD) pour stopper définitivement la compétition engagée depuis plusieurs années entre les deux places boursières.
Selon la proposition de la BAD, si cette initiative se concrétise, la Bourse régionale sera déplacée à Douala au Cameroun, où l'activité économique est plus importante, et les régulateurs du système financier de la sous région seront dévolus à Libreville.
La décision finale de ce projet serait entérinée lors du sommet des chefs d'Etats de la sous-région, prévu en janvier prochain.
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Burundi : la loi anticorruption doit être révisée pour servir de base légale
(Xinhuanet 29/12/2011)
BUJUMBURA-- Même si l'enrichissement illicite est une réalité au Burundi, les auteurs de cette infraction sont considérés comme des présumés innocents tant que la loi anticorruption n'est pas révisée pour constituer une base légale, a déploré Jean-Claude Bizimana, directeur chargé des questions juridiques à la Brigade burundaise spécial anticorruption.S'exprimant mardi au cours d'une séance de réflexion sur l'enrichissement illicite, M. Bizimana a recommandé en substance aux institutions concernées d'amender la disposition lacunaire de la loi anticorruption relative à l'enrichissement illicite en s' inspirant des conventions internationales anticorruption que le Burundi a ratifiées.
D'autres stratégies efficaces pour la lutte contre l' enrichissement illicite qui ont porté des fruits dans les autres pays, a témoigné M. Bizimana, sont notamment la déclaration régulière des biens des agents publiques et la surveillance des comptes bancaires par des institutions financières.
D'autres infractions connexes à la corruption qui gangrènent le pays sont notamment les détournements des derniers publics, la gestion frauduleuse et la concussion, a-t-il dit.
Pour Faustin Ndikumana, président de l'association Parole et Action pour le Réveil des consciences et l'Evolution des Mentalités (PARCEM), le combat contre l'enrichissement illicite au Burundi reste la pierre angulaire pour la lutte contre la corruption au Burundi.
Il estime que la loi anticorruption du 18 avril 2006 est lacunaire en matière de répression de l'enrichissement illicite.
L'enrichissement illicite devient de plus en plus un mode de vie au Burundi, a indiqué Mdikumana, ajoutant que des sommes énormes d'argent échappent au trésor public, certains fonds mobilisés par le pays sont orientés dans des secteurs non rentables.
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BUJUMBURA-- Même si l'enrichissement illicite est une réalité au Burundi, les auteurs de cette infraction sont considérés comme des présumés innocents tant que la loi anticorruption n'est pas révisée pour constituer une base légale, a déploré Jean-Claude Bizimana, directeur chargé des questions juridiques à la Brigade burundaise spécial anticorruption.S'exprimant mardi au cours d'une séance de réflexion sur l'enrichissement illicite, M. Bizimana a recommandé en substance aux institutions concernées d'amender la disposition lacunaire de la loi anticorruption relative à l'enrichissement illicite en s' inspirant des conventions internationales anticorruption que le Burundi a ratifiées.
D'autres stratégies efficaces pour la lutte contre l' enrichissement illicite qui ont porté des fruits dans les autres pays, a témoigné M. Bizimana, sont notamment la déclaration régulière des biens des agents publiques et la surveillance des comptes bancaires par des institutions financières.
D'autres infractions connexes à la corruption qui gangrènent le pays sont notamment les détournements des derniers publics, la gestion frauduleuse et la concussion, a-t-il dit.
Pour Faustin Ndikumana, président de l'association Parole et Action pour le Réveil des consciences et l'Evolution des Mentalités (PARCEM), le combat contre l'enrichissement illicite au Burundi reste la pierre angulaire pour la lutte contre la corruption au Burundi.
Il estime que la loi anticorruption du 18 avril 2006 est lacunaire en matière de répression de l'enrichissement illicite.
L'enrichissement illicite devient de plus en plus un mode de vie au Burundi, a indiqué Mdikumana, ajoutant que des sommes énormes d'argent échappent au trésor public, certains fonds mobilisés par le pays sont orientés dans des secteurs non rentables.
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mardi 27 décembre 2011
lundi 26 décembre 2011
Nigeria - Plusieurs églises visées par des attaques meurtrières
(Le Monde 26/12/2011)
Une vague d'attentats visant principalement des églises catholiques remplies de fidèles au Nigeria le jour de Noël a fait au moins 40 morts dont un kamikaze, selon le dernier bilan de ces attaques revendiquées par la secte islamiste Boko Haram.L'attentat le plus meurtrier, avec 30 morts selon le dernier bilan en date, s'est produit à l'extérieur d'une église catholique à Madalla, en périphérie d'Abuja, la capitale fédérale.
L'attentat a provoqué des scènes de chaos et endommagé l'église Ste Theresa. Des trous étaient visibles dans les murs et le toit était très abimé. Du sang maculait les murs à l'extérieur. Des jeunes en colère ont allumé des feux et menacé d'attaquer un commissariat de police des environs. Les policiers ont tiré en l'air pour les disperser et fermé un grand axe routier.
Après celui de Madalla, un second attentat a visé une église évangélique de Jos, épicentre de violences intercommunautaires dans le centre du pays, tuant un policier. A Damaturu, dans le nord-est, un kamikaze qui s'est tué a lancé sa voiture contre un convoi des services de renseignement de la police (SSS), tuant trois agents, selon un communiqué des SSS. Une autre explosion a retenti dimanche à Damaturu, sur un rond-point et samedi soir, un engin explosif a été lancé contre une église à Gadaka (nord-est) devant laquelle se trouvaient des fidèles, ont rapporté des témoins. Aucune victime n'avait été signalée dans l'immédiat. Damaturu et Gadaka sont situées dans l'Etat de Yobe, déjà secoué en fin de semaine par une vague d'attaques revendiquée par Boko Haram.
La vague d'attaques survenues samedi soir et dimanche à travers le pays a été revendiquée par Boko Haram, un groupe qui prône la création d'un Etat islamique au Nigeria et auquel sont imputés la plupart des violences récurrentes dans le nord. "Nous sommes responsables de toutes les attaques de ces derniers jours, y compris celle à la bombe contre l'église de Madalla. Nous continuerons à lancer de telles attaques dans le nord du pays dans les prochains jours", a déclaré par téléphone à l'AFP un porte-parole des islamistes, Abul Qaqa. Ces derniers jours, le pays est par une vague d'attaques meurtrières dans le nord-est, toutes revendiquées par Boko Haram.
Ce mouvement, qui dit vouloir imposer un Etat islamique, a revendiqué l'attentat suicide d'août 2011 contre le siège des Nations unies à Abuja, qui avait fait 24 morts. Il s'était également attribué la responsabilité d'une vague d'attaques sanglantes le 24 décembre 2010, veille de Noel, qui avaient visé plusieurs églises et, avec les représailles qui avaient suivi, avaient fait des dizaines de morts à Jos.
"UNE GUERRE INTERNE"
"C'est comme si une guerre interne avait été lancée contre le pays. Nous devons vraiment être à la hauteur et faire face", a déclaré le ministre chargé de la police, Caleb Olubolade, qui s'est rendu sur les lieux d'un des attentats.
Les attaques, condamnées par le Vatican comme le fruit d'une "haine aveugle et absurde", surviennent après deux jours d'affrontements, jeudi et vendredi, entre des membres de Boko Haram et les forces de l'ordre dans le nord-est, qui auraient fait près de cent morts. Le président français Nicolas Sarkozy et le ministre italien des Affaires étrangères, Giulio Terzi, ont également fermement condamné les attaques.
Le Nigeria, qui est le sixième pays au monde pour le nombre de chrétiens, toutes confessions confondues, voit les tensions interreligieuses s'aggraver, une évolution qui inquiète le Vatican.
Lors de son voyage au Bénin en novembre, le pape avait insisté sur la tradition tolérante de l'islam en Afrique et sur la coexistence pacifique entre musulmans et chrétiens, parfois au sein des mêmes familles.
Ce pays pétrolier, le plus peuplé d'Afrique, avec 160 millions d'habitants, compte environ autant de musulmans, plus nombreux dans le nord, que de chrétiens, majoritaires dans le sud. Les actions menées par Boko Haram ont évolué, devenant plus sophistiquées et mortelles depuis plusieurs mois. Des observateurs craignent que des membres de la secte aient développé des liens avec la branche maghrébine d'Al-Qaïda.
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Une vague d'attentats visant principalement des églises catholiques remplies de fidèles au Nigeria le jour de Noël a fait au moins 40 morts dont un kamikaze, selon le dernier bilan de ces attaques revendiquées par la secte islamiste Boko Haram.L'attentat le plus meurtrier, avec 30 morts selon le dernier bilan en date, s'est produit à l'extérieur d'une église catholique à Madalla, en périphérie d'Abuja, la capitale fédérale.
L'attentat a provoqué des scènes de chaos et endommagé l'église Ste Theresa. Des trous étaient visibles dans les murs et le toit était très abimé. Du sang maculait les murs à l'extérieur. Des jeunes en colère ont allumé des feux et menacé d'attaquer un commissariat de police des environs. Les policiers ont tiré en l'air pour les disperser et fermé un grand axe routier.
Après celui de Madalla, un second attentat a visé une église évangélique de Jos, épicentre de violences intercommunautaires dans le centre du pays, tuant un policier. A Damaturu, dans le nord-est, un kamikaze qui s'est tué a lancé sa voiture contre un convoi des services de renseignement de la police (SSS), tuant trois agents, selon un communiqué des SSS. Une autre explosion a retenti dimanche à Damaturu, sur un rond-point et samedi soir, un engin explosif a été lancé contre une église à Gadaka (nord-est) devant laquelle se trouvaient des fidèles, ont rapporté des témoins. Aucune victime n'avait été signalée dans l'immédiat. Damaturu et Gadaka sont situées dans l'Etat de Yobe, déjà secoué en fin de semaine par une vague d'attaques revendiquée par Boko Haram.
La vague d'attaques survenues samedi soir et dimanche à travers le pays a été revendiquée par Boko Haram, un groupe qui prône la création d'un Etat islamique au Nigeria et auquel sont imputés la plupart des violences récurrentes dans le nord. "Nous sommes responsables de toutes les attaques de ces derniers jours, y compris celle à la bombe contre l'église de Madalla. Nous continuerons à lancer de telles attaques dans le nord du pays dans les prochains jours", a déclaré par téléphone à l'AFP un porte-parole des islamistes, Abul Qaqa. Ces derniers jours, le pays est par une vague d'attaques meurtrières dans le nord-est, toutes revendiquées par Boko Haram.
Ce mouvement, qui dit vouloir imposer un Etat islamique, a revendiqué l'attentat suicide d'août 2011 contre le siège des Nations unies à Abuja, qui avait fait 24 morts. Il s'était également attribué la responsabilité d'une vague d'attaques sanglantes le 24 décembre 2010, veille de Noel, qui avaient visé plusieurs églises et, avec les représailles qui avaient suivi, avaient fait des dizaines de morts à Jos.
"UNE GUERRE INTERNE"
"C'est comme si une guerre interne avait été lancée contre le pays. Nous devons vraiment être à la hauteur et faire face", a déclaré le ministre chargé de la police, Caleb Olubolade, qui s'est rendu sur les lieux d'un des attentats.
Les attaques, condamnées par le Vatican comme le fruit d'une "haine aveugle et absurde", surviennent après deux jours d'affrontements, jeudi et vendredi, entre des membres de Boko Haram et les forces de l'ordre dans le nord-est, qui auraient fait près de cent morts. Le président français Nicolas Sarkozy et le ministre italien des Affaires étrangères, Giulio Terzi, ont également fermement condamné les attaques.
Le Nigeria, qui est le sixième pays au monde pour le nombre de chrétiens, toutes confessions confondues, voit les tensions interreligieuses s'aggraver, une évolution qui inquiète le Vatican.
Lors de son voyage au Bénin en novembre, le pape avait insisté sur la tradition tolérante de l'islam en Afrique et sur la coexistence pacifique entre musulmans et chrétiens, parfois au sein des mêmes familles.
Ce pays pétrolier, le plus peuplé d'Afrique, avec 160 millions d'habitants, compte environ autant de musulmans, plus nombreux dans le nord, que de chrétiens, majoritaires dans le sud. Les actions menées par Boko Haram ont évolué, devenant plus sophistiquées et mortelles depuis plusieurs mois. Des observateurs craignent que des membres de la secte aient développé des liens avec la branche maghrébine d'Al-Qaïda.
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Guinée - Vers la reprise du dialogue politique
(Xinhuanet 26/12/2011)
Le gouvernement guinéen à travers le ministère de l'Administration du territoire et de la décentralisation a publié un communiqué invitant les partis politiques à la reprise du dialogue politique pour le 27 décembre prochain, a appris Xinhua ce samedi de source officielle.Cette relance du dialogue sera marquée par une rencontre au Palais du peuple à Conakry, où les formations politiques sont conviées à une rencontre aux environs de 10 heures le mardi, selon nos sources.
Cette annonce intervient au lendemain de la déclaration de l'opposition qui s'est dit favorable à une reprise du dialogue.
En effet, le Collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition et l'Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP), deux blocs alliés de l'opposition, vont rejoindre enfin le cadre de concertation avec le pouvoir, après avoir obtenu la satisfaction de certaines de leurs revendications, à savoir "la libération des détenus suite à la manifestation du 27 septembre dernier, et la suspension des activités de la Commission électorale nationale indépendante.
Le président Alpha Condé a indiqué dans son discours bilan du 21 décembre, qu'il était "favorable'' à la mise en place d'un calendrier consensuel en prélude à la tenue des élections législatives.
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Le gouvernement guinéen à travers le ministère de l'Administration du territoire et de la décentralisation a publié un communiqué invitant les partis politiques à la reprise du dialogue politique pour le 27 décembre prochain, a appris Xinhua ce samedi de source officielle.Cette relance du dialogue sera marquée par une rencontre au Palais du peuple à Conakry, où les formations politiques sont conviées à une rencontre aux environs de 10 heures le mardi, selon nos sources.
Cette annonce intervient au lendemain de la déclaration de l'opposition qui s'est dit favorable à une reprise du dialogue.
En effet, le Collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition et l'Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP), deux blocs alliés de l'opposition, vont rejoindre enfin le cadre de concertation avec le pouvoir, après avoir obtenu la satisfaction de certaines de leurs revendications, à savoir "la libération des détenus suite à la manifestation du 27 septembre dernier, et la suspension des activités de la Commission électorale nationale indépendante.
Le président Alpha Condé a indiqué dans son discours bilan du 21 décembre, qu'il était "favorable'' à la mise en place d'un calendrier consensuel en prélude à la tenue des élections législatives.
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R.D.C. - Retard attendu dans la publication des résultats des législatives
(RTL.be 26/12/2011)
La suspension de la compilation des résultats des élections législatives du 28 novembre dernier en République démocratique du Congo (RDC) va entraîner un report de la publication des résultats définitifs, initialement prévue le 13 janvier prochain, a indiqué l'agence congolaise de presse (ACP) dans une dépêche reçue dimanche à Bruxelles.
La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a suspendu mercredi la compilation des résultats des élections législatives dans l'attente de l'arrivée de renforts internationaux appelés à la rescousse à la suite de la découverte d'irrégularités.
La Céni a rencontré samedi à son siège, situé à Kinshasa, successivement des délégués de la Majorité présidentielle (MP, rassemblée autour du président réélu Joseph Kabila) et ceux d'une bonne dizaine de partis d'opposition pour expliquer cette décision, en attendant l'arrivée des équipes de supervision et d'appui technique international. La décision de la Céni va modifier le calendrier qui prévoyait l'annonce des résultats officiels provisoires pour le 13 janvier 2012.
Cette décision aura également des effets rétroactifs sur certains résultats déjà publiés en cas des réclamations, a précisé l'ACP (officielle). Le président de la Céni, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, a indiqué que le recours aux experts internationaux ne s'appliquerait pas aux résultats de l'élection présidentielle - qui s'était aussi tenue le 28 novembre et qui a donné la victoire, contestée par l'opposant Etienne Tshisekedi, de M. Kabila pour un second quinquennat.
Les résultats de la présidentielle ont en effet déjà été confirmés par la Cour suprême de Justice (CSJ) qui fait office de Cour constitutionnelle. Le président sortant a officiellement été réélu avec 48,95% des suffrages, contre 32,33% à M. Tshisekedi, arrivé second devant neuf autres candidats. (GGD)
© Copyright RTL.be
La suspension de la compilation des résultats des élections législatives du 28 novembre dernier en République démocratique du Congo (RDC) va entraîner un report de la publication des résultats définitifs, initialement prévue le 13 janvier prochain, a indiqué l'agence congolaise de presse (ACP) dans une dépêche reçue dimanche à Bruxelles.
La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a suspendu mercredi la compilation des résultats des élections législatives dans l'attente de l'arrivée de renforts internationaux appelés à la rescousse à la suite de la découverte d'irrégularités.
La Céni a rencontré samedi à son siège, situé à Kinshasa, successivement des délégués de la Majorité présidentielle (MP, rassemblée autour du président réélu Joseph Kabila) et ceux d'une bonne dizaine de partis d'opposition pour expliquer cette décision, en attendant l'arrivée des équipes de supervision et d'appui technique international. La décision de la Céni va modifier le calendrier qui prévoyait l'annonce des résultats officiels provisoires pour le 13 janvier 2012.
Cette décision aura également des effets rétroactifs sur certains résultats déjà publiés en cas des réclamations, a précisé l'ACP (officielle). Le président de la Céni, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, a indiqué que le recours aux experts internationaux ne s'appliquerait pas aux résultats de l'élection présidentielle - qui s'était aussi tenue le 28 novembre et qui a donné la victoire, contestée par l'opposant Etienne Tshisekedi, de M. Kabila pour un second quinquennat.
Les résultats de la présidentielle ont en effet déjà été confirmés par la Cour suprême de Justice (CSJ) qui fait office de Cour constitutionnelle. Le président sortant a officiellement été réélu avec 48,95% des suffrages, contre 32,33% à M. Tshisekedi, arrivé second devant neuf autres candidats. (GGD)
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Mali: rencontre de validation du volume des exportations de mangues pour la campagne 2011
(Xinhuanet 26/12/2011)
La 5è réunion de validation du volume des exportations de mangues du Mali pour la campagne 2011 s'est déroulée vendredi à Bamako.Selon le directeur national du commerce et de la concurrence au Mali, M. Ansoumane Touré, cette réunion vise à permettre aux participants d' examiner les propositions formulées par les experts chargés d' études.
Par ailleurs, ajoute-t-il, elle donnera l' occasion aux experts de recueillir les observations et suggestions en vue de finaliser leurs rapports.
Cette réunion s' inscrit dans le même cadre que les quatre précédentes qui ont validé les statistiques d' exportation de mangues à 8 517 tonnes en 2007, 8 056 tonnes en 2008, 6 857 tonnes en 2009 et 10 410 tonnes en 2010, ont indiqué les organisateurs .
Ils rappellent que ce cadre intégré contribue à la prise en charge du dispositif de suivi et d' amélioration des statistiques d' exportation en vue d' asseoir les bases d' une étude globale portant sur les circuits des données du commerce extérieur, du producteur à l' exportateur, la diffusion annuelle des données travers une réunion d' évaluation et de validation des données sur les exportations de mangues pour la campagne.
D' autre part, les organisateurs précisent que ce dispositif permet au niveau national, de mettre à disposition les informations utiles en vue d' assurer le suivi de la stratégie de développement des exportations et, à terme, la politique sectorielle de développement du commerce, à travers des données telles que le volume des exportations de mangues.
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La 5è réunion de validation du volume des exportations de mangues du Mali pour la campagne 2011 s'est déroulée vendredi à Bamako.Selon le directeur national du commerce et de la concurrence au Mali, M. Ansoumane Touré, cette réunion vise à permettre aux participants d' examiner les propositions formulées par les experts chargés d' études.
Par ailleurs, ajoute-t-il, elle donnera l' occasion aux experts de recueillir les observations et suggestions en vue de finaliser leurs rapports.
Cette réunion s' inscrit dans le même cadre que les quatre précédentes qui ont validé les statistiques d' exportation de mangues à 8 517 tonnes en 2007, 8 056 tonnes en 2008, 6 857 tonnes en 2009 et 10 410 tonnes en 2010, ont indiqué les organisateurs .
Ils rappellent que ce cadre intégré contribue à la prise en charge du dispositif de suivi et d' amélioration des statistiques d' exportation en vue d' asseoir les bases d' une étude globale portant sur les circuits des données du commerce extérieur, du producteur à l' exportateur, la diffusion annuelle des données travers une réunion d' évaluation et de validation des données sur les exportations de mangues pour la campagne.
D' autre part, les organisateurs précisent que ce dispositif permet au niveau national, de mettre à disposition les informations utiles en vue d' assurer le suivi de la stratégie de développement des exportations et, à terme, la politique sectorielle de développement du commerce, à travers des données telles que le volume des exportations de mangues.
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Congo/Aviation: Plus de 35 milliards F CFA pour la nouvelle aérogare de Pointe-Noire
(Xinhuanet 26/12/2011)
Le deuxième module de l'aérogare de la capitale économique congolaise, Pointe-Noire, va nécessiter un investissement de 35 milliards 152 millions 332.936 de F CFA, a appris Xinhua dimanche à Brazzaville de source proche de la Délégation générale des Grands travaux.Les travaux de construction de cette aérogare dont le président congolais, Denis Sassou Nguesso, a donné le coup d' envoi samedi à Pointe-Noire, seront exécutés par la société China Jiangsu, pour une durée de 24 mois. Ils sont financés par l' Etat congolais.
L' aérogare offrira un espace d' environ 18.000 m2 de surface utile, où sera érigé un bâtiment de trois niveaux. Le rez-de-chaussée, avec une superficie de 8.000m2, comprendra les halls d' entrée et d' arrivée où seront implantés les guichets des compagnies aériennes et des services à la clientèle ; les services de douanes et de police ; la zone de récupération, de tri de bagages ; des salons VIP ; des locaux techniques.
Au premier, deuxième et troisième étages, seront installés entre autres, des halls de départ avec des banques ; des commerces duty free; une cafétéria ; un restaurant ; des salles de contrôle technique ; trois salles de conférence ; des bureaux pour l' administration.
L' ouvrage sera nanti de 9 ascenseurs, six escaliers mécaniques, deux passerelles télescopiques climatisées pour embarquement et débarquement. Un réseau de télésurveillance est prévu pour la sécurité des biens et des personnes. Des informations audio et le réseau internet seront aussi disponibles.
Ce deuxième module de l' aérogare sera consacré aux vols internationaux et communiquera avec le premier qui, lui, sera affecté aux vols domestiques.
Tous ces travaux vont élever aux standards internationaux, l' aéroport international Agostino Neto de Pointe-Noire qui connaît une forte croissance du trafic qui est passé de 400.000 passagers en 2003 à 800.000 en 2011.
© Copyright Xinhuanet
Le deuxième module de l'aérogare de la capitale économique congolaise, Pointe-Noire, va nécessiter un investissement de 35 milliards 152 millions 332.936 de F CFA, a appris Xinhua dimanche à Brazzaville de source proche de la Délégation générale des Grands travaux.Les travaux de construction de cette aérogare dont le président congolais, Denis Sassou Nguesso, a donné le coup d' envoi samedi à Pointe-Noire, seront exécutés par la société China Jiangsu, pour une durée de 24 mois. Ils sont financés par l' Etat congolais.
L' aérogare offrira un espace d' environ 18.000 m2 de surface utile, où sera érigé un bâtiment de trois niveaux. Le rez-de-chaussée, avec une superficie de 8.000m2, comprendra les halls d' entrée et d' arrivée où seront implantés les guichets des compagnies aériennes et des services à la clientèle ; les services de douanes et de police ; la zone de récupération, de tri de bagages ; des salons VIP ; des locaux techniques.
Au premier, deuxième et troisième étages, seront installés entre autres, des halls de départ avec des banques ; des commerces duty free; une cafétéria ; un restaurant ; des salles de contrôle technique ; trois salles de conférence ; des bureaux pour l' administration.
L' ouvrage sera nanti de 9 ascenseurs, six escaliers mécaniques, deux passerelles télescopiques climatisées pour embarquement et débarquement. Un réseau de télésurveillance est prévu pour la sécurité des biens et des personnes. Des informations audio et le réseau internet seront aussi disponibles.
Ce deuxième module de l' aérogare sera consacré aux vols internationaux et communiquera avec le premier qui, lui, sera affecté aux vols domestiques.
Tous ces travaux vont élever aux standards internationaux, l' aéroport international Agostino Neto de Pointe-Noire qui connaît une forte croissance du trafic qui est passé de 400.000 passagers en 2003 à 800.000 en 2011.
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Sénégal - Le président sénégalais Abdoulaye Wade investi candidat à la présidentielle 2012 malgré les contestations
(La Croix 24/12/2011)
Le chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade, 85 ans, a été investi, vendredi 23 décembre, candidat à la présidentielle de 2012 du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir). Cette investiture survient après des violences meurtrières devant la mairie du quartier Sacré-Coeur Mermoz de Dakar, où un échange de coups de feu entre des partisans d'Abdoulaye Wade et des opposants a fait jeudi 22 décembre un mort et trois blessés.
Pour l'opposition, qui devait organiser un rassemblement, vendredi 23 décembre dans l'après-midi à Dakar, pour contester cette candidature, il a déjà épuisé ses deux mandats légaux et sa candidature est anti-constitutionnelle.
Elu une première fois en 2000, mettant fin à 40 ans de régime socialiste, Abdoulaye Wade a été réélu en 2007 pour cinq ans après une réforme constitutionnelle en 2001 qui a institué un quinquennat renouvelable une fois. Il se représente cette fois pour sept ans après le rétablissement du septennat en 2008.
© Copyright La Croix
Le chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade, 85 ans, a été investi, vendredi 23 décembre, candidat à la présidentielle de 2012 du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir). Cette investiture survient après des violences meurtrières devant la mairie du quartier Sacré-Coeur Mermoz de Dakar, où un échange de coups de feu entre des partisans d'Abdoulaye Wade et des opposants a fait jeudi 22 décembre un mort et trois blessés.
Pour l'opposition, qui devait organiser un rassemblement, vendredi 23 décembre dans l'après-midi à Dakar, pour contester cette candidature, il a déjà épuisé ses deux mandats légaux et sa candidature est anti-constitutionnelle.
Elu une première fois en 2000, mettant fin à 40 ans de régime socialiste, Abdoulaye Wade a été réélu en 2007 pour cinq ans après une réforme constitutionnelle en 2001 qui a institué un quinquennat renouvelable une fois. Il se représente cette fois pour sept ans après le rétablissement du septennat en 2008.
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mercredi 21 décembre 2011
Kabila investi malgré la contestation
(Le Figaro 21/12/2011)
Son principal adversaire pour la présidence du Congo, Étienne Tshisekedi, prévoit, lui aussi, de prêter serment vendredi dans un stade de Kinshasa.
Trois semaines après avoir été élu président de la République à l'issue d'un scrutin émaillé de nombreuses irrégularités, Joseph Kabila, 40 ans, a prêté serment mardi dans une capitale congolaise maintenue sous haute surveillance, après les violences de ces dernières semaines.
Lire la suite
© Copyright Le Figaro
Son principal adversaire pour la présidence du Congo, Étienne Tshisekedi, prévoit, lui aussi, de prêter serment vendredi dans un stade de Kinshasa.
Trois semaines après avoir été élu président de la République à l'issue d'un scrutin émaillé de nombreuses irrégularités, Joseph Kabila, 40 ans, a prêté serment mardi dans une capitale congolaise maintenue sous haute surveillance, après les violences de ces dernières semaines.
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Sénégal - INVESTITURE DE WADE: faut-il redouter un autre 23-Juin ?
(Le Pays 21/12/2011)
De quoi donc a peur le régime de Me Wade ? Face aux multiples manifestations hostiles à sa candidature, le chef de l’Etat sénégalais semble vouloir prendre les devants. Me Abdoulaye Wade a retenu le 23 décembre prochain pour son investiture comme seul candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS) à l’élection présidentielle de février 2012. Un autre 23 !
En effet, le 23 juin 2011, un collectif de Sénégalais outrés, s’était violemment opposé à l’intention de l’actuel occupant du palais de Dakar de réformer la Constitution. Promoteurs du mouvement du 23-Juin et nombre de nouveaux venus de la scène politique sénégalaise se disent déterminés à barrer la route au président-candidat. Leur mobilisation est loin de faiblir. Elle a même entraîné un peu partout l’éclosion de mouvements d’opposition. Une preuve que la culture démocratique est bien enracinée au Sénégal. Sauf qu’une certaine fébrilité règne dans l’entourage de Me Wade et ses partisans. Ils tendent à verser systématiquement dans la répression.
Pourquoi donc ces intimidations et ces interpellations dont l’une des toutes dernières a porté sur la personne de Me Alioune Tine ? Pourquoi redouter ces manifestations qui ne sont que le simple reflet de la vitalité d’une démocratie qui risque fort de se scléroser ? La répression ne mène à rien. Elle traduit même une forme de faiblesse. En réprimant, le pouvoir du PDS voudrait-il pousser les organisateurs des manifestations à s’assagir, à différer leurs projets ? Le risque est pourtant grand, dans ce cas, que les passions débordent. Plutôt que de bander du muscle, Me Wade et les siens devraient penser à célébrer les sautes d’humeur des opposants. Elles traduisent, en fait, la profondeur de la prise de conscience et l’attachement inébranlable du peuple sénégalais à l’expression plurielle.
Mais pourquoi donc Me Abdoulaye Wade, qui a joui des années durant d’une grande popularité auprès des masses sénégalaises, ressentirait-il encore ce besoin de chercher la petite bête ? Sinon, pourquoi l’homme donne-t-il l’impression de vouloir convaincre les plus sceptiques qu’il est toujours en mesure de défier le temps et de relever de nouveaux défis ? A moins de chercher à se surpasser pour se faire plaisir. A s’y méprendre, les risques que prend chaque jour le président Wade, sont à situer dans le contexte du Sénégal d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Après deux mandats consécutifs, le chef de l’Etat sénégalais, à l’instar de nombreux dirigeants africains, est probablement atteint de la boulimie du pouvoir.
Envers et contre tout, l’homme continue à se débattre comme un beau diable pour ne pas se laisser arracher le fauteuil devenu à ses yeux un droit divin. Homme des intrigues et des situations les plus inimaginables, Me Wade sait bien exploiter la cupidité qui habite de nombreux acteurs politiques de son pays. Les divergences qui minent l’opposition, il sait en tirer profit. Et cet alliage des contradictions, l’actuel chef de l’Etat sénégalais en fait un attelage qui lui permet à chaque occasion, de sortir son lapin du chapeau et de voguer sereinement à bord de « son » navire. Mais, trop c’est quand même trop ! De plus en plus, le leader du PDS se voit isolé de la quasi-totalité des forces de progrès de son pays. Lui qui brille aujourd’hui par une forme d’autisme, doit périodiquement affronter les levées de boucliers qui hérissent aujourd’hui le paysage politique sénégalais. Cela fatigue. Le poids de l’âge a aussi ses effets. Ils sont dévastateurs et il le sait. Me Abdoulaye Wade sait que les générations se succèdent et que les valeurs de référence ne sont pas forcément les mêmes. Les Sénégalais, comme tant d’autres Africains, sont résolus à tourner la page d’un certain passé.
Pourtant, le chef de l’Etat sénégalais persiste et signe. Comme d’autres dirigeants de ce continent, il se heurte chaque jour à l’évidence. En dépit de sa grande expérience de la vie et de l’immensité de son savoir, il laisse chaque jour le fossé se creuser davantage entre lui et le peuple sénégalais qui aspire à autres choses que ce qu’il offre. Les repères sont, certes, importants mais la vitesse avec laquelle la culture démocratique innerve le continent, fait que les obstacles à la communication se multiplient et se complexifient. Incompréhensions, ruptures de dialogue et conflits de toutes sortes rythment désormais la vie sur le continent. Pour que puisse avancer la démocratie dans les pays africains, ne faut-il pas justement, face aux opposants, faire preuve d’une certaine ouverture d’esprit, d’une tolérance à toute épreuve et surtout d’une grande maîtrise de soi ? En la matière, le régime du Parti démocratique sénégalais (PDS) déçoit beaucoup. Me Wade lui-même est devenu sourd aux appels.
Récemment, des députés américains en ont fait les frais. Ils espéraient tant se faire entendre par celui qui n’a plus d’yeux que pour son fauteuil et son prochain mandat. A tel point que l’on peut se demander ce que cache réellement le choix de la date fatidique du 23 décembre 2011. En faisant le choix du 23 décembre 2011 comme date de son investiture, Wade confirme qu’il redoute sérieusement un remake du 23 juin 2011. En d’autres termes, Me Abdoulaye Wade cherche à masquer ses peurs : la peur d’un autre Sénégal qu’il a de la peine à deviner et surtout la peur d’un citoyen sénégalais de type nouveau qu’il ne parvient pas à maîtriser. Pour le chef de l’Etat, réussir à exorciser le mal du 23-Juin, demeurera pour longtemps un vrai casse-tête.
"Le Pays"
© Copyright Le Pays
De quoi donc a peur le régime de Me Wade ? Face aux multiples manifestations hostiles à sa candidature, le chef de l’Etat sénégalais semble vouloir prendre les devants. Me Abdoulaye Wade a retenu le 23 décembre prochain pour son investiture comme seul candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS) à l’élection présidentielle de février 2012. Un autre 23 !
En effet, le 23 juin 2011, un collectif de Sénégalais outrés, s’était violemment opposé à l’intention de l’actuel occupant du palais de Dakar de réformer la Constitution. Promoteurs du mouvement du 23-Juin et nombre de nouveaux venus de la scène politique sénégalaise se disent déterminés à barrer la route au président-candidat. Leur mobilisation est loin de faiblir. Elle a même entraîné un peu partout l’éclosion de mouvements d’opposition. Une preuve que la culture démocratique est bien enracinée au Sénégal. Sauf qu’une certaine fébrilité règne dans l’entourage de Me Wade et ses partisans. Ils tendent à verser systématiquement dans la répression.
Pourquoi donc ces intimidations et ces interpellations dont l’une des toutes dernières a porté sur la personne de Me Alioune Tine ? Pourquoi redouter ces manifestations qui ne sont que le simple reflet de la vitalité d’une démocratie qui risque fort de se scléroser ? La répression ne mène à rien. Elle traduit même une forme de faiblesse. En réprimant, le pouvoir du PDS voudrait-il pousser les organisateurs des manifestations à s’assagir, à différer leurs projets ? Le risque est pourtant grand, dans ce cas, que les passions débordent. Plutôt que de bander du muscle, Me Wade et les siens devraient penser à célébrer les sautes d’humeur des opposants. Elles traduisent, en fait, la profondeur de la prise de conscience et l’attachement inébranlable du peuple sénégalais à l’expression plurielle.
Mais pourquoi donc Me Abdoulaye Wade, qui a joui des années durant d’une grande popularité auprès des masses sénégalaises, ressentirait-il encore ce besoin de chercher la petite bête ? Sinon, pourquoi l’homme donne-t-il l’impression de vouloir convaincre les plus sceptiques qu’il est toujours en mesure de défier le temps et de relever de nouveaux défis ? A moins de chercher à se surpasser pour se faire plaisir. A s’y méprendre, les risques que prend chaque jour le président Wade, sont à situer dans le contexte du Sénégal d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Après deux mandats consécutifs, le chef de l’Etat sénégalais, à l’instar de nombreux dirigeants africains, est probablement atteint de la boulimie du pouvoir.
Envers et contre tout, l’homme continue à se débattre comme un beau diable pour ne pas se laisser arracher le fauteuil devenu à ses yeux un droit divin. Homme des intrigues et des situations les plus inimaginables, Me Wade sait bien exploiter la cupidité qui habite de nombreux acteurs politiques de son pays. Les divergences qui minent l’opposition, il sait en tirer profit. Et cet alliage des contradictions, l’actuel chef de l’Etat sénégalais en fait un attelage qui lui permet à chaque occasion, de sortir son lapin du chapeau et de voguer sereinement à bord de « son » navire. Mais, trop c’est quand même trop ! De plus en plus, le leader du PDS se voit isolé de la quasi-totalité des forces de progrès de son pays. Lui qui brille aujourd’hui par une forme d’autisme, doit périodiquement affronter les levées de boucliers qui hérissent aujourd’hui le paysage politique sénégalais. Cela fatigue. Le poids de l’âge a aussi ses effets. Ils sont dévastateurs et il le sait. Me Abdoulaye Wade sait que les générations se succèdent et que les valeurs de référence ne sont pas forcément les mêmes. Les Sénégalais, comme tant d’autres Africains, sont résolus à tourner la page d’un certain passé.
Pourtant, le chef de l’Etat sénégalais persiste et signe. Comme d’autres dirigeants de ce continent, il se heurte chaque jour à l’évidence. En dépit de sa grande expérience de la vie et de l’immensité de son savoir, il laisse chaque jour le fossé se creuser davantage entre lui et le peuple sénégalais qui aspire à autres choses que ce qu’il offre. Les repères sont, certes, importants mais la vitesse avec laquelle la culture démocratique innerve le continent, fait que les obstacles à la communication se multiplient et se complexifient. Incompréhensions, ruptures de dialogue et conflits de toutes sortes rythment désormais la vie sur le continent. Pour que puisse avancer la démocratie dans les pays africains, ne faut-il pas justement, face aux opposants, faire preuve d’une certaine ouverture d’esprit, d’une tolérance à toute épreuve et surtout d’une grande maîtrise de soi ? En la matière, le régime du Parti démocratique sénégalais (PDS) déçoit beaucoup. Me Wade lui-même est devenu sourd aux appels.
Récemment, des députés américains en ont fait les frais. Ils espéraient tant se faire entendre par celui qui n’a plus d’yeux que pour son fauteuil et son prochain mandat. A tel point que l’on peut se demander ce que cache réellement le choix de la date fatidique du 23 décembre 2011. En faisant le choix du 23 décembre 2011 comme date de son investiture, Wade confirme qu’il redoute sérieusement un remake du 23 juin 2011. En d’autres termes, Me Abdoulaye Wade cherche à masquer ses peurs : la peur d’un autre Sénégal qu’il a de la peine à deviner et surtout la peur d’un citoyen sénégalais de type nouveau qu’il ne parvient pas à maîtriser. Pour le chef de l’Etat, réussir à exorciser le mal du 23-Juin, demeurera pour longtemps un vrai casse-tête.
"Le Pays"
© Copyright Le Pays
R.D.C. - MAIN TENDUE DE KABILA: une autre duperie
(Le Pays 21/12/2011)
Le président Joseph Kabila a été enfin investi hier mardi 20 décembre 2011. L’événement était placé sous très haute surveillance, puisque Kinshasa était quadrillé par une smala de soldats, tant et si bien qu’on eût pensé à une ville en état de siège. Même l’investiture du président Alassane Dramane Ouattara, qui était intervenue dans un contexte sociopolitique marqué par des poches de résistance, n’avait pas connu pareille alerte vigipirate. Signe que la situation est délétère, qu’il y a péril en la demeure et que, le scrutin a un arrière- goût amer d’inachevé. Même les voisins de Kabila n’ont pas fait le déplacement de Kinshasa.
Seul Robert Mugabe du Zimbabwe y a fait acte de présence. Avec un tel invité, le camp Kabila n’a pas de quoi se glorifier. Du reste, en attendant l’investiture de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, annoncée pour le vendredi 23 décembre prochain, on note déjà un changement de ton du côté du pouvoir. Le discours a évolué et les positions ont fléchi. En effet, dans une interview accordée à nos confrères de Radio France internationale (RFI), le truculent porte-parole du président Kabila, Lambert Mendé qui rouspétait vivement contre l’opposant Etienne Tshisekedi au point de le vouer aux gémonies, a déclaré sans ambages, que le parti au pouvoir était prêt à dialoguer avec l’ensemble de la classe politique congolaise pour une sortie de crise.
Pourtant, dès le lendemain de la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale, ce même hiérarque du système Kabila que les confrères de Jeune Afrique avaient si habilement qualifié de "Mobutu Light", avait récusé toute possibilité d’ouverture, arguant du fait que l’ouverture à l’opposition pouvait traduire un aveu de culpabilité ou d’échec. Pourquoi donc cette volte-face ?
Kabila et ses sbires ont-ils donc compris que leur victoire, quoique reconnue par la haute juridiction congolaise - entendons la Cour constitutionnelle - est discutable voire controversable. Ainsi va la politique en Afrique. On organise délibérément des élections truquées, et après, on tend la main à l’adversaire à qui on a volé la victoire. On l’a vu au Kenya et au Zimbabwe où des attelages scellés au forceps se sont plus tard révélés contre-nature et donc incompatibles. En tout cas, pour l’heure, on attend de voir si Etienne Tshisekedi qui, du reste, jouait son va-tout dans ce scrutin, acceptera la main tendue du pouvoir. Et cela, à quelles conditions ?
Créera-t-on un poste de vice-présidence pour lui ? Ou se contentera-t-on de confier quelques portefeuilles ministériels à ses militants de pointe pour lui clouer le bec ? Rien n’est moins sûr. Car, de toute évidence, le régime de Kabila a réussi à le mettre dans l’embarras. Refuser la main tendue du pouvoir, c’est donner des verges à l’adversaire pour se faire fouetter. Saisir la perche tendue, c’est accepter de tomber dans une chausse-trappe ingénieusement posée par l’ennemi.
Boundi OUOBA
© Copyright Le Pays
Le président Joseph Kabila a été enfin investi hier mardi 20 décembre 2011. L’événement était placé sous très haute surveillance, puisque Kinshasa était quadrillé par une smala de soldats, tant et si bien qu’on eût pensé à une ville en état de siège. Même l’investiture du président Alassane Dramane Ouattara, qui était intervenue dans un contexte sociopolitique marqué par des poches de résistance, n’avait pas connu pareille alerte vigipirate. Signe que la situation est délétère, qu’il y a péril en la demeure et que, le scrutin a un arrière- goût amer d’inachevé. Même les voisins de Kabila n’ont pas fait le déplacement de Kinshasa.
Seul Robert Mugabe du Zimbabwe y a fait acte de présence. Avec un tel invité, le camp Kabila n’a pas de quoi se glorifier. Du reste, en attendant l’investiture de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, annoncée pour le vendredi 23 décembre prochain, on note déjà un changement de ton du côté du pouvoir. Le discours a évolué et les positions ont fléchi. En effet, dans une interview accordée à nos confrères de Radio France internationale (RFI), le truculent porte-parole du président Kabila, Lambert Mendé qui rouspétait vivement contre l’opposant Etienne Tshisekedi au point de le vouer aux gémonies, a déclaré sans ambages, que le parti au pouvoir était prêt à dialoguer avec l’ensemble de la classe politique congolaise pour une sortie de crise.
Pourtant, dès le lendemain de la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale, ce même hiérarque du système Kabila que les confrères de Jeune Afrique avaient si habilement qualifié de "Mobutu Light", avait récusé toute possibilité d’ouverture, arguant du fait que l’ouverture à l’opposition pouvait traduire un aveu de culpabilité ou d’échec. Pourquoi donc cette volte-face ?
Kabila et ses sbires ont-ils donc compris que leur victoire, quoique reconnue par la haute juridiction congolaise - entendons la Cour constitutionnelle - est discutable voire controversable. Ainsi va la politique en Afrique. On organise délibérément des élections truquées, et après, on tend la main à l’adversaire à qui on a volé la victoire. On l’a vu au Kenya et au Zimbabwe où des attelages scellés au forceps se sont plus tard révélés contre-nature et donc incompatibles. En tout cas, pour l’heure, on attend de voir si Etienne Tshisekedi qui, du reste, jouait son va-tout dans ce scrutin, acceptera la main tendue du pouvoir. Et cela, à quelles conditions ?
Créera-t-on un poste de vice-présidence pour lui ? Ou se contentera-t-on de confier quelques portefeuilles ministériels à ses militants de pointe pour lui clouer le bec ? Rien n’est moins sûr. Car, de toute évidence, le régime de Kabila a réussi à le mettre dans l’embarras. Refuser la main tendue du pouvoir, c’est donner des verges à l’adversaire pour se faire fouetter. Saisir la perche tendue, c’est accepter de tomber dans une chausse-trappe ingénieusement posée par l’ennemi.
Boundi OUOBA
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Gabon - Législatives au Gabon : le parti au pouvoir largement en tête
(Afrik.com 21/12/2011)
Le parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) serait en tête dans la plupart des bassins électoraux du pays. Il aurait remporté tous les 13 sièges à Port-Gentil et serait bien positionné à Libreville et dans d’autres localités du pays. L’absence de certains leaders de l’opposition tels qu’André Mba Obame, Jean Eyeghé Ndong ou Zacharie Myboto a facilité le jeu aux différents candidats du PDG.
Les candidats du PDG sont arrivés en tête dans la plupart des circonscriptions électorales. Ils ont même remporté tous les sièges à Port-Gentil, ville naguère très ancrée dans l’opposition. Dans le nord du pays le PDG a également fait un bon score, ainsi que dans le sud du pays. Dans le Haut-Ogooué les 17 candidats présentés par le parti au pouvoir ont eu également raison sur adversaires de l’opposition.
Sur un tout autre plan, le vote s’est déroulé son de nombreux observateurs dans le calme et sans véritable incident. Le taux d’abstention serait également très élevé dans certaines localités, notamment à Libreville et dans le nord du Gabon. Les tenants du boycott dans un communiqué publié hier se sont dits très satisfaits de ‘’cette abstention massive sans précédent dans notre pays’’.
Selon eux, le taux d’abstention a dépassé 85% dans certains bassins politiques, notamment l’Ogooué-Maritime, l’Estuaire, le Woleu-Ntem, l’Ogooué-Ivindo et la Nyanga. Ils affirment donc avoir le soutien des Gabonais car, selon eux, leurs appels au boycott de ce scrutin ont été suivis par la majorité des électeurs.
MARDI 20 DÉCEMBRE 2011
PAR PIERRE ERIC MBOG BATASSI
© Copyright Afrik.com
Le parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) serait en tête dans la plupart des bassins électoraux du pays. Il aurait remporté tous les 13 sièges à Port-Gentil et serait bien positionné à Libreville et dans d’autres localités du pays. L’absence de certains leaders de l’opposition tels qu’André Mba Obame, Jean Eyeghé Ndong ou Zacharie Myboto a facilité le jeu aux différents candidats du PDG.
Les candidats du PDG sont arrivés en tête dans la plupart des circonscriptions électorales. Ils ont même remporté tous les sièges à Port-Gentil, ville naguère très ancrée dans l’opposition. Dans le nord du pays le PDG a également fait un bon score, ainsi que dans le sud du pays. Dans le Haut-Ogooué les 17 candidats présentés par le parti au pouvoir ont eu également raison sur adversaires de l’opposition.
Sur un tout autre plan, le vote s’est déroulé son de nombreux observateurs dans le calme et sans véritable incident. Le taux d’abstention serait également très élevé dans certaines localités, notamment à Libreville et dans le nord du Gabon. Les tenants du boycott dans un communiqué publié hier se sont dits très satisfaits de ‘’cette abstention massive sans précédent dans notre pays’’.
Selon eux, le taux d’abstention a dépassé 85% dans certains bassins politiques, notamment l’Ogooué-Maritime, l’Estuaire, le Woleu-Ntem, l’Ogooué-Ivindo et la Nyanga. Ils affirment donc avoir le soutien des Gabonais car, selon eux, leurs appels au boycott de ce scrutin ont été suivis par la majorité des électeurs.
MARDI 20 DÉCEMBRE 2011
PAR PIERRE ERIC MBOG BATASSI
© Copyright Afrik.com
Le Rwanda prépare son avenir avec l’aide de la fibre optique
(La Croix 21/12/2011)
Désireux de devenir un centre névralgique au sein des pays des Grands Lacs, le Rwanda opte pour les nouvelles technologies de l’information.
« Le secteur des services est la solution pour notre pays », répète à qui veut l’entendre Antoine Sebera, directeur de la nouvelle société Optic Fiber for Internet. L’opération visant à équiper le pays en fibres optiques n’a été lancée qu’en 2008.
Mais déjà, « nous venons de finir de couvrir toute la surface du pays en fibres optiques afin de permettre aux Rwandais de communiquer le plus possible par ce moyen », poursuit l’ingénieur informaticien formé à l’Université nationale du Rwanda, à Butare.
Original, pionnier même par rapport à ses voisins des hauts plateaux centraux d’Afrique, le Rwanda met en application ce qu’il a décidé dans son programme directeur « Vision 2020 », porté par l’agence Rwanda Development Board (RDB), un partenariat public-privé, et qui vise à faire du pays une sorte de plaque tournante des nouvelles technologies de communication en Afrique centrale.
TAUX DE CROISSANCE ANNUEL DE PRÈS DE 7 %
Connecté au grand câble Marseille-Afrique du Sud, le Rwanda l’est aussi avec Londres et ses voisins d’Afrique de l’Est (Ouganda, Tanzanie). « Avec le satellite, nous avions des communications fiables mais chères et au débit limité, explique le jeune directeur. Aujourd’hui, nous communiquons par les réseaux souterrains ou électriques (aériens). »
Un pari un peu fou dans un pays comme le Rwanda qui, bien que peuplé de 10 millions d’habitants, dont presque 4 millions sont équipés de téléphones portables, garde un niveau de vie encore très modeste. Mais le taux de croissance annuel est de près de 7 %. « Dans notre projet, nous envisageons de passer de pays pauvre à pays médian, un peu comme l’ont fait la Thaïlande ou l’Inde, ce qui est faisable », assure Antoine Sebera.
UN « ICITYBUS »
En attendant, comment les Rwandais vont-ils avoir accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication ? Via des télécentres dans lesquels industriels, chefs d’entreprise, associations de femmes ou de commerçants pourront se connecter et se former. L’objectif est d’avoir un centre par district, le pays, plus petit que la Belgique, étant découpé en 30 districts.
Le Rwanda a aussi mis en place un « iCityBus », un bus doté d’un ordinateur portable qui va de village en village et se connecte par ondes radio, afin de désenclaver les campagnes. Et en plus, dans les villes, il y a de nombreux cybercafés privés. On est très loin d’un ordinateur dans chaque maison, beaucoup n’étant pas encore reliées à l’électricité. Mais d’ici à 2013, il est prévu de distribuer 150 000 ordinateurs portables, de fabrication indienne, aux écoliers.
L’administration est déjà fortement incitée à davantage utiliser Internet (pour collecter les impôts ou gérer les médicaments dans les hôpitaux), ainsi que les administrés eux-mêmes. Les Rwandais sont d’ailleurs fiers de l’effort entrepris aujourd’hui pour moderniser leur pays. « Ici, on crée son entreprise en vingt-quatre heures », assure Antoine Sebera, plein d’un enthousiasme volontariste.
DENIS SERGENT, à KIGALI
© Copyright La Croix
Désireux de devenir un centre névralgique au sein des pays des Grands Lacs, le Rwanda opte pour les nouvelles technologies de l’information.
« Le secteur des services est la solution pour notre pays », répète à qui veut l’entendre Antoine Sebera, directeur de la nouvelle société Optic Fiber for Internet. L’opération visant à équiper le pays en fibres optiques n’a été lancée qu’en 2008.
Mais déjà, « nous venons de finir de couvrir toute la surface du pays en fibres optiques afin de permettre aux Rwandais de communiquer le plus possible par ce moyen », poursuit l’ingénieur informaticien formé à l’Université nationale du Rwanda, à Butare.
Original, pionnier même par rapport à ses voisins des hauts plateaux centraux d’Afrique, le Rwanda met en application ce qu’il a décidé dans son programme directeur « Vision 2020 », porté par l’agence Rwanda Development Board (RDB), un partenariat public-privé, et qui vise à faire du pays une sorte de plaque tournante des nouvelles technologies de communication en Afrique centrale.
TAUX DE CROISSANCE ANNUEL DE PRÈS DE 7 %
Connecté au grand câble Marseille-Afrique du Sud, le Rwanda l’est aussi avec Londres et ses voisins d’Afrique de l’Est (Ouganda, Tanzanie). « Avec le satellite, nous avions des communications fiables mais chères et au débit limité, explique le jeune directeur. Aujourd’hui, nous communiquons par les réseaux souterrains ou électriques (aériens). »
Un pari un peu fou dans un pays comme le Rwanda qui, bien que peuplé de 10 millions d’habitants, dont presque 4 millions sont équipés de téléphones portables, garde un niveau de vie encore très modeste. Mais le taux de croissance annuel est de près de 7 %. « Dans notre projet, nous envisageons de passer de pays pauvre à pays médian, un peu comme l’ont fait la Thaïlande ou l’Inde, ce qui est faisable », assure Antoine Sebera.
UN « ICITYBUS »
En attendant, comment les Rwandais vont-ils avoir accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication ? Via des télécentres dans lesquels industriels, chefs d’entreprise, associations de femmes ou de commerçants pourront se connecter et se former. L’objectif est d’avoir un centre par district, le pays, plus petit que la Belgique, étant découpé en 30 districts.
Le Rwanda a aussi mis en place un « iCityBus », un bus doté d’un ordinateur portable qui va de village en village et se connecte par ondes radio, afin de désenclaver les campagnes. Et en plus, dans les villes, il y a de nombreux cybercafés privés. On est très loin d’un ordinateur dans chaque maison, beaucoup n’étant pas encore reliées à l’électricité. Mais d’ici à 2013, il est prévu de distribuer 150 000 ordinateurs portables, de fabrication indienne, aux écoliers.
L’administration est déjà fortement incitée à davantage utiliser Internet (pour collecter les impôts ou gérer les médicaments dans les hôpitaux), ainsi que les administrés eux-mêmes. Les Rwandais sont d’ailleurs fiers de l’effort entrepris aujourd’hui pour moderniser leur pays. « Ici, on crée son entreprise en vingt-quatre heures », assure Antoine Sebera, plein d’un enthousiasme volontariste.
DENIS SERGENT, à KIGALI
© Copyright La Croix
Niger: lancement d'une campagne de réduction de la mortalité maternelle
(Xinhuanet 21/12/2011)
Une campagne de réduction de la mortalité maternelle a été lancée mardi à Niamey dans le cadre d'un projet de l'Union africaine (UA) visant à accélérer la lutte contre les décès maternels de manière concerté. Le projet dénommé "Campagne d'accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique (CARMMA)" a été officiellement lancée par l'UA le 7 mai 2009 à Addis-Abeba (Ethiopie).
A l'ouverture de la campagne au Niger, le président Issoufou Mahamadou a révélé que dans son pays "12 femmes décèdent chaque jour en donnant la vie, pendant qu'au même moment meurent 72 nouveaux nés".
"Le décès d'une femme en grossesse, en travail ou dans les suites de couches constitue un véritable drame", a-t-il dit.
Pour réduire le taux, M. Mahamdou a suggéré de prendre en compte toutes les causes liées à la pauvreté, notamment, les mariages précoces, le taux de fécondité très élevé en Afrique et la mauvaise couverture sanitaire "en s'attaquant aux racines de la pauvreté".
Il a indiqué que l'objectif de son gouvernement est d'atteindre un taux de mortalité maternelle de "4,05 pour 1 000 à l'horizon 2015".
Pour atteindre cet objectif, le président nigérien, en plus de la consolidation de la gratuité des soins en vigueur, a annoncé un test pilote dans certaines régions depuis juillet 2011 avec la gratuité de tous les accouchements et la mise sur pied d'un Haut conseil national, interministériel et multisectoriel sur la mortalité maternelle et néonatale.
© Copyright Xinhuanet
Une campagne de réduction de la mortalité maternelle a été lancée mardi à Niamey dans le cadre d'un projet de l'Union africaine (UA) visant à accélérer la lutte contre les décès maternels de manière concerté. Le projet dénommé "Campagne d'accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique (CARMMA)" a été officiellement lancée par l'UA le 7 mai 2009 à Addis-Abeba (Ethiopie).
A l'ouverture de la campagne au Niger, le président Issoufou Mahamadou a révélé que dans son pays "12 femmes décèdent chaque jour en donnant la vie, pendant qu'au même moment meurent 72 nouveaux nés".
"Le décès d'une femme en grossesse, en travail ou dans les suites de couches constitue un véritable drame", a-t-il dit.
Pour réduire le taux, M. Mahamdou a suggéré de prendre en compte toutes les causes liées à la pauvreté, notamment, les mariages précoces, le taux de fécondité très élevé en Afrique et la mauvaise couverture sanitaire "en s'attaquant aux racines de la pauvreté".
Il a indiqué que l'objectif de son gouvernement est d'atteindre un taux de mortalité maternelle de "4,05 pour 1 000 à l'horizon 2015".
Pour atteindre cet objectif, le président nigérien, en plus de la consolidation de la gratuité des soins en vigueur, a annoncé un test pilote dans certaines régions depuis juillet 2011 avec la gratuité de tous les accouchements et la mise sur pied d'un Haut conseil national, interministériel et multisectoriel sur la mortalité maternelle et néonatale.
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Mauritanie - Cherchez l’erreur : refuser 1,8 milliards européens et accepter 100 millions chinois…
(AgoraVox 21/12/2011)
La Mauritanie offre son poisson aux Chinois et refuse de le vendre aux Européens ! C’est à peu près ce qui se passe aujourd’hui après l’échec d’un énième round des négociations Mauritanie - Union Européenne. Après le scandale sans précédent par lequel Aziz a livré nos côtes aux Chinois sans aucune contrepartie officielle qui tienne, voilà que le pouvoir veut se présenter en défenseur du poisson mauritanien ou de ce qu’il en restera après le pillage chinois décidé par Aziz et voté par sa chambre d’enregistrement à savoir sa majorité de gobies à l’assemblée.
Les chiffres sont sans équivoque. Le crime total ! Comment peut-on refuser l’accord avec des européens qui payent 300 millions d’euros sur quatre ans soit 1 milliard 800 millions d’euros sur 25 ans quand la chine a droit de pêcher comme elle veut, où elle veut, autant qu’elle veut pendant 25 ans pour 100 millions de dollars !
Cherchez l’erreur : ainsi pour moins de bâtiments que les chinois, Aziz refuse 1 milliard 800 millions d’euros et accepte 100 millions de dollars chinois.
Il faut dire aux européens que s’il suffit d’investir 100 millions d’euros ou moins en dollars, construire pour le compte des européens une usine en Mauritanie et avoir le droit de pêcher autant qu’ils veulent en haute mer en ne payant quasiment aucune taxe, pourquoi ne pas proposer ce marché à Aziz pour savoir si c’est cet accord qui l’a décidé à signer avec les chinois.
L’union européenne économiserait alors plus d’un milliard 700 millions d’euros et elle aurait droit à un contrat à la chinoise.
La belle blague ! On aimerait bien voir la tête d’Aziz et son homme d’affaire monsieur S.O.T ! Ils ne pourraient refuser sans paraître malhonnêtes et s’ils acceptent c’est qu’ils sont étrangers ! or comme ce n’est pas le cas, alors il faut croire que c’est là la preuve éhontée que l’accord chinois cache de colossaux avantages personnels secrets parfaitement hors la loi...
C.Q.F.D
Voilà pourquoi Aziz fait entretenir chez nous un vulgaire sentiment anti-européen…
C’est désormais parfaitement clair. Quand le PM, la ministre de la culture puis le directoire de l’UPR s’en prennent au français, ce n’est pas de la langue qu’il s’agit ni même de s’en prendre à un vecteur permettant à toutes les élites du pays de s’entendre mais juste pour faire vivre la fibre nationaliste arabe chez le peuple enfumé comme pour lui dire que le pouvoir lutte contre toutes les séquelles de la colonisation alors qu’en fait il ne s’agit là que d’un coup médiatique, populiste visant à faire oublier que tous les gens du pouvoir qui en ont les moyens ont leurs enfants au lycée français comme Aziz et soignent même leurs petits bobos en occident comme le PM.
De même, quand le pouvoir bloque les négociations de pêche avec l’union européenne ce n’est en rien pour défendre nos ressources qu’ils ont bradées scandaleusement aux chinois pour de vils intérêts personnels mais juste, là encore, pour présenter l’occident comme les pilleurs de la Mauritanie.
Voilà que déjà on entend quelques idiots tombés dans l’attrape-nigaud chanter la gloire du pouvoir en la matière et l’exploitation européenne qui ne peut plus durer. Tout un tapage pour faire oublier le crime signé avec les chinois et attiser encore le sentiment anti-européen.
Quand il s’agit de former ses soldats ou sa garde personnelle, Aziz appelle les français, les anglais et les américains et quand il s’agit d’indexer des boucs émissaires, Aziz envoie tous les zigs de son gouvernement et de son parti, attaquer la langue française, ou les accords européens. Tout ça parce chacun voit comment Sarko se lépénise jusqu’à dégoûter les étrangers de la France.
C’est une très mauvaise réponse à la radicalisation de droite de Sarkoland. La France n’appartient pas Sarko et aucun peuple du monde n’est raciste sans le conditionnement d’un pouvoir criminel. Répondre à l’infamie de Sarkoland en attisant la haine de l’occident, c’est répondre au crime par le crime ; encore faut-il comme Sarko avoir le courage de ses opinions, ce qui n’est pas du tout le cas d’Aziz qui envoie toujours en la matière ses seconds couteaux faire le sale boulot pendant que lui fait les yeux doux aux uns et aux autres.
Cette technique de l’hypocrisie, qui lui permit de faire carrière jusqu’à la présidence à base de yeux doux en attendant la trahison, montre cette fois ses limites. La Mauritanie l’a payé en n’ayant aucun siège à l’ONU malgré les gesticulations du chef du panel de piètre niveau car tout le monde a compris le bonhomme.
Mais qui peut attaquer Aziz sur ce terrain du racisme larvé sans se présenter comme le défenseur de l’occident ? AOD ne peut rien dire, son épouse étant danoise ; il n’est pas le seul sauf que ne rien faire fait le jeu de tout le monde. Les chancelleries occidentales ne seraient pas malheureuses de voir leurs ressortissants rentrer au pays afin d’éviter les prises d’otages, les mariages mixtes et autres métissages des cultures ; le pouvoir local n’est pas malheureux non plus de voir la méfiance s’installer, les droits aux visas même pour les études diminuer afin que le peuple reste bloqué ici et que n’aillent faire leurs études à l’étranger que les nantis qui de naissance appartiennent au système ou à sa périphérie immédiate ou pas.
Ceux qui paieront et payent déjà cette politique raciste de part et d’autre, ce sont les amis de la Mauritanie et ceux de l’occident. Ceux-là paieront ici et là-bas. Ici déjà marcher dans les rues pour une européenne devient un acte de courage car même s’il n’y a pas d’agression physique, l’agression verbale n’est jamais loin quand le regard douteux est quasiment toujours présent en chemin. Là-bas, c’est pareil, l’accueil raciste, l’œil méchant, dès la sortie de l’appareil n’arrangent rien. Bilan bientôt les racistes et les ânes auront gagné chacun restera chez lui et des familles seront divisées sauf les gens du pouvoir qui passeront leur temps à traiter avec les ennemis qu’ils créeront à leur peuple sans que ces derniers ne sachent jamais l’infâme connivence et le crime politique. Pour ne citer qu’un exemple, on a vu après les 11 septembre combien les saoudiens sont des intimes des Bush à tel point qu’on trouvait même un Ben Laden chez Carlyle !
En face d’Aziz, il n’y a désormais aucun contre-pouvoir, rien qui puisse l’obliger à ne pas perdre la tête en jouant avec la vie des gens or c’est ce qu’il fait actuellement, en laissant attiser la haine de l’occident car c’est politiquement porteur. D’un côté on attaque les salafistes, de l’autre on fait le jeu des racistes. C’est l’éternel double jeu d’Aziz : d’un côté on gracie des salafistes et on leur donne des millions, de l’autre on enferme un ami, on s’acharne sur un inoffensif.
Ses mentors de l’occident laissent faire car l’important c’est que l’AQMI continue d’exister et Aziz de la combattre sinon comment avoir une base militaire là où la chine commence à tout rafler ? Aziz sait très bien que les nouveaux maîtres du monde, ce n’est plus l’occident mais la Chine. Qui peut quelque chose contre celui qui est protégé par la Chine ? Personne ! Alors l’europe, surtout la France, l’Espagne essayent de la jouer cool…
Sacré Aziz, il doit bien se marrer comme un apprenti-sorcier grisé par la réussite jusqu’à en oublier les ressorts du diable…
Pendant ce temps, ce régime militaire aura fait du zrig avec tout ! tout a été zaragué ! La démocratie ? Ils l’ont diluée au maximum, c’est du zrig ! La liberté d’expression ? C’est aussi du zrig car on entend des voix libres que sur le net ou dans de rares canards le tout représentant une tempête dans un verre de zrig ! ! Tant qu’il s’agit de parler dans le vide, la liberté d’expression est assurée, merci ! Mais dès qu’il s’agit du droit de parler au plus grand nombre, là plus de liberté d’expression ! l’enfumage est total jusqu’aux soi-disant radios et télés privées choisies parmi les merveilleux serviteurs au sens valets du système malgré un vernis d’indépendance transparent sous lequel brille de mille feux, la connivence, et les siècles passés à ramper pour le pouvoir jusqu’à ne pouvoir tenir debout que pour la photo de pub...
Tout n’est plus que Zrig ! ( zrig= lait coupé à l'eau ) La constitution ? du zrig ! après s’être assis dessus, Aziz veut la modifier pour interdire à quiconque de le chasser comme il est venu lui et tous ceux qui sont sortis de la même caserne depuis 78 ! Ainsi, va-t-il criminaliser les coups d’état ! comme si c’était permis avant !
Tout est zrig ! L’opposition ? du zrig ! La presse ? du zrig ? la société civile ? du zrig ? L’éducation ? du zrig ! la santé ? du zrig ! L’espoir ? du zrig ! Tout est zrig sauf la Mauritanie, la vache à zrig tétée jusqu’au sang !
Ainsi sa mer est bue par les chinois, son pétrole, son or, ses richesses, tout est bu comme du zrig par l’étranger qui sait s’entendre avec Aziz le zarague !
tchin-tchin !
par vlane
http://www.romandie.com/news/n/_La_...
http://kassataya.com/economie/nouve...
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La Mauritanie offre son poisson aux Chinois et refuse de le vendre aux Européens ! C’est à peu près ce qui se passe aujourd’hui après l’échec d’un énième round des négociations Mauritanie - Union Européenne. Après le scandale sans précédent par lequel Aziz a livré nos côtes aux Chinois sans aucune contrepartie officielle qui tienne, voilà que le pouvoir veut se présenter en défenseur du poisson mauritanien ou de ce qu’il en restera après le pillage chinois décidé par Aziz et voté par sa chambre d’enregistrement à savoir sa majorité de gobies à l’assemblée.
Les chiffres sont sans équivoque. Le crime total ! Comment peut-on refuser l’accord avec des européens qui payent 300 millions d’euros sur quatre ans soit 1 milliard 800 millions d’euros sur 25 ans quand la chine a droit de pêcher comme elle veut, où elle veut, autant qu’elle veut pendant 25 ans pour 100 millions de dollars !
Cherchez l’erreur : ainsi pour moins de bâtiments que les chinois, Aziz refuse 1 milliard 800 millions d’euros et accepte 100 millions de dollars chinois.
Il faut dire aux européens que s’il suffit d’investir 100 millions d’euros ou moins en dollars, construire pour le compte des européens une usine en Mauritanie et avoir le droit de pêcher autant qu’ils veulent en haute mer en ne payant quasiment aucune taxe, pourquoi ne pas proposer ce marché à Aziz pour savoir si c’est cet accord qui l’a décidé à signer avec les chinois.
L’union européenne économiserait alors plus d’un milliard 700 millions d’euros et elle aurait droit à un contrat à la chinoise.
La belle blague ! On aimerait bien voir la tête d’Aziz et son homme d’affaire monsieur S.O.T ! Ils ne pourraient refuser sans paraître malhonnêtes et s’ils acceptent c’est qu’ils sont étrangers ! or comme ce n’est pas le cas, alors il faut croire que c’est là la preuve éhontée que l’accord chinois cache de colossaux avantages personnels secrets parfaitement hors la loi...
C.Q.F.D
Voilà pourquoi Aziz fait entretenir chez nous un vulgaire sentiment anti-européen…
C’est désormais parfaitement clair. Quand le PM, la ministre de la culture puis le directoire de l’UPR s’en prennent au français, ce n’est pas de la langue qu’il s’agit ni même de s’en prendre à un vecteur permettant à toutes les élites du pays de s’entendre mais juste pour faire vivre la fibre nationaliste arabe chez le peuple enfumé comme pour lui dire que le pouvoir lutte contre toutes les séquelles de la colonisation alors qu’en fait il ne s’agit là que d’un coup médiatique, populiste visant à faire oublier que tous les gens du pouvoir qui en ont les moyens ont leurs enfants au lycée français comme Aziz et soignent même leurs petits bobos en occident comme le PM.
De même, quand le pouvoir bloque les négociations de pêche avec l’union européenne ce n’est en rien pour défendre nos ressources qu’ils ont bradées scandaleusement aux chinois pour de vils intérêts personnels mais juste, là encore, pour présenter l’occident comme les pilleurs de la Mauritanie.
Voilà que déjà on entend quelques idiots tombés dans l’attrape-nigaud chanter la gloire du pouvoir en la matière et l’exploitation européenne qui ne peut plus durer. Tout un tapage pour faire oublier le crime signé avec les chinois et attiser encore le sentiment anti-européen.
Quand il s’agit de former ses soldats ou sa garde personnelle, Aziz appelle les français, les anglais et les américains et quand il s’agit d’indexer des boucs émissaires, Aziz envoie tous les zigs de son gouvernement et de son parti, attaquer la langue française, ou les accords européens. Tout ça parce chacun voit comment Sarko se lépénise jusqu’à dégoûter les étrangers de la France.
C’est une très mauvaise réponse à la radicalisation de droite de Sarkoland. La France n’appartient pas Sarko et aucun peuple du monde n’est raciste sans le conditionnement d’un pouvoir criminel. Répondre à l’infamie de Sarkoland en attisant la haine de l’occident, c’est répondre au crime par le crime ; encore faut-il comme Sarko avoir le courage de ses opinions, ce qui n’est pas du tout le cas d’Aziz qui envoie toujours en la matière ses seconds couteaux faire le sale boulot pendant que lui fait les yeux doux aux uns et aux autres.
Cette technique de l’hypocrisie, qui lui permit de faire carrière jusqu’à la présidence à base de yeux doux en attendant la trahison, montre cette fois ses limites. La Mauritanie l’a payé en n’ayant aucun siège à l’ONU malgré les gesticulations du chef du panel de piètre niveau car tout le monde a compris le bonhomme.
Mais qui peut attaquer Aziz sur ce terrain du racisme larvé sans se présenter comme le défenseur de l’occident ? AOD ne peut rien dire, son épouse étant danoise ; il n’est pas le seul sauf que ne rien faire fait le jeu de tout le monde. Les chancelleries occidentales ne seraient pas malheureuses de voir leurs ressortissants rentrer au pays afin d’éviter les prises d’otages, les mariages mixtes et autres métissages des cultures ; le pouvoir local n’est pas malheureux non plus de voir la méfiance s’installer, les droits aux visas même pour les études diminuer afin que le peuple reste bloqué ici et que n’aillent faire leurs études à l’étranger que les nantis qui de naissance appartiennent au système ou à sa périphérie immédiate ou pas.
Ceux qui paieront et payent déjà cette politique raciste de part et d’autre, ce sont les amis de la Mauritanie et ceux de l’occident. Ceux-là paieront ici et là-bas. Ici déjà marcher dans les rues pour une européenne devient un acte de courage car même s’il n’y a pas d’agression physique, l’agression verbale n’est jamais loin quand le regard douteux est quasiment toujours présent en chemin. Là-bas, c’est pareil, l’accueil raciste, l’œil méchant, dès la sortie de l’appareil n’arrangent rien. Bilan bientôt les racistes et les ânes auront gagné chacun restera chez lui et des familles seront divisées sauf les gens du pouvoir qui passeront leur temps à traiter avec les ennemis qu’ils créeront à leur peuple sans que ces derniers ne sachent jamais l’infâme connivence et le crime politique. Pour ne citer qu’un exemple, on a vu après les 11 septembre combien les saoudiens sont des intimes des Bush à tel point qu’on trouvait même un Ben Laden chez Carlyle !
En face d’Aziz, il n’y a désormais aucun contre-pouvoir, rien qui puisse l’obliger à ne pas perdre la tête en jouant avec la vie des gens or c’est ce qu’il fait actuellement, en laissant attiser la haine de l’occident car c’est politiquement porteur. D’un côté on attaque les salafistes, de l’autre on fait le jeu des racistes. C’est l’éternel double jeu d’Aziz : d’un côté on gracie des salafistes et on leur donne des millions, de l’autre on enferme un ami, on s’acharne sur un inoffensif.
Ses mentors de l’occident laissent faire car l’important c’est que l’AQMI continue d’exister et Aziz de la combattre sinon comment avoir une base militaire là où la chine commence à tout rafler ? Aziz sait très bien que les nouveaux maîtres du monde, ce n’est plus l’occident mais la Chine. Qui peut quelque chose contre celui qui est protégé par la Chine ? Personne ! Alors l’europe, surtout la France, l’Espagne essayent de la jouer cool…
Sacré Aziz, il doit bien se marrer comme un apprenti-sorcier grisé par la réussite jusqu’à en oublier les ressorts du diable…
Pendant ce temps, ce régime militaire aura fait du zrig avec tout ! tout a été zaragué ! La démocratie ? Ils l’ont diluée au maximum, c’est du zrig ! La liberté d’expression ? C’est aussi du zrig car on entend des voix libres que sur le net ou dans de rares canards le tout représentant une tempête dans un verre de zrig ! ! Tant qu’il s’agit de parler dans le vide, la liberté d’expression est assurée, merci ! Mais dès qu’il s’agit du droit de parler au plus grand nombre, là plus de liberté d’expression ! l’enfumage est total jusqu’aux soi-disant radios et télés privées choisies parmi les merveilleux serviteurs au sens valets du système malgré un vernis d’indépendance transparent sous lequel brille de mille feux, la connivence, et les siècles passés à ramper pour le pouvoir jusqu’à ne pouvoir tenir debout que pour la photo de pub...
Tout n’est plus que Zrig ! ( zrig= lait coupé à l'eau ) La constitution ? du zrig ! après s’être assis dessus, Aziz veut la modifier pour interdire à quiconque de le chasser comme il est venu lui et tous ceux qui sont sortis de la même caserne depuis 78 ! Ainsi, va-t-il criminaliser les coups d’état ! comme si c’était permis avant !
Tout est zrig ! L’opposition ? du zrig ! La presse ? du zrig ? la société civile ? du zrig ? L’éducation ? du zrig ! la santé ? du zrig ! L’espoir ? du zrig ! Tout est zrig sauf la Mauritanie, la vache à zrig tétée jusqu’au sang !
Ainsi sa mer est bue par les chinois, son pétrole, son or, ses richesses, tout est bu comme du zrig par l’étranger qui sait s’entendre avec Aziz le zarague !
tchin-tchin !
par vlane
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L'UE réévaluera son soutien aux prochaines étapes du processus démocratique en RDC
(CRI 21/12/2011)
L'Union européenne (UE) a annoncé mardi qu'elle "réévaluera son soutien aux prochaines étapes du processus démocratique" en République démocratique du Congo (RDC) en raison des "déficiences sérieuses et l'absence de transparence dans la compilation et la publication des résultats des élections présidentielles" dans le pays.
Une telle position de Bruxelles a été éclairée dans une déclaration de la Haute Représentante de l'UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Catherine Ashton, sur les résultats définitifs des élections présidentielles en RDC.
Constatant que la Cour suprême de justice de la RDC a confirmé les résultats proclamés par la CENI "en dépit de défaillances relevées par les autorités congolaises mêmes et la CENI", "l'UE réitère sa préoccupation quant aux déficiences sérieuses et l'absence de transparence dans la compilation et la publication des résultats des élections présidentielles" dans le pays, "affectant la confiance dans le processus électoral", selon la déclaration.
"Il importe à présent que des leçons soient tirées sans attendre et que la compilation des résultats pour les élections législatives soit faite dans des conditions garantissant transparence et crédibilité", a indiqué Mme Ashton.
"L'UE encourage résolument la CENI et les autorités congolaises à tenir compte des préoccupations des missions d'observation, à mettre en oeuvre leurs recommandations et à s'ouvrir à la coopération avec l'opposition", a-t-elle ajouté.
Appelant "toutes les forces politiques à préserver la paix", l'UE a souligné que "toute action de violence doit être proscrite en même temps que le droit légitime de s'exprimer doit être préservé" et que "le dialogue politique constitue un moyen indispensable pour atteindre cet objectif".
"L'UE demande à ce que lumière soit faite sur les violations alléguées des droits de l'homme rapportées dans le contexte électoral et, s'il y a lieu, que les responsables soient traduits en justice", conclut la déclaration de Mme Ashton.
Une mission d'observation électorale déployée par l'UE en RDC a rapporté des déficiences sérieuses et l'absence de transparence dans la compilation et la publication des résultats.
© Copyright CRI
L'Union européenne (UE) a annoncé mardi qu'elle "réévaluera son soutien aux prochaines étapes du processus démocratique" en République démocratique du Congo (RDC) en raison des "déficiences sérieuses et l'absence de transparence dans la compilation et la publication des résultats des élections présidentielles" dans le pays.
Une telle position de Bruxelles a été éclairée dans une déclaration de la Haute Représentante de l'UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Catherine Ashton, sur les résultats définitifs des élections présidentielles en RDC.
Constatant que la Cour suprême de justice de la RDC a confirmé les résultats proclamés par la CENI "en dépit de défaillances relevées par les autorités congolaises mêmes et la CENI", "l'UE réitère sa préoccupation quant aux déficiences sérieuses et l'absence de transparence dans la compilation et la publication des résultats des élections présidentielles" dans le pays, "affectant la confiance dans le processus électoral", selon la déclaration.
"Il importe à présent que des leçons soient tirées sans attendre et que la compilation des résultats pour les élections législatives soit faite dans des conditions garantissant transparence et crédibilité", a indiqué Mme Ashton.
"L'UE encourage résolument la CENI et les autorités congolaises à tenir compte des préoccupations des missions d'observation, à mettre en oeuvre leurs recommandations et à s'ouvrir à la coopération avec l'opposition", a-t-elle ajouté.
Appelant "toutes les forces politiques à préserver la paix", l'UE a souligné que "toute action de violence doit être proscrite en même temps que le droit légitime de s'exprimer doit être préservé" et que "le dialogue politique constitue un moyen indispensable pour atteindre cet objectif".
"L'UE demande à ce que lumière soit faite sur les violations alléguées des droits de l'homme rapportées dans le contexte électoral et, s'il y a lieu, que les responsables soient traduits en justice", conclut la déclaration de Mme Ashton.
Une mission d'observation électorale déployée par l'UE en RDC a rapporté des déficiences sérieuses et l'absence de transparence dans la compilation et la publication des résultats.
© Copyright CRI
Mali: la CENI somme partis politiques et éventuels candidats indépendants au strict respect de la loi
(Xinhuanet 21/12/2011)
En prélude aux élections présidentielle et référendaire, prévues au Mali en avril 2012, il n'est pas rare de voir ou d'entendre des responsables de partis politiques ou des militants demandant aux citoyens d'aller retirer leur carte d'électeur et de voter pour leur candidat.
Face à la situation en question, la CENI (Commission électorale nationale indépendante) a décidé de prendre ses responsabilités.
En effet, à travers un communiqué de son président à la date du 19 décembre courant, la CENI appelle "l'ensemble des partis politiques et les éventuels candidats indépendants au strict respect des prescriptions relatives au début et à la fin de la campagne électorale conformément à la loi".
La CENI rappelle que l'ouverture de la campagne électorale pour l'élection du président de la République est fixée au 8 avril et celle du référendum est prévue pour le 13 avril 2012, conformément au chronogramme défini par le ministère de l'Administration territoriale et des Collectivités locales.
Le non-respect des dates constitue une violation flagrante de la loi électorale, indique le communiqué de la CENI.
Soucieuse du bon déroulement du référendum et des élections générales de 2012, ladite commission appelle l'ensemble des partis politiques et les éventuels candidats indépendants au strict respect de la loi.
© Copyright Xinhuanet
En prélude aux élections présidentielle et référendaire, prévues au Mali en avril 2012, il n'est pas rare de voir ou d'entendre des responsables de partis politiques ou des militants demandant aux citoyens d'aller retirer leur carte d'électeur et de voter pour leur candidat.
Face à la situation en question, la CENI (Commission électorale nationale indépendante) a décidé de prendre ses responsabilités.
En effet, à travers un communiqué de son président à la date du 19 décembre courant, la CENI appelle "l'ensemble des partis politiques et les éventuels candidats indépendants au strict respect des prescriptions relatives au début et à la fin de la campagne électorale conformément à la loi".
La CENI rappelle que l'ouverture de la campagne électorale pour l'élection du président de la République est fixée au 8 avril et celle du référendum est prévue pour le 13 avril 2012, conformément au chronogramme défini par le ministère de l'Administration territoriale et des Collectivités locales.
Le non-respect des dates constitue une violation flagrante de la loi électorale, indique le communiqué de la CENI.
Soucieuse du bon déroulement du référendum et des élections générales de 2012, ladite commission appelle l'ensemble des partis politiques et les éventuels candidats indépendants au strict respect de la loi.
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Afrique du Sud - FMI: Christine Lagarde en visite en Afrique du Sud en janvier prochain
(Xinhuanet 21/12/2011)
Christine Lagarde, directrice du Fonds monétaire international (FMI), se rendra en Afrique du Sud en début d'année prochaine pour discuter des questions économiques avec les leaders sud-africains.
Pendant son séjour du 5 au 7 janvier, Mme Lagarde rencontrera le président Jacob Zuma, les principaux ministres chargés des questions économiques, ainsi que le gouverneur de la Banque de réserve, Gill Marcus, pour discuter des problèmes liés aux pays africains et aux marchés émergents en général, a fait savoir le FMI dans un communiqué.
"Ce sera ma première visite en Afrique du Sud en tant que directrice du FMI. Non seulement l'Afrique du Sud est un membre important du FMI, mais il est également un acteur majeur du processus du G20", a souligné Mme Lagarde dans le communiqué.
"Ce sera pour moi une opportunité de recevoir des retours sur les défis actuels de la part d'une voix africaine de cette ampleur. J'espère également que cette visite renforcera notre partenariat pour travailler dans le contexte du FMI vers une croissance mondiale plus solide et plus forte", a-t-elle déclaré.
"Comme je l'ai indiqué, l'économie mondiale se trouve dans une phase critique, et nous devons faire en sorte de travailler tous ensemble pour enrayer les difficultés qui se trouvent sur notre route", a-t-elle insisté.
Mme Lagarde effectue actuellement une tournée africaine. Pendant sa visite au Nigeria lundi, elle a appelé les pays en voie de développement à consolider leurs défenses, notamment les réserves de devises étrangères, contre une possible récession européenne l'année prochaine.
"Ce que nous disons à tous les pays en voie de développement est de faire attention à ce qui arrive dans les économies avancées en ce moment. Attention aux nuages qui s'accumulent dans les cieux européens", a mis en garde Mme Lagarde.
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Christine Lagarde, directrice du Fonds monétaire international (FMI), se rendra en Afrique du Sud en début d'année prochaine pour discuter des questions économiques avec les leaders sud-africains.
Pendant son séjour du 5 au 7 janvier, Mme Lagarde rencontrera le président Jacob Zuma, les principaux ministres chargés des questions économiques, ainsi que le gouverneur de la Banque de réserve, Gill Marcus, pour discuter des problèmes liés aux pays africains et aux marchés émergents en général, a fait savoir le FMI dans un communiqué.
"Ce sera ma première visite en Afrique du Sud en tant que directrice du FMI. Non seulement l'Afrique du Sud est un membre important du FMI, mais il est également un acteur majeur du processus du G20", a souligné Mme Lagarde dans le communiqué.
"Ce sera pour moi une opportunité de recevoir des retours sur les défis actuels de la part d'une voix africaine de cette ampleur. J'espère également que cette visite renforcera notre partenariat pour travailler dans le contexte du FMI vers une croissance mondiale plus solide et plus forte", a-t-elle déclaré.
"Comme je l'ai indiqué, l'économie mondiale se trouve dans une phase critique, et nous devons faire en sorte de travailler tous ensemble pour enrayer les difficultés qui se trouvent sur notre route", a-t-elle insisté.
Mme Lagarde effectue actuellement une tournée africaine. Pendant sa visite au Nigeria lundi, elle a appelé les pays en voie de développement à consolider leurs défenses, notamment les réserves de devises étrangères, contre une possible récession européenne l'année prochaine.
"Ce que nous disons à tous les pays en voie de développement est de faire attention à ce qui arrive dans les économies avancées en ce moment. Attention aux nuages qui s'accumulent dans les cieux européens", a mis en garde Mme Lagarde.
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Sénégal/présidentielle: le pouvoir des chefs religieux sera aussi à l'épreuve (MAGAZINE)
(Xinhuanet 21/12/2011)
Rien ne peut se faire au Sénégal sans les marabouts. Ces chefs religieux musulmans animent non seulement la vie religieuse, mais aussi régulent la vie politique et sociale.
Aussi, ces hommes à la tête de confréries qui mobilisent plus que n'importe quel parti politique, sont-ils devenus incontournable dans la gestion du pays et des porteurs de voix très courtisés en période électorale.
L'organisation de l'Islam au Sénégal, pays majoritairement musulman (95%), est caractérisée par l'existence de nombreuses confréries sunnites dont les plus puissantes sont les Tidianes et les Mourides.
Ces confréries sont dirigées par des Khalifes généraux dont les "ndiguel" (ordre ou recommandation) à leurs "talibés" (fidèles) sont recherchés par tous les hommes politiques aussi bien du pouvoir que de l'opposition, surtout en période électorale.
Mais, ces ordres, autrefois respectés de façon stricte par les fidèles, deviennent de plus inopérants lorsqu'ils touchent le domaine politique, à cause surtout de la multiplication de pôles de décisions.
Chaque marabout, surtout les plus jeunes, veut avoir une influence directe sur le pouvoir, bénéficier des avantages en argent et en biens matériels et obtenir des passeports diplomatiques.
Or, ils sont des centaines, fils, petits-fils, neveux à se prévaloir du titre chef religieux. On se rappelle qu'un jeune marabout du nom de Serigne Modou Bosso Dieng avait été arrêté en détention de passeports diplomatiques qu'il vendait à 5 millions de F CFA pièce. La loi, au Sénégal, pays laïc, n'autorise pas l' existence de partis religieux.
Mais, curieusement des partis politiques, crées par des marabouts très connus, ont été autorisés : Serigne Modou Kara a crée le PVD, Serigne Mamoune Niass le PR, Serigne Moustapha Sy, PUR, tandis que Serigne Béthio Thioune, très connu dans le milieu politique, n'hésite pas à monnayer cher son soutien politique à un candidat.
Aujourd'hui, Touba, lieux saints de la puissante et influente confrérie des Mourides, est sans doute la destination la plus convoitée et la plus visitée par tous les hommes politiques.
Pour une raison ou une autre, tout le monde s'y rend afin d' entrer dans les bonnes grâces du Khalife général. Même les ambassadeurs et les opérateurs économiques locaux et étrangers n' hésitent pas à s'y rendre pour bénéficier de leur aura.
Aujourd'hui, un candidat ne peut être élu au Sénégal que s'il est en bons termes avec le pouvoir religieux.
Personne n'ose en effet aller à l'encontre des desideratas des hommes religieux.
D'ailleurs, à ce propos, le Magal de Touba, cérémonie qui marque l'anniversaire du départ d'exil, décidé par l colonisateur français, de Cheikh Amadou Bamba, fondateur de la confrérie des Mourides, vient d'être décrétée journée chômée et payée.
Encore un clin d'oeil du pouvoir actuel aux Mourides en prévision de la présidentielle de 2012, car on ne lésine pas sur les moyens pour faire plaisir aux marabouts surtout les plus influents.
Leurs maisons sont submergées de denrées de premières nécessités comme le riz, le sucre et le lait, etc, à l'occasion des nombreuses manifestations religieuses qu'ils organisent.
Pour les hommes politiques, la sympathie d'un marabout à son égard est garantie de suffrages et pour les cadres des sociétés nationales, une assurance d'impunité pour les fautes éventuelles commises au cours de leurs mandats. Car, les chefs religieux sont prompts à intervenir directement au niveau du pouvoir en faveur de leurs protégés.
Il est certain que le pouvoir des marabouts est une réalité au Sénégal, comme il l'était déjà sous la colonisation française pendant laquelle leur influence était à la fois combattue et utilisée.
Il reste à savoir si les chefs de confrérie vont prendre partie pour un des candidats à la présidentielle.
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Rien ne peut se faire au Sénégal sans les marabouts. Ces chefs religieux musulmans animent non seulement la vie religieuse, mais aussi régulent la vie politique et sociale.
Aussi, ces hommes à la tête de confréries qui mobilisent plus que n'importe quel parti politique, sont-ils devenus incontournable dans la gestion du pays et des porteurs de voix très courtisés en période électorale.
L'organisation de l'Islam au Sénégal, pays majoritairement musulman (95%), est caractérisée par l'existence de nombreuses confréries sunnites dont les plus puissantes sont les Tidianes et les Mourides.
Ces confréries sont dirigées par des Khalifes généraux dont les "ndiguel" (ordre ou recommandation) à leurs "talibés" (fidèles) sont recherchés par tous les hommes politiques aussi bien du pouvoir que de l'opposition, surtout en période électorale.
Mais, ces ordres, autrefois respectés de façon stricte par les fidèles, deviennent de plus inopérants lorsqu'ils touchent le domaine politique, à cause surtout de la multiplication de pôles de décisions.
Chaque marabout, surtout les plus jeunes, veut avoir une influence directe sur le pouvoir, bénéficier des avantages en argent et en biens matériels et obtenir des passeports diplomatiques.
Or, ils sont des centaines, fils, petits-fils, neveux à se prévaloir du titre chef religieux. On se rappelle qu'un jeune marabout du nom de Serigne Modou Bosso Dieng avait été arrêté en détention de passeports diplomatiques qu'il vendait à 5 millions de F CFA pièce. La loi, au Sénégal, pays laïc, n'autorise pas l' existence de partis religieux.
Mais, curieusement des partis politiques, crées par des marabouts très connus, ont été autorisés : Serigne Modou Kara a crée le PVD, Serigne Mamoune Niass le PR, Serigne Moustapha Sy, PUR, tandis que Serigne Béthio Thioune, très connu dans le milieu politique, n'hésite pas à monnayer cher son soutien politique à un candidat.
Aujourd'hui, Touba, lieux saints de la puissante et influente confrérie des Mourides, est sans doute la destination la plus convoitée et la plus visitée par tous les hommes politiques.
Pour une raison ou une autre, tout le monde s'y rend afin d' entrer dans les bonnes grâces du Khalife général. Même les ambassadeurs et les opérateurs économiques locaux et étrangers n' hésitent pas à s'y rendre pour bénéficier de leur aura.
Aujourd'hui, un candidat ne peut être élu au Sénégal que s'il est en bons termes avec le pouvoir religieux.
Personne n'ose en effet aller à l'encontre des desideratas des hommes religieux.
D'ailleurs, à ce propos, le Magal de Touba, cérémonie qui marque l'anniversaire du départ d'exil, décidé par l colonisateur français, de Cheikh Amadou Bamba, fondateur de la confrérie des Mourides, vient d'être décrétée journée chômée et payée.
Encore un clin d'oeil du pouvoir actuel aux Mourides en prévision de la présidentielle de 2012, car on ne lésine pas sur les moyens pour faire plaisir aux marabouts surtout les plus influents.
Leurs maisons sont submergées de denrées de premières nécessités comme le riz, le sucre et le lait, etc, à l'occasion des nombreuses manifestations religieuses qu'ils organisent.
Pour les hommes politiques, la sympathie d'un marabout à son égard est garantie de suffrages et pour les cadres des sociétés nationales, une assurance d'impunité pour les fautes éventuelles commises au cours de leurs mandats. Car, les chefs religieux sont prompts à intervenir directement au niveau du pouvoir en faveur de leurs protégés.
Il est certain que le pouvoir des marabouts est une réalité au Sénégal, comme il l'était déjà sous la colonisation française pendant laquelle leur influence était à la fois combattue et utilisée.
Il reste à savoir si les chefs de confrérie vont prendre partie pour un des candidats à la présidentielle.
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Le Cap-vert a rendu un hommage ému à sa meilleure ambassadrice
Obsèques nationales au Cap-vert pour Cesaria Evora, mardi 20 décembre 2011. Des milliers d'habitants émus, chantant ses chansons, se sont réunis à Mindelo, capitale de l'île de Sao Vicente. Un dernier hommage à la chanteuse qui a fait connaître son archipel et sa musique, celle a qui «mis le Cap-vert sur la route du monde». Notre diva a mis le Cap Vert sur la route du monde... un petit pays inconnu qui, grâce à une personne, une seule personne, a réussi à faire du Cap-Vert un petit grand pays. Beaucoup de tristesse de perdre notre ambassadrice. Le Cap-Vert bénéficie d’une unité nationale très forte et la musique, la morna est un des éléments de cette unité et (Cesaria) a chanté l’unité du pays.
Autre hommage ému, parmi des milliers d'autres, celui de Teofilo Chantre, compatriote et compositeur de Cesaria Evora qui évoque une chanson d'un autre Cap-verdien et musicien, Amandio Cabral (auteur de la célèbre chanson Sodade, l'un des grands succès de Cesaria Evora) : « 'Tristesse et joie', une chanson composée par Amandio Cabral qui dit que quand il se souvient du Cap-vert, il a un sentiment où se mêlent la joie et la tristesse. 'Cabo verde minha alegria, Cabo verde minha tristeza'. On pourrait simplement remplacer Cabo verde par Cesaria et chanter 'Cesaria ma tristesse, Cesaria ma joie', 'Cesaria minha tristeza, Cesaria, minha alegria'… et pour toujours ».
par rfi
Les Egyptiens votent à nouveau après cinq jours de violences au Caire
(Le Monde 21/12/2011)
Les Egyptiens ont commencé à voter, mercredi 21 décembre au matin, pour le second tour des élections législatives. Au Caire, le calme était revenu après les heurts entre manifestants hostiles au pouvoir militaire et forces de l'ordre, qui ont fait 14 morts en cinq jours.Les bureaux de vote ont ouvert à 8 heures (7 heures, heure de Paris) dans un tiers du pays, qui comprend notamment Guizeh (zone englobant une grande partie de l'ouest du Caire), Suez (nord-est) et Assouan (sud), pour le tiers des sièges qui doivent être attribués au scrutin uninominal, ainsi que pour le scrutin proportionnel, qui avait été reporté dans trois provinces sur décision de justice. La plupart des sièges en jeu au scrutin uninominal vont se jouer dans un duel entre Frères musulmans et salafistes. Le vote doit durer deux jours.
70 % DES VOIX POUR LES ISLAMISTES AU PREMIER TOUR
Le taux de participation pour le premier tour il y a une semaine s'est élevé à 67 %, a indiqué la commission électorale dimanche. Les islamistes ont revendiqué au moins 70 % des voix dans cette phase, après en avoir récolté 65 % lors de la première, qui a débuté le 28 novembre.
Il s'agit de la deuxième phase de l'élection de l'Assemblée du peuple (chambre des députés), qui doit s'achever en janvier par le dernier tiers du pays. La procédure se répétera ensuite pour l'élection de la Choura (chambre haute consultative), qui doit s'achever en mars. Une présidentielle est prévue avant fin juin.
Le scrutin, le premier depuis la chute du président Hosni Moubarak en février, a mis en lumière un fossé croissant entre les Egyptiens qui le voient comme un premier pas vers la démocratie et ceux qui estiment que le nouveau Parlement, dont le rôle n'est pas clair, permettra à l'armée de garder le pouvoir. Les militaires font aussi face à une montée des critiques dans le pays et à travers le monde pour leur brutalité envers les manifestants, en particulier pour l'utilisation de balles et le traitement des femmes. En dépit de ces violences, concentrées autour de la place Tahrir au Caire, les élections se sont déroulées dans le calme.
© Copyright Le Monde
Les Egyptiens ont commencé à voter, mercredi 21 décembre au matin, pour le second tour des élections législatives. Au Caire, le calme était revenu après les heurts entre manifestants hostiles au pouvoir militaire et forces de l'ordre, qui ont fait 14 morts en cinq jours.Les bureaux de vote ont ouvert à 8 heures (7 heures, heure de Paris) dans un tiers du pays, qui comprend notamment Guizeh (zone englobant une grande partie de l'ouest du Caire), Suez (nord-est) et Assouan (sud), pour le tiers des sièges qui doivent être attribués au scrutin uninominal, ainsi que pour le scrutin proportionnel, qui avait été reporté dans trois provinces sur décision de justice. La plupart des sièges en jeu au scrutin uninominal vont se jouer dans un duel entre Frères musulmans et salafistes. Le vote doit durer deux jours.
70 % DES VOIX POUR LES ISLAMISTES AU PREMIER TOUR
Le taux de participation pour le premier tour il y a une semaine s'est élevé à 67 %, a indiqué la commission électorale dimanche. Les islamistes ont revendiqué au moins 70 % des voix dans cette phase, après en avoir récolté 65 % lors de la première, qui a débuté le 28 novembre.
Il s'agit de la deuxième phase de l'élection de l'Assemblée du peuple (chambre des députés), qui doit s'achever en janvier par le dernier tiers du pays. La procédure se répétera ensuite pour l'élection de la Choura (chambre haute consultative), qui doit s'achever en mars. Une présidentielle est prévue avant fin juin.
Le scrutin, le premier depuis la chute du président Hosni Moubarak en février, a mis en lumière un fossé croissant entre les Egyptiens qui le voient comme un premier pas vers la démocratie et ceux qui estiment que le nouveau Parlement, dont le rôle n'est pas clair, permettra à l'armée de garder le pouvoir. Les militaires font aussi face à une montée des critiques dans le pays et à travers le monde pour leur brutalité envers les manifestants, en particulier pour l'utilisation de balles et le traitement des femmes. En dépit de ces violences, concentrées autour de la place Tahrir au Caire, les élections se sont déroulées dans le calme.
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