(Afriscoop 30/11/2010)
(AfriSCOOP Abidjan) — La Commission Électorale Indépendante (CEI) n’a pas changé sa méthode de proclamation des résultats électoraux, disponibles en depuis lundi soir, juste avant l’entrée en vigueur du couvre-feu qui court seulement en zone Sud de 19 à 06 heures, à partir de ce début de semaine.
Quarante huit heures après le second tour du scrutin terminé dimanche à 17 heures, l’institution seule habilitée à proclamer les résultats provisoires remet l’annonce à compte-gouttes, décriée au premier tour, des chiffres situant les différents états-majors politiques, l’opinion nationale et internationale sur le positionnement des candidats en lice.
Alors que les résultats de la capitale économique Abidjan où elle est basée sont disponibles, selon un officiel de la CEI, celle-ci choisit de déclarer les résultats reçus des pays étrangers.
Bien stressant et surprenant cette façon de faire qui voit de même la CEI interrompre la proclamation pour la reprendre le lendemain en début de matinée, pour des raisons qu’elle s’est abstenue de donner aux populations.
Pourtant toute la population ivoirienne suspendue aux lèvres de la Commission Electorale Indépendante subordonne implicitement la reprise de ses occupations quotidiennes à la délivrance complète du verdict des urnes.
La preuve de cette attitude attentiste généralisée s’illustre par la timidité avec laquelle la vie reprend notamment dans la zone Sud du pays astreinte au strict respect du couvre-feu, instauré par décret présidentiel le samedi 27 novembre 2010.
L’attente s’avère irrésistible si l’on s’en tient à la montée perceptible de l’adrénaline par endroits pays au vue des affrontements signalés en zone forestière où le camp présidentiel a déploré lundi « six morts et une dizaine de blessés ».
Jusqu’à quand la CEI tiendra-t-elle les Ivoiriens en haleine dans une atmosphère sous tension avec des militants et des sympathisants de camps rivaux, La majorité présidentielle (LMP) de Laurent Gbagbo et du Rassemblement Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) d’Alassane Ouattara, qui ont résolument et manifestement les nerfs à peau de fleurs ?
Ainsi, lundi malgré les nombreuses invitations et interpellations de la part de certains représentants locaux de la communauté internationale comme Young Jin CHOI de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et le Nonce apostolique, Ambroise Madtha, (au nom du Vatican), la CEI a rendu public les premières tendances.
Favorables à l’ancien premier ministre Alassane Ouattara ces tendances émanant de la diaspora le classe en tête avec 59,97% devant le président sortant Laurent Gbagbo, 40,03%.
Les pourcentages ci-dessus sont la cumulation de statistiques recueillies dans quinze (15) pays d’Afrique, d’Europe et en Amérique (Afrique du Sud, Burkina Faso, Gabon, Ghana, Mali, Guinée, Maroc, Tunisie, Canada, Etats-Unis, Allemagne, Belgique, Espagne, Danemark, Grande Bretagne et Suisse).
Reste à venir les résultats de l’Italie, et du Sénégal, mais les Ivoiriens n’ayant pu voter en France pour cause de perturbations, les données de l’hexagone ne seront pas disponibles.
Ci-après le détail des voix obtenues par Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara :
Afrique du Sud
Nombre d’inscrits : 393
Nombre de votant : 319
Bulletins nuls : 4
Suffrages exprimés : 315
Taux de participation : 81,17%
Laurent Gbagbo (173), Alassane Ouattara (142)
Burkina Faso
Nombre d’inscrits : 1.400
Nombre de votants : 944
Bulletins nuls : 47
Suffrages exprimés : 897
Taux de participation : 63,43%
Laurent Gbagbo (305), Alassane Ouattara (592)
Gabon
Nombre d’inscrits : 981
Nombre de votants : 802
Bulletins nuls : 18
Suffrages exprimés : 784
Taux de participation : 81,75%
Laurent Gbagbo (108), Alassane Ouattara (676)
Ghana
Nombre d’inscrits : 847
Nombre de votants : 538
Bulletins nuls : 5
Suffrages exprimés : 533
Taux de participation : 63,52%
Laurent Gbagbo (298), Alassane Ouattara (235)
Mali
Nombre d’inscrits : 1.513
Nombre de votants : 1.035
Bulletins nuls : 61
Suffrages exprimés : 974
Taux de participation : 68,41%
Laurent Gbagbo (238), Alassane Ouattara (736)
Guinée
Nombre d’inscrits : 746
Nombre de votants : 519
Bulletins nuls : 13
Suffrages exprimés : 506
Taux de participation : 69,57%
Laurent Gbagbo (219), Alassane Ouattara (287)
Maroc
Nombre d’inscrits : 757
Nombre votants : 368
Bulletins nuls : 3
Suffrages exprimés : 365
Taux de participation : 48,61%
Laurent Gbagbo (164), Alassane Ouattara (201)
Tunisie
Nombre d’inscrits : 535
Nombre de votants : 362
Suffrage exprimé : 354
Taux de participation : 67,66%
Laurent Gbagbo (157), Alassane Ouattara (197)
Etats-Unis
Nombre d’inscrits : 3.184
Nombre de votants : 2.386
Bulletins nuls : 28
Suffrage exprimé : 74,94%
Laurent Gbagbo (728), Alassane Ouattara (1.630)
Canada
Nombre d’inscrits : 144
Nombre de votants : 774
Bulletins nuls : 4
Suffrage exprimé : 69,48%
Laurent Gbagbo (404), Alassane Ouattara (366)
Allemagne
Nombre d’inscrits : 297
Nombre de votants : 205
Bulletins nuls : 1
Suffrage exprimé : 204
Taux de participation : 69,02%
Laurent Gbagbo (111), Alassane Ouattara (93)
Belgique
Nombre d’inscrits : 709
Nombre de votant : 552
Bulletins nuls : 6
Suffrage exprimé : 546
Taux de participation : 77,86%
Laurent Gbagbo (269), Alassane Ouattara (277)
Danemark
Nombre d’inscrits : 167
Nombre de votants : 137
Bulletins nuls : 1
Suffrage exprimé : 133
Taux de participation : 80,24%
Laurent Gbagbo (101), Alassane Ouattara (32)
Espagne
Nombre d’inscrits : 401
Nombre de votants : 270
Bulletins nuls : 7
Suffrage exprimé : 263
Taux de participation : 67,33%
Laurent Gbagbo (76), Alassane Ouattara (187)
Grande Bretagne
Nombre d’inscrits : 1.849
Nombre de votants : 1.347
Bulletins nuls : 18
Suffrage exprimé : 1.329
Taux de participation : 72,85%
Laurent Gbagbo (726), Alassane Ouattara (603)
Suisse
Nombre d’inscrits : 440
Nombre de votants : 301
Bulletins nuls : 9
Suffrage exprimé : 292
Taux de participation : 68,41%
Laurent Gbagbo (175), Alassane Ouattara (117)
Total partiel diaspora
Nombre d’inscrits : 15.333
Nombre de votants : 10.856
Bulletins nuls : 233
Suffrage exprimé : 10.623
Taux de participation : 70,80%
Laurent Gbagbo (4.252 soit 40,03%), Alassane Ouattara (6.371 soit 59,97%)
mardi 30 novembre 2010 par Seraphin KOUASSI, à Abidjan, © AfriSCOOP
© Copyright Afriscoop
mardi 30 novembre 2010
Congo-Kinshasa: les Nations unies prorogent les sanctions
(RIA Novosti 30/11/2010)
NEW YORK (Nations unies) - Le Conseil de sécurité de l'ONU a prorogé jusqu'au 29 novembre 2011 l'embargo sur les livraisons d'armes à la République démocratique du Congo (RDC), déchirée par une guerre civile meurtrière et a appelé les rebelles à cesser d'urgence les hostilités et les attaques contre les civils, indique la résolution adoptée lundi à l'initiative de Paris.
La résolution prolonge l'embargo international en vigueur sur les livraisons d'armements à la RDC, tout en maintenant les restrictions frappant les opérations financières et les voyages internationaux de certains responsables politiques, dont les leaders des groupes rebelles, Armée de résistance du Seigneur et Front démocratique de libération du Rwanda.
La situation dans l'est du pays s'est détériorée en août 2008 après que les rebelles tutsis eurent dénoncé l'armistice conclu avec le gouvernement grâce à la médiation de l'ONU. Ces derniers temps, les affrontements entre les rebelles et les troupes gouvernementales ont pris les proportions d'une vraie guerre.
La Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (MONUC) est la plus grande mission de la paix déployée par les Nations unies. Ses effectifs comptent 17.000 personnes.
Fin mai dernier, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté à l'unanimité la résolution 1925 qui a prorogé jusqu'au 30 juin 2010 le mandat de la Mission et en a modifié le nom. Dès 1er juillet dernier, la MONUC est devenue la Mission de l'ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO). Sa composante militaire a été réduite de 2.000 personnes. La MONUSCO exercera son mandat jusqu'au 30 juin 2011.
© Copyright RIA Novosti
NEW YORK (Nations unies) - Le Conseil de sécurité de l'ONU a prorogé jusqu'au 29 novembre 2011 l'embargo sur les livraisons d'armes à la République démocratique du Congo (RDC), déchirée par une guerre civile meurtrière et a appelé les rebelles à cesser d'urgence les hostilités et les attaques contre les civils, indique la résolution adoptée lundi à l'initiative de Paris.
La résolution prolonge l'embargo international en vigueur sur les livraisons d'armements à la RDC, tout en maintenant les restrictions frappant les opérations financières et les voyages internationaux de certains responsables politiques, dont les leaders des groupes rebelles, Armée de résistance du Seigneur et Front démocratique de libération du Rwanda.
La situation dans l'est du pays s'est détériorée en août 2008 après que les rebelles tutsis eurent dénoncé l'armistice conclu avec le gouvernement grâce à la médiation de l'ONU. Ces derniers temps, les affrontements entre les rebelles et les troupes gouvernementales ont pris les proportions d'une vraie guerre.
La Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (MONUC) est la plus grande mission de la paix déployée par les Nations unies. Ses effectifs comptent 17.000 personnes.
Fin mai dernier, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté à l'unanimité la résolution 1925 qui a prorogé jusqu'au 30 juin 2010 le mandat de la Mission et en a modifié le nom. Dès 1er juillet dernier, la MONUC est devenue la Mission de l'ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO). Sa composante militaire a été réduite de 2.000 personnes. La MONUSCO exercera son mandat jusqu'au 30 juin 2011.
© Copyright RIA Novosti
Présidentielle ivoirienne : le second tour s'est tenu dans "un climat démocratique"
(ONUCI) (Xinhuanet 30/11/2010)
ABIDJAN -- Le second tour de l'élection présidentielle dimanche entre le président sortant Laurent Gbagbo et l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara s'est déroulé dans un "climat démocratique" en dépit des "incidents parfois violents" signalés dans certaines régions, estime l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).
"Le second tour du scrutin s'est tenu globalement dans un climat démocratique", a déclaré lundi à Abidjan le chef de l'ONUCI, Choi Young-jin, lors d'une conférence de presse.
M. Choi a toutefois relevé que le vote s'est ouvert dans "une atmosphère de tension et de passion" avec des "incidents parfois violents" signalés dans l'ouest et le nord du pays.
Au moins six personnes ont été tuées depuis l'ouverture de la campagne électorale le 20 novembre.
"Je ne doute pas que la volonté du peuple ivoirien sera respectée et je ne doute pas non plus qu'aucun candidat n'aura recours aux moyens non démocratiques pour exprimer ses positions quant au résultat du scrutin", a poursuivi M. Choi.
La Commission électorale indépendante (CEI), qui a 72 heures pour publier les résultats, a annoncé qu'elle commencerait par donner dès lundi soir les résultats partiels.
Le camp de Laurent Gbagbo a dénoncé un scrutin "non transparent et de graves irrégularités" dans le nord sous contrôle de l'ex- rébellion des Forces nouvelles.
De son côté, le camp d'Alassane Ouattara dénonce des "fraudes et des empêchements de vote" dans les régions du centre-ouest et du sud-ouest ainsi qu'à Abidjan.
Publié le 2010-11-30 09:17:06
© Copyright Xinhuanet
ABIDJAN -- Le second tour de l'élection présidentielle dimanche entre le président sortant Laurent Gbagbo et l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara s'est déroulé dans un "climat démocratique" en dépit des "incidents parfois violents" signalés dans certaines régions, estime l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).
"Le second tour du scrutin s'est tenu globalement dans un climat démocratique", a déclaré lundi à Abidjan le chef de l'ONUCI, Choi Young-jin, lors d'une conférence de presse.
M. Choi a toutefois relevé que le vote s'est ouvert dans "une atmosphère de tension et de passion" avec des "incidents parfois violents" signalés dans l'ouest et le nord du pays.
Au moins six personnes ont été tuées depuis l'ouverture de la campagne électorale le 20 novembre.
"Je ne doute pas que la volonté du peuple ivoirien sera respectée et je ne doute pas non plus qu'aucun candidat n'aura recours aux moyens non démocratiques pour exprimer ses positions quant au résultat du scrutin", a poursuivi M. Choi.
La Commission électorale indépendante (CEI), qui a 72 heures pour publier les résultats, a annoncé qu'elle commencerait par donner dès lundi soir les résultats partiels.
Le camp de Laurent Gbagbo a dénoncé un scrutin "non transparent et de graves irrégularités" dans le nord sous contrôle de l'ex- rébellion des Forces nouvelles.
De son côté, le camp d'Alassane Ouattara dénonce des "fraudes et des empêchements de vote" dans les régions du centre-ouest et du sud-ouest ainsi qu'à Abidjan.
Publié le 2010-11-30 09:17:06
© Copyright Xinhuanet
RD Congo: Contrer les fonds vautours
(Afrique en ligne 30/11/2010)
Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) va bénéficier d'une assistance technique de la Banque africaine de développement (BAD) pour éviter l'intrusion des fonds vautours dans la gestion de l'endettement du pays, a annoncé le ministre des Finances, Auguste Matata Ponyo, cité par l'agence de presse associée (APA), reçue vendredi à Bruxelles.
« Il y a cette assistance technique, ce partenariat, que nous sommes en train d'établir avec la BAD, qui permet donc de mettre à notre disposition des spécialistes dans ce domaine pour nous éviter d'avoir des problèmes avec des fonds vautours », a-t-il précisé au cours d'une émission télévisée «Au gré des vagues» diffusée par la Radio télévision nationale congolaise (RTNC).
Ces fonds rachètent à bas prix des titres de dette des pays en quasi-faillite que leurs porteurs cherchent à liquider. Ils se tournent ensuite vers les tribunaux pour obtenir un jugement ordonnant au débiteur de payer, ce qui leur permet notamment de mettre la main sur les actifs intéressants d'un pays par l'intermédiaire de saisies.
Les « fonds vautours» réclament ainsi quelque 452,5 millions de dollars à la RDC, qui vient pourtant d'obtenir un très fort allégement de sa dette extérieure. Ces fonds «reviennent vers la RDC au travers des mécanismes de justice pour pouvoir obtenir des paiements à un prix très fort », a souligné M. Matata, selon l'APA (indépendante).
Le Potentiel
© Copyright Afrique en ligne
Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) va bénéficier d'une assistance technique de la Banque africaine de développement (BAD) pour éviter l'intrusion des fonds vautours dans la gestion de l'endettement du pays, a annoncé le ministre des Finances, Auguste Matata Ponyo, cité par l'agence de presse associée (APA), reçue vendredi à Bruxelles.
« Il y a cette assistance technique, ce partenariat, que nous sommes en train d'établir avec la BAD, qui permet donc de mettre à notre disposition des spécialistes dans ce domaine pour nous éviter d'avoir des problèmes avec des fonds vautours », a-t-il précisé au cours d'une émission télévisée «Au gré des vagues» diffusée par la Radio télévision nationale congolaise (RTNC).
Ces fonds rachètent à bas prix des titres de dette des pays en quasi-faillite que leurs porteurs cherchent à liquider. Ils se tournent ensuite vers les tribunaux pour obtenir un jugement ordonnant au débiteur de payer, ce qui leur permet notamment de mettre la main sur les actifs intéressants d'un pays par l'intermédiaire de saisies.
Les « fonds vautours» réclament ainsi quelque 452,5 millions de dollars à la RDC, qui vient pourtant d'obtenir un très fort allégement de sa dette extérieure. Ces fonds «reviennent vers la RDC au travers des mécanismes de justice pour pouvoir obtenir des paiements à un prix très fort », a souligné M. Matata, selon l'APA (indépendante).
Le Potentiel
© Copyright Afrique en ligne
Sénégal - La «France économique » expose sa vision à long terme à Dakar
(Les Afriques 30/11/2010)
Une soixante de chefs d’entreprises françaises venus d’Afrique sub-saharienne, d’Afrique centrale et de France se sont réunis à Dakar, les 25 et 26 novembre pour présenter leur vision des marchés africains.
Un nouveau concept sorti du bois débarque sur le marché africain : la France « économique ». Elle se veut innovante et agressive aux valeurs économiques africaines. Des personnalités françaises de renom se sont chargées de mettre en musique la nouvelle offensive et la vision à long terme des entreprises françaises : Bruno Durieux, ancien ministre du Commerce sous l’ère Bérégévoy, chef de la Commission Nationale des Conseillers du Commerce Extérieur français, Jean Marc Brault de Bournonville, président de la commission Afrique et Océan indien des CCEF et Gérard Sénac, président de la Section Sénégal.
Face à la montée en puissance des géants chinois et indiens, ces dix dernières années, sur le marché africain, les investisseurs français restent confiants, notamment en ce qui concerne le Sud du Sahara où de grands groupes français comme Axa, Bolloré, Castel, Eiffage, Vinci, Sagem, Gras Savoy, Vivendi opèrent avant et après les indépendances. Bref, les investisseurs français estiment que « l’économie africaine, épargnée par les effets dévastateurs de la crise financière internationale , est globalement dynamique et présente des perspectives de croissance de l’ordre de 5,5% en 2011 , confirmant l’attractivité de l’activité économique de la zone. »
A l’évidence, si les entreprises françaises ont perdu des parts de marché non négligeables ces dix dernières années en Afrique, au profit des Chinois et Indiens, elles tiennent encore les cartes en main et sont dans des dynamiques bien consolidées et fortement attachées à l’Afrique. Conviction de l’ex ministre français, Bruno Durieux, l’éminence grise économique du gouvernement Bérégévoy : « l’économie africaine a besoin surtout d’investissements productifs pour être mieux compétitive. Nos entreprises s’inscrivent dans une vision à long terme avec des valeurs humaines et apportent de la valeur ajoutée en termes de technologie, de savoir –faire et de management aux économies sub-sahariennes.»
A l’heure où les allocations financières de la France en direction de l’Afrique se raréfient, le partenariat win-win se révèle plus que jamais comme la nouvelle philosophie des entreprises françaises en Afrique.
Gérard Sénac, DG du groupe Eiffage, grand connaisseur de l’Afrique, est convaincu quant à lui que les entreprises françaises ont les compétences et les ressources pour développer le marché africain à travers des partenariats gagnant-gagnant (aussi bien pour l’investisseur que le tissu économique local).
« Nous avons les moyens de rebondir et de garder notre position de leader traditionnel et stratégique sur le marché africain même si nous devons prendre au sérieux nos nouveaux concurrents » a avoué Gérard Sénac
Interrogé par Les Afriques, M. Jean Marc Brault, président de la Commission Afrique et Océan indien, a reconnu que le marché africain se développe et d’ici à l’horizon 2020, risque d’exploser.
Le communiqué des investisseurs français émis à l’occasion indique que les investisseurs français accordent une grande priorité à l’agriculture et à l’agro-industrie d’Afrique riche en potentialités mais sous exploitées.
Par Ismael Aidara
© Copyright Les Afriques
Une soixante de chefs d’entreprises françaises venus d’Afrique sub-saharienne, d’Afrique centrale et de France se sont réunis à Dakar, les 25 et 26 novembre pour présenter leur vision des marchés africains.
Un nouveau concept sorti du bois débarque sur le marché africain : la France « économique ». Elle se veut innovante et agressive aux valeurs économiques africaines. Des personnalités françaises de renom se sont chargées de mettre en musique la nouvelle offensive et la vision à long terme des entreprises françaises : Bruno Durieux, ancien ministre du Commerce sous l’ère Bérégévoy, chef de la Commission Nationale des Conseillers du Commerce Extérieur français, Jean Marc Brault de Bournonville, président de la commission Afrique et Océan indien des CCEF et Gérard Sénac, président de la Section Sénégal.
Face à la montée en puissance des géants chinois et indiens, ces dix dernières années, sur le marché africain, les investisseurs français restent confiants, notamment en ce qui concerne le Sud du Sahara où de grands groupes français comme Axa, Bolloré, Castel, Eiffage, Vinci, Sagem, Gras Savoy, Vivendi opèrent avant et après les indépendances. Bref, les investisseurs français estiment que « l’économie africaine, épargnée par les effets dévastateurs de la crise financière internationale , est globalement dynamique et présente des perspectives de croissance de l’ordre de 5,5% en 2011 , confirmant l’attractivité de l’activité économique de la zone. »
A l’évidence, si les entreprises françaises ont perdu des parts de marché non négligeables ces dix dernières années en Afrique, au profit des Chinois et Indiens, elles tiennent encore les cartes en main et sont dans des dynamiques bien consolidées et fortement attachées à l’Afrique. Conviction de l’ex ministre français, Bruno Durieux, l’éminence grise économique du gouvernement Bérégévoy : « l’économie africaine a besoin surtout d’investissements productifs pour être mieux compétitive. Nos entreprises s’inscrivent dans une vision à long terme avec des valeurs humaines et apportent de la valeur ajoutée en termes de technologie, de savoir –faire et de management aux économies sub-sahariennes.»
A l’heure où les allocations financières de la France en direction de l’Afrique se raréfient, le partenariat win-win se révèle plus que jamais comme la nouvelle philosophie des entreprises françaises en Afrique.
Gérard Sénac, DG du groupe Eiffage, grand connaisseur de l’Afrique, est convaincu quant à lui que les entreprises françaises ont les compétences et les ressources pour développer le marché africain à travers des partenariats gagnant-gagnant (aussi bien pour l’investisseur que le tissu économique local).
« Nous avons les moyens de rebondir et de garder notre position de leader traditionnel et stratégique sur le marché africain même si nous devons prendre au sérieux nos nouveaux concurrents » a avoué Gérard Sénac
Interrogé par Les Afriques, M. Jean Marc Brault, président de la Commission Afrique et Océan indien, a reconnu que le marché africain se développe et d’ici à l’horizon 2020, risque d’exploser.
Le communiqué des investisseurs français émis à l’occasion indique que les investisseurs français accordent une grande priorité à l’agriculture et à l’agro-industrie d’Afrique riche en potentialités mais sous exploitées.
Par Ismael Aidara
© Copyright Les Afriques
La Tanzanie veut sortir du rationnement énergétique dans quelques années
(Xinhuanet 30/11/2010)
DAR ES SALAAM -- Le ministre tanzanien de l'Énergie et des Ressources minérales William Ngeleja a réaffirmé l'engagement de son gouvernement à mettre fin dans un avenir proche au rationnement grâce à des stratégies de court et moyen terme pour produire davantage d'énergie dans le pays, a rapporté lundi le journal local Guardian.
Le rationnement d'énergie actuel dans la plupart des régions du pays est attribué à des défaillances techniques inévitables, a dit M. Ngeleja.
Affirmant que le rationnement énergétique appartiendrait bientôt au passé, M. Ngeleja a souligné que la Tanzanie pouvait produire de l'énergie par le biais de centrales thermiques, hydroélectriques ou au gaz naturel.
Ce pays d'Afrique de l'Est devrait produire 100 MW d' électricité dans sa centrale au gaz à Dar es Salaam et 60 MW grâce à une centrale au fioul lourd à Mwanza dans le nord du pays, et ces deux centrales devraient être productives dans les 12 mois, selon M. Ngeleja.
La centrale hydroélectrique de 240 MW à Kinyerezi dans la région de Dar es Salaam, projet qui doit être mené en partenariat entre le gouvernement et le secteur privé, sera opérationnelle dans les deux ans, a-t-il dit.
Les autres projets de production d'électricité prévus d'ici moins de cinq ans comprennent la mine de charbon de Kiwira dans le sud-ouest de la Tanzanie, représentant 200 MW, et le projet gazier de la baie de Mnazi dans le sud-ouest pour une capacité prévue de 300 MW, et toutes ces productions électriques seront reliées au réseau national, a-t-il ajouté.
Le gouvernement doit construire une ligne de transmission de 400 kV entre Iringa dans le centre du pays et Shinyanga dans le nord, en remplacement de la ligne actuelle de 220 kV, a dit M. Ngeleja. La construction d'une autre ligne entre Chalinze dans le centre et Arusha dans le nord-est est en cours de discussion avec les investisseurs.
© Copyright Xinhuanet
DAR ES SALAAM -- Le ministre tanzanien de l'Énergie et des Ressources minérales William Ngeleja a réaffirmé l'engagement de son gouvernement à mettre fin dans un avenir proche au rationnement grâce à des stratégies de court et moyen terme pour produire davantage d'énergie dans le pays, a rapporté lundi le journal local Guardian.
Le rationnement d'énergie actuel dans la plupart des régions du pays est attribué à des défaillances techniques inévitables, a dit M. Ngeleja.
Affirmant que le rationnement énergétique appartiendrait bientôt au passé, M. Ngeleja a souligné que la Tanzanie pouvait produire de l'énergie par le biais de centrales thermiques, hydroélectriques ou au gaz naturel.
Ce pays d'Afrique de l'Est devrait produire 100 MW d' électricité dans sa centrale au gaz à Dar es Salaam et 60 MW grâce à une centrale au fioul lourd à Mwanza dans le nord du pays, et ces deux centrales devraient être productives dans les 12 mois, selon M. Ngeleja.
La centrale hydroélectrique de 240 MW à Kinyerezi dans la région de Dar es Salaam, projet qui doit être mené en partenariat entre le gouvernement et le secteur privé, sera opérationnelle dans les deux ans, a-t-il dit.
Les autres projets de production d'électricité prévus d'ici moins de cinq ans comprennent la mine de charbon de Kiwira dans le sud-ouest de la Tanzanie, représentant 200 MW, et le projet gazier de la baie de Mnazi dans le sud-ouest pour une capacité prévue de 300 MW, et toutes ces productions électriques seront reliées au réseau national, a-t-il ajouté.
Le gouvernement doit construire une ligne de transmission de 400 kV entre Iringa dans le centre du pays et Shinyanga dans le nord, en remplacement de la ligne actuelle de 220 kV, a dit M. Ngeleja. La construction d'une autre ligne entre Chalinze dans le centre et Arusha dans le nord-est est en cours de discussion avec les investisseurs.
© Copyright Xinhuanet
Côte d'Ivoire: Laurent Gbagbo va contester les résultats
(Le Nouvel Observateur 30/11/2010)
ABIDJAN, Côte d'Ivoire — Le président ivoirien Laurent Gbagbo a annoncé mardi qu'il contestera certains résultats du deuxième tour de l'élection présidentielle de dimanche, alors que l'opposition a également dénoncé des violences et lancé des accusations de fraudes.
Les résultats définitifs n'ont pas encore été annoncés, mais un porte-parole de la campagne de Laurent Gbagbo a déclaré qu'il envisageait de contester les résultats dans trois régions du nord du pays, tenues par les rebelles. Dans ces zones, des partisans d'Alassane Ouattara ont essayé de voler des urnes et de prendre certains des partisans de Laurent Gbagbo en otages, a assuré le président ivoirien.
Le chef de la campagne de Laurent Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan, a déclaré qu'il avait discuté de la situation avec le responsable de la mission des Nations unies Young-Jin Choi, et qu'il demandera que les résultats dans les régions de Savanes, Denguele et Worodougou soient invalidées "parce que les critères de transparence n'ont pas été respectés". AP
(AP) © Copyright Le Nouvel Observateur
ABIDJAN, Côte d'Ivoire — Le président ivoirien Laurent Gbagbo a annoncé mardi qu'il contestera certains résultats du deuxième tour de l'élection présidentielle de dimanche, alors que l'opposition a également dénoncé des violences et lancé des accusations de fraudes.
Les résultats définitifs n'ont pas encore été annoncés, mais un porte-parole de la campagne de Laurent Gbagbo a déclaré qu'il envisageait de contester les résultats dans trois régions du nord du pays, tenues par les rebelles. Dans ces zones, des partisans d'Alassane Ouattara ont essayé de voler des urnes et de prendre certains des partisans de Laurent Gbagbo en otages, a assuré le président ivoirien.
Le chef de la campagne de Laurent Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan, a déclaré qu'il avait discuté de la situation avec le responsable de la mission des Nations unies Young-Jin Choi, et qu'il demandera que les résultats dans les régions de Savanes, Denguele et Worodougou soient invalidées "parce que les critères de transparence n'ont pas été respectés". AP
(AP) © Copyright Le Nouvel Observateur
Guinée Bissau - La CEDEAO approuve l'approvisionnement en énergie de la Guinée-Bissau
(Afrique en ligne 30/11/2010)
Le Conseil des ministres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a approuvé une proposition de co- financement avec l'Union économique et monétaire de l'Afrique de l'Ouest (UEMOA) du plan d'approvisionnement d'urgence en énergie de la Guinée-Bissau.
Un communiqué de presse rendu public ce lundi par la CEDEAO indique que l'organisation devrait contribuer à hauteur de 6 millions de dollars à ce projet, tandis que l'UEMOA apporterait une participation de 4 millions de dollars.
Ces contributions vont compléter une subvention de la Banque mondiale de 12 millions d'euros destinée à soutenir le projet pour lequel un accord a été signé le 13 septembre 2010.
Selon le communiqué, c'est une des conclusions de la 65ème session ordinaire de deux jours du Conseil des ministres de la région, qui a pris fin le 26 novembre à Abuja, la capitale nigériane.
La mise en place de ce projet fait suite à une directive récente des chefs d'Etat et de gouvernement aux Commissions de la CEDEAO et de l'UEMOA pour qu'elles effectuent une mission dans ce pays afin d'évaluer les besoins financiers et techniques de l'approvisionnement en électricité de la capitale de ce pays, Bissau.
A la suite de cette mission, un accord a été signé entre le gouvernement de la Guinée-Bissau, la CEDEAO, l'UEMOA et le Système d'échanges d'énergie électrique ouest-africain (EEEOA) le 11 août 2010, à Bissau.
La réunion du conseil, dont les membres ont la responsabilité des affaires de la CEDEAO dans les Etats membres, a également adopté le rapport de la Commission de l'administration et des finances (CAF).
Le rapport de la CAF inclut les appropriations budgétaires recommandées pour la Commission de la CEDEAO et les institutions de la communauté pour 2001 ; les questions relatives à la situation de l'application de la taxe communautaire de 0,5 pour cent par les Etats membres ; le financement de l'observation des élections dans les Etats membres en 2011 ainsi que la recommandation d'une subvention spéciale pour l'Institut de l'Afrique de l'Ouest (IAO) pour l'intégration régionale basé au Cap-Vert, pour lequel 300.000 dollars ont été débloqués comme subvention de départ.
Le Conseil a également demandé à ses membres nouvellement nommés d'entreprendre des activités de nature à consolider sa structure institutionnelle.
Afin de contribuer à la consolidation de la paix et de la sécurité et conformément au Protocole additionnel de 2001 sur la démocratie et la bonne gouvernance, le Conseil a approuvé des financements pour l'observation des élections au Bénin, au Cap-Vert, en Gambie, au Liberia, au Niger et au Nigeria 'les six Etats membres qui doivent organiser des élections générales en 2011.
Si le Conseil a reconnu la contribution de ces missions à la promotion d'élections libres, crédibles et transparentes dans les Etats membres, il a demandé que ces fonds soient également utilisés pour renforcer les capacités des divers acteurs dans les Etats membres concernés à organiser ces élections.
En outre, le Conseil a recommandé que le prochain sommet des chefs d'Etat et de gouvernement lève les sanctions contre la Guinée et le Niger à la suite de l'organisation couronnée de succès de leurs élections, en geste de soutien à ce processus.
Les membres du Conseil ont également adopté certaines propositions de réglementation pour l'amélioration de la collaboration sur les questions sanitaires et phytosanitaires entre les Etats membres.
Ces propositions ont été faites par la Commission technique spécialisée sur l'agriculture, l'environnement et les ressources hydrauliques, qui s'est réunie au niveau ministériel en février 2010 à Abuja pour se pencher sur l'harmonisation des mesures sanitaires et phytosanitaires dans la région.
Les membres du Conseil ont aussi adopté le projet politique régional sur le sport et son plan d'action stratégique contenus dans le rapport de la réunion des ministres de la Jeunesse et des Sports qui s'est tenue en mai 2010 à Dakar, au Sénégal.
Lagos - Pana 30/11/2010
© Copyright Afrique en ligne
Le Conseil des ministres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a approuvé une proposition de co- financement avec l'Union économique et monétaire de l'Afrique de l'Ouest (UEMOA) du plan d'approvisionnement d'urgence en énergie de la Guinée-Bissau.
Un communiqué de presse rendu public ce lundi par la CEDEAO indique que l'organisation devrait contribuer à hauteur de 6 millions de dollars à ce projet, tandis que l'UEMOA apporterait une participation de 4 millions de dollars.
Ces contributions vont compléter une subvention de la Banque mondiale de 12 millions d'euros destinée à soutenir le projet pour lequel un accord a été signé le 13 septembre 2010.
Selon le communiqué, c'est une des conclusions de la 65ème session ordinaire de deux jours du Conseil des ministres de la région, qui a pris fin le 26 novembre à Abuja, la capitale nigériane.
La mise en place de ce projet fait suite à une directive récente des chefs d'Etat et de gouvernement aux Commissions de la CEDEAO et de l'UEMOA pour qu'elles effectuent une mission dans ce pays afin d'évaluer les besoins financiers et techniques de l'approvisionnement en électricité de la capitale de ce pays, Bissau.
A la suite de cette mission, un accord a été signé entre le gouvernement de la Guinée-Bissau, la CEDEAO, l'UEMOA et le Système d'échanges d'énergie électrique ouest-africain (EEEOA) le 11 août 2010, à Bissau.
La réunion du conseil, dont les membres ont la responsabilité des affaires de la CEDEAO dans les Etats membres, a également adopté le rapport de la Commission de l'administration et des finances (CAF).
Le rapport de la CAF inclut les appropriations budgétaires recommandées pour la Commission de la CEDEAO et les institutions de la communauté pour 2001 ; les questions relatives à la situation de l'application de la taxe communautaire de 0,5 pour cent par les Etats membres ; le financement de l'observation des élections dans les Etats membres en 2011 ainsi que la recommandation d'une subvention spéciale pour l'Institut de l'Afrique de l'Ouest (IAO) pour l'intégration régionale basé au Cap-Vert, pour lequel 300.000 dollars ont été débloqués comme subvention de départ.
Le Conseil a également demandé à ses membres nouvellement nommés d'entreprendre des activités de nature à consolider sa structure institutionnelle.
Afin de contribuer à la consolidation de la paix et de la sécurité et conformément au Protocole additionnel de 2001 sur la démocratie et la bonne gouvernance, le Conseil a approuvé des financements pour l'observation des élections au Bénin, au Cap-Vert, en Gambie, au Liberia, au Niger et au Nigeria 'les six Etats membres qui doivent organiser des élections générales en 2011.
Si le Conseil a reconnu la contribution de ces missions à la promotion d'élections libres, crédibles et transparentes dans les Etats membres, il a demandé que ces fonds soient également utilisés pour renforcer les capacités des divers acteurs dans les Etats membres concernés à organiser ces élections.
En outre, le Conseil a recommandé que le prochain sommet des chefs d'Etat et de gouvernement lève les sanctions contre la Guinée et le Niger à la suite de l'organisation couronnée de succès de leurs élections, en geste de soutien à ce processus.
Les membres du Conseil ont également adopté certaines propositions de réglementation pour l'amélioration de la collaboration sur les questions sanitaires et phytosanitaires entre les Etats membres.
Ces propositions ont été faites par la Commission technique spécialisée sur l'agriculture, l'environnement et les ressources hydrauliques, qui s'est réunie au niveau ministériel en février 2010 à Abuja pour se pencher sur l'harmonisation des mesures sanitaires et phytosanitaires dans la région.
Les membres du Conseil ont aussi adopté le projet politique régional sur le sport et son plan d'action stratégique contenus dans le rapport de la réunion des ministres de la Jeunesse et des Sports qui s'est tenue en mai 2010 à Dakar, au Sénégal.
Lagos - Pana 30/11/2010
© Copyright Afrique en ligne
Guinée - Présidentielle guinéenne : la société civile s'implique dans la résolution de la crise
(Xinhuanet 30/11/2010)
CONAKRY-- Une rencontre de concertation et d'échanges de vue s'est déroulée lundi à Conakry entre la société civile guinéenne et les partenaires au développement sur la crise en Guinée.
Selon l'un des organisateurs de la rencontre, l'initiative se situe dans la logique de la recherche des voies et moyens pour non seulement résoudre la crise actuelle mais surtout éviter que le pays bascule dans la violence ethnique, régionaliste qui pourrait avoir des conséquences "incalculables" pour le pays.
Plusieurs thèmes, notamment, les pouvoirs et contre-pouvoirs dans la constitution, la société civile en tant que garante de la démocratie, la responsabilité des médias dans la démocratie, la polarisation ethnique et le repli identitaire, étaient inscrits à l'ordre du jour de la table ronde.
Les thèmes ont été exposés par des juristes, des acteurs de la société civile, des sociologues et des hommes politiques.
Le médiateur de la République, Sékou Kouressy Condé, a salué l'esprit d'initiative des organisateurs de la rencontre.
"Tous les acteurs qui s'emploient dans la résolution des conflits le font pour préserver la paix et la quiétude dans le pays", a-t-il dit.
Selon lui, "pour comprendre le phénomène de violence même en période électorale, il faut dépolitiser le phénomène de violence et comprendre le phénomène de société".
M. Condé a précisé que "la jeunesse avec le manque d'occupation, le manque de répère et surtout le manque d'éducation est une donnée essentielle dans la tentation vers la violence".
"Il faudrait que les institutions impliquées dans la gestion formelle et informelle des crises se saisissent de ces questions de violence, en période électorale, parce que la période électorale est un tournant important dans la vie des sociétés et des États en démocratie", a conclu le médiateur soulignant que " les élections sont incontournables".
© Copyright Xinhuanet
CONAKRY-- Une rencontre de concertation et d'échanges de vue s'est déroulée lundi à Conakry entre la société civile guinéenne et les partenaires au développement sur la crise en Guinée.
Selon l'un des organisateurs de la rencontre, l'initiative se situe dans la logique de la recherche des voies et moyens pour non seulement résoudre la crise actuelle mais surtout éviter que le pays bascule dans la violence ethnique, régionaliste qui pourrait avoir des conséquences "incalculables" pour le pays.
Plusieurs thèmes, notamment, les pouvoirs et contre-pouvoirs dans la constitution, la société civile en tant que garante de la démocratie, la responsabilité des médias dans la démocratie, la polarisation ethnique et le repli identitaire, étaient inscrits à l'ordre du jour de la table ronde.
Les thèmes ont été exposés par des juristes, des acteurs de la société civile, des sociologues et des hommes politiques.
Le médiateur de la République, Sékou Kouressy Condé, a salué l'esprit d'initiative des organisateurs de la rencontre.
"Tous les acteurs qui s'emploient dans la résolution des conflits le font pour préserver la paix et la quiétude dans le pays", a-t-il dit.
Selon lui, "pour comprendre le phénomène de violence même en période électorale, il faut dépolitiser le phénomène de violence et comprendre le phénomène de société".
M. Condé a précisé que "la jeunesse avec le manque d'occupation, le manque de répère et surtout le manque d'éducation est une donnée essentielle dans la tentation vers la violence".
"Il faudrait que les institutions impliquées dans la gestion formelle et informelle des crises se saisissent de ces questions de violence, en période électorale, parce que la période électorale est un tournant important dans la vie des sociétés et des États en démocratie", a conclu le médiateur soulignant que " les élections sont incontournables".
© Copyright Xinhuanet
R.D.C. - M. Kabila annonce une profonde restructuration de la diplomatie congolaise
(RTL.be 30/11/2010)
Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, a annoncé une profonde restructuration de la diplomatie congolaise "pour son amélioration, dictée par des impératifs budgétaires et par des raisons d'efficacité", a rapporté l'agence congolaise de presse (ACP), reçue mardi à Bruxelles.
Le nombre de missions diplomatiques et de postes consulaires doit être revu à la baisse et leur distribution géographique réajustée, a affirmé M. Kabila en ouvrant, lundi à Kinshasa, la 11ème conférence diplomatique de la RDC, devant les diplomates congolais, en présence des présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, du Premier ministre et de membres du gouvernement. Pour le président congolais, les effectifs aujourd'hui pléthoriques doivent être ramenés au strict minimum et déployés en fonction des objectifs spécifiques assignés à chaque mission diplomatique. Il faut aussi rapatrier les diplomates rappelés à Kinshasa et améliorer les conditions de vie et de travail de ceux en poste. Les diplomates congolais doivent, a poursuivi M. Kabila, devenir des modèles de compétence, de polyvalence, d'intégrité morale et de patriotisme. A cette fin, a-t-il souligné, des règles comme la rigueur dans le recrutement, la formation permanente, la discipline exemplaire, l'évaluation non complaisante et la promotion sur base de mérites de cotation régulière doivent être de mise. C'est à ce seul prix que "nous rendrons à notre diplomatie son utilité, sa crédibilité et sa noblesse", a ajouté M. Kabila, selon l'ACP (officielle). (AUM)
Belga © Copyright RTL.be
Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, a annoncé une profonde restructuration de la diplomatie congolaise "pour son amélioration, dictée par des impératifs budgétaires et par des raisons d'efficacité", a rapporté l'agence congolaise de presse (ACP), reçue mardi à Bruxelles.
Le nombre de missions diplomatiques et de postes consulaires doit être revu à la baisse et leur distribution géographique réajustée, a affirmé M. Kabila en ouvrant, lundi à Kinshasa, la 11ème conférence diplomatique de la RDC, devant les diplomates congolais, en présence des présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, du Premier ministre et de membres du gouvernement. Pour le président congolais, les effectifs aujourd'hui pléthoriques doivent être ramenés au strict minimum et déployés en fonction des objectifs spécifiques assignés à chaque mission diplomatique. Il faut aussi rapatrier les diplomates rappelés à Kinshasa et améliorer les conditions de vie et de travail de ceux en poste. Les diplomates congolais doivent, a poursuivi M. Kabila, devenir des modèles de compétence, de polyvalence, d'intégrité morale et de patriotisme. A cette fin, a-t-il souligné, des règles comme la rigueur dans le recrutement, la formation permanente, la discipline exemplaire, l'évaluation non complaisante et la promotion sur base de mérites de cotation régulière doivent être de mise. C'est à ce seul prix que "nous rendrons à notre diplomatie son utilité, sa crédibilité et sa noblesse", a ajouté M. Kabila, selon l'ACP (officielle). (AUM)
Belga © Copyright RTL.be
Gabon - RETOUR VERS LE FUTUR : chronique d’un coup de force annoncé - si ce n’est pas avec l’un ce sera avec l’autre...-
(Le Post.fr 30/11/2010)
Au lendemain du coup d’état électoral du jeudi 3 septembre 2009, des compatriotes prirent la décision de se réunir, au-delà de leurs différences politiques. Ceci, afin de mettre sur pied une association dont les bases seraient suffisamment solides pour que, sur le long-terme, elle puisse porter des projets et des ambitions crédibles aux yeux des Gabonais de la diaspora. Mais surtout, pour être entendue par un peuple dont les attentes sont ignorées depuis le 17 août 1960 et dont les espoirs, ont si souvent été sacrifiés sur l’autel des intérêts personnels.
Ainsi, dans sa charte morale adoptée par l’Assemblée Fédérale du 14 mars 2010, l’association Diaspora Gabonaise Unie (DIAGAU), affirme que ses membres sont :
“Résolus à rassembler la diaspora, à combattre le népotisme, à défendre les droits des Gabonais et à construire un rassemblement patriotique contre la dérive autoritaire qui inhibe l’éclosion de la démocratie au Gabon et aboutir à une alternative”
Le communiqué intitulé “Les 365 jours de règne de Bongo Ondimba Ali (BOA) ou la confirmation de l’imposture au sommet de l’État Gabonais”, était pour réaffirmer les principes mentionnés précédemment et ce, en ces termes :
“Nous refusons également l’entérinement du coup d’État électoral du 3 septembre 2009. Il est en effet temps de cesser cette tradition de « c’est du passé, il faut avancer » que le parti-État PDG veut imposer au Peuple gabonais.”
Au-delà du refus d’accepter le coup d’État du jeudi 3 septembre 2009, dans ce bilan des 365 jours de BONGO ONDIMBA Ali à la tête du Gabon, nous indexions le désordre économique provoqué par son équipe, notamment à travers :
● L’arrêt brutal de l’exportation des grumes, avant même qu’un processus d’industrialisation soit engagé afin de pallier un manque toujours observable à ce jour ;
● La mise en application, sans consultations des partenaires sociaux, ni d’études d’impacts préalables, de la journée dite continue, dont les effets sont une chute brutale de la productivité des agents économiques ;
● Le refus de clarification quant à la gestion des ressources pétrolières de notre pays, troublant un peu plus, tant les opérateurs économiques que la population elle-même, avec l’annonce de la création prochaine de la Gabon Oil Company, pourtant une idée louable sur le fond, tout comme l’arrêt de l’exportation des grumes. Mais une fois de plus, l’amateurisme et l’affairisme l’emportent sur l’intérêt national ;
● Les règlements de compte à la tête des entreprises publiques et des conseils d’administrations des entreprises privées dans lesquelles l’État est actionnaire.
En un an, BONGO ONDIMBA Ali est parvenu néanmoins à réaliser un miracle. Oui, BONGO ONDIMBA Ali est parvenu à donner forme à ce que son père s’est donné tant de mal à éviter tout au long de plus de 40 ans de pouvoir : coaliser, contre lui, l’ensemble des forces politiques opposées à la majorité présidentielle, l’ensemble des acteurs économiques, l’ensemble de la société civile, une grande partie de la diaspora gabonaise pour ne pas dire toute, et même, les réseaux mafieux lui ayant confié la gestion du pouvoir au Gabon.
C’est d’ailleurs de ces réseaux mafieux et de l’opération de marginalisation du pouvoir de BONGO ONDIMBA Ali, de manipulation du peuple gabonais et de préparation psychologique de la communauté dite “internationale” à l’imminence d’un renversement de ce pouvoir qu’il est désormais question.
En effet, plus d’un an après le coup d’État électoral du 3 septembre 2009, nous nous réjouissons de constater que les réseaux mafieux françafricains ont décidé de rompre leur contrat les liant à BONGO ONDIMBA Ali. Étant donné que, depuis son accession à la magistrature suprême, les raisons de mécontentement des réseaux l’ayant installé à la tête de la République Gabonaise se sont multipliées :
● Mise en péril de l’activité économique des forestiers du Gabon : principalement des groupes français ROUGIER et PLYSOROL (dont les filiales gabonaises sont LEROY GABON et POGAB). Car nul n’ignore que les premiers lobbies qui ont géré l’organisation du pouvoir au Gabon furent ceux des forestiers ;
● Mise en péril de l’activité des acteurs économiques dans leur ensemble par la continuité de lʼimmobilisme des pouvoirs publics dont le rôle est pourtant dʼinvestir massivement dans la mise en place dʼinfrastructures de base, préalables et indispensables à tout développement économique : la gestion controversée des ports et rades du Gabon par le Groupe Bolloré en est un exemple flagrant ;
● Une aggravation de la gabegie financière et du mépris à l’endroit de toute source d’émancipation intellectuelle du peuple gabonais : à cet égard, le traitement réservé à la communauté de la connaissance (enseignants, étudiants…) est une parfaite illustration de cette situation ;
● Une incapacité notoire à “pacifier” la situation sociale au Gabon, ce qui est aggravé par l’attitude beaucoup plus offensive de la diaspora gabonaise qui, à travers divers structures, a pris en charge son devenir et entend influer en concertation sur l’évolution sociale, économique et politique du Gabon.
La diaspora gabonaise prend ainsi acte des différents signes de cette éventuelle rupture à venir et appelle la population gabonaise dans son ensemble à demeurer, plus que jamais, vigilante. Rarement dans lʼHistoire compliquée entre la France et ses “anciennes colonies’’ d’Afrique, la métropole est intervenue dans le sens de l’intérêt des peuples bafoués dans leur droit. Il convient donc de relever le caractère “troublant” de lʼenchaînement des faits suivants :
● La “fuite” de trois vidéos à caractère confidentiel et privé, dont l’une dans laquelle le premier représentant de la République Gabonaise, se met à genoux en prêtant serment devant une loge maçonnique de faire “tout ce qui sera en {son} pouvoir pour servir les intérêts maçonniques” ;
● Dans une autre vidéo, lʼhymne national gabonais est entonné en cœur par les maçons tant occidentaux qu’africains, jetant le trouble sur la nature même des paroles de La Concorde ;
● Une troisième, dans laquelle le premier représentant de la République Gabonaise présente un véritable plan de grands travaux maçonniques au Gabon, alors qu’il est incapable, depuis sa prise de pouvoir par la force, de sʼengager sereinement dans une politique ambitieuse pour le pays dont il s’est emparé ;
● La recevabilité de lʼaffaire dite des Biens Mal Acquis ‘‘BMA’’ et la guerre ouverte déclarée par les griots du clan au pouvoir à l’encontre de la France, sa Cour de Cassation, ses entreprises dont TOTAL, malgré un paradoxe ultime sur ce dernier point : la Présidente du Conseil d’Administration de TOTAL GABON n’est autre que BONGO ONDIMBA MPHERRI Pascaline, Haute Représentante de BONGO ONDIMBA Ali. Les chantres du parti-État PDG allant jusqu’à renvoyer Nicolas SARKOZY à lʼexplosive affaire Bettencourt. Le Président français étant pourtant le premier et l’unique chef d’État des nations occidentales dites “démocratiques” à avoir reconnu la légitimité de BONGO ONDIMBA Ali ;
● La diffusion, les 9 et 16 décembre, sur France 2, chaîne publique du Groupe France Télévisions dont le Président est nommé par le Président de la République Française, d’un reportage dont les premiers extraits annoncent la couleur : ‘‘la France a soutenu le candidat Bongo Ondimba Ali, qui bien qu’il a perdu les élections anticipées du 30 août 2009, a pris le pouvoir’’.
Par ailleurs, certains membres de la “majorité présidentielle” gabonaise sont montés au créneau, pour lancer un “appel à la raison” à l’endroit des chantres les plus zélés de l’émergence, à l’instar du bureau de l’UJPDG France, qui dans sa Riposte contre la décision de la Cour de Cassation française de relancer l’affaire dite de “Biens mal Acquis” en date du 15 novembre 2010 s’exprimait en ces termes :
“En tout état de cause, et selon toute vraisemblance, la justice française dans cette histoire veut simplement redorer son blason en raison des nombreuses casseroles qu'elle traîne depuis l'existence de la Vème République”
“Comme toujours, c'est cette Afrique qui doit payer pour la vieille et reine mère France ! Comme à l'accoutumé, c'est aussi cette Afrique qui doit servir de paillasson à la justice française, pour nettoyer la souillure déféquée par son incompétence”
Les Gabonais doivent comprendre que ces “appels à la raison” sont les symptômes de l’inquiétude manifeste de soutiens du pouvoir en place, en raison de l’ampleur des représailles à venir, de la part de ceux qui ont attribué à BOA la gestion du Gabon. Les craintes exprimées par les gabonais quant à lʼimminence de la déstabilisation du pouvoir au Gabon sont donc légitimes. Les questions soulevées depuis que lʼensemble des éléments relevés, les avertissements lancés sur ces termes - ‘‘si rien ne change, on va au coup d’État avant la fin de l’année’’ (MBA OBAME André à l’Express, le 11 mars 2010), le maintien au secret et sans motif légal depuis plus d’un an du Général NTUMPA LEBANI, ne doivent pas nous faire oublier les deux certitudes suivantes :
● Le pouvoir de BONGO ONDIMBA Ali est illégitime, les démocrates de tous bords et les patriotes gabonais doivent se tenir à lʼécart des règlements de compte désormais en cours au sein des réseaux mafieux françafricains. La diaspora gabonaise se doit de maintenir sa ligne de conduite initiale de refus du pouvoir de BOA ;
● Lʼopération de manipulation et de marginalisation progressive du pouvoir de BONGO ONDIMBA Ali lancée il y a près de 6 mois, ne doit pas nous faire oublier que lʼobjectif final, et la seule issue acceptable, sera la restauration du respect du droit de vote des Gabonais, en allant enfin au bout du processus électoral, le Procès Verbal Général de lʼélection présidentielle anticipée n’ayant toujours pas été signé par les représentants de lʼopposition au sein de la Commission Électorale Nationale Autonome et Permanente (CENAP).
En outre, la diaspora gabonaise réunie au sein de DIAGAU rappelle que la vigilance extrême est de rigueur, dans le cas où les éléments concordants et convergents tous vers ce qui apparaît comme une préparation de la “communauté internationale” et des diasporas africaines à un nouveau remaniement au sein du gouvernorat françafricain se matérialiseraient en ce qu’il est désormais possible d’appeler un “coup de force imminent”.
Bien entendu, il ne serait pas question de se contenter d’un jeu de chaises musicales. BONGO ONDIMBA Ali est, en effet, la partie émergée de lʼiceberg Françafrique. Ce contre quoi nous luttons, est bien-sûr lʼiceberg tout entier, le système de privation de la souveraineté du peuple gabonais, dans son intégralité.
Ainsi, dans le cas où un coup de force aurait lieu au Gabon, l’auteur (officiel) et peu importe son identité, ne pourrait en aucun cas être considéré comme Président légitime. La légitimité d’un nouveau pouvoir ne pourraient être affirmée que par :
● La poursuite, jusqu’à son terme, du processus électoral suspendu le 3 septembre 2009 lors du déclenchement du coup d’État électoral et militaire ;
● En cas dʼimpossibilité, le bénéficiaire visible du coup de force devra mettre en place un nouvel intérim, dont la durée sera fonction du temps nécessaire pour une refonte du Code Électoral, lʼétablissement, vingt (20) ans après la Conférence Nationale, d’une liste électorale fiable pour un pays de moins de deux (2) millions dʼhabitants afin, à terme, dʼorganiser les premières élections crédibles, démocratiques et transparentes de lʼHistoire de la République Gabonaise.
Enfin, la diaspora gabonaise réunie au sein de DIAGAU demande la plus grande vigilance des uns et des autres.
En effet, gardons à l’esprit que l’opération de manipulation et la visible recherche de fragilisation du système PDG peuvent être un simple ‘‘rappel à l’ordre’’, de la part des forces à l’origine de l’installation de BONGO ONDIMBA Ali au pouvoir. Aussi, s’il faut être conscient de la possibilité d’un bouleversement politique imminent au Gabon, les compatriotes ne doivent pas tomber dans l’euphorie et baisser la garde, en imaginant une fin proche de notre longue marche vers le rétablissement de la souveraineté du peuple gabonais.
En outre, la recevabilité de l’affaire dite “BMA” visant 3 chefs d’Etats pétroliers d’Afrique centrale et leur entourage, accompagnée de la diffusion du reportage “Françafrique” peuvent également constituer des signaux forts envoyés à ces chefs d’États, les rappelant à une éventuelle obligation de financement d’une campagne en 2012 qui s’annonce coûteuse pour l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP), en désamour prononcé avec le peuple français, et ce malgré le retour inopiné aux affaires des mentors du Rassemblement Pour la République (RPR).
C’est pourquoi, le mot d’ordre de DIAGAU est : lorsque la nuit et les ténèbres se battent, le peuple doit veiller, et s’atteler à la construction d’un Gabon démocratique.
Fait à Paris, le 30 novembre 2010
Dominique Annie MOUCKAGNI-MAMBO
Présidente de DIAGAU
© Copyright Le Post.fr
Au lendemain du coup d’état électoral du jeudi 3 septembre 2009, des compatriotes prirent la décision de se réunir, au-delà de leurs différences politiques. Ceci, afin de mettre sur pied une association dont les bases seraient suffisamment solides pour que, sur le long-terme, elle puisse porter des projets et des ambitions crédibles aux yeux des Gabonais de la diaspora. Mais surtout, pour être entendue par un peuple dont les attentes sont ignorées depuis le 17 août 1960 et dont les espoirs, ont si souvent été sacrifiés sur l’autel des intérêts personnels.
Ainsi, dans sa charte morale adoptée par l’Assemblée Fédérale du 14 mars 2010, l’association Diaspora Gabonaise Unie (DIAGAU), affirme que ses membres sont :
“Résolus à rassembler la diaspora, à combattre le népotisme, à défendre les droits des Gabonais et à construire un rassemblement patriotique contre la dérive autoritaire qui inhibe l’éclosion de la démocratie au Gabon et aboutir à une alternative”
Le communiqué intitulé “Les 365 jours de règne de Bongo Ondimba Ali (BOA) ou la confirmation de l’imposture au sommet de l’État Gabonais”, était pour réaffirmer les principes mentionnés précédemment et ce, en ces termes :
“Nous refusons également l’entérinement du coup d’État électoral du 3 septembre 2009. Il est en effet temps de cesser cette tradition de « c’est du passé, il faut avancer » que le parti-État PDG veut imposer au Peuple gabonais.”
Au-delà du refus d’accepter le coup d’État du jeudi 3 septembre 2009, dans ce bilan des 365 jours de BONGO ONDIMBA Ali à la tête du Gabon, nous indexions le désordre économique provoqué par son équipe, notamment à travers :
● L’arrêt brutal de l’exportation des grumes, avant même qu’un processus d’industrialisation soit engagé afin de pallier un manque toujours observable à ce jour ;
● La mise en application, sans consultations des partenaires sociaux, ni d’études d’impacts préalables, de la journée dite continue, dont les effets sont une chute brutale de la productivité des agents économiques ;
● Le refus de clarification quant à la gestion des ressources pétrolières de notre pays, troublant un peu plus, tant les opérateurs économiques que la population elle-même, avec l’annonce de la création prochaine de la Gabon Oil Company, pourtant une idée louable sur le fond, tout comme l’arrêt de l’exportation des grumes. Mais une fois de plus, l’amateurisme et l’affairisme l’emportent sur l’intérêt national ;
● Les règlements de compte à la tête des entreprises publiques et des conseils d’administrations des entreprises privées dans lesquelles l’État est actionnaire.
En un an, BONGO ONDIMBA Ali est parvenu néanmoins à réaliser un miracle. Oui, BONGO ONDIMBA Ali est parvenu à donner forme à ce que son père s’est donné tant de mal à éviter tout au long de plus de 40 ans de pouvoir : coaliser, contre lui, l’ensemble des forces politiques opposées à la majorité présidentielle, l’ensemble des acteurs économiques, l’ensemble de la société civile, une grande partie de la diaspora gabonaise pour ne pas dire toute, et même, les réseaux mafieux lui ayant confié la gestion du pouvoir au Gabon.
C’est d’ailleurs de ces réseaux mafieux et de l’opération de marginalisation du pouvoir de BONGO ONDIMBA Ali, de manipulation du peuple gabonais et de préparation psychologique de la communauté dite “internationale” à l’imminence d’un renversement de ce pouvoir qu’il est désormais question.
En effet, plus d’un an après le coup d’État électoral du 3 septembre 2009, nous nous réjouissons de constater que les réseaux mafieux françafricains ont décidé de rompre leur contrat les liant à BONGO ONDIMBA Ali. Étant donné que, depuis son accession à la magistrature suprême, les raisons de mécontentement des réseaux l’ayant installé à la tête de la République Gabonaise se sont multipliées :
● Mise en péril de l’activité économique des forestiers du Gabon : principalement des groupes français ROUGIER et PLYSOROL (dont les filiales gabonaises sont LEROY GABON et POGAB). Car nul n’ignore que les premiers lobbies qui ont géré l’organisation du pouvoir au Gabon furent ceux des forestiers ;
● Mise en péril de l’activité des acteurs économiques dans leur ensemble par la continuité de lʼimmobilisme des pouvoirs publics dont le rôle est pourtant dʼinvestir massivement dans la mise en place dʼinfrastructures de base, préalables et indispensables à tout développement économique : la gestion controversée des ports et rades du Gabon par le Groupe Bolloré en est un exemple flagrant ;
● Une aggravation de la gabegie financière et du mépris à l’endroit de toute source d’émancipation intellectuelle du peuple gabonais : à cet égard, le traitement réservé à la communauté de la connaissance (enseignants, étudiants…) est une parfaite illustration de cette situation ;
● Une incapacité notoire à “pacifier” la situation sociale au Gabon, ce qui est aggravé par l’attitude beaucoup plus offensive de la diaspora gabonaise qui, à travers divers structures, a pris en charge son devenir et entend influer en concertation sur l’évolution sociale, économique et politique du Gabon.
La diaspora gabonaise prend ainsi acte des différents signes de cette éventuelle rupture à venir et appelle la population gabonaise dans son ensemble à demeurer, plus que jamais, vigilante. Rarement dans lʼHistoire compliquée entre la France et ses “anciennes colonies’’ d’Afrique, la métropole est intervenue dans le sens de l’intérêt des peuples bafoués dans leur droit. Il convient donc de relever le caractère “troublant” de lʼenchaînement des faits suivants :
● La “fuite” de trois vidéos à caractère confidentiel et privé, dont l’une dans laquelle le premier représentant de la République Gabonaise, se met à genoux en prêtant serment devant une loge maçonnique de faire “tout ce qui sera en {son} pouvoir pour servir les intérêts maçonniques” ;
● Dans une autre vidéo, lʼhymne national gabonais est entonné en cœur par les maçons tant occidentaux qu’africains, jetant le trouble sur la nature même des paroles de La Concorde ;
● Une troisième, dans laquelle le premier représentant de la République Gabonaise présente un véritable plan de grands travaux maçonniques au Gabon, alors qu’il est incapable, depuis sa prise de pouvoir par la force, de sʼengager sereinement dans une politique ambitieuse pour le pays dont il s’est emparé ;
● La recevabilité de lʼaffaire dite des Biens Mal Acquis ‘‘BMA’’ et la guerre ouverte déclarée par les griots du clan au pouvoir à l’encontre de la France, sa Cour de Cassation, ses entreprises dont TOTAL, malgré un paradoxe ultime sur ce dernier point : la Présidente du Conseil d’Administration de TOTAL GABON n’est autre que BONGO ONDIMBA MPHERRI Pascaline, Haute Représentante de BONGO ONDIMBA Ali. Les chantres du parti-État PDG allant jusqu’à renvoyer Nicolas SARKOZY à lʼexplosive affaire Bettencourt. Le Président français étant pourtant le premier et l’unique chef d’État des nations occidentales dites “démocratiques” à avoir reconnu la légitimité de BONGO ONDIMBA Ali ;
● La diffusion, les 9 et 16 décembre, sur France 2, chaîne publique du Groupe France Télévisions dont le Président est nommé par le Président de la République Française, d’un reportage dont les premiers extraits annoncent la couleur : ‘‘la France a soutenu le candidat Bongo Ondimba Ali, qui bien qu’il a perdu les élections anticipées du 30 août 2009, a pris le pouvoir’’.
Par ailleurs, certains membres de la “majorité présidentielle” gabonaise sont montés au créneau, pour lancer un “appel à la raison” à l’endroit des chantres les plus zélés de l’émergence, à l’instar du bureau de l’UJPDG France, qui dans sa Riposte contre la décision de la Cour de Cassation française de relancer l’affaire dite de “Biens mal Acquis” en date du 15 novembre 2010 s’exprimait en ces termes :
“En tout état de cause, et selon toute vraisemblance, la justice française dans cette histoire veut simplement redorer son blason en raison des nombreuses casseroles qu'elle traîne depuis l'existence de la Vème République”
“Comme toujours, c'est cette Afrique qui doit payer pour la vieille et reine mère France ! Comme à l'accoutumé, c'est aussi cette Afrique qui doit servir de paillasson à la justice française, pour nettoyer la souillure déféquée par son incompétence”
Les Gabonais doivent comprendre que ces “appels à la raison” sont les symptômes de l’inquiétude manifeste de soutiens du pouvoir en place, en raison de l’ampleur des représailles à venir, de la part de ceux qui ont attribué à BOA la gestion du Gabon. Les craintes exprimées par les gabonais quant à lʼimminence de la déstabilisation du pouvoir au Gabon sont donc légitimes. Les questions soulevées depuis que lʼensemble des éléments relevés, les avertissements lancés sur ces termes - ‘‘si rien ne change, on va au coup d’État avant la fin de l’année’’ (MBA OBAME André à l’Express, le 11 mars 2010), le maintien au secret et sans motif légal depuis plus d’un an du Général NTUMPA LEBANI, ne doivent pas nous faire oublier les deux certitudes suivantes :
● Le pouvoir de BONGO ONDIMBA Ali est illégitime, les démocrates de tous bords et les patriotes gabonais doivent se tenir à lʼécart des règlements de compte désormais en cours au sein des réseaux mafieux françafricains. La diaspora gabonaise se doit de maintenir sa ligne de conduite initiale de refus du pouvoir de BOA ;
● Lʼopération de manipulation et de marginalisation progressive du pouvoir de BONGO ONDIMBA Ali lancée il y a près de 6 mois, ne doit pas nous faire oublier que lʼobjectif final, et la seule issue acceptable, sera la restauration du respect du droit de vote des Gabonais, en allant enfin au bout du processus électoral, le Procès Verbal Général de lʼélection présidentielle anticipée n’ayant toujours pas été signé par les représentants de lʼopposition au sein de la Commission Électorale Nationale Autonome et Permanente (CENAP).
En outre, la diaspora gabonaise réunie au sein de DIAGAU rappelle que la vigilance extrême est de rigueur, dans le cas où les éléments concordants et convergents tous vers ce qui apparaît comme une préparation de la “communauté internationale” et des diasporas africaines à un nouveau remaniement au sein du gouvernorat françafricain se matérialiseraient en ce qu’il est désormais possible d’appeler un “coup de force imminent”.
Bien entendu, il ne serait pas question de se contenter d’un jeu de chaises musicales. BONGO ONDIMBA Ali est, en effet, la partie émergée de lʼiceberg Françafrique. Ce contre quoi nous luttons, est bien-sûr lʼiceberg tout entier, le système de privation de la souveraineté du peuple gabonais, dans son intégralité.
Ainsi, dans le cas où un coup de force aurait lieu au Gabon, l’auteur (officiel) et peu importe son identité, ne pourrait en aucun cas être considéré comme Président légitime. La légitimité d’un nouveau pouvoir ne pourraient être affirmée que par :
● La poursuite, jusqu’à son terme, du processus électoral suspendu le 3 septembre 2009 lors du déclenchement du coup d’État électoral et militaire ;
● En cas dʼimpossibilité, le bénéficiaire visible du coup de force devra mettre en place un nouvel intérim, dont la durée sera fonction du temps nécessaire pour une refonte du Code Électoral, lʼétablissement, vingt (20) ans après la Conférence Nationale, d’une liste électorale fiable pour un pays de moins de deux (2) millions dʼhabitants afin, à terme, dʼorganiser les premières élections crédibles, démocratiques et transparentes de lʼHistoire de la République Gabonaise.
Enfin, la diaspora gabonaise réunie au sein de DIAGAU demande la plus grande vigilance des uns et des autres.
En effet, gardons à l’esprit que l’opération de manipulation et la visible recherche de fragilisation du système PDG peuvent être un simple ‘‘rappel à l’ordre’’, de la part des forces à l’origine de l’installation de BONGO ONDIMBA Ali au pouvoir. Aussi, s’il faut être conscient de la possibilité d’un bouleversement politique imminent au Gabon, les compatriotes ne doivent pas tomber dans l’euphorie et baisser la garde, en imaginant une fin proche de notre longue marche vers le rétablissement de la souveraineté du peuple gabonais.
En outre, la recevabilité de l’affaire dite “BMA” visant 3 chefs d’Etats pétroliers d’Afrique centrale et leur entourage, accompagnée de la diffusion du reportage “Françafrique” peuvent également constituer des signaux forts envoyés à ces chefs d’États, les rappelant à une éventuelle obligation de financement d’une campagne en 2012 qui s’annonce coûteuse pour l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP), en désamour prononcé avec le peuple français, et ce malgré le retour inopiné aux affaires des mentors du Rassemblement Pour la République (RPR).
C’est pourquoi, le mot d’ordre de DIAGAU est : lorsque la nuit et les ténèbres se battent, le peuple doit veiller, et s’atteler à la construction d’un Gabon démocratique.
Fait à Paris, le 30 novembre 2010
Dominique Annie MOUCKAGNI-MAMBO
Présidente de DIAGAU
© Copyright Le Post.fr
Bénin, Niger - Les opérateurs économiques nigériens boycottent le port de cotonou
(Afrique en ligne 30/11/2010)
Les opérateurs économiques nigériens ont dénoncé lundi, 'la violation répétée des conventions et traités internationaux par les autorités béninoises', pour décider du boycott pur et simple du port de Cotonou, a appris la PANA de source proche de la Chambre de commerce, d'industrie et d'artisanat du Niger.
Selon le président de cette institution, Ibrahim Idi Ango, les opérateurs privés du Niger déplorent la violation répétée des conventions et traités internationaux par les autorités béninoises.
'Les privés nigériens ont décidé de renoncer totalement à l'utilisation du port de Cotonou pour toutes leurs opérations d'importation et d'exportation. Ils ont lancé un appel aux autorités compétentes du Niger pour orienter désormais le fret minier et pétrolier vers les autres ports qui respectent le droit au transit du Niger (Togo, Ghana, Côte d'Ivoire, Nigeria et Algérie)', a-t-il indiqué.
'Les autorités béninoises, en dépit de toutes les conventions signées et de toutes les rencontres qui se sont tenues entre les deux pays en vue de trouver une solution aux problèmes de circulation sur le corridor, ont régulièrement pris des actes contraires à ces principes et à ces accords', a déploré M. Ango.
Le corridor béninois, signale-t-on, occupe la première place en termes de volume de fret nigérien en transit à l'importation.
Niamey - Pana
© Copyright Afrique en ligne
Les opérateurs économiques nigériens ont dénoncé lundi, 'la violation répétée des conventions et traités internationaux par les autorités béninoises', pour décider du boycott pur et simple du port de Cotonou, a appris la PANA de source proche de la Chambre de commerce, d'industrie et d'artisanat du Niger.
Selon le président de cette institution, Ibrahim Idi Ango, les opérateurs privés du Niger déplorent la violation répétée des conventions et traités internationaux par les autorités béninoises.
'Les privés nigériens ont décidé de renoncer totalement à l'utilisation du port de Cotonou pour toutes leurs opérations d'importation et d'exportation. Ils ont lancé un appel aux autorités compétentes du Niger pour orienter désormais le fret minier et pétrolier vers les autres ports qui respectent le droit au transit du Niger (Togo, Ghana, Côte d'Ivoire, Nigeria et Algérie)', a-t-il indiqué.
'Les autorités béninoises, en dépit de toutes les conventions signées et de toutes les rencontres qui se sont tenues entre les deux pays en vue de trouver une solution aux problèmes de circulation sur le corridor, ont régulièrement pris des actes contraires à ces principes et à ces accords', a déploré M. Ango.
Le corridor béninois, signale-t-on, occupe la première place en termes de volume de fret nigérien en transit à l'importation.
Niamey - Pana
© Copyright Afrique en ligne
Un pirate somalien condamné à 30 ans de prison par un tribunal américain
(20 minutes 30/11/2010)
Un pirate somalien, qui avait participé à l'attaque du navire de guerre américain Ashland le 10 avril dernier au large des côtes est-africaines, a été condamné lundi à trente ans de prison par le tribunal fédéral de Norfolk, en Virginie.
C'est la première condamnation prononcée dans une affaire de piraterie depuis plus d'un siècle et demi aux Etats-Unis.
Lors de sa comparution en août, l'accusé, Jama Idle Ibrahim, 38 ans, avait plaidé coupable dans le cadre d'un accord passé avec le parquet. L’homme fait partie des six accusés transférés aux Etats-Unis après l'attaque le 10 avril de l'Ashland, qui croisait dans le golfe d'Aden et que les assaillants avaient pris pour un navire marchand. Les six hommes avaient ouvert le feu avec des armes légères sur le bâtiment qui avait riposté, coulant leur embarcation. Un pirate avait été tué.
Reuters © Copyright 20 minutes
Un pirate somalien, qui avait participé à l'attaque du navire de guerre américain Ashland le 10 avril dernier au large des côtes est-africaines, a été condamné lundi à trente ans de prison par le tribunal fédéral de Norfolk, en Virginie.
C'est la première condamnation prononcée dans une affaire de piraterie depuis plus d'un siècle et demi aux Etats-Unis.
Lors de sa comparution en août, l'accusé, Jama Idle Ibrahim, 38 ans, avait plaidé coupable dans le cadre d'un accord passé avec le parquet. L’homme fait partie des six accusés transférés aux Etats-Unis après l'attaque le 10 avril de l'Ashland, qui croisait dans le golfe d'Aden et que les assaillants avaient pris pour un navire marchand. Les six hommes avaient ouvert le feu avec des armes légères sur le bâtiment qui avait riposté, coulant leur embarcation. Un pirate avait été tué.
Reuters © Copyright 20 minutes
Electricité : le Nigeria sollicite la connexion au réseau d'Afrique centrale en projet
(Xinhuanet 30/11/2010)
Avec un déficit estimé à 15. 000 MW à Lagos, la métropole économique qui vit au rythme des groupes électroniques, le Nigeria manifeste un intérêt pour l'extension sur son territoire du projet d'interconnexion électrique de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), annonce une source proche de ce dossier.
Le Plan stratégique de la CEEAC pour la période 2011-2015 comporte 14 projets d'électrification transfrontalière, partant de l'Angola au Tchad en passant par la République démocratique du Congo (RDC), le Congo-Brazzaville, le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale, etc., sous la coordination du Pool énergétique d'Afrique centrale (PEAC), selon le secrétaire permanent de cet organisme, Bruno Kapandji Kalala.
En marge de cette opération, le Nigeria sollicite une ligne à partir du complexe hydroélectrique d'Inga dans le Sud-ouest de la RDC jusqu'à Calabar dans le Sud-est nigérian, a informé M. Kapandji Kalala lors des réunions annuelles sur la coopération entre la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique ( CEA), le CEEAC et la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) du 23 au 25 novembre à Douala, la métropole économique du Cameroun.
Premier exportateur de pétrole d'Afrique subsaharienne, le Nigeria souffre paradoxalement d'un important déficit d'électricité pour l'approvisionnement de ses populations qui se manifeste par des coupures intempestives et régulières de cette ressource y compris dans les grandes villes du pays, à commencer par Abuja, la capitale.
Composée de 10 pays (Angola, Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, RDC, Sao Tomé & Principe et Tchad), la CEEAC offre un potentiel de production électrique de 150.000 MW dont 2,5% seulement exploité, indique le secrétaire permanant du PEAC.
"L'Afrique centrale est en mesure d'approvisionner en électricité l'Afrique australe, l'Afrique du Nord et même l'Europe déjà interconnectée à l'Afrique du Nord. La RDC vend au Zimbabwe 150 MW", explique-t-il.
Les dirigeants de la région ont adopté en 2009 un Code du marché de l'électricité en Afrique centrale qui, de l'avis de M. Kapandji Kalala, concourt à la sécurisation des investissements publics et privés. S'agissant des 14 projets d'interconnexion annoncés, confie-t-il, 9 sont dans la phase des études dont 5 financés par la Banque africaine de développement (BAD) et 4 par l'Union européenne (UE).
© Copyright Xinhuanet
Avec un déficit estimé à 15. 000 MW à Lagos, la métropole économique qui vit au rythme des groupes électroniques, le Nigeria manifeste un intérêt pour l'extension sur son territoire du projet d'interconnexion électrique de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), annonce une source proche de ce dossier.
Le Plan stratégique de la CEEAC pour la période 2011-2015 comporte 14 projets d'électrification transfrontalière, partant de l'Angola au Tchad en passant par la République démocratique du Congo (RDC), le Congo-Brazzaville, le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale, etc., sous la coordination du Pool énergétique d'Afrique centrale (PEAC), selon le secrétaire permanent de cet organisme, Bruno Kapandji Kalala.
En marge de cette opération, le Nigeria sollicite une ligne à partir du complexe hydroélectrique d'Inga dans le Sud-ouest de la RDC jusqu'à Calabar dans le Sud-est nigérian, a informé M. Kapandji Kalala lors des réunions annuelles sur la coopération entre la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique ( CEA), le CEEAC et la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) du 23 au 25 novembre à Douala, la métropole économique du Cameroun.
Premier exportateur de pétrole d'Afrique subsaharienne, le Nigeria souffre paradoxalement d'un important déficit d'électricité pour l'approvisionnement de ses populations qui se manifeste par des coupures intempestives et régulières de cette ressource y compris dans les grandes villes du pays, à commencer par Abuja, la capitale.
Composée de 10 pays (Angola, Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, RDC, Sao Tomé & Principe et Tchad), la CEEAC offre un potentiel de production électrique de 150.000 MW dont 2,5% seulement exploité, indique le secrétaire permanant du PEAC.
"L'Afrique centrale est en mesure d'approvisionner en électricité l'Afrique australe, l'Afrique du Nord et même l'Europe déjà interconnectée à l'Afrique du Nord. La RDC vend au Zimbabwe 150 MW", explique-t-il.
Les dirigeants de la région ont adopté en 2009 un Code du marché de l'électricité en Afrique centrale qui, de l'avis de M. Kapandji Kalala, concourt à la sécurisation des investissements publics et privés. S'agissant des 14 projets d'interconnexion annoncés, confie-t-il, 9 sont dans la phase des études dont 5 financés par la Banque africaine de développement (BAD) et 4 par l'Union européenne (UE).
© Copyright Xinhuanet
Centrafrique - Six candidats retenus pour l'élection présidentielle
(Xinhuanet 30/11/2010)
BANGUI -- La Cour Constitutionnelle de la République Centrafricaine a publié lundi une liste de six candidats retenus pour l'élection présidentielle prévue pour le 23 janvier prochain.
Sont dans la liste, le président sortant François Bozizé, son prédécesseur Ange Félix Patassé, le président de l'Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD, rébellion) Jean- Jacques Démafouth, le président du Congrès Centrafricain pour la Renaissance (CCR, parti de création récente) Justin Innocent Wilité, l'économiste et député du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC du défunt président André Kolingba) Emile Gros Raymond Nakombo et l'ancien Premier ministre et président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC, ancien parti au pouvoir) Martin Ziguélé.
La Cour Constitutionnelle a rejeté deux dossiers, à savoir ceux des indépendants Mathias Raymond Botogbia et Lambert Koué Fodé jugés incomplets car ne comportant pas de récépissé de caution, d'attestation de propriété bâtie, ni de certificat médical pour le premier et pas de récépissé de caution pour le second.
La Cour Constitutionnelle a par ailleurs donné acte à Joseph Cléophas Azourouth, du retrait de son dossier, qui ne comportait pas de récépissé de caution. La publication de la liste des candidats à la prochaine élection présidentielle intervient 12 jours après la transmission des dossiers par la commission électorale. Celle-ci avait définitivement clos l'enregistrement des dossiers de candidature le 16 novembre dernier à minuit, suite à une prolongation décidée par le président Bozizé afin de mettre fin à une controverse autour du délai légal d'enregistrement des dossiers.
Selon le code électoral en vigueur, le dossier de candidature à l'élection présidentielle doit comporter une déclaration de candidature signée, une profession de foi signée de la main du candidat, une copie d'acte de naissance, un certificat de nationalité, un extrait de casier judiciaire, un certificat médical de moins de trois mois, une preuve de propriété bâtie sur le territoire national, un reçu de dépôt de cautionnement de 5 millions Fcfa, entre autres.
© Copyright Xinhuanet
BANGUI -- La Cour Constitutionnelle de la République Centrafricaine a publié lundi une liste de six candidats retenus pour l'élection présidentielle prévue pour le 23 janvier prochain.
Sont dans la liste, le président sortant François Bozizé, son prédécesseur Ange Félix Patassé, le président de l'Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD, rébellion) Jean- Jacques Démafouth, le président du Congrès Centrafricain pour la Renaissance (CCR, parti de création récente) Justin Innocent Wilité, l'économiste et député du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC du défunt président André Kolingba) Emile Gros Raymond Nakombo et l'ancien Premier ministre et président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC, ancien parti au pouvoir) Martin Ziguélé.
La Cour Constitutionnelle a rejeté deux dossiers, à savoir ceux des indépendants Mathias Raymond Botogbia et Lambert Koué Fodé jugés incomplets car ne comportant pas de récépissé de caution, d'attestation de propriété bâtie, ni de certificat médical pour le premier et pas de récépissé de caution pour le second.
La Cour Constitutionnelle a par ailleurs donné acte à Joseph Cléophas Azourouth, du retrait de son dossier, qui ne comportait pas de récépissé de caution. La publication de la liste des candidats à la prochaine élection présidentielle intervient 12 jours après la transmission des dossiers par la commission électorale. Celle-ci avait définitivement clos l'enregistrement des dossiers de candidature le 16 novembre dernier à minuit, suite à une prolongation décidée par le président Bozizé afin de mettre fin à une controverse autour du délai légal d'enregistrement des dossiers.
Selon le code électoral en vigueur, le dossier de candidature à l'élection présidentielle doit comporter une déclaration de candidature signée, une profession de foi signée de la main du candidat, une copie d'acte de naissance, un certificat de nationalité, un extrait de casier judiciaire, un certificat médical de moins de trois mois, une preuve de propriété bâtie sur le territoire national, un reçu de dépôt de cautionnement de 5 millions Fcfa, entre autres.
© Copyright Xinhuanet
Côte d’Ivoire : la diaspora vote Ouattara
(Afrik.com 30/11/2010)
La publication des résultats du second tour de la présidentielle ivoirienne a débuté lundi soir, à 18 h (heure locale). La participation au second tour de l’élection présidentielle en Côte d’ivoire avoisinerait les 70 %. Les chiffres révélés sont ceux la diaspora, qui a voté en majorité pour Alassane Ouattara, comme au premier tour. Les résultats de la Côte d’Ivoire devraient être dévoilés à partir de demain matin.
La Commission nationale électorale (CEI) a communiqué les premiers résultats du second tour de la présidentielle ivoirienne. Le porte-parole de la CEI a tenu à rassurer les Ivoiriens sur le fait qu’elle publierait les résultats "tels qu’issus des urnes". Les premiers chiffres sont ceux de la diaspora à l’exception de ceux du Sénégal et de l’Italie. Le scrutin en France a été partiellement invalidé. Alassane Ouattara, du Rassemblement des houphouétistes pour la paix (RHDP), a remporté la majorité des suffrages disponibles en ce qui concerne la diaspora, soit 59, 97%. Le Président sortant Laurent Gbagbo est crédité, lui, de 40,03% des voix pour l’heure.
Le taux de participation pour ce scrutin est de 70,84%, soit un chiffre en baisse par rapport au premier tour, a annoncé lundi en fin d’après-midi la Commission électorale indépendante (CEI). Un légère baisse par rapport au premier tour le 31 octobre où elle avait atteint 83%. « Nous avoisinons les 70%, sinon au-delà », a déclaré sur la télévision publique l’un des vice-présidents de la CEI, Amadou Soumahoro. « Nous sommes surpris que le taux soit aussi élevé, contrairement à ce que nous pensions hier (dimanche). Nous craignions que nous n’atteignions même pas les 60% de taux de participation », a-t-il ajouté.
Le président sortant Laurent Gbagbo contestera devant la commission électorale et la justice les résultats du second tour de l’élection dans trois régions du nord de la Côte d’Ivoire en raison de fraudes, a annoncé ce lundi son directeur de campagne, Pascal Affi N’Guessan.
Aucun nouveau résultat ne sera connu avant mardi matin, 10h.
par La rédaction
© Copyright Afrik.com
La publication des résultats du second tour de la présidentielle ivoirienne a débuté lundi soir, à 18 h (heure locale). La participation au second tour de l’élection présidentielle en Côte d’ivoire avoisinerait les 70 %. Les chiffres révélés sont ceux la diaspora, qui a voté en majorité pour Alassane Ouattara, comme au premier tour. Les résultats de la Côte d’Ivoire devraient être dévoilés à partir de demain matin.
La Commission nationale électorale (CEI) a communiqué les premiers résultats du second tour de la présidentielle ivoirienne. Le porte-parole de la CEI a tenu à rassurer les Ivoiriens sur le fait qu’elle publierait les résultats "tels qu’issus des urnes". Les premiers chiffres sont ceux de la diaspora à l’exception de ceux du Sénégal et de l’Italie. Le scrutin en France a été partiellement invalidé. Alassane Ouattara, du Rassemblement des houphouétistes pour la paix (RHDP), a remporté la majorité des suffrages disponibles en ce qui concerne la diaspora, soit 59, 97%. Le Président sortant Laurent Gbagbo est crédité, lui, de 40,03% des voix pour l’heure.
Le taux de participation pour ce scrutin est de 70,84%, soit un chiffre en baisse par rapport au premier tour, a annoncé lundi en fin d’après-midi la Commission électorale indépendante (CEI). Un légère baisse par rapport au premier tour le 31 octobre où elle avait atteint 83%. « Nous avoisinons les 70%, sinon au-delà », a déclaré sur la télévision publique l’un des vice-présidents de la CEI, Amadou Soumahoro. « Nous sommes surpris que le taux soit aussi élevé, contrairement à ce que nous pensions hier (dimanche). Nous craignions que nous n’atteignions même pas les 60% de taux de participation », a-t-il ajouté.
Le président sortant Laurent Gbagbo contestera devant la commission électorale et la justice les résultats du second tour de l’élection dans trois régions du nord de la Côte d’Ivoire en raison de fraudes, a annoncé ce lundi son directeur de campagne, Pascal Affi N’Guessan.
Aucun nouveau résultat ne sera connu avant mardi matin, 10h.
par La rédaction
© Copyright Afrik.com
lundi 29 novembre 2010
En Côte d’Ivoire, une attente lourde de menaces
(La Croix 29/11/2010)
Au lendemain du second tour de l’élection présidentielle ivoirienne, chacun faisait ses comptes lundi 28 novembre. En fin d’après midi, la Commission électorale indépendante (CEI) indiquait que le taux de participation se situait autour de 70%, en baisse par rapport au premier tour le 31 octobre (83%).
Au centre départemental de la CEI d’Abobo, dans le nord d’Abidjan, on calculait les voix des deux candidats, à partir des procès-verbaux, arrivés dimanche soir depuis les bureaux de vote. « Nous en avons jusqu’à mardi après-midi. Le couvre-feu décrété par la présidence nous a retardés » estimait un membre de la CEI.
Plus loin, plusieurs centaines de personnes attendaient d’être payées. « J’ai présidé un bureau de vote. Je suis ici depuis la nuit de dimanche pour toucher les 15 000 francs CFA (23€) que l’on m’a promis » protestait Léon. Dans les hôtels du quartier du plateau, les observateurs internationaux comptabilisaient les incidents dont ils avaient été témoins.
«Le vote s’est globalement déroulé dans un climat démocratique»
Pendant ce temps, à la télévision, le ministère de l’intérieur égrainait les violences qui avaient touché les représentants de la majorité présidentielle (LMP) soutenant Laurent Gabgbo. Au siège de l’Onuci, le représentant de l’ONU dans le pays, Young-Jin Choi, confirmait la mort de trois personnes dimanche dans l’ouest du pays.
« Le vote s’est globalement déroulé dans un climat démocratique », a-t-il estimé. Plus précis, en aparté, un militaire de la force onusienne résumait la situation : « le Nord du pays est monocolore, tout le monde vote Ouattara. Alors forcément, c’est plus calme qu’à l’Ouest où les votes se partagent un peu plus entre les deux candidats. »
À Abidjan, on pouvait faire dimanche une constatation approchante. Chacun des deux candidats avait ses fiefs bien marqués, où il recueillait au moins 70% des voix. Côté Gbagbo, les « jeunes patriotes », tee-shirt noir et serviette de bains blanches, veillaient au dehors des bureaux de vote qui leur étaient acquis.
«De toute façon, "ils" sont minoritaires !»
À l’intérieur, le décompte se faisait sous le regard des représentants des deux partis. Côté Ouattara, les imams n’étaient pas loin et des jeunes exigeaient d’ouvrir les coffres des voitures, pour vérifier qu’ils ne contenaient pas des urnes remplies.
Alors que les procédures de vote et de dépouillements semblaient s’être passées correctement, avec la présence de membres du parti adverse dans chaque bureau, le transport des résultats était en revanche l’objet de toutes les suspicions.
Pour calmer les esprits, les forces de l’Onuci assuraient le transport des procès-verbaux jusqu’à la CEI, depuis les bureaux de vote pour les régions d’Abidjan et de Bouaké ; depuis les sous-préfectures pour le reste du pays.
Dans la nuit de dimanche, avant le couvre-feu fixé à 22 heures, ils étaient nombreux du parti d’Alassane Ouattara à s’être donné rendez-vous devant la CEI départementale. Une femme en abaya (voile) noire, connaissait les vainqueurs : « C’est nous, car de toute façon, « ils » sont minoritaires ! », le « ils » regroupant les partisans du président sortant.
La CEI s’est engagée à diffuser les résultats au fil de l’eau
Lundi, Abidjan vivait au ralenti. On était sur un faux rythme, sur une sorte de faux plat dont on ne connaissait pas la longueur. Dans la villa colossale d’un ancien directeur des douanes, la CEI travaillait, sous le regard de quelques-uns des 400 observateurs étrangers.
La loi électorale donne trois jours à la commission pour rendre ses résultats, soit une date limite de demain 17 heures. Elle donne le même délai pour les éventuelles réclamations, qui se préparaient. Afin d’éviter les rumeurs qui avaient envahi la Côte d’Ivoire pendant ce « tunnel », la CEI s’est engagée à diffuser, pour ce second tour plus tendu, les résultats au fil de l’eau.
« Elle peut travailler rapidement, si elle utilise les scanners pour transmettre les résultats depuis les bureaux départementaux de la CEI. Mais, elle ne semble pas vouloir les utiliser » explique une observatrice du Carter Center, l’ONG de l’ancien président américain Jimmy Carter, qui s’est notamment spécialisé dans la supervision des élections dans le monde.
Pierre COCHEZ, à Abidjan
29/11/2010 17:25
© Copyright La Croix
Au lendemain du second tour de l’élection présidentielle ivoirienne, chacun faisait ses comptes lundi 28 novembre. En fin d’après midi, la Commission électorale indépendante (CEI) indiquait que le taux de participation se situait autour de 70%, en baisse par rapport au premier tour le 31 octobre (83%).
Au centre départemental de la CEI d’Abobo, dans le nord d’Abidjan, on calculait les voix des deux candidats, à partir des procès-verbaux, arrivés dimanche soir depuis les bureaux de vote. « Nous en avons jusqu’à mardi après-midi. Le couvre-feu décrété par la présidence nous a retardés » estimait un membre de la CEI.
Plus loin, plusieurs centaines de personnes attendaient d’être payées. « J’ai présidé un bureau de vote. Je suis ici depuis la nuit de dimanche pour toucher les 15 000 francs CFA (23€) que l’on m’a promis » protestait Léon. Dans les hôtels du quartier du plateau, les observateurs internationaux comptabilisaient les incidents dont ils avaient été témoins.
«Le vote s’est globalement déroulé dans un climat démocratique»
Pendant ce temps, à la télévision, le ministère de l’intérieur égrainait les violences qui avaient touché les représentants de la majorité présidentielle (LMP) soutenant Laurent Gabgbo. Au siège de l’Onuci, le représentant de l’ONU dans le pays, Young-Jin Choi, confirmait la mort de trois personnes dimanche dans l’ouest du pays.
« Le vote s’est globalement déroulé dans un climat démocratique », a-t-il estimé. Plus précis, en aparté, un militaire de la force onusienne résumait la situation : « le Nord du pays est monocolore, tout le monde vote Ouattara. Alors forcément, c’est plus calme qu’à l’Ouest où les votes se partagent un peu plus entre les deux candidats. »
À Abidjan, on pouvait faire dimanche une constatation approchante. Chacun des deux candidats avait ses fiefs bien marqués, où il recueillait au moins 70% des voix. Côté Gbagbo, les « jeunes patriotes », tee-shirt noir et serviette de bains blanches, veillaient au dehors des bureaux de vote qui leur étaient acquis.
«De toute façon, "ils" sont minoritaires !»
À l’intérieur, le décompte se faisait sous le regard des représentants des deux partis. Côté Ouattara, les imams n’étaient pas loin et des jeunes exigeaient d’ouvrir les coffres des voitures, pour vérifier qu’ils ne contenaient pas des urnes remplies.
Alors que les procédures de vote et de dépouillements semblaient s’être passées correctement, avec la présence de membres du parti adverse dans chaque bureau, le transport des résultats était en revanche l’objet de toutes les suspicions.
Pour calmer les esprits, les forces de l’Onuci assuraient le transport des procès-verbaux jusqu’à la CEI, depuis les bureaux de vote pour les régions d’Abidjan et de Bouaké ; depuis les sous-préfectures pour le reste du pays.
Dans la nuit de dimanche, avant le couvre-feu fixé à 22 heures, ils étaient nombreux du parti d’Alassane Ouattara à s’être donné rendez-vous devant la CEI départementale. Une femme en abaya (voile) noire, connaissait les vainqueurs : « C’est nous, car de toute façon, « ils » sont minoritaires ! », le « ils » regroupant les partisans du président sortant.
La CEI s’est engagée à diffuser les résultats au fil de l’eau
Lundi, Abidjan vivait au ralenti. On était sur un faux rythme, sur une sorte de faux plat dont on ne connaissait pas la longueur. Dans la villa colossale d’un ancien directeur des douanes, la CEI travaillait, sous le regard de quelques-uns des 400 observateurs étrangers.
La loi électorale donne trois jours à la commission pour rendre ses résultats, soit une date limite de demain 17 heures. Elle donne le même délai pour les éventuelles réclamations, qui se préparaient. Afin d’éviter les rumeurs qui avaient envahi la Côte d’Ivoire pendant ce « tunnel », la CEI s’est engagée à diffuser, pour ce second tour plus tendu, les résultats au fil de l’eau.
« Elle peut travailler rapidement, si elle utilise les scanners pour transmettre les résultats depuis les bureaux départementaux de la CEI. Mais, elle ne semble pas vouloir les utiliser » explique une observatrice du Carter Center, l’ONG de l’ancien président américain Jimmy Carter, qui s’est notamment spécialisé dans la supervision des élections dans le monde.
Pierre COCHEZ, à Abidjan
29/11/2010 17:25
© Copyright La Croix
La Guinée ferme ses frontières jusqu'à nouvel ordre
(Afrique en ligne 29/11/2010)
Le Premier ministre de la Guinée, Jean Marie Doré, a décidé samedi de fermer toutes les frontières terrestres, maritimes et fluviales du pays jusqu'à 'nouvel ordre', rapporte la Radio télévision guinéenne (RTG), citant un communiqué officiel qui ne précise pas les raisons de cette décision. Le communiqué est co-signé par le Premier ministre, le ministre de la Sécurité, le général Mamadouba TotoCamara, et celui de l'Administration du territoire, Nawa Damey. Toutefois plusieurs sources assurent que la décision de fermer les frontières est relative à la publication prochaine, probablement jeudi prochain, des résultats définitifs de la présidentielle du 7 novembre par la Cour constitutionnelle.
L'élection provisoire du candidat de l'alliance Arc-en-ciel, Alpha Condé, avec 52,57 pour cent des voix, face à Cellou Dalein Diallo, avait provoqué des violences dans plusieurs parties du pays où les sympathisants du candidat de l'alliance 'Cellou Dalein Président' avaient attaqué sympathisants du vainqueur.
Les manifestations ont été réprimées par les Forces spéciales de sécurisation du processus électoral.
Le chef de l'Etat, le général Sékouba Konaté, a décrété l'état d'urgence sur toute l'étendue du territoire national jusqu'à la proclamation des résultats définitifs du scrutin.
Conakry - Pana 29/11/2010
© Copyright Afrique en ligne
Le Premier ministre de la Guinée, Jean Marie Doré, a décidé samedi de fermer toutes les frontières terrestres, maritimes et fluviales du pays jusqu'à 'nouvel ordre', rapporte la Radio télévision guinéenne (RTG), citant un communiqué officiel qui ne précise pas les raisons de cette décision. Le communiqué est co-signé par le Premier ministre, le ministre de la Sécurité, le général Mamadouba TotoCamara, et celui de l'Administration du territoire, Nawa Damey. Toutefois plusieurs sources assurent que la décision de fermer les frontières est relative à la publication prochaine, probablement jeudi prochain, des résultats définitifs de la présidentielle du 7 novembre par la Cour constitutionnelle.
L'élection provisoire du candidat de l'alliance Arc-en-ciel, Alpha Condé, avec 52,57 pour cent des voix, face à Cellou Dalein Diallo, avait provoqué des violences dans plusieurs parties du pays où les sympathisants du candidat de l'alliance 'Cellou Dalein Président' avaient attaqué sympathisants du vainqueur.
Les manifestations ont été réprimées par les Forces spéciales de sécurisation du processus électoral.
Le chef de l'Etat, le général Sékouba Konaté, a décrété l'état d'urgence sur toute l'étendue du territoire national jusqu'à la proclamation des résultats définitifs du scrutin.
Conakry - Pana 29/11/2010
© Copyright Afrique en ligne
RDC - Après Kamerhe et Kengo, Tshisekedi à l’Elysée : Il y a accusé J. Kabila de vouloir supprimer le 2eme tour de la présidentielle
(L'Avenir Quotidien 29/11/2010)
Il a été annoncé que le leader de l’Udps rentre au pays au mois de décembre prochain. Il serait précisément attendu le 1er décembre de cette année. Avant son retour au pays, le leader de l’Udps s’est fait la conviction qu’il n’y a pas de pouvoir à Kinshasa ou ailleurs en Afrique qui n’aurait pas, pour exister, la caution de l’Occident. Cette conviction, le leader de l’Udps l’avait exprimée clairement dans son interview à France 24. Il avait même déclaré que l’Occident ayant abandonné Joseph Kabila, il était très sûr lui, d’être élu. Cette logique bâtie sur des prémices fausses, est loin d’être compréhensible. Le lien entre le soutien à l’extérieur et l’élection par les Congolais, n’est pas perceptible. Mais c’est sur base de cette profonde conviction que Etienne Tshisekedi a insisté de se faire recevoir à l’Elysée. On renseigne qu’il n’est pas la première personnalité congolaise à être reçue par le conseiller de Nicolas Sarkozy en charge de l’Afrique. La liste d’audience indique que Vital Kamerhe est passé par là, y compris le président de la chambre haute du parlement congolais, Léon Kengo wa Dondo. Etait-ce également à la demande ces derniers ? On précise seulement pour le cas de Etienne Tshisekedi qui aurait sollicité et obtenu cette audience. Son souhait, selon les milieux proches de l’Udps Europe, aurait été d’être reçu par le président Nicolas Sarkozy ou par le Premier ministre français.
Reçu par André Parent
Mais, il a eu droit à une audience lui accordée par le conseiller du Chef de l’Etat français en charge de l’Afrique. Comme on dit, quand on ne peut voir le père, on peut se contenter de l’ange, surtout lorsqu’on sait que l’ange pourra rendre compte. Etre reçu, c’est normal. Mais, on peut s’interroger, comment les Occidentaux se substitueront- ils aux Congolais pour installer le leader de l’Udps au pouvoir. Jusque-là, rien n’est révélé sur les entretiens entre André Parant et Etienne Tshisekedi. Apparemment, comme le signalent ses propres propos à France 24, Etienne Tshisekedi est allé informer le locataire de l’Elysée de son retour au pays. Courtoisie oblige. Mais, l’enjeu serait au-delà d’une simple visite de courtoisie. Le leader de l’Udps est allé solliciter le soutien de Paris. En quels termes ? Seuls André Parant et Etienne Tshisekedi le savent. C’est ainsi que, n’en déplaise à ceux qui interdisent toute analyse des propos de Tshisekedi, tant que ce dernier aspire à diriger le Congo, ce qu’il dira et fera nous intéresse, autant qu’il s’intéresse aux autres. On peut se poser beaucoup de questions. La première concernerait toute la diabolisation dont Louis Michel a été l’objet dans les milieux congolais de l’Udps. Le tort de Louis Michel aurait été d’avoir imposé Joseph Kabila (sic). C’est d’ailleurs en partant de ces fausses prémices que les milieux de l’Udps tiraient des conclusions sur les élections organisées en Rdc en 2006.
A quoi rime le soutien recherché
Maintenant que les Congolais se préparent aux élections de 2011, la recherche par Tshisekedi du soutien de Paris devient suspecte. Le leader de l’Udps entend-il lui aussi bénéficier des élections injustes ? On est étonné que dans la classe politique congolaise, les valeurs ne soient pas absolues. On les relativise selon les intérêts personnels. Etienne Tshisekedi entend également contacter les dirigeants sud-africains. Selon les sources proches de l’Udps, Tshisekedi entend également rencontrer les dirigeants de Luanda. Bref, il entend sarcler tout ce qu’il suppose être le soutien de Joseph Kabila. Quel discours tient-il ? Quels avantages propose-t-il à ses interlocuteurs pour les convaincre d’abandonner joseph Kabila ? On semble se retrouver à l’époque où des individus sont allés solliciter les pays voisins pour les mettre au pouvoir. Conséquence, le pays a été écartelé. Il avait fallu négocier avec les différents chefs de guerre pour refaire l’unité du pays. Avec l’organisation des élections, processus auquel l’Udps et son leader adhèrent, on pensait qu’il n’y aurait plus d’autres sources du pouvoir que le peuple congolais qui s’exprime par les urnes. En allant chercher le pouvoir auprès des puissances étrangères, Etienne Tshisekedi se moque du peuple congolais. Il en fait un figurant dans le processus de la désignation des dirigeants congolais.
Supprimer le 2ème tour ?
Etienne Tshisekedi, selon les sources proches de l’Elysées rapportées par Jeune Afrique, a accusé Joseph Kabila de chercher à supprimer le deuxième tour de la présidentielle. Ce qui est un mensonge qui démontre que Etienne Tshisekedi est très mal informé sur le discours politique actuellement sur le terrain. Par conséquent, il n’a pas une idée très claire des acteurs politiques qui l’attendent sur terrain dans la nouvelle configuration politique. Il ne comprend pas que le pays est déjà sorti du cadre de l’opposition d’individu à individu comme il l’avait fait contre Mobutu, sans succès du reste. C’est pourquoi, Tshisekedi vise Kabila alors qu’il y aura plus d’un candidat à la présidence de la République. Il se prépare à un face-à-face avec Kabila oubliant les autres candidats. Est-ce pour cela le deuxième tour serait la planche de salut ?
En ce qui concerne la suppression du deuxième tour, outre le fait qu’il n’est pas dans la préoccupation de Joseph Kabila, cela ne relève pas de la présidence de la République. L’éventuelle révision de la loi électorale ne pourra se faire qu’au parlement. Si telle est la volonté de la majorité des élus du peuple, on ne voit pas comment Sarkozy ou un autre président du monde contredirait la volonté des élus du peuple congolais. Cela ne veut nullement dire qu’il n’y aurait pas de Congolais qui pourraient être d’avis contraire. La France nous en a donné l’exemple. La rue a beau gronder, la réforme sur la retraite est passée, votée par le parlement et promulguée par le Chef de l’Etat. C’est cela la démocratie.
Toujours au sujet de l’éventuelle suppression du deuxième tour, il n’est pas à ce jour la préoccupation du clan politique qui soutient Joseph Kabila. La preuve, le mot d’ordre qu’on entend partout, c’est de faire élire Joseph Kabila au premier tour. Est-ce cela que Tshisekedi comprend comme suppression du deuxième tour ? Tout ce qu’on sait, c’est que dans certains milieux, on avait émis le souhait de réviser la loi électorale au sujet du mode de scrutin. On souhaiterait le système majoritaire. Dans un cas comme dans l’autre, il serait étonnant de préjuger que le vote à un seul tour serait essentiellement à l’avantage de Kabila. Il en est de même du mode de vote. Tshisekedi aurait-il ainsi peur à ce point ?
Shaah G.
© Copyright L'Avenir Quotidien
Il a été annoncé que le leader de l’Udps rentre au pays au mois de décembre prochain. Il serait précisément attendu le 1er décembre de cette année. Avant son retour au pays, le leader de l’Udps s’est fait la conviction qu’il n’y a pas de pouvoir à Kinshasa ou ailleurs en Afrique qui n’aurait pas, pour exister, la caution de l’Occident. Cette conviction, le leader de l’Udps l’avait exprimée clairement dans son interview à France 24. Il avait même déclaré que l’Occident ayant abandonné Joseph Kabila, il était très sûr lui, d’être élu. Cette logique bâtie sur des prémices fausses, est loin d’être compréhensible. Le lien entre le soutien à l’extérieur et l’élection par les Congolais, n’est pas perceptible. Mais c’est sur base de cette profonde conviction que Etienne Tshisekedi a insisté de se faire recevoir à l’Elysée. On renseigne qu’il n’est pas la première personnalité congolaise à être reçue par le conseiller de Nicolas Sarkozy en charge de l’Afrique. La liste d’audience indique que Vital Kamerhe est passé par là, y compris le président de la chambre haute du parlement congolais, Léon Kengo wa Dondo. Etait-ce également à la demande ces derniers ? On précise seulement pour le cas de Etienne Tshisekedi qui aurait sollicité et obtenu cette audience. Son souhait, selon les milieux proches de l’Udps Europe, aurait été d’être reçu par le président Nicolas Sarkozy ou par le Premier ministre français.
Reçu par André Parent
Mais, il a eu droit à une audience lui accordée par le conseiller du Chef de l’Etat français en charge de l’Afrique. Comme on dit, quand on ne peut voir le père, on peut se contenter de l’ange, surtout lorsqu’on sait que l’ange pourra rendre compte. Etre reçu, c’est normal. Mais, on peut s’interroger, comment les Occidentaux se substitueront- ils aux Congolais pour installer le leader de l’Udps au pouvoir. Jusque-là, rien n’est révélé sur les entretiens entre André Parant et Etienne Tshisekedi. Apparemment, comme le signalent ses propres propos à France 24, Etienne Tshisekedi est allé informer le locataire de l’Elysée de son retour au pays. Courtoisie oblige. Mais, l’enjeu serait au-delà d’une simple visite de courtoisie. Le leader de l’Udps est allé solliciter le soutien de Paris. En quels termes ? Seuls André Parant et Etienne Tshisekedi le savent. C’est ainsi que, n’en déplaise à ceux qui interdisent toute analyse des propos de Tshisekedi, tant que ce dernier aspire à diriger le Congo, ce qu’il dira et fera nous intéresse, autant qu’il s’intéresse aux autres. On peut se poser beaucoup de questions. La première concernerait toute la diabolisation dont Louis Michel a été l’objet dans les milieux congolais de l’Udps. Le tort de Louis Michel aurait été d’avoir imposé Joseph Kabila (sic). C’est d’ailleurs en partant de ces fausses prémices que les milieux de l’Udps tiraient des conclusions sur les élections organisées en Rdc en 2006.
A quoi rime le soutien recherché
Maintenant que les Congolais se préparent aux élections de 2011, la recherche par Tshisekedi du soutien de Paris devient suspecte. Le leader de l’Udps entend-il lui aussi bénéficier des élections injustes ? On est étonné que dans la classe politique congolaise, les valeurs ne soient pas absolues. On les relativise selon les intérêts personnels. Etienne Tshisekedi entend également contacter les dirigeants sud-africains. Selon les sources proches de l’Udps, Tshisekedi entend également rencontrer les dirigeants de Luanda. Bref, il entend sarcler tout ce qu’il suppose être le soutien de Joseph Kabila. Quel discours tient-il ? Quels avantages propose-t-il à ses interlocuteurs pour les convaincre d’abandonner joseph Kabila ? On semble se retrouver à l’époque où des individus sont allés solliciter les pays voisins pour les mettre au pouvoir. Conséquence, le pays a été écartelé. Il avait fallu négocier avec les différents chefs de guerre pour refaire l’unité du pays. Avec l’organisation des élections, processus auquel l’Udps et son leader adhèrent, on pensait qu’il n’y aurait plus d’autres sources du pouvoir que le peuple congolais qui s’exprime par les urnes. En allant chercher le pouvoir auprès des puissances étrangères, Etienne Tshisekedi se moque du peuple congolais. Il en fait un figurant dans le processus de la désignation des dirigeants congolais.
Supprimer le 2ème tour ?
Etienne Tshisekedi, selon les sources proches de l’Elysées rapportées par Jeune Afrique, a accusé Joseph Kabila de chercher à supprimer le deuxième tour de la présidentielle. Ce qui est un mensonge qui démontre que Etienne Tshisekedi est très mal informé sur le discours politique actuellement sur le terrain. Par conséquent, il n’a pas une idée très claire des acteurs politiques qui l’attendent sur terrain dans la nouvelle configuration politique. Il ne comprend pas que le pays est déjà sorti du cadre de l’opposition d’individu à individu comme il l’avait fait contre Mobutu, sans succès du reste. C’est pourquoi, Tshisekedi vise Kabila alors qu’il y aura plus d’un candidat à la présidence de la République. Il se prépare à un face-à-face avec Kabila oubliant les autres candidats. Est-ce pour cela le deuxième tour serait la planche de salut ?
En ce qui concerne la suppression du deuxième tour, outre le fait qu’il n’est pas dans la préoccupation de Joseph Kabila, cela ne relève pas de la présidence de la République. L’éventuelle révision de la loi électorale ne pourra se faire qu’au parlement. Si telle est la volonté de la majorité des élus du peuple, on ne voit pas comment Sarkozy ou un autre président du monde contredirait la volonté des élus du peuple congolais. Cela ne veut nullement dire qu’il n’y aurait pas de Congolais qui pourraient être d’avis contraire. La France nous en a donné l’exemple. La rue a beau gronder, la réforme sur la retraite est passée, votée par le parlement et promulguée par le Chef de l’Etat. C’est cela la démocratie.
Toujours au sujet de l’éventuelle suppression du deuxième tour, il n’est pas à ce jour la préoccupation du clan politique qui soutient Joseph Kabila. La preuve, le mot d’ordre qu’on entend partout, c’est de faire élire Joseph Kabila au premier tour. Est-ce cela que Tshisekedi comprend comme suppression du deuxième tour ? Tout ce qu’on sait, c’est que dans certains milieux, on avait émis le souhait de réviser la loi électorale au sujet du mode de scrutin. On souhaiterait le système majoritaire. Dans un cas comme dans l’autre, il serait étonnant de préjuger que le vote à un seul tour serait essentiellement à l’avantage de Kabila. Il en est de même du mode de vote. Tshisekedi aurait-il ainsi peur à ce point ?
Shaah G.
© Copyright L'Avenir Quotidien
Libreville et Malabo peaufinent la CAN 2012
(Gabon Eco 29/11/2010)
Les Comités d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN) de Guinée Équatoriale et du Gabon ont entamé ce 27 novembre une réunion de travail à Libreville. Visas, accréditations et transports sont au menu des échanges entre les deux parties.
Conduit par son président Ruslan Obiang Nzué, le Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN) de la Guinée Équatoriale est arrivé le 26 novembre à Libreville pour une séance de travail avec son homologue du Gabon. «Nous allons travailler autour des projets communs entre nos deux entités », a indiqué le président du COCAN-Guinée Equatoriale.
Visas, accréditations et transports sont les principaux dossiers auxquels vont s’atteler les deux parties dans une série de réunions démarrées ce 27 novembre jusqu’au 29 novembre prochain. «La CAN 2012 aura lieu en Guinée et au Gabon. Pour cela, je peux dire aux Gabonais et aux Guinéens de voir les efforts réalisés par les deux COCAN en vue de l’organisation de cette compétition», a affirmé Ruslan Obiang Nzué.
Le 19 octobre à Douala, au Cameroun, Ruslan Obiang Nzué avait annoncé la mise en place d’un visa commun dans le cadre de la CAN 2012. «Nous sommes ouverts à tous les ressortissants africains. C’est pourquoi avec le Gabon, nous mettrons en place un visa commun pour permettre aux gens de ne pas suivre deux procédures pour obtenir les visas. Avec un visa, on peut entrer dans l’un ou l’autre pays avant et pendant la compétition», avait-t-il déclaré.
Publié le 27-11-2010 Source : Gaboneco Auteur : Gaboneco
© Copyright Gabon Eco
Les Comités d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN) de Guinée Équatoriale et du Gabon ont entamé ce 27 novembre une réunion de travail à Libreville. Visas, accréditations et transports sont au menu des échanges entre les deux parties.
Conduit par son président Ruslan Obiang Nzué, le Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN) de la Guinée Équatoriale est arrivé le 26 novembre à Libreville pour une séance de travail avec son homologue du Gabon. «Nous allons travailler autour des projets communs entre nos deux entités », a indiqué le président du COCAN-Guinée Equatoriale.
Visas, accréditations et transports sont les principaux dossiers auxquels vont s’atteler les deux parties dans une série de réunions démarrées ce 27 novembre jusqu’au 29 novembre prochain. «La CAN 2012 aura lieu en Guinée et au Gabon. Pour cela, je peux dire aux Gabonais et aux Guinéens de voir les efforts réalisés par les deux COCAN en vue de l’organisation de cette compétition», a affirmé Ruslan Obiang Nzué.
Le 19 octobre à Douala, au Cameroun, Ruslan Obiang Nzué avait annoncé la mise en place d’un visa commun dans le cadre de la CAN 2012. «Nous sommes ouverts à tous les ressortissants africains. C’est pourquoi avec le Gabon, nous mettrons en place un visa commun pour permettre aux gens de ne pas suivre deux procédures pour obtenir les visas. Avec un visa, on peut entrer dans l’un ou l’autre pays avant et pendant la compétition», avait-t-il déclaré.
Publié le 27-11-2010 Source : Gaboneco Auteur : Gaboneco
© Copyright Gabon Eco
Sommet Afrique-Union européenne:troisième rendez-vous à Tripoli
Par Marie Joannidis
Pour la troisième fois depuis 2000 et le sommet du Caire, pays africains et membres de l'Union européenne se réunissent les 29 et 30 novembre à Tripoli en Libye. Sur le thème « Investissement, croissance économique et création d’emploi », l’objectif est d’examiner les moyens pour stimuler la croissance, créer des opportunités d’emploi et consolider la relance de l’économie après la crise financière et économique mondiale.
En 2007, le sommet de Lisbonne avait défini huit domaines d'action prioritaires : paix et sécurité ; gouvernance démocratique et droits de l’Homme ; commerce, intégration régionale et infrastructures ; objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ; énergie ; changement climatique ; migrations, mobilité et emploi ; sciences, société de l’information. Ils seront cette année à nouveau sur la table des discussions, avec aussi l'alimentation et la sécurité alimentaire.
Le Partenariat stratégique Afrique-Union européenne représente une étape clé du dialogue et de la coopération qui lie les deux continents depuis le premier sommet du Caire en 2000. Il fait de l’Union africaine un partenaire privilégié de l’UE et considère l’Afrique « dans sa globalité », souligne-t-on à Bruxelles.
Des projets phare
A Tripoli, l’Union africaine (UA) devrait annoncer le lancement de projets-phares dans le domaine des infrastructures, un pour chacune des cinq régions d’Afrique. Mais des progrès ont, d'ores et déjà, été accomplis dans d'autres domaines. Ainsi, dans le cadre du partenariat sur la gouvernance, les responsables de l’UE et de l’UA se réunissent deux fois par an pour examiner les questions en rapport avec les droits de l’Homme. Et d’ici le prochain sommet, ils espèrent lancer une plateforme commune afin d'examiner les questions de gouvernance. En ce qui concerne le thème du changement climatique, des responsables de la Commission européenne s'attendent à ce que des engagements en faveur de son financement en Afrique soient pris en prévision de la conférence sur le changement climatique qui s'ouvre en même temps à Cancun au Mexique.
Un sujet « chaud » porte sur un partenariat sur les migrations, la mobilité et l’emploi afin de mettre de l'ordre et freiner l'immigration clandestine. Il concerne aussi bien les Africains – et notamment la Libye, lieu de passage des migrants qui rêvent de l'eldorado – que les Européens. Un Institut africain des transferts de fonds devrait être créé. Il sera chargé de renforcer la capacité des gouvernements, des banques, des expéditeurs et des bénéficiaires de transferts internationaux, du secteur privé et d'autres acteurs du continent africain, pour faire de ces transferts un réel outil de développement au service de la réduction de la pauvreté. Ce qui nécessitera des ressources humaines et financières supplémentaires.
La diaspora africaine a été désignée par l’UA comme la sixième région de l’Afrique et sa participation active au Partenariat Afrique-UE est considérée comme essentielle.
Les flux financiers de ses membres vers leurs pays d’origine dépassent, dans certains cas, les apports financiers extérieurs tels que l’aide publique au développement ou les investissements directs étrangers (IDE).
Mobiliser les compétences des immigrés, les aider à réaliser des projets d’investissement et à lancer des affaires dans leurs pays d’origine, tel est l'objectif selon des responsables à Bruxelles.
En ce qui concerne l'énergie, une première réunion à haut niveau a été organisée à Vienne les 14 et 15 septembre au cours de laquelle représentants africains et européens se sont engagés à lancer un vaste programme de coopération dans le domaine des énergies renouvelables, afin d’aider le continent africain à réaliser ses objectifs d’ici à 2020.
Un partenariat équitable
Globalement, l'accent est mis, de part et d'autre, sur le fait que l’Afrique et l’UE sont des partenaires égaux au sein de cette nouvelle relation et qu'ils discutent ouvertement, non seulement du développement et des questions africaines mais aussi des problématiques mondiales et les priorités européennes, et qu'il faut y associer la société civile.
« L'Afrique et l'Europe sont liées par l'histoire. Cette relation a été cimentée par le sommet de Lisbonne au cours duquel les deux parties sont tombées d'accord pour renforcer leur partenariat à travers une stratégie commune et un plan d'action », souligne à ce propos le président de la Commission africaine Jean Ping. « Mais beaucoup reste à faire », ajoute-t-il.
« Le temps est venu de consolider les relations UE/UA, offrant ainsi des opportunités pour un meilleur avenir pour 1,5 milliards de personnes dans 80 pays », estime pour sa part le Commissaire européen au développement Andris Piebalgs.
Ce dialogue se poursuit au-delà des sommets officiels. Ainsi, le Président de l'Union africaine Bingu Wa Mutharika et d'autres responsables africains devraient participer aux Journées européennes du développement prévues les 6 et 7 décembre à Bruxelles. Le président français, Nicolas Sarkozy, ne devait pas faire le déplacement et être représenté par la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie.
© Copyright rfi
Pour la troisième fois depuis 2000 et le sommet du Caire, pays africains et membres de l'Union européenne se réunissent les 29 et 30 novembre à Tripoli en Libye. Sur le thème « Investissement, croissance économique et création d’emploi », l’objectif est d’examiner les moyens pour stimuler la croissance, créer des opportunités d’emploi et consolider la relance de l’économie après la crise financière et économique mondiale.
En 2007, le sommet de Lisbonne avait défini huit domaines d'action prioritaires : paix et sécurité ; gouvernance démocratique et droits de l’Homme ; commerce, intégration régionale et infrastructures ; objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ; énergie ; changement climatique ; migrations, mobilité et emploi ; sciences, société de l’information. Ils seront cette année à nouveau sur la table des discussions, avec aussi l'alimentation et la sécurité alimentaire.
Le Partenariat stratégique Afrique-Union européenne représente une étape clé du dialogue et de la coopération qui lie les deux continents depuis le premier sommet du Caire en 2000. Il fait de l’Union africaine un partenaire privilégié de l’UE et considère l’Afrique « dans sa globalité », souligne-t-on à Bruxelles.
Des projets phare
A Tripoli, l’Union africaine (UA) devrait annoncer le lancement de projets-phares dans le domaine des infrastructures, un pour chacune des cinq régions d’Afrique. Mais des progrès ont, d'ores et déjà, été accomplis dans d'autres domaines. Ainsi, dans le cadre du partenariat sur la gouvernance, les responsables de l’UE et de l’UA se réunissent deux fois par an pour examiner les questions en rapport avec les droits de l’Homme. Et d’ici le prochain sommet, ils espèrent lancer une plateforme commune afin d'examiner les questions de gouvernance. En ce qui concerne le thème du changement climatique, des responsables de la Commission européenne s'attendent à ce que des engagements en faveur de son financement en Afrique soient pris en prévision de la conférence sur le changement climatique qui s'ouvre en même temps à Cancun au Mexique.
Un sujet « chaud » porte sur un partenariat sur les migrations, la mobilité et l’emploi afin de mettre de l'ordre et freiner l'immigration clandestine. Il concerne aussi bien les Africains – et notamment la Libye, lieu de passage des migrants qui rêvent de l'eldorado – que les Européens. Un Institut africain des transferts de fonds devrait être créé. Il sera chargé de renforcer la capacité des gouvernements, des banques, des expéditeurs et des bénéficiaires de transferts internationaux, du secteur privé et d'autres acteurs du continent africain, pour faire de ces transferts un réel outil de développement au service de la réduction de la pauvreté. Ce qui nécessitera des ressources humaines et financières supplémentaires.
La diaspora africaine a été désignée par l’UA comme la sixième région de l’Afrique et sa participation active au Partenariat Afrique-UE est considérée comme essentielle.
Les flux financiers de ses membres vers leurs pays d’origine dépassent, dans certains cas, les apports financiers extérieurs tels que l’aide publique au développement ou les investissements directs étrangers (IDE).
Mobiliser les compétences des immigrés, les aider à réaliser des projets d’investissement et à lancer des affaires dans leurs pays d’origine, tel est l'objectif selon des responsables à Bruxelles.
En ce qui concerne l'énergie, une première réunion à haut niveau a été organisée à Vienne les 14 et 15 septembre au cours de laquelle représentants africains et européens se sont engagés à lancer un vaste programme de coopération dans le domaine des énergies renouvelables, afin d’aider le continent africain à réaliser ses objectifs d’ici à 2020.
Un partenariat équitable
Globalement, l'accent est mis, de part et d'autre, sur le fait que l’Afrique et l’UE sont des partenaires égaux au sein de cette nouvelle relation et qu'ils discutent ouvertement, non seulement du développement et des questions africaines mais aussi des problématiques mondiales et les priorités européennes, et qu'il faut y associer la société civile.
« L'Afrique et l'Europe sont liées par l'histoire. Cette relation a été cimentée par le sommet de Lisbonne au cours duquel les deux parties sont tombées d'accord pour renforcer leur partenariat à travers une stratégie commune et un plan d'action », souligne à ce propos le président de la Commission africaine Jean Ping. « Mais beaucoup reste à faire », ajoute-t-il.
« Le temps est venu de consolider les relations UE/UA, offrant ainsi des opportunités pour un meilleur avenir pour 1,5 milliards de personnes dans 80 pays », estime pour sa part le Commissaire européen au développement Andris Piebalgs.
Ce dialogue se poursuit au-delà des sommets officiels. Ainsi, le Président de l'Union africaine Bingu Wa Mutharika et d'autres responsables africains devraient participer aux Journées européennes du développement prévues les 6 et 7 décembre à Bruxelles. Le président français, Nicolas Sarkozy, ne devait pas faire le déplacement et être représenté par la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie.
© Copyright rfi
Senegal - Avis sur la candidature de Wade: Tanor souffle la «bonne réponse» au Conseil constitutionnel
(Walfadjiri 29/11/2010)
Décentralisée, pour la première fois, l’Université d’été du Parti socialiste s’est tenue le week-end dernier dans la capitale du nord. Une occasion pour les socialistes de discuter de la candidature de Wade et du fichier électoral. Ayant pour seul objectif de pousser Wade hors de la tête du pays, les leaders du Benno Siggil Senegaal appellent à l’union.
(Correspondance) – Pour sa première décentralisation, l’université d’été du Parti socialiste a installé ses quartiers, le temps d’un week-end, dans la capitale du nord. Prononçant le discours inaugural, Ousmane Tanor Dieng a remis sur la table la question de la candidature de Wade. Selon lui, aucune chance n’est donnée au président de la république pour un troisième mandat. ‘Sur cette question, la cause est entendue depuis longtemps. Les déclarations d’Abdoulaye Wade et la mise en scène grotesque servie à l’opinion au cours d’une réunion du Comité directeur du Pds convoquée au Palais de la République n’y changeront rien : les articles 27 et 104 de la Constitution ne laissent aucune équivoque sur l’irrecevabilité de la candidature d’Abdoulaye Wade qui a toujours été un hors la loi ’. Toutefois, d’après le secrétaire général du Parti socialiste, qui s’exprimait dans une salle archicomble du Quai des arts, seul le Conseil constitutionnel est habilité à trancher. ‘C’est tout naturellement et seulement au Conseil constitutionnel de se prononcer ; et le moment venu, le Conseil constitutionnel n’aura d’autre choix que d’invalider la candidature d’Abdoulaye Wade à un troisième mandat parce que c’est cette décision qui est conforme à la Constitution’, a-t-il précisé.
Par ailleurs, le secrétaire du parti socialiste n’a pas manqué d’aborder l’épineuse question du fichier électoral. A ce propos, Tanor Dieng estime en substance : ‘Au moment même où l’audit du fichier électoral se déroule sous la houlette de nos partenaires au développement, notre duo de fraudeurs annonce la réouverture concomitante des inscriptions sur les listes électorales pour le 1er décembre, sans doute pour essayer de brouiller les cartes et tenter ainsi de masquer les manipulations qui avaient permis de réaliser le hold-up de février 2007. En s’évertuant à brouiller les pistes et à multiplier les pièges pour saboter le processus électoral, Abdoulaye Wade recherche manifestement le clash, et avec la classe politique et avec nos partenaires’. Fort de ce constat, Dieng lance un appel à l’Union européenne pour aider le Sénégal à disposer d’un fichier fiable et garantir une élection présidentielle transparente.
Interrogé sur la candidature de Bennoo Siggil Senegaal, le socialiste en chef a plaidé pour une candidature unique de cette coalition de partis. ‘Au Parti socialiste, nous souhaitons avoir un candidat unique pour Bennoo. D’ailleurs, nous travaillons pour cela. A défaut d’un consensus, nous serons obligé d’avoir des candidatures multiples. Cependant, cela n’enlèvera en rien notre détermination à nous retrouver autour de l’essentiel au deuxième tour pour appuyer le candidat de Bennoo le mieux placé’, s’engage Tanor Dieng. Qui a appelé à l’union des forces pour bouter Wade hors du pouvoir.
Présent à la clôture de cette rencontre de deux jours, Abdoulaye Bathily va appuyer ce discours rassembleur de Tanor Dieng : ‘Il nous faut nous unir, c’est l’unité qui est l’instrument aujourd’hui pour faire face aux dérives du régime libéral.’ Sûr de leur victoire en 2012, Bathily va même jusqu’à dresser des projets. ‘Après Wade, il faut reformer les institutions et rebâtir un Sénégalais de type nouveau car Wade a détruit les institutions, mais a détruit moralement les Sénégalais et ce sera la partie la plus difficile à reconstruire. Il faudra nous y atteler, on n’a pas le choix car un leader politique doit être un éducateur’, ajoute-t-il devant une assistance survoltée, tout acquise à la cause du Parti socialiste.
TOUS POUR UN : Bennoo fait bloc derrière le Parti socialiste
C’est toute la coalition Bennoo qui a fait le déplacement pour assister à l’université d’été du Parti socialiste. Tour à tour, ses leaders se sont prononcés sur la marche vers l’élection présidentielle de 2012. L’opinion était la même. Du maire de Saint-Louis (Fsd-Bj) à son adjoint Alioune Badara Cissé (Apr), en passant par Aïssata Tall Sall et Abdou Mbaye, président de la commission départementale du Parti socialiste, l’engagement était le même.
Autour du thème ‘Cap su 2012, enjeux et espoirs pour l’avènement d’une république nouvelle’, deux panels se sont tenus au cours de cette rencontre. La décentralisation des pôles économiques de développement et la refondation institutionnelle ont été développées par Penda Mbow et Abdou Salam Fall. Pour les socialistes, la décentralisation, en plus de pouvoir être le formidable levier pour réformer l’Etat et changer de paradigme de développement, peut être l’instrument pour résorber des inégalités structurelles, pour impulser le développement local et pour mettre en cohérence les politiques publiques.
Cependant, une république nouvelle est indispensable, d’après les socialistes. Selon eux, cette république nouvelle ne saurait se limiter à fixer un ordre institutionnel où les différents pouvoirs sont définis, régulés dans un cadre souvent victime de son évidence alors qu’elle est porteuse d’enjeux et de perpétuelles transformations.
Par ailleurs, le choix de Saint-Louis pour abriter les travaux n’est pas hasardeux, ses potentialités économiques en sont pour beaucoup. ‘Au regard des considérations qui précèdent et de ce que cette région recèle de possibilités et de potentialités en termes économique, culturel et touristique, se retrouver à Saint-Louis est une opportunité d’évoquer les spécificités de cette région, de mettre en exergue ses atouts et ses avantages comparatifs et enfin de réaffirmer et d’illustrer notre pleine adhésion à cette idée de développement du Sénégal en partant de la régionalisation’, informe Tanor Dieng sur le choix du fief de Me Aïssata Tall Sall.
Aïda Coumba DIOP
© Copyright Walfadjiri
Décentralisée, pour la première fois, l’Université d’été du Parti socialiste s’est tenue le week-end dernier dans la capitale du nord. Une occasion pour les socialistes de discuter de la candidature de Wade et du fichier électoral. Ayant pour seul objectif de pousser Wade hors de la tête du pays, les leaders du Benno Siggil Senegaal appellent à l’union.
(Correspondance) – Pour sa première décentralisation, l’université d’été du Parti socialiste a installé ses quartiers, le temps d’un week-end, dans la capitale du nord. Prononçant le discours inaugural, Ousmane Tanor Dieng a remis sur la table la question de la candidature de Wade. Selon lui, aucune chance n’est donnée au président de la république pour un troisième mandat. ‘Sur cette question, la cause est entendue depuis longtemps. Les déclarations d’Abdoulaye Wade et la mise en scène grotesque servie à l’opinion au cours d’une réunion du Comité directeur du Pds convoquée au Palais de la République n’y changeront rien : les articles 27 et 104 de la Constitution ne laissent aucune équivoque sur l’irrecevabilité de la candidature d’Abdoulaye Wade qui a toujours été un hors la loi ’. Toutefois, d’après le secrétaire général du Parti socialiste, qui s’exprimait dans une salle archicomble du Quai des arts, seul le Conseil constitutionnel est habilité à trancher. ‘C’est tout naturellement et seulement au Conseil constitutionnel de se prononcer ; et le moment venu, le Conseil constitutionnel n’aura d’autre choix que d’invalider la candidature d’Abdoulaye Wade à un troisième mandat parce que c’est cette décision qui est conforme à la Constitution’, a-t-il précisé.
Par ailleurs, le secrétaire du parti socialiste n’a pas manqué d’aborder l’épineuse question du fichier électoral. A ce propos, Tanor Dieng estime en substance : ‘Au moment même où l’audit du fichier électoral se déroule sous la houlette de nos partenaires au développement, notre duo de fraudeurs annonce la réouverture concomitante des inscriptions sur les listes électorales pour le 1er décembre, sans doute pour essayer de brouiller les cartes et tenter ainsi de masquer les manipulations qui avaient permis de réaliser le hold-up de février 2007. En s’évertuant à brouiller les pistes et à multiplier les pièges pour saboter le processus électoral, Abdoulaye Wade recherche manifestement le clash, et avec la classe politique et avec nos partenaires’. Fort de ce constat, Dieng lance un appel à l’Union européenne pour aider le Sénégal à disposer d’un fichier fiable et garantir une élection présidentielle transparente.
Interrogé sur la candidature de Bennoo Siggil Senegaal, le socialiste en chef a plaidé pour une candidature unique de cette coalition de partis. ‘Au Parti socialiste, nous souhaitons avoir un candidat unique pour Bennoo. D’ailleurs, nous travaillons pour cela. A défaut d’un consensus, nous serons obligé d’avoir des candidatures multiples. Cependant, cela n’enlèvera en rien notre détermination à nous retrouver autour de l’essentiel au deuxième tour pour appuyer le candidat de Bennoo le mieux placé’, s’engage Tanor Dieng. Qui a appelé à l’union des forces pour bouter Wade hors du pouvoir.
Présent à la clôture de cette rencontre de deux jours, Abdoulaye Bathily va appuyer ce discours rassembleur de Tanor Dieng : ‘Il nous faut nous unir, c’est l’unité qui est l’instrument aujourd’hui pour faire face aux dérives du régime libéral.’ Sûr de leur victoire en 2012, Bathily va même jusqu’à dresser des projets. ‘Après Wade, il faut reformer les institutions et rebâtir un Sénégalais de type nouveau car Wade a détruit les institutions, mais a détruit moralement les Sénégalais et ce sera la partie la plus difficile à reconstruire. Il faudra nous y atteler, on n’a pas le choix car un leader politique doit être un éducateur’, ajoute-t-il devant une assistance survoltée, tout acquise à la cause du Parti socialiste.
TOUS POUR UN : Bennoo fait bloc derrière le Parti socialiste
C’est toute la coalition Bennoo qui a fait le déplacement pour assister à l’université d’été du Parti socialiste. Tour à tour, ses leaders se sont prononcés sur la marche vers l’élection présidentielle de 2012. L’opinion était la même. Du maire de Saint-Louis (Fsd-Bj) à son adjoint Alioune Badara Cissé (Apr), en passant par Aïssata Tall Sall et Abdou Mbaye, président de la commission départementale du Parti socialiste, l’engagement était le même.
Autour du thème ‘Cap su 2012, enjeux et espoirs pour l’avènement d’une république nouvelle’, deux panels se sont tenus au cours de cette rencontre. La décentralisation des pôles économiques de développement et la refondation institutionnelle ont été développées par Penda Mbow et Abdou Salam Fall. Pour les socialistes, la décentralisation, en plus de pouvoir être le formidable levier pour réformer l’Etat et changer de paradigme de développement, peut être l’instrument pour résorber des inégalités structurelles, pour impulser le développement local et pour mettre en cohérence les politiques publiques.
Cependant, une république nouvelle est indispensable, d’après les socialistes. Selon eux, cette république nouvelle ne saurait se limiter à fixer un ordre institutionnel où les différents pouvoirs sont définis, régulés dans un cadre souvent victime de son évidence alors qu’elle est porteuse d’enjeux et de perpétuelles transformations.
Par ailleurs, le choix de Saint-Louis pour abriter les travaux n’est pas hasardeux, ses potentialités économiques en sont pour beaucoup. ‘Au regard des considérations qui précèdent et de ce que cette région recèle de possibilités et de potentialités en termes économique, culturel et touristique, se retrouver à Saint-Louis est une opportunité d’évoquer les spécificités de cette région, de mettre en exergue ses atouts et ses avantages comparatifs et enfin de réaffirmer et d’illustrer notre pleine adhésion à cette idée de développement du Sénégal en partant de la régionalisation’, informe Tanor Dieng sur le choix du fief de Me Aïssata Tall Sall.
Aïda Coumba DIOP
© Copyright Walfadjiri
Congo - La proclamation de la République en 1958 célébrée pour la 1ère fois
(Le Point 29/11/2010)
Le Congo a organisé dimanche plusieurs manifestations pour célébrer, pour la toute première fois de son histoire, la "proclamation de la République" intervenue le 28 novembre 1958, avant son indépendance obtenue en août 1960, a constaté un journaliste de l'AFP.
A Brazzaville, les cérémonies de célébration se sont déroulées au Palais des Congrès, à l'entrée duquel on pouvait notamment lire sur une banderole: "28 novembre 1958-28 novembre 2010: la République a 52 ans. Vive la République une et indivisible".
Dans ce cadre, le président congolais Denis Sassou Nguesso a décoré tous ses prédécesseurs à la tête du pays: les défunts Fulbert Youlou (1960-1963), Alphonse Massamba-Débat (1963-1968) et Marien Ngouabi (1968 -1977) à titre posthume, puis Jacques Joachim Yhomby Opango (1977-1979) et Pascal Lissouba (1992-1997), en vie, ainsi que plusieurs autres personnalités.
M. Sassou Nguesso lui-même a été élevé au rang de "citoyen d'honneur" de Brazzaville par le député-maire de la capitale, Hugues Ngouélondélé. Il est la cinquième personnalité à bénéficier de cette distinction depuis la création de la ville en 1880, a précisé M. Ngouélondélé.
La célébration a été marquée par une parade militaire sur l'esplanade du Palais des congrès et l'inauguration de la Place de la République, près du centre-ville, qui était auparavant communément appelée "Rond-Point du Centre culturel français (CCF).
La République du Congo a été proclamée le 28 novembre 1958 par une délibération de l'Assemblée territoriale du Moyen-Congo, qui était auparavant le nom de ce territoire de l'Afrique équatoriale française (AEF) membre de la Communauté franco-africaine. Moins de deux ans plus tard, le 15 août 1960, c'est la proclamation de son indépendance.
La célébration de la proclamation de la République a été décidée lors d'un Conseil des ministres en octobre dernier, a confié à l'AFP une source au ministère de la Justice.
Un texte relatif à cette célébration "a été approuvé par les deux chambres du parlement (assemblée et sénat) et promulgué tout récemment par le président de la République", a-t-elle dit, sans précision de dates.
© Copyright Le Point
Le Congo a organisé dimanche plusieurs manifestations pour célébrer, pour la toute première fois de son histoire, la "proclamation de la République" intervenue le 28 novembre 1958, avant son indépendance obtenue en août 1960, a constaté un journaliste de l'AFP.
A Brazzaville, les cérémonies de célébration se sont déroulées au Palais des Congrès, à l'entrée duquel on pouvait notamment lire sur une banderole: "28 novembre 1958-28 novembre 2010: la République a 52 ans. Vive la République une et indivisible".
Dans ce cadre, le président congolais Denis Sassou Nguesso a décoré tous ses prédécesseurs à la tête du pays: les défunts Fulbert Youlou (1960-1963), Alphonse Massamba-Débat (1963-1968) et Marien Ngouabi (1968 -1977) à titre posthume, puis Jacques Joachim Yhomby Opango (1977-1979) et Pascal Lissouba (1992-1997), en vie, ainsi que plusieurs autres personnalités.
M. Sassou Nguesso lui-même a été élevé au rang de "citoyen d'honneur" de Brazzaville par le député-maire de la capitale, Hugues Ngouélondélé. Il est la cinquième personnalité à bénéficier de cette distinction depuis la création de la ville en 1880, a précisé M. Ngouélondélé.
La célébration a été marquée par une parade militaire sur l'esplanade du Palais des congrès et l'inauguration de la Place de la République, près du centre-ville, qui était auparavant communément appelée "Rond-Point du Centre culturel français (CCF).
La République du Congo a été proclamée le 28 novembre 1958 par une délibération de l'Assemblée territoriale du Moyen-Congo, qui était auparavant le nom de ce territoire de l'Afrique équatoriale française (AEF) membre de la Communauté franco-africaine. Moins de deux ans plus tard, le 15 août 1960, c'est la proclamation de son indépendance.
La célébration de la proclamation de la République a été décidée lors d'un Conseil des ministres en octobre dernier, a confié à l'AFP une source au ministère de la Justice.
Un texte relatif à cette célébration "a été approuvé par les deux chambres du parlement (assemblée et sénat) et promulgué tout récemment par le président de la République", a-t-elle dit, sans précision de dates.
© Copyright Le Point
Togo - Un Comité spécial pour une enquête approfondie sur des fonds importants saisis l'aéroport de Lomé
(Xinhuanet 29/11/2010)
LOME-- Le Chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé a mis sur pied un Comité qui devra diligenter une "enquête approfondie" sur une affaire d'importantes sommes d'argents saisies à des commerçants à l'aéroport international de Lomé, a annoncé samedi le gouvernement dans un communiqué.
Selon le communiqué, plusieurs commerçants de nationalité étrangère ont été appréhendés le 24 novembre à l'aéroport international Gnassingbé Eyadèma de Lomé, alors qu'ils s'apprêtaient à embarquer avec d'importantes sommes d'argent dans leurs bagages.
Le gouvernement parle de violation de la réglementation en vigueur sur les transferts de fonds dans ce pays, précisant que les intéressés sont appréhendés et que les fonds sont saisis "à titre conservatoire" afin de faire la lumière sur "l'origine de ces fonds et leur destination finale".
Il souligne avoir engagé des réformes profondes en vue d'assainir l'économie et d'insuffler un nouveau dynamisme au secteur commercial, réitérant qu'il reste attaché à la "libre circulation des biens, des personnes et des capitaux".
Il a appelé les opérateurs économiques nationaux comme étrangers à se "conformer entièrement" à la législation en vigueur et notamment celle qui régit les transferts de fonds.
Le comité mis sur pied sur cette affaire implique toutes les parties concernées et devra proposer dans les meilleurs délais des mesures adéquates pour faire face à la situation.
Aucune précision n'est apportée par les autorités togolaises sur le montant des fonds saisis, alors que la presse locale, qui s'est intéressée à l'affaire, fait état de montant variant entre 8 milliards et 11 milliards de francs Cfa.
Depuis mercredi, des commerçants ont recouru à des manifestations devant le ministère du Commerce, au Grand marché de Lomé où exercent la plupart et aussi devant le Palais de la Présidence pour réclamer la libération de leurs camarades et la restitution des fonds.
Selon plusieurs sources, ce genre de sortie illicite d'importante somme d'argent par les commerçants est régulier à cet aéroport et déjà en janvier dernier, plus d'un milliard de francs Cfa aurait été saisi dans les mêmes conditions.
© Copyright Xinhuanet
LOME-- Le Chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé a mis sur pied un Comité qui devra diligenter une "enquête approfondie" sur une affaire d'importantes sommes d'argents saisies à des commerçants à l'aéroport international de Lomé, a annoncé samedi le gouvernement dans un communiqué.
Selon le communiqué, plusieurs commerçants de nationalité étrangère ont été appréhendés le 24 novembre à l'aéroport international Gnassingbé Eyadèma de Lomé, alors qu'ils s'apprêtaient à embarquer avec d'importantes sommes d'argent dans leurs bagages.
Le gouvernement parle de violation de la réglementation en vigueur sur les transferts de fonds dans ce pays, précisant que les intéressés sont appréhendés et que les fonds sont saisis "à titre conservatoire" afin de faire la lumière sur "l'origine de ces fonds et leur destination finale".
Il souligne avoir engagé des réformes profondes en vue d'assainir l'économie et d'insuffler un nouveau dynamisme au secteur commercial, réitérant qu'il reste attaché à la "libre circulation des biens, des personnes et des capitaux".
Il a appelé les opérateurs économiques nationaux comme étrangers à se "conformer entièrement" à la législation en vigueur et notamment celle qui régit les transferts de fonds.
Le comité mis sur pied sur cette affaire implique toutes les parties concernées et devra proposer dans les meilleurs délais des mesures adéquates pour faire face à la situation.
Aucune précision n'est apportée par les autorités togolaises sur le montant des fonds saisis, alors que la presse locale, qui s'est intéressée à l'affaire, fait état de montant variant entre 8 milliards et 11 milliards de francs Cfa.
Depuis mercredi, des commerçants ont recouru à des manifestations devant le ministère du Commerce, au Grand marché de Lomé où exercent la plupart et aussi devant le Palais de la Présidence pour réclamer la libération de leurs camarades et la restitution des fonds.
Selon plusieurs sources, ce genre de sortie illicite d'importante somme d'argent par les commerçants est régulier à cet aéroport et déjà en janvier dernier, plus d'un milliard de francs Cfa aurait été saisi dans les mêmes conditions.
© Copyright Xinhuanet
Coût des réformes en Guinée-Bissau
(Afrique en ligne 29/11/2010)
La CEDEAO évalue à 94,96 millions USD le coût des réformes en Guinée-Bissau - La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a estimé à 94.961.556 dollars américains le processus des réformes du secteur de la défense et de la sécurité en Guinée-Bissau, a appris la PANA jeudi, de source officielle.
Cette estimation figure dans le Plan pour la réforme du système de la défense et de la sécurité de la Guinée-Bissau (PRDSGB) adopté mercredi par le Comité de médiation et de sécurité (CMS) de la CEDEAO lors de la 28ème réunion tenue dans la capitale fédérale nigériane, Abuja, en présence des représentants de l'Unions africaine et des Nations unies, entre autres.
Ce plan avait été recommandé lors de la réunion extraordinaire des chefs militaires et des services de sécurité de l'organisation communautaire réalisé quelques jours plus tôt à Abuja.
À l'image de la rencontre du CMS, la réunion extraordinaire conjointe du Comité des chefs militaires et du Comité des chefs des services de sécurité a aussi enregistré la participation des représentants de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP).
D'après le communiqué, près d'un tiers du financement total évalué a déjà été garanti par l'Angola qui a débloqué 35 millions USD, et l'on attend les contributions d'autres pays et partenaires afin de couvrir ce qui reste.
Une source proche des rencontres de Abuja a confié à la PANA que parmi les sources de financement espérées, figure le gouvernement chinois qui a promis d'octroyer 12 millions USD.
Dakar - Pana 26/11/2010
© Copyright Afrique en ligne
La CEDEAO évalue à 94,96 millions USD le coût des réformes en Guinée-Bissau - La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a estimé à 94.961.556 dollars américains le processus des réformes du secteur de la défense et de la sécurité en Guinée-Bissau, a appris la PANA jeudi, de source officielle.
Cette estimation figure dans le Plan pour la réforme du système de la défense et de la sécurité de la Guinée-Bissau (PRDSGB) adopté mercredi par le Comité de médiation et de sécurité (CMS) de la CEDEAO lors de la 28ème réunion tenue dans la capitale fédérale nigériane, Abuja, en présence des représentants de l'Unions africaine et des Nations unies, entre autres.
Ce plan avait été recommandé lors de la réunion extraordinaire des chefs militaires et des services de sécurité de l'organisation communautaire réalisé quelques jours plus tôt à Abuja.
À l'image de la rencontre du CMS, la réunion extraordinaire conjointe du Comité des chefs militaires et du Comité des chefs des services de sécurité a aussi enregistré la participation des représentants de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP).
D'après le communiqué, près d'un tiers du financement total évalué a déjà été garanti par l'Angola qui a débloqué 35 millions USD, et l'on attend les contributions d'autres pays et partenaires afin de couvrir ce qui reste.
Une source proche des rencontres de Abuja a confié à la PANA que parmi les sources de financement espérées, figure le gouvernement chinois qui a promis d'octroyer 12 millions USD.
Dakar - Pana 26/11/2010
© Copyright Afrique en ligne
Ghana - Le champ pétrolier de Jubilee produirait 120.000 bpj avant Avril 2011
(Xinhuanet 29/11/2010)
ACCRA-- La Corporation pétrolière nationale du Ghana (GNPC) a annoncé que la production du champ pétrolier de Jubilee atteindrait 120.000 barils par jour (bpj) avant avril 2011.
Il était rapporté auparavant que le Ghana commencerait la production commerciale de ce champ le mois prochain, qui devrait passer de 30.000, au début, à 120.000 bpj vers le mois d'avril prochain.
Toutefois, le directeur de la GNPC pour l'opération, Thomas Manu, a affirmé à Xinhua que l'on travaille activement pour savoir quand les partenaires de Jubilee pourraient lancer la production avant Noël.
© Copyright Xinhuanet
ACCRA-- La Corporation pétrolière nationale du Ghana (GNPC) a annoncé que la production du champ pétrolier de Jubilee atteindrait 120.000 barils par jour (bpj) avant avril 2011.
Il était rapporté auparavant que le Ghana commencerait la production commerciale de ce champ le mois prochain, qui devrait passer de 30.000, au début, à 120.000 bpj vers le mois d'avril prochain.
Toutefois, le directeur de la GNPC pour l'opération, Thomas Manu, a affirmé à Xinhua que l'on travaille activement pour savoir quand les partenaires de Jubilee pourraient lancer la production avant Noël.
© Copyright Xinhuanet
Oléoduc Tchad/Cameroun : des revenus de transit juteux
(Le blog finance 29/11/2010)
Quoiqu'on en dise, les revenus du pétrole continuent d'offrir une somptueuse (?!) manne pour les pays disposant de cette ressource convoitée mais aussi intervenant dans sa chaîne de transit. La Société nationale des hydrocarbures (SNH), organisme pétrolier public camerounais a ainsi annoncé jeudi que le Cameroun avait perçu depuis 2003 "57,98 milliards de FCFA" (88 millions d'euros) de droit de passage de l'oléoduc le reliant au Tchad.
Construit entre 2000 et 2003, le pipeline, long de 1.070 km, relie les champs pétrolifères de Komé, dans le sud-ouest du Tchad, au terminal maritime camerounais de Kribi.
L'exploitant de l'oléoduc - la Cameroon oil transportation company, Cotco - verse depuis 2003 - date de mise en service - un droit de transit correspondant à une "redevance" perçue par le pays en raison du passage du pipeline sur son territoire.
"Du 1er janvier au 31 octobre, 36,75 millions de barils ont transité par KK1 (terminal Komé-Kribi 1), contre 35,53 millions de barils pour la même période de l'année précédente", indique également le communiqué de la SNH. "Ces quantités exportées ont généré pour le Cameroun un droit de transit de 7,49 milliards de FCFA" (11 millions d'euros).
Rappelons toutefois que l'existence elle-même du pays est largement controversé, et ce depuis de nombreuses années.
Ainsi, en juillet 2009, quatre ONG américaine, camerounaises et tchadienne ont estimé que l'oléoduc construit entre le Tchad et la côte camerounaise avait appauvri les populations riveraines de l'ouvrage, les mesures prises par la Banque mondiale ne changeant semble-t-il rien à l'affaire.
"Les moyens de subsistance" des populations ont été "durablement hypothéqués en de nombreux endroits" le long de l'oléoduc "sans réparation efficace", avaient ainsi affirmé Environmental Defense (Etats-Unis), Public Interest Law Firm (Tchad), le Réseau de lutte contre la faim et le Centre pour l'environnement et le développement (Cameroun).
Financé en partie par la Banque mondiale, le projet s'était notamment fixé pour objectif de réduire la pauvreté au Tchad, pays où plus de 80% de la population vit avec moins d'un dollar par jour. Mais en 2008, la banque s'était retirée du projet au Tchad en vue de protester contre la violation par N'Djamena des accords prévoyant notamment l'octroi d'une partie des revenus pétroliers "aux générations futures".
Si le Tchad a gagné en cinq ans plus de trois milliards d'euros grâce au pétrole, "la multiplication des puits pétroliers" dans le sud prive "les communautés de terres fertiles, accentuant ainsi la pauvreté rurale dans cette région" soulignaient alors les ONG. Selon elles, la mise en oeuvre des mesures prises pour limiter les impacts sociaux et environnementaux du projet "est restée des plus limitées".
Sources : AFP, SNH, Reuters
© Copyright Le blog finance
Quoiqu'on en dise, les revenus du pétrole continuent d'offrir une somptueuse (?!) manne pour les pays disposant de cette ressource convoitée mais aussi intervenant dans sa chaîne de transit. La Société nationale des hydrocarbures (SNH), organisme pétrolier public camerounais a ainsi annoncé jeudi que le Cameroun avait perçu depuis 2003 "57,98 milliards de FCFA" (88 millions d'euros) de droit de passage de l'oléoduc le reliant au Tchad.
Construit entre 2000 et 2003, le pipeline, long de 1.070 km, relie les champs pétrolifères de Komé, dans le sud-ouest du Tchad, au terminal maritime camerounais de Kribi.
L'exploitant de l'oléoduc - la Cameroon oil transportation company, Cotco - verse depuis 2003 - date de mise en service - un droit de transit correspondant à une "redevance" perçue par le pays en raison du passage du pipeline sur son territoire.
"Du 1er janvier au 31 octobre, 36,75 millions de barils ont transité par KK1 (terminal Komé-Kribi 1), contre 35,53 millions de barils pour la même période de l'année précédente", indique également le communiqué de la SNH. "Ces quantités exportées ont généré pour le Cameroun un droit de transit de 7,49 milliards de FCFA" (11 millions d'euros).
Rappelons toutefois que l'existence elle-même du pays est largement controversé, et ce depuis de nombreuses années.
Ainsi, en juillet 2009, quatre ONG américaine, camerounaises et tchadienne ont estimé que l'oléoduc construit entre le Tchad et la côte camerounaise avait appauvri les populations riveraines de l'ouvrage, les mesures prises par la Banque mondiale ne changeant semble-t-il rien à l'affaire.
"Les moyens de subsistance" des populations ont été "durablement hypothéqués en de nombreux endroits" le long de l'oléoduc "sans réparation efficace", avaient ainsi affirmé Environmental Defense (Etats-Unis), Public Interest Law Firm (Tchad), le Réseau de lutte contre la faim et le Centre pour l'environnement et le développement (Cameroun).
Financé en partie par la Banque mondiale, le projet s'était notamment fixé pour objectif de réduire la pauvreté au Tchad, pays où plus de 80% de la population vit avec moins d'un dollar par jour. Mais en 2008, la banque s'était retirée du projet au Tchad en vue de protester contre la violation par N'Djamena des accords prévoyant notamment l'octroi d'une partie des revenus pétroliers "aux générations futures".
Si le Tchad a gagné en cinq ans plus de trois milliards d'euros grâce au pétrole, "la multiplication des puits pétroliers" dans le sud prive "les communautés de terres fertiles, accentuant ainsi la pauvreté rurale dans cette région" soulignaient alors les ONG. Selon elles, la mise en oeuvre des mesures prises pour limiter les impacts sociaux et environnementaux du projet "est restée des plus limitées".
Sources : AFP, SNH, Reuters
© Copyright Le blog finance
Ouganda, Somalie - Visite du président ougandais en Somalie
(Le Monde 29/11/2010)
Le président ougandais Yoweri Museveni a effectué une visite surprise et éclair dimanche dans la capitale somalienne Mogadiscio, ce qui constitue la première visite d'un chef d'Etat étranger en près de 20 ans, ont annoncé des officiels.
M. Museveni était arrivé dimanche matin et est reparti dans l'après-midi, ont indiqué des officiels de la force de l'Union africaine, l'AMISOM, à laquelle participent d'importantes troupes ougandaises.
Selon ces mêmes officiels, le président ougandais a rencontré plusieurs dirigeants somaliens, au premier rang desquels le président Sharif Cheikh Ahmed.
Il s'est également entretenu avec le nouveau premier ministre Mohamed, et le président du parlement Sharif Hassan Sheikh Aden.
"Le président Museveni a discuté avec eux des résultats obtenus jusque là en matière de sécvurité", a précisé le commandant Ba-Hoku Barigye, le porte-parole de l'Amisom à Mogadiscio.
Soutenu à bout de bras par la communauté internationale, les institutions de transition (TFG) somaliennes n'exercent leur autorité que sur quelques quartiers de Mogadiscio, avec le soutien de l'Amisom, forte de plus de 7.200 hommes.
Les shebab, qui se réclament d'Al-Qaïda, contrôlent la quasi-totalité du centre-sud de la Somalie et de la capitale, face au TFG qu'ils accusent d'être un "gouvernement apostat" et avec lequel ils refusent toute négociation.
© Copyright Le Monde
Le président ougandais Yoweri Museveni a effectué une visite surprise et éclair dimanche dans la capitale somalienne Mogadiscio, ce qui constitue la première visite d'un chef d'Etat étranger en près de 20 ans, ont annoncé des officiels.
M. Museveni était arrivé dimanche matin et est reparti dans l'après-midi, ont indiqué des officiels de la force de l'Union africaine, l'AMISOM, à laquelle participent d'importantes troupes ougandaises.
Selon ces mêmes officiels, le président ougandais a rencontré plusieurs dirigeants somaliens, au premier rang desquels le président Sharif Cheikh Ahmed.
Il s'est également entretenu avec le nouveau premier ministre Mohamed, et le président du parlement Sharif Hassan Sheikh Aden.
"Le président Museveni a discuté avec eux des résultats obtenus jusque là en matière de sécvurité", a précisé le commandant Ba-Hoku Barigye, le porte-parole de l'Amisom à Mogadiscio.
Soutenu à bout de bras par la communauté internationale, les institutions de transition (TFG) somaliennes n'exercent leur autorité que sur quelques quartiers de Mogadiscio, avec le soutien de l'Amisom, forte de plus de 7.200 hommes.
Les shebab, qui se réclament d'Al-Qaïda, contrôlent la quasi-totalité du centre-sud de la Somalie et de la capitale, face au TFG qu'ils accusent d'être un "gouvernement apostat" et avec lequel ils refusent toute négociation.
© Copyright Le Monde
Gambie, Nigeria - Trafic d’armes iraniennes en Afrique
(Le Temps.ch 29/11/2010)
Deux membres d’une branche spéciale des Gardiens de la révolution impliqués. La Gambie a rompu ses relations diplomatiques avec Téhéran
Une affaire de trafic d’armes impliquant une branche spéciale des Gardiens iraniens de la révolution, la force Al-Qods, sème depuis plusieurs semaines la zizanie entre Téhéran et deux pays d’Afrique, le Nigeria et la Gambie, que l’Iran cherchait à courtiser dans sa quête d’appuis extérieurs. La Gambie a annoncé, mardi dernier, la rupture de ses relations diplomatiques avec l’Iran, priant tous ses représentants de quitter le pays dans les quarante-huit heures.
Le Nigeria a quant à lui adressé, le 12 novembre, une notification formelle au Conseil de sécurité des Nations unies, faisant état d’une possible violation par l’Iran des résolutions de l’ONU qui, depuis 2007, lui interdisent d’exporter des armes.
Tout commence le 26 octobre, lorsque les douaniers nigérians saisissent dans le port de Lagos une cargaison d’armes. Dans treize conteneurs, ils trouvent des lance-roquettes, des armes automatiques, des grenades, des obus de mortier, des munitions. Le tout en provenance d’Iran, où les conteneurs ont été chargés dans le port de Bandar-Abbas, puis affrétés vers l’Afrique par un navire du transporteur maritime français CMA-CGM. Cette société a rapidement précisé que les conteneurs étaient déclarés sous la mention «paquets de laine de verre et palettes de pierres», et chargés par un commerçant iranien dont le nom ne figurait sur aucune liste de sanctions de l’ONU.
Quelle destination?
A qui les armes étaient-elles destinées? Les services de sécurité du Nigeria soupçonnent qu’elles devaient être acheminées vers l’un des groupes rebelles agissant dans ce pays. Mais selon le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, «la cargaison devait transiter par le Nigeria» vers «un Etat de l’Afrique de l’Ouest». Le pays en question serait la Gambie, qui a invoqué ce trafic d’armes pour rompre avec l’Iran.
L’épisode est d’autant plus embarrassant pour Téhéran que la saisie de la cargaison a donné lieu à l’identification de deux Iraniens impliqués dans ce trafic. Tous deux appartenant au corps des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique du régime. L’un, Azim Aghajani, a été inculpé de trafic illégal d’armes par la justice nigériane. Il s’était réfugié à l’ambassade iranienne à Abuja, avant d’être remis aux autorités locales.
L’autre, se présentant sous le nom de Sayed Akbar Tahmaesebi, a été identifié comme le commandant du corps Afrique de la force Al-Qods, la branche des Gardiens de la révolution qui agit à l’extérieur de l’Iran, indique-t-on de source occidentale. Il portait un passeport diplomatique et s’était rendu au Nigeria avec une lettre de recommandation du Ministère iranien des affaires étrangères. Signe de l’importance de cet homme aux yeux du régime iranien, Manouchehr Mottaki s’est rendu en urgence à Abuja pour s’entretenir avec son homologue nigérian. Il est ensuite rentré à Téhéran accompagné de ce deuxième Iranien, indique-t-on de source occidentale.
Leviers de déstabilisation
La force Al-Qods s’intéresserait à l’Afrique pour de multiples raisons. Pour y trouver des sources de devises au moyen de différents trafics, mais aussi pour chercher à disposer de leviers de déstabilisation, notamment dans des Etats qui comptent pour les flux mondiaux de pétrole, comme c’est le cas du Nigeria. Le 19 novembre, la police nigériane a par ailleurs découvert, dans une autre cargaison arrivée à Lagos, 130 kg d’héroïne en provenance d’Iran.
Natalie Nougayrède Le Monde
© Copyright Le Temps.ch
Deux membres d’une branche spéciale des Gardiens de la révolution impliqués. La Gambie a rompu ses relations diplomatiques avec Téhéran
Une affaire de trafic d’armes impliquant une branche spéciale des Gardiens iraniens de la révolution, la force Al-Qods, sème depuis plusieurs semaines la zizanie entre Téhéran et deux pays d’Afrique, le Nigeria et la Gambie, que l’Iran cherchait à courtiser dans sa quête d’appuis extérieurs. La Gambie a annoncé, mardi dernier, la rupture de ses relations diplomatiques avec l’Iran, priant tous ses représentants de quitter le pays dans les quarante-huit heures.
Le Nigeria a quant à lui adressé, le 12 novembre, une notification formelle au Conseil de sécurité des Nations unies, faisant état d’une possible violation par l’Iran des résolutions de l’ONU qui, depuis 2007, lui interdisent d’exporter des armes.
Tout commence le 26 octobre, lorsque les douaniers nigérians saisissent dans le port de Lagos une cargaison d’armes. Dans treize conteneurs, ils trouvent des lance-roquettes, des armes automatiques, des grenades, des obus de mortier, des munitions. Le tout en provenance d’Iran, où les conteneurs ont été chargés dans le port de Bandar-Abbas, puis affrétés vers l’Afrique par un navire du transporteur maritime français CMA-CGM. Cette société a rapidement précisé que les conteneurs étaient déclarés sous la mention «paquets de laine de verre et palettes de pierres», et chargés par un commerçant iranien dont le nom ne figurait sur aucune liste de sanctions de l’ONU.
Quelle destination?
A qui les armes étaient-elles destinées? Les services de sécurité du Nigeria soupçonnent qu’elles devaient être acheminées vers l’un des groupes rebelles agissant dans ce pays. Mais selon le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, «la cargaison devait transiter par le Nigeria» vers «un Etat de l’Afrique de l’Ouest». Le pays en question serait la Gambie, qui a invoqué ce trafic d’armes pour rompre avec l’Iran.
L’épisode est d’autant plus embarrassant pour Téhéran que la saisie de la cargaison a donné lieu à l’identification de deux Iraniens impliqués dans ce trafic. Tous deux appartenant au corps des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique du régime. L’un, Azim Aghajani, a été inculpé de trafic illégal d’armes par la justice nigériane. Il s’était réfugié à l’ambassade iranienne à Abuja, avant d’être remis aux autorités locales.
L’autre, se présentant sous le nom de Sayed Akbar Tahmaesebi, a été identifié comme le commandant du corps Afrique de la force Al-Qods, la branche des Gardiens de la révolution qui agit à l’extérieur de l’Iran, indique-t-on de source occidentale. Il portait un passeport diplomatique et s’était rendu au Nigeria avec une lettre de recommandation du Ministère iranien des affaires étrangères. Signe de l’importance de cet homme aux yeux du régime iranien, Manouchehr Mottaki s’est rendu en urgence à Abuja pour s’entretenir avec son homologue nigérian. Il est ensuite rentré à Téhéran accompagné de ce deuxième Iranien, indique-t-on de source occidentale.
Leviers de déstabilisation
La force Al-Qods s’intéresserait à l’Afrique pour de multiples raisons. Pour y trouver des sources de devises au moyen de différents trafics, mais aussi pour chercher à disposer de leviers de déstabilisation, notamment dans des Etats qui comptent pour les flux mondiaux de pétrole, comme c’est le cas du Nigeria. Le 19 novembre, la police nigériane a par ailleurs découvert, dans une autre cargaison arrivée à Lagos, 130 kg d’héroïne en provenance d’Iran.
Natalie Nougayrède Le Monde
© Copyright Le Temps.ch
Inscription à :
Articles (Atom)