Ali Bongo Ondimba déjà un an !

(Infos Gabon 05/10/2010)
Libreville – Le 30 août 2009, une grande majorité de Gabonais a porté leur choix sur la candidature d’Ali Bongo Ondimba, à la faveur de l’élection présidentielle anticipée, consécutive à la vacance du pouvoir suite au décès du Président Omar Bongo Ondimba. Le 16 octobre suivant cette élection, le Président Ali Bongo Ondimba a prêté serment devant la nation tout entière.

L’entrée en fonction du nouveau Président de la République a été fortement marquée par une panoplie de réformes. Ces bouleversements plus apparentés à des rectifications ont été salués par l’ensemble des populations. Certes, l’Opposition, dans son rôle d’opposant, ne pouvait voir tous ces changements d’un bon œil, entendu que cela entrait dans le programme de bien de candidats malheureux de cette présidentielle. Beaucoup d’acteurs de l’opposition auraient bien voulu que ces changements et autres rectifications soient mis leur à actif, se sont donc résolus à reconnaître que le nouveau Président de la République a une réelle volonté à mener le Gabon vers le développement.
«Qui chante son mal enchante», disent les anciens. Et pour toutes les couches de la population gabonaise, le Président Ali Bongo a osé bouleverser les tabous. Car, ce que bon nombre de concitoyens croyaient immuable, a définitivement volé en éclat depuis le 17 octobre 2009. Et les Gabonais surpris de ce nouvel ordre, n’ont pu retenir leur emballement à suivre cette réforme. Toute facilité apparente, toute réussite, n’étant que les fruits d’une rigueur intime, le Président Ali Bongo n’a cessé, depuis son avènement à la magistrature suprême d’appeler ses compatriotes à la vigilance et au travail. Interpellant tous les Gabonais, quelque soit leur bord politique, à se mettre ensemble pour le bonheur collectif. «L’orgueil est la même chose que l’humilité : c’est toujours le mensonge», nous apprend la sagesse. Il est donc inutile de camper sur des positions stériles, voire dangereuses pour l’unité nationale.
Une seule préoccupation légitime est universellement évidente : toutes les mesures annoncées sont-elles suivies ? Les membres du gouvernement ne sont-ils plus des ministres de clan, de tribu ou d’ethnie ? Le copinage a-t-il disparu dans l’Administration centrale ? La journée continue a-t-elle apportée les effets escomptés ? Voici quelques angoisses auxquelles sont aujourd’hui soumis bon nombre de Gabonais.
Certes, un réel frémissement est constaté à l’intérieur du pays, où les chantiers de la sempiternelle question de la route sont visibles, tout comme dans la capitale où les travaux de réfection des infrastructures viennent confirmer la volonté politique de développement du nouveau régime.
Le contact direct orchestré par le Président de la République avec les populations de l’hinterland, comme sa récente randonnée par voie terrestre, est salué par les populations. Le véritable «Ali 9» se découvre peu à peu à ses compatriotes.
Au final, aujourd’hui les Gabonais, dans une large majorité, éprouvent le besoin d’une coexistence pacifique que la victoire d’un camp sur l’autre. Et c’est ça, le système «Ali 9».

FIN/INFOSGABON/MM/PK/2010 4 octobre 2010
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