(Afrique 7 08/01/2013)
2012 a été la première année pleine pendant laquelle la
production du pétrole s’est développée au Niger. A la fin de cette période, les
résultats financiers sont très encourageants. Le Trésor Public nigérien a
engrangé 192 millions de dollars provenant des revenus pétroliers.
D’après le
ministre d’Etat Foumakoye Gado, qui s’exprimait dimanche devant la presse à
l’occasion du bilan annuel des activités du gouvernement, ces gains ont été
perçus sur les impôts issus de la vente du brut nigérien. Ces recettes sont
divisées en deux catégories : celles qui proviennent de l’exploitation du
pétrole brut et celles qui sont issues des activités de raffinage. Le Trésor
Public nigérien a reçu 94 millions de dollars de revenus financiers de la
première catégorie. Quant à la seconde, elle a rapporté un bénéfice de 98
millions de dollars aux caisses nigériennes. Côté statistiques, le Niger a
produit 604 884 tonnes de brut durant toute l’année passée. Ce qui équivaut à
une moyenne de 12 467 barils par jour. Malgré l’apport financier considérable de
cette exploitation, les objectifs que le secteur s’était fixé en début
d’exercice n’ont pas été atteints. En s’engageant avec la China National
Petroleum Corporation (CNPC) comme partenaire, le gouvernement nigérien avait
annoncé une production pétrolière moyenne de 20 000 barils par jour. Comme
justificatif à cet écart négatif, le ministre de tutelle a déploré une
surestimation des capacités de production de 20 puits pétroliers fournisseurs de
la raffinerie de Zinder. En ce début d’année, la CNPC s’est engagée à rectifier
le tir : pour atteindre la moyenne attendue, elle compte exploiter 3 puits en
plus de la vingtaine déjà opérationnelle.
Auteur : Patrice Garner
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