Le président du Soudan, Omar Hassan al-Bashir, et le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, se sont mis d’accord pour mettre en place des accords, ce immédiatement à l’issue du sommet de 2 jours à Addis-Abeba en Ethiopie. Le sommet, négocié avec l’aide du gouvernement éthiopien et du Président du Groupe de Haut Niveau de l’Union Africaine, vise à établir une administration provisoire et la sécurité à Abyei, initier une exploration pétrolière et résoudre les questions de sécurité et de frontière.
Selon la conférence de presse tenue par le Premier ministre éthiopien, Haile Mariam Dessalegn, et le Président du Groupe de Haut Niveau de l’Union Africaine, Thabo Mbeki, les 2 parties se sont mis d’accord sur la mise en place d’une administration temporaire à Abyei, qui va superviser le conseil et le service de police.
Thabo Mbeki: Médiateur de l’Union Africaine
"Ce que les présidents ont dit est que tous les accords existants doivent être mis en place sans autres conditions. Donc toutes les différentes équipes doivent traiter de ces différentes choses, les gens qui font des activités dans le pétrole, dans la nationalité, dans le commerce, etc... Sur tous ces sujets, il faut conduire une réflexion commune."
A Abyei, les 2 leaders se sont mis d’accord sur une action qui sera immédiatement mise en place par le Comité Conjoint de Supervision pour constituer des institutions variées sur lesquelles ils se sont mis d’accord. Ils se sont mis d’accord, également, pour mettre en place immédiatement, ou aussi vite que possible, les accords déjà existants, ce sans conditions.
"Notre panel prépare une matrice pour la mise en place de tous les accords existants dans un calendrier. Nous aurons cette matrice d’ici le 13 janvier."
Le sommet présidentiel d’Addis-Abeba était une assurance pour la mise en place des accords de septembre 2012. Mais ces engagements peuvent faire la différence car ils peuvent influencer les 2 pays positivement et même la région, comme un tout.
Haile Mariam Dessalegn: Premier ministre éthiopien"J’étais à Juba et Khartoum pour amener les 2 présidents ensemble pour qu’ils travaillent ensemble sur ces bouchons qui nécessitent des décisions des présidents. Aujourd’hui, ils ont fait des décisions et donc je suis très heureux que ces bouchons soient sortis maintenant parce que la mise en place peut reprendre."
Sous la houlette du Groupe de Haut Niveau de l’Union Africaine, le Mécanisme conjoint politique et de sécurité, le JPSM, va traiter des plaintes entre les 2 Etats tout en mettant en place les accords. Mais avant cela, le panel d’experts sur les frontières s’est mis d’accord pour une proposition non obligatoire sur la façon de traiter les zones territoriales qui font l’objet d’un conflit.
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