dimanche 16 janvier 2011

Sénégal - LE PIT SUR LE DISCOURS A LA NATION DU PRESIDENT: « Il y a 2 mondes au Sénégal, celui des Wade et celui du bas peuple »

(Nettali 15/01/2011)
Le Pit est convaincu que l’année nouvelle n’a rien changé dans le vécu des Sénégalais, malgré le discours du chef de l’Etat qui fait croire que tout est rose au Sénégal. Les camarades de Maguette Thiam soutiennent qu’au Sénégal il y a deux mondes, « celui de Wade et ses thuriféraires » et celui du bas peuple.
« Les Sénégalais sont entrés de plein pied dans l’année nouvelle sans que dans le fond, et en dépit du discours surréaliste de leur Président, leur réalité ne change. Et ceci même si, à entendre Abdoulaye Wade et ses thuriféraires, les indicateurs de la vie économique nationale sont pour l’essentiel au vert, de sorte qu’il faudrait être de mauvaise foi pour se plaindre du sort du pays ou pour appeler à la fin du régime libéral, tellement les résultats obtenus par celui-ci seraient satisfaisants », note le Pit.
En vérité, soutiennent les camarades de Maguette Thiam, il y a deux Sénégal : « celui dans lequel évoluent le Président de la République et les siens, et celui dans lequel la majorité de leurs compatriotes végètent, se demandant, anxieusement, de quoi demain sera fait ».
Selon le Pit, l’année nouvelle n’a pas mis fin aux affres des coupures d’électricité, pas plus qu’elle n’a sorti l’Ecole de son quotidien de pénuries, de grèves et de débrayages conduisant de plus en plus les élèves, des régions principalement, à la révolte.
« 2011 n’a pas non plus éclairci l’horizon bien sombre de la campagne agricole ni levé les hypothèques sur le bon fonctionnement des structures sanitaires du pays. Et par dessus tout, il y a que l’avènement de l’année nouvelle semble coïncider avec un approfondissement de la crise dans la partie sud du pays, semant presque au quotidien, son lot de braquages, de morts et de blessés ».
Bref, pense le Pit, les Sénégalais ont mille raisons de trouver le message de leur Président tout à fait décalé de la cruelle réalité qu’ils endurent.

- Mis en ligne par Mouhamed Diaw -
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