jeudi 13 janvier 2011

Gabon - FUITE EN AVANT DU JOURNAL " LIBÉRATION " APRES SA MISE AU BANC DES ACCUSES PAR DEUX HONORABLES AVOCATS DE L'ETAT GABONAIS

(Le Post.fr 13/01/2011)
Après avoir semé le vent en révélant contre le Gabon et certains dirigeants français, les « ragots » de WIKILEAKS, l’incorrigible journal « Libération », semble désormais envouté par la peur de récolter sa propre « tempête ».
Au lendemain de sa publication du 31 Décembre 2010 intitulé « dès chèques africains sous le parquet parisien », le quotidien français pourtant grand donneur de leçon en matière de démocratie, tarde jusqu’alors à publier la lettre qui lui a été adressée via ses dirigeants, par les avocats de la République Gabonaise, Maitres Georges ARAMA et Patrick MAISONNEUVE (officiant au barreau de Paris), en date du 7 Janvier 2011 en réponse aux incartades incontrôlées (permettez ce pléonasme « utile ») dudit organe de presse écrite français.
En effet, « Libé » comme on le surnomme affectueusement dans "les cafés du commerce parisiens", avait dans un de ses articles du 31 Décembre dernier, livré sur la « place publique », des informations développées par l’hebdomadaire Jeune Afrique et reprises depuis par Wiki-congossa, oops(!!!) Wikileaks, concernant le dossier dit « BEAC ».De telles révélations n’ont guère manqué de susciter étonnement et stupéfaction du côté gabonais.
C’est à la suite de ces dérapages, fortement critiqués tant par les autorités françaises que gabonaises, et fort des éléments de preuves en leur possession, que par leur courrier du 7 Janvier 2011, Maitres Georges ARAMA et Patrick MAISONNEUVE, commis par le Gabon à cet effet, ont bien voulu attirer l’attention du comité directeur du « satirique », mais surtout celle de ses lecteurs contre lesquels "l'infidélité de l'information" à été commise , sur quelques points importants qui tendent à démontrer que ni Libération ni Jeune Afrique et encore moins WikiLeaks ne disposent d’informations pertinentes et vérifiées.
Les deux ténors du barreau parisien ont notamment rappelé à nos amis «chiens de garde » de la « médiacratie française », que dans cette affaire dite de la « BEAC », le Président de la République Gabonaise, Ali BONGO ONDIMBA, d'ores et déjà animé par la ferme volonté d'imposer la Bonne Gouvernance dans la gestion de la chose publique au Gabon, avait dès sa prise de fonction à la fin du mois d’octobre 2009, enjoint à son Premier Ministre Paul BIYOGHE MBA de déposer une plainte contre X du fait des malversations commises par plusieurs responsables de la BEAC(Banque des Etats de l’Afrique Centrale) à Paris.
D’après les éléments que nous détenons, cette plainte a été enregistrée au Parquet de Paris depuis le 19 novembre 2009, sous le numéro 09.323.930.14.
Malheureusement, ladite déposition est jusqu’à ce jour restée sans réponse. Curieux non ?
Que disait la plainte ? : Dans sa plainte contre X, la République Gabonaise demandait notamment que la lumière soit faite sur les détournements mis à jour par l’enquête interne de la BEAC dont il est fait état dans un rapport publié, le 24 octobre 2009, ainsi que sur l’emploi abusif et le placement de fonds (de la BEAC) dans des proportions anormales, illicites et exorbitantes, auprès de plusieurs établissements bancaires en France.
En effet, et pour l’information de tous, le Gabon en sa qualité de membre de la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale), contribue au fond de réserve de la BEAC constitué par des apports effectués via les différentes banques centrales nationales, dont la sienne.
C’est dire alors que les détournements susvisés n’ont pas épargné le Gabon, ils lui ont bien au contraire, également porté préjudice.
C’est d’ailleurs une des principales raisons pour lesquelles la plainte déposée par les autorités gabonaises auprès du parquet de Paris visait des faits de vol, d’escroquerie, de faux et usages de faux commis par plusieurs responsables de la BEAC sans distinction de nationalité ou d’appartenance.
Cependant à ce jour, la déposition est restée « lettre morte », ce qui d’ailleurs laisse sur leur fin, les avocats du Gabon face à une telle «bizarrerie ».
Que reproche-t-on au juste à la presse française et particulièrement le journal « Libération » ? D’abord son « amateurisme » (expression d’ailleurs récemment découverte par une certaine opposition gabonaise… Suivez notre regard) au regard du traitement inapproprié, voire condescendant des informations diffusées, particulièrement sur le Gabon.
Ensuite mais surtout, c’est la stigmatisation de manière systématique du Gabon et ses responsables politiques, qui a conduit légitimement Georges ARAMA et Patrick MAISONNEUVE de porter à l’attention du comité directeur du journal « Libération », ces faits précis.
Les deux avocats ont d’ailleurs rappelé au Directeur de « Libération » ce qui suit : La République Gabonaise aurait apprécié, comme vous le dites, qu’une « belle et bonne enquête judiciaire » soit ouverte « pour se faire une religion sur le BEACgate ».
Aussi, ces propos que l’ont qualifierait de déformés et s’apparentant à des commérages de personnes vraisemblablement non compétentes tenus par des « diplomates », rapportés tant par Jeune Afrique que par WikiLeaks, ne correspondent pas en définitive, à la réalité du dossier, en tout cas, pas celle contenue dans les rapports de la BEAC pourtant accessibles à tous sur internet !!
« La lecture et l’analyse préalable de ces rapports, vous aurait certainement permis de pouvoir donner une information fiable, en tout cas moins orientée, à vos lecteurs de même que la connaissance des démarches accomplies par la République Gabonaise aurait pu vous permettre d’apprécier, les démarches initiées par la République Gabonaise. », ont conclu les deux avocats.
Au moins, les choses ont le mérite d’être claires, même si nous attendons toujours avec grande impatience qu’en dehors de nous, le journal « Libération », grand artisan de la « démocratie médiatique », instruise ses lecteurs et nous-mêmes, sur ces vérités qu’il semble désormais cacher délibérément pour ne pas dire intentionnellement.
On aurait aimé revoir l'anthousiasme qui animait les grands "Libéraux" lors de leur publication du 19 Octobre 2009 à la suite des mesures prises par ALI BONGO ONDIMBA lors du premier conseil des Ministres de son Magistère, en tête desquelles la vaste croisade de lutte contre la male gouvernance et contre la corruption dans nos administrations, le plafonnement des salaires des Chefs d'Entreprises au Gabon (une mesure qui semble aujourd'hui inspirer un futur projet de loi en France), ou les audits lancés dans la Fonction Publique.
Depuis lors, nos amis de "Libé" semblent avoir définitivement perdu la raison pour la passion... Mais à quel prix ? That's the question !

Source : L’UJPDG-France
MICHEL OGANDAGA .
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1 commentaire:

  1. Bonjour,
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    Cordialement

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