samedi 31 juillet 2010

Congo, Ghana, Sénégal - Global Voice créé des problèmes partout : Gbagbo déchire la licence de la société, Vodafone conteste au Ghana, au Congo le trafic international baisse...

(Politico 31/07/2010)
L'affaire Global Voice continue de faire débat au sein de l'opinion et dans le milieu des télécoms. Au Ghana, Global Voice s'est installé difficilement. En Côte d'Ivoire, le président est revenu sur sa décision. Et au Congo-Brazaville le trafic international entrant a baissé de 30% à cause de la cherté des tarifs de Global Voice.
Dirigé par Laurent Lamotte, Global Voice Group S.A., société de télécommunication spécialisée dans les fibres optiques (accès Internet, téléphones mobiles...), est fondé à Port-au-Prince en Haïti en 1998. Elle n'est installée que dans les pays africains : Ghana, Côte d'Ivoire, Guinée ou encore Congo Brazzaville. Au Ghana son installation a suscité des protestations du géant Vodafone. Au point que les officiels ghanéens étaient obligés de monter au créneau, comme au Sénégal, pour accuser l'opérateur. Voila ce qu'en disait un média officiel ghanéen : "Le Ministre des Communications, M Haruna Iddrisu, a qualifié d’opportuniste le scepticisme exprimé par Vodafone Ghana concernant la décision du gouvernement de contracter avec la société Global Voice Group (GVG), basée a Haïti, pour l’implémentation du Système de Vérification des Appels. Selon M Iddrisu, Vodafone Ghana cherchait à remplacer GVG en tant que chambre de compensation pour le projet de terminaison - Passerelle Internationale, et par conséquent il n’était ‘guère surpris’ par l’explosion de colère de Vodafone.
"La Côte d’ivoire qui avait pris la même décision est revenue en arrière grâce à une décision de Président de la République", écrit dans son blog le modou des télécoms. Puis, il prévient d'une éventuelle baisse du trafic international entrant : "Au Congo où le taxe a été mise en place en Juin 2009, il a été noté une baisse du trafic international entrant de l’ordre de 30%."
el malick seck
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Afrique du Sud, Somalie - Des militaires sud-africains en Somalie

(BBC Afrique 31/07/2010)
L'Afrique du Sud confirme qu'elle devrait prochainement envoyer des militaires en Somalie à la demande de l'Union Africaine. S'exprimant à la fin d'un briefing devant le parlement, la ministre sud-africaine a estimé que ne pas envoyer de militaires en Somalie fera perdre la face à la première puissance économique et militaire du continent, qui de surcroit convoite une place de membre permanent au Conseil de Sécurité de l'ONU.
"Nous n'avons pas encore reçu de demande formelle de la part de l'Union Africaine, mais nous nous sommes engagés à fournir des militaires' a déclaré la ministre de la défense depuis Le Cap, siège du parlement.
"Ne pas envoyer des troupes pourrait compromettre le respect envers le pays et la place de l'Afrique du Sud sur le continent a expliqué Lindiwe Sisulu devant des journalistes, sans manquer de reconnaître la dangerosité de la mission somalienne.
Burundi, Centrafrique, RDC et Soudan, l'Afrique du Sud a déployé des hommes dans des missions de maintien de paix sur le continent. Mais avec la Somalie, c'est la première fois depuis la fin de l'apartheid que l'armée sud-africaine se retrouverait en mission de combat hors de ses frontières.Contrairement aux autres théâtres d'opérations où il s'agissait de maintien de paix, en Somalie il est question de lancer des assauts et de conquérir des positions.
Même si elle n'a pas précisé sa demande en terme de nombre d'hommes et de matériels, l'Union Africaine à travers la présidence de la Commission a dit attendre de la puissante force navale sud-africaine qu'elle patrouille les côtes somaliennes et déloge Al-Shebbab du port stratégique de Kismayo. La prise de ce port devrait couper les voix d'approvisionnement en armes du groupe armé. L'Afrique du Sud a les moyens d'accomplir cette mission' s'est enorgueillie la ministre de la défense.
Avec une flotte de plusieurs dizaines d'hélicoptères de combat embarqués sur des bâtiments de guerre, l'Afrique du Sud est par ailleurs le seul pays africain à disposer de sous-marins.

Saïd Penda
BBC Afrique Johannesburg
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Sénégal - Des imams appellent au boycott des factures d’électricité

(VOA News 31/07/2010)
La Senelec, la compagnie nationale d’électricité, avait promis qu’il n’y aurait pas de coupure pendant la Coupe du monde mais, depuis, les délestages ont repris. Ils gênent la vie des habitants et mettent parfois en péril les petites entreprises.
Au Sénégal, le ras-le-bol des populations de Dakar et ses environs se poursuit au sujet des coupures d’électricité, qui s’éternisent dans la capitale sénégalaise.
La Senelec, la compagnie nationale d’électricité, avait promis qu’il n’y aurait pas de coupure pendant la Coupe du monde mais, depuis, les délestages ont repris. Ils gênent la vie des habitants et mettent parfois en péril les petites entreprises.
Pour protester contre cette situation, certains imams appellent les Sénégalais à ne plus payer leurs factures d’électricité. Les dignitaires n’ont « pas que le culte à diriger », ils doivent aussi se préoccuper des conditions de vie des fidèles, a déclaré Youssoupha Sarr, imam et porte-parole du collectif des imams et des résidents de quartiers de Guediawaye et de la banlieue de Dakar.

Par VOA
Washington, DC
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Les élections générales auront lieu le 23 janvier

(VOA News 31/07/2010)
Le président François Bozize l’a fait savoir dans un décret lu vendredi à la radio nationale. La campagne commencera le 10 janvier et va se clore le 21 janvier, à minuit, ont annoncé les autorités centrafricaines.
Les Centrafricains iront aux urnes le 23 janvier prochain pour élire leur président et leurs députés. Le président François Bozize l’a fait savoir dans un décret lu vendredi à la radio nationale. La campagne commencera le 10 janvier et va se clore le 21 janvier, à minuit, ont annoncé les autorités centrafricaines.
C’est la troisième fois qu’une date est fixée pour la tenue du scrutin. Les deux précédents reports avaient été dus au retard dans l’établissement des listes électorales et du processus de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) des rebelles ayant déposé les armes.
Une nouvelle fois l’opposition s’insurge contre la décision présidentielle prise sans la consulter. « En réalité, nous avons demandé le report des élections pour que ces élections se fassent dans des conditions prévues par le code électoral « , a déclaré Me Henri Pouzere de la Coordination des forces vives de RCA .
Du côté du gouvernement, en revanche on se défend d’avoir voulu précipiter les choses. La date du 23 janvier « est l’émanation du consensus de toutes les parties, les partenaires au développement, y compris la communauté internationale », a déclaré le porte-parole du gouvernement centrafricain, Fidèle Gouandjika.

Par VOA
Washington,
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vendredi 30 juillet 2010

Vague de réfugiés dans l'est de la RDC

Quelque 90.000 personnes ont fui depuis un mois l'est de la République démocratique du Congo (RDC), suite à une attaque de l'armée gouvernementale contre des rebelles ougandais, ont indiqué vendredi les organisations humanitaires dans la région. L'Office des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a fait savoir, dans un communiqué, que ces réfugiés avaient un besoin urgent de vivres, d'eau, d'abris et de médicaments.

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Gili sélectionneur de la Côte d'Ivoire ?

Malgré des états de service impressionnants, Sven-Goran Eriksson ne devrait pas rester à la tête de la Côte d'Ivoire. Ses résultats médiocres en Coupe du Monde ajoutés à des exigences salariales hors de portée des finances de la fédération ivoirienne devraient contraindre cette dernière à se séparer du technicien suédois.
Pour lui succéder, la presse parle beaucoup de l'ancien coach de l'Olympique de Marseille : Gérard Gili. Ce dernier a l'avantage d'avoir été sélectionneur des Espoirs ivoiriens qui avaient participé aux JO 2008 et d'être francophone. José Pekerman serait aussi un possible candidat au poste !
 
par omplanete.com

Congo Brazzaville: Une nouvelle Constitution pour Sassou-Nguesso avant 2016, un secret de polichinelle

Comme tout bon dictateur endurci, Denis Sassou-Nguesso entend rester aux commandes du Congo jusqu’à sa mort. Pas question de laisser la jouissance de l’importante manne pétrolière du pays entre d’autres mains comme en 1992. Mais pour cela, il lui faut d’abord modifier sa Constitution actuelle qui, bien que taillée sur mesure, ne lui accorde que deux mandats et impose une limite d’âge à 70 ans. Et naturellement, ça ne sera pas une épreuve difficile pour lui. Plus que jamais sûr de son pouvoir, il est serein. En effet, galvanisé par des certitudes de sa longévité aux affaires compte tenu notamment de l’absence d’une opposition forte et capable d’inverser les rapports de forces, l’enfant d’Edou ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il ne veut surtout pas s’effacer ou revivre la douloureuse épreuve qu’il a connue de 1992 à 1997, chat échaudé a peur de l’eau froide. Et chacun se souvient qu’il avait déjà clairement annoncé la couleur en déclarant dans une interview accordée à Jeune Afrique que la modification de la Constitution est bien prévue dans notre Constitution mais que si cela devait se faire, ça ne sera pas de son fait (mais du fait de ses courtisans ?)
On l’a bien compris, soucieux de son image internationale, notre dictateur sanguinaire a toujours voulu donner au reste du monde l’illusion d’un président bien aimé par son peuple (point besoin de rappeler que l’homme est en mal de reconnaissance internationale). Mais personne n’est dupe, le monde entier sait que Sassou-Nguesso est un dictateur féroce et corrompu qui s’est toujours imposé à la tête de son pays par la force et la terreur, à l’instar de son vieil ami communiste, le dictateur sud-coréen Kim Jong-il qui cultive le secret comme lui et qui lui fournit régulièrement et secrètement des armes en violation de l’embargo international, et comme pour bien sceller leur pacte d’amitié, comme la Corée du Sud de Kim Jong-il où le fils va succéder au père, le Congo de Denis Sassou-Nguesso caresse également le rêve d’une dynastie dictatoriale.
Mais malheureusement pour notre dictateur, il a beau cultiver le secret, tout finit toujours par se savoir. Et pour cause, son petit secret (bien gardé ?) sur une éventuelle modification constitutionnelle qui lui permettrait ainsi de poursuivre tranquillement l’exercice du pouvoir au-delà de 2016 n’est plus qu’un secret de polichinelle. Depuis bien longtemps en effet, toutes les personnes bien avisées savent que Sassou a déjà chargé M. Laurent Tengo de mener la réflexion sur cette question. Cet ancien Secrétaire général de la présidence sous Pascal Lissouba, devenu député (nommé par le pouvoir en lieu et place de Mavoungou Zinga Mabio) et conseiller de Sassou en charge du département juridique, administratif et de la réforme de l’Etat, a reçu la mission (secrète ?) de travailler sur cette éventualité en étroite collaboration avec l’incontournable Aimé Emmanuel Yoka (l’oncle et le plus grand intellectuel de la famille comme il aime s’en vanter lui-même). Proche de Roland Bouiti Viaudo (actuel maire de Pointe-Noire, proche de mama Anto), Laurent Tengo (appelé le traitre des traitres, tout comme son ancienne collègue et ex-directrice de cabinet et égérie de pascal Lissouba, Claudine Munari) est donc ce grand commis du pouvoir de Mpila qui a été chargé de réfléchir sur ce projet fou de la modification de la Constitution qui permettra à Sassou de garder son fauteuil doré au-delà de 2016 au nez et à la barbe du peuple congolais. Et comme pour sa Constitution actuelle qui lui a été taillée sur mesure, cette future nouvelle Constitution sera également l’œuvre de son oncle Aimé Emmanuel Yoka (à noter que Me Martin Mbemba sera cette fois le grand absent).
Naturellement, Sassou fera modifier sa Constitution actuelle par son futur nouveau Parlement qu’il nommera lors du simulacre d’élection législative en 2012 (ces nouveaux députés qui seront bien évidemment soigneusement choisis par lui-même en 2012). Il va de soi qu’il ne prendra pas le risque de passer par le peuple qui a pris l’habitude de bouder les urnes pour ne pas lui apporter sa précieuse caution à ses mascarades. Et selon toute vraisemblance, cette nouvelle Constitution qui va donc lui permettre de lever tous les obstacles de sa Constitution actuelle susceptibles de l’empêcher de briguer (pour la forme) un autre mandat de sept ans en 2016, viserait surtout à modifier le mode du scrutin de l’élection présidentielle. Très concrètement, il s’agit de faire en sorte que le Président de la République soit désormais élu non plus au suffrage universel direct comme c’est le cas aujourd’hui, c’est-à-dire par tous les citoyens congolais en âge et en capacité de voter, mais au suffrage indirect, c’est-à-dire un corps électoral qui sera constitué de députés désignera un collège restreint d’élus appelés les grands électeurs et qui éliront à leur tour le Président de la République. Dès lors on comprend aisément pourquoi en 2012 tous les enfants et neveux de Sassou seront nommés députés. Après les enfants Kolelas en 2007, les enfants Nguesso feront leur entrée remarquée à l’assemblée nationale en 2012 et nul doute qu’ils feront partie des fameux grands électeurs qui auront le grand honneur de confirmer leur père et éternel Président à la tête du pays en 2016, en attendant tranquillement de lui succéder après sa mort.
Cette décision de Sassou de passer du scrutin au suffrage universel direct au scrutin suffrage indirect montre indiscutablement sa volonté de contourner le refus quasi-systématique du peuple congolais de cautionner ses mascarades électorales qui se caractérisent par des taux d’abstention de l’ordre de 95%. C’est donc la crainte de la honte d’être toujours mal élu qui le pousse aujourd’hui à vouloir procéder à un tel contournement. Voilà donc, Chers compatriotes, en tant que jeune acteur politique qui milite pour une pratique de la politique plus juste et plus transparente dans l’intérêt bien compris de notre malheureux peuple meurtri, j’ai pensé qu’il était de mon devoir de vous apporter ces informations afin que chacun sache à quoi s’en tenir, pour que personne ne dise qu’il n’était pas au courant de ces manigances qui se trament dans les offlines du pouvoir de Mpila. Pour ma part, je pense qu’au vu de tous ces manèges incessants, les Congolais doivent admettre l’évidence selon laquelle dans l’histoire du monde jamais aucune dictature ne s’est autodétruite. On le voit bien dans le cas de notre pays, à l’évidence Sassou-Nguesso et son système mafieux n’accepteront jamais de quitter le pouvoir dans le cadre d’une alternance politique démocratique et pacifique. Il appartient donc au peuple congolais de prendre toute la mesure du problème, d’exorciser son profond traumatisme qui le hante depuis les guerres civiles de 1993/97/98/99. Tous les grands peuples ont un jour surmonté la peur et pris leurs responsabilités pour vaincre l’oppression. Un peuple qui a oublié la vertu de courage est un peuple qui a définitivement accepté de disparaître. Quant à mes frères d’armes qui ont accepté le déshonneur de céder à la facilité, attirés par l’appât du gain, je n’ai qu’une seule chose à leur dire : « les grandes crises produisent les grands hommes et les grands actes de courage, et notre pays n’a jamais connu une crise plus grave que celle qu’il traverse aujourd’hui ». Dans une grande nation qui se respecte, l’armée est le dernier rempart du peuple lorsqu’il est trahi par ses dirigeants. L’armée congolaise doit donc prendre ses responsabilités. Au cas contraire, il faudra se résoudre à vivre pour l’éternité sous l’emprise de ce système qui s’est installé depuis la chute du Président Youlou en 1963 et qui est en perpétuelle reproduction.

© Correspondance : Bienvenu MABILEMONO
.camer.be

RDC - Nouzaret à Kinshasa samedi

Pressenti pour devenir le sélectionneur de la RD Congo, Robert Nouzaret va s'envoler samedi matin pour Kinshasa, via Bruxelles. A son arrivée dans la capitale congolaise, il rencontera Constant Omari, le président de la FECOFA (Fédération Congolaise de Football) et le ministre des sports. S'il est nommé, Nouzaret, qui est également en concurrence avec un homologue serbe, reviendra en France afin de préparer le match amical prévu en Egypte le 11 août. «Je convoquerai les joueurs à Paris, et après le match en Egypte, j'irai en RDC pour préparer le premier match des éliminatoires de la CAN 2012.» La RD Congo accueillera le Sénégal le 4 septembre à Kinshasa. Le Cameroun et l'Ile Maurice figuent également dans son groupe.


lequipe.fr

Gabon : Le Président Ali Bongo Ondimba au Bénin demain pour les 50 ans de l’indépendance

Libreville, 30 juillet (Infosgabon) – Le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba quitte Libreville demain à destination de Porto Novo (Bénin) où il assistera aux festivités marquant les 50 d’indépendance de ce pays.
A l’invitation de son homologue Thomas Yayi Boni, dans la capitale béninoise, le numéro 1 gabonais assistera aux cotés d’autres Chefs d’Etat à un défilé militaire et civil.
Membre de la CEDEAO et complètement indépendant le 1er août 1960, le Bénin est un pays d’Afrique occidentale, qui couvre une superficie de 112 622 km2 et s’étend sur 670 km, du fleuve Niger au nord à la côte atlantique au sud. Il comptait 8 800 000 habitants en 2009. Il a comme voisins le Togo à l’ouest, le Nigeria à l’est et le Niger et le Burkina Faso au nord.
Depuis la fin du régime marxiste-léniniste en 1989, le Bénin possède une image très forte de pays démocratique dans toute l’Afrique subsaharienne.
Le Gabon et le Bénin entretiennent une parfaite relation de coopération, qui a même été renforcée récemment par de nouveaux accords signés à Cotonou lors d’une visite officielle du Président Ali Bongo Ondimba au Bénin du 5 au 6 avril 2010.

FIN/INFOSGABON/MM/PK/2010
© Copyright Infosgabon

Cameroun - Epidémie de choléra au Cameroun : au moins 87 morts

© Afrique Actu
L’épidémie de choléra qui sévit dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun a déjà fait 87 morts. Au total, 1195 cas ont été enregistrés depuis le mois de juin, dont 40 dans le seul district de santé de Mokolo dans le Mayo Tsanaga. Les médecins chefs des 12 districts de santé de l’Extrême-Nord sont en états d’alertes pour réfléchir sur la surveillance épidémiologique dans cette partie du pays.
Après quelques années d’accalmie, le choléra est réapparu dans l’Exytême-Nord du Cameroun où 1195 cas ont recensés en moins de deux mois. La maladie continue de gagner du terrain malgré les efforts des pouvoirs publics et les pluies diluviennes qui s’abattent sur la région augmentent les risques de contamination.
Douze districts de santé sont affectés par cette nouvelle épidémie de choléra. Le Dr Rebecca Ndjao, responsable à la délégation régionale de la santé de l’Extrême-Nord, confirme que les cas de choléra ont triplé par rapport à 2009 où on a enregistré 395 cas.
La bonne nouvelle est que les services de santé prennent gratuitement en charge tous les cas de choléra déclarés depuis juin 2010.
Le ministère de la Santé publique et le comité régional de lutte contre le choléra et les autorités sanitaires de la région ont a annoncé le renforcement des mesures de prise en charge et exhortent les populations à respecter les mesures élémentaires d’hygiène.
Cette situation préoccupe les différentes autorités municipales qui redoutent l’accentuation de l’épidémie de choléra. Surtout qu’en 2005, à Maroua, les autorités sanitaires avaient enregistrés 411 cas de choléra sur l’ensemble de la région pour 32 décès.

Les Camerounais d’Allemagne et de Belgique pensent à Pius Njawe

Par jean.celestin.edjangue Vendredi 30 juillet 2010 Le Messager
Ce samedi, la diaspora camerounaise à Heidelberg et à Bruxelles, rend hommage au journaliste engagé, défenseur des droits de l’Homme et de la liberté d’expression. Après l’hommage de la presse internationale, vendredi 23 juillet à Paris, et le recueillement dans la stricte intimité familiale samedi 24 juillet, à Fresnes dans les Hauts de Seine (92), c’est autour des Camerounais de Bruxelles et ceux de Heidelberg, en Allemagne, de témoigner de leur attachement au directeur de publication du quotidien indépendant Le Messager. Ils organisent une double cérémonie d’hommage en la mémoire de Pius Njawe, le président de Free media group décédé le 12 juillet dernier dans un accident de la route aux Etats-Unis. Deux comités d’organisation, distincts, ont été mis en place. L’un piloté par Charles Sielenou, à Bruxelles, l’autre par Jérôme Montheu Nana, à Heidelberg.
Pour l’occasion, les organisateurs ont prévu des cérémonies religieuses, de nombreux témoignages des proches et amis du défunt, mais aussi des évocations sous forme de support vidéo, à Bruxelles, de l’icône de la liberté d’expression qu’était Pius Njawe. Ces cérémonies qui débuteront à 16 heures, pour ce qui concerne la capitale belge, et 18 heures à Heidelberg, devraient s’étirer jusqu’au bout de la nuit.
Une collation devrait alors permettre aux nombreux invités attendus de se rafraîchir la gorge malgré l’affliction et la douleur. Même si comme le rappelait les pasteurs Daniel et Célestin lors du recueillement familial en région parisienne « Pius Njawe était un homme de chaleur qui véhiculait la vie et l’amour ».

lemessager.net

Mali : Les 23 pour la Guinée‎

Rédaction Football365.fr / FootSud
jeudi 29 juillet 2010 - 11h10 Le nouveau sélectionneur du Mali, Alain Giresse, a communiqué la liste des 23 joueurs convoqués pour la rencontre amicale programmée à Marignane (France), le 11 août prochain, face au Syli national de Guinée. A noter les absences de Frédéric Kanouté, Mohamed Lamine Sissoko et de Mahamadou Sidibé tandis qu'Issiaka Eliassou, Adama Keita et Yacouba Diarra font leur apparition en sélection.
La liste complète :
Gardiens : Soumaïla Diakité (Stade Malien), Oumar Sissoko (FC Metz, France), Adama Keita (COB).
Défenseurs : Ousmane Berthé (Jomo Cosmos, Afrique du Sud), Drissa Diakité (OGC Nice, France), Tamboura Adama (FC Metz, France), Amadou Sidibé (AJ Auxerre, France), Adama Coulibaly (AJ Auxerre, France), Maïga Abdoulaye (Stade Malien), Souleymane Diamoutene (AS Bari, Italie), Issiaka Eliassou (Al Masry, Egypte).
Milieux : Lassana Fané (El Merreikh, Soudan), Sidi Yaya Keita (RC Lens, France), Bakaye Traoré (AS Nancy Lorraine, France), Mahamane Traoré (OGC Nice, France), Mahamadou Diarra (Real Madrid, Espagne), Seydou Keita (FC Barcelone, Espagne), Abdou Traoré (Girondins de Bordeaux, France), Samba Sow (RC Lens, France).
Attaquants : Mamadou Samassa (Olympique de Marseille, France), Modibo Maïga (FC Sochaux, France), Sigamary Diarra (FC Lorient, France), Yacouba Diarra (Espérance sportive de Zarzis, Tunisie).

C.H (Rédaction Football365/FootSud)

Amical : Italie-Côte d'Ivoire le 10 août

Rédaction Football365
vendredi 30 juillet 2010 - 18h05 L'Italie affrontera la Côte d'Ivoire en match amical le 10 août, indique la Fédération Ivoirienne de Football ce vendredi.
L'équipe d'Italie, championne du monde en 2006, rencontrera la Côte d'Ivoire lors d'un match amical qui sera disputé le 10 août au stade de West Ham United à Londres, a annoncé ce vendredi la fédération Ivoirienne de Football. La sélection ivoirienne sera privée de son buteur vedette Didier Drogba, actuellement en rééducation suite à une intervention chirurgicale pour soigner une blessure à l'aine. Les Ivoiriens préparent leur premier match de qualifications pour la CAN 2012 qui se disputera le 4 septembre face au Rwanda.

V.G (Rédaction Football365.fr)

Sénégal : Les 24 pour le Cap-Vert‎

Rédaction Football365.fr / FootSud
jeudi 29 juillet 2010 - 19h11 Le sélectionneur du Sénégal, Amara Traoré, a publié la liste des 24 joueurs appelés affronter en match amical le Cap-Vert le 11 août à Dakar. On note le retour dans la tanière du défenseur latéral Omar Daf, dont la dernière apparition remontait en 2006.
Le sélectionneur du Sénégal, Amara Traoré, a publié la liste des 24 joueurs appelés affronter en match amical le Cap-Vert le 11 août à Dakar. Pour ce match de préparation aux éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations Orange 2012 prévue au Gabon et en Guinée Equatoriale, le technicien sénégalais convoqué tous les cadres évoluant dans les principaux clubs européens. À noter le retour du défenseur Omar Daf. La dernière apparition parmi les Lions du joueur de Brest remonte à 2006. Le défenseur axial Marseillais Souleymane Diawara, blessé mercredi à Tunis lors de Paris-SG - Marseille, sera certainement remplacé dans les prochains jours.
La liste complète
Gardiens : Khadim Ndiaye (Linguère de Saint-Louis), Mamadou Bâ (Jaraaf de Dakar), Bouna Coundoul (Red Bulls de New York, Etats-Unis)
Défenseurs : Jacques Faty (Sochaux, France), Omar Daf (Brest, France), Jackson Mendy (Fribourg, Allemagne), Boukhary Dramé (Sochaux, France), Kader Mangane (Rennes, France), Souleymane Diawara (Marseille, France), Pape Malickou Diakhaté (Dynamo Kiev, Ukraine), Abdoulaye Diagne Faye (Stoke City, Angleterre), Abdoulaye Seck (Niary Tally)
Milieux de terrain : Michael Tavares (Nuremberg, Allemagne), Rémy Gomis (Valenciennes, France), Guirane Ndaw (Saint-Etienne, France), El Hadj Matar Thioune (Molde, Norvège), Issiar Dia (Fenerbahce, Turquie), Dème Ndiaye (Arles-Avignon, France)
Attaquants : Diomansy Kamara (Celtic Glasgow, Ecosse), Mamadou Niang (Marseille, France), Souleymane Camara (Montpellier, France), Mame Biram Diouf (Manchester United, Angleterre), Papis Demba Cissé (Fribourg, Allemagne), Moussa Sow (Lille, France).

F.C (Rédaction Football365/FootSud)

TOGO: Ils prennent les Togolais pour des cancres !

30 Juillet 2010 04:38 togosite.com


« On éprouvait, au crépuscule, le sentiment que les pires béquillards et truands du quartier venaient de ranger leur potence, afin de répartir, plus commodément entre tous, le montant des escroqueries et des vols de la journée » (François Carcopino-Tusoli, Nostalgie de Paris)
En vue d’amortir le choc de la hausse du prix des produits pétroliers à chaque hausse du prix du baril du brut, le gouvernement togolais, à l’instar de quelques autres pays africains, avait institué une Caisse de péréquation qui avait fonctionné sur plusieurs années.
Le rôle de ladite Caisse, c’était de procéder à l’encaissement de prélèvements sur la vente du litre de carburant. De sorte que, la hausse du prix du baril de pétrole ne dépendant pas des dirigeants togolais, il puisse exister un mécanisme permettant d’éviter aux populations le choc engendré par des hausses intempestives. Un peu comme fonctionnent les mutuelles de santé. Au moment de vous soigner, c’est de votre régulière cotisation qu’on puisera pour des soins gratuits.
Ainsi, c’est de la Caisse de péréquation (CP) que l’Etat devrait puiser pour amortir ou éviter tout simplement que la hausse du prix soit perçue par les consommateurs, au point de produire un quelconque grincement de dents. Une telle Caisse a fonctionné jusqu’en 1997 où, selon le Ministre Gozan, elle a été suspendue. Le Togo étant le haut lieu par excellence de l’opacité dans la gestion des biens publics, voire de l’absence de transparence électorale, à qui a-t-on expliqué en son temps cette suspension ainsi que les raisons qui la motivent ? Qu’est devenu cet argent qu’on a prélevé sur le dos du consommateur ? Aujourd’hui, nos dirigeants, naviguant dans le manque total de vertus et ayant fait résolument le choix de l’opacité, ils sont incapables de le dire aux populations. Cela fait treize (13) ans que la CP a cessé de fonctionner !
En tout treize (13) taxes sont perçues au Togo sur la vente du litre de carburant. Des taxes de Port à celles du Fonds d’entretien routier (FER), en passant par le Quai du même port, la Douane, la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT), etc, cela fait beaucoup. D’environ 290F le prix du litre d’essence à l’achat, les dirigeants le servent finalement aux pauvres Togolais à 560F le litre de Super et 630F le litre de mélange. Le faible pouvoir d’achat du citoyen, ils ne l’ignorent pourtant pas et n’ont jamais rien entrepris de consistant pour le relever. D’où provient l’ardoise de 23 milliards que l’Etat dit devoir aux pétroliers ? Certainement de la mauvaise gestion du pays. Et nul n’est sans savoir qu’au Togo, les stations- services sont largement entre les mains des proches du Pouvoir, d’où, il leur est loisible de gérer la vente des produits pétroliers comme bon leur semble.
Et, alors que les dirigeants sont prompts à procéder à la hausse du prix du carburant à la moindre augmentation du prix du baril, ils éprouvent un malin plaisir à attendre des mois pour ramener le prix du litre au niveau normal, à la chute du baril sur le marché mondial. Cela explique largement que ces messieurs et dames ne font que couillonner la masse en donnant la priorité à leurs propres intérêts au lieu de penser prioritairement au peuple dont ils ont la charge. Le volet social tant prôné par le gouvernement se révèle un trompe-l’œil. Il faut noter qu’après les malversations au FER, il a suffi pour les autorités d’amputer ce sigle de sa voyelle pour le transformer en FR et le tour est joué. Les comptes à rendre par le Directeur Général Tchamsi, on en parle pas. FER est mort, vive FR ! Cela suffit pour qu’on amène les « cancres » qu’on dirige à oublier le détournement des 12 milliards par le DG, ami serré de Faure Gnassingbé.
Des rumeurs parlent de probable hausse du prix du ciment ainsi que des produits de la brasserie. Nos dirigeants sont des « criminels » et il n’est pas exagéré de dire qu’ils ne méritent pas de diriger des Hommes. Peut-être une faune ! Le Togo est arrivé à un moment où, après la reprise de la coopération, ils devraient se rendre compte qu’ils sont sous surveillance et que la reprise de la coopération avec l’UE n’est pas une fin en soi. Que l’Etat arrête de parler de subvention de carburant entre 7 et 10 milliards de FCFA par trimestre ! Que fait-on au Togo avec 2000 litres de carburant par mois et par tête dans des services publics ?

Alain SIMOUBA
LIBERTE HEBDO TOGO

RDC - Arrestation de Ibrahim Kabila à Kasumbalesa

par radio okapi
La Garde républicaine a mis la main jeudi 29 juillet dans la soirée sur Ibrahim Kabila, au poste douanier de Kasumbalesa, à près de 90 kilomètres de Lubumbashi, au Katanga. Ce dernier se présente comme le jeune frère du chef de l’Etat. On lui reproche notamment de troubler l’ordre public, les coups et blessures et la fraude douanière.
D’après des sources proches de la Garde Républicaine à Lubumbashi, Ibrahim Kabila a été appréhendé juste à l’entrée principale de la frontière de Kasumbalesa, au moment où il voulait faire sortir frauduleusement des sacs de ciment et de sucre.
La Garde républicaine souligne aussi qu’au moment de son arrestation, Ibrahim Kabila a opposé une résistance, blessant à coups de poignard deux éléments de la Garde républicaine.
Plusieurs autres sources à Kasumbalesa dont les autorités de cette cité et certains responsables de la Direction générale des douanes et accises, DGDA/Kasumbalesa, confirment l’information.
La Garde républicaine précise aussi que le détenu a été acheminé la même nuit de jeudi au camp militaire de Kimbembe à Lubumbashi.
Pour rappel, au début de cette semaine, Ibrahim Kabila a semé du désordre au site du guichet unique, à 7 kilomètres de Kasumbalesa où il a terrorisé les douaniers parmi lesquels le sous directeur de la DGDA/Kasumbalesa.
Il exigeait la libération des quatre véhicules importés et pour lesquels la procédure douanière était en marche.
Ces véhicules sont garés dans l’enclos du gouvernorat de la province du Katanga.
La Garde républicaine déclare avoir reçu l’ordre de sa hiérarchie à Kinshasa pour procéder à cette arrestation.

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Senegal - Abdoulaye Wade va livrer le ministre Oumar Sarr à la justice

par Leral.net,
Après un périple de plusieurs jours, le président Wade est attendu ce soir aux environs de 21 heures GMT à l’aéroport de Dakar. Plusieurs dossiers comme les délestages de Sénélec attendant le « patron ». Mais également l’affaire du ministre d’Etat, Oumar Sarr.
Une source proche du président de la République, indique que le chef de l’Etat, va autoriser la comparution de son ministre dans cette affaire. « C’est une règle de droit élémentaire. Il l’a fait pour Mamadou Seck. Il l’a fait pour Farba Senghor, il le fera pour Oumar Sarr ».
Cependant, la survie de Oumar Sarr dans le gouvernement n’est pas menacée, mais « selon toute vraisemblance, on lui demandera de faire le nettoyage de son cabinet », dit la même source.

Ibrahima NGOM
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Société: Le nouveau marché de Kpalimé construit par Faure Gnassingbé est boudé par la population

A l’approche de l’élection présidentielle de mars 2010 et presque à la fin de son premier quinquennat, le chef de l’Etat Faure Gnassingbé s’est alors rappelé qu’il était « élu » sur la base d’un projet de société. C’est ainsi qu’accompagné de son ministre du développement à la base, il a parcouru monts et vallées de notre pays multipliant les gestes de bonne volonté envers les populations.
Des cadeaux avaient été offerts ici, même les ustensiles de cuisine, et des infrastructures communautaires sont construites là. Ce qu’il a rarement fait tout au long des cinq (5) années passé à la tête du pays. Au nombre de ces infrastructures électoralistes, la construction des marchés a occupé une place de choix. A Vogan, Kpalimé, etc. des marchés modestes et modernes ont été construits et inaugurés en grande pompe. Mais seulement six mois après sa construction, le marché de Kpalimé par exemple qui a coûté des millions de francs CFA n’est toujours pas occupé par les revendeuses de la localité. Les femmes rechignent à occuper les places, estimant qu’elles sont exiguës pour leur étalage. En évoquant les initiateurs du marché, Ayawa une quinquagénaire murmure en regardant à gauche et à droite : « L’étroitesse des places est à l’image de leur ambition pour ce pays ».
On peut se demander si une étude sociologique a été faite bien avant la construction de ces infrastructures. Pourquoi n’avait-on pas tenir compte des desiderata des habitants?
En Afrique, ces problèmes sont monnaie courantes, des édifices construites à coût de centaines de millions qui ne sont pas exploitées par les bénéficiaires parce que leurs réalités ne sont pas prises en compte par les techniciens.
(mo5-togo.com)
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R.D.C. - Une embarcation fait naufrage dans l’ouest de la RDCongo : plus de 140 morts

(L'Orient- Le Jour 30/07/2010)
Le transport fluvial est très usité et les accidents sont fréquents en raison, notamment, de la surcharge des bateaux.
Au moins 140 personnes ont péri noyées lors du naufrage d'une embarcation transportant des passagers et des marchandises sur une rivière dans l'ouest de la RDCongo, a indiqué à l'AFP sous couvert d'anonymat un responsable du gouvernorat de la province du Bandundu. Le ministre congolais de la Communication et porte-parole du gouvernement Lambert Mende a évoqué de son côté « 80 morts et 76 rescapés », se référant « au manifeste » de bord. « Comme il y a certainement eu des passagers clandestins, d'autres personnes ont dû tomber à l'eau. Mais les recherches se poursuivent » en vue de retrouver d'éventuels survivants, a affirmé M. Mende. Selon une source locale contactée par l'AFP, seulement deux enfants ont survécu au drame.
Ni la Mission de l'ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco) ni le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) n'étaient en mesure de fournir des précisions sur ce naufrage.
Le naufrage s'est produit mercredi sur la rivière Kasaï, un affluent du fleuve Congo, qui traverse sept des onze provinces de la RDC, du Bas-Congo (Sud-Ouest) au Katanga (Sud-Est) en passant par la province orientale (Nord-Est), selon le responsable du gouvernorat. L'embarcation, une baleinière, était partie de la localité de Mushie, située à une trentaine de kilomètre de Bandundu, chef-lieu de la province du même nom, en direction de Kinshasa. D'après le porte-parole du gouvernement congolais, l'accident s'est produit dans la localité de Mangutuka, à la limite du Bandundu, lorsque la baleinière a « percuté des bancs de sable ». Il a mis en cause « la négligence » du commandant de bord qui aurait accepté « la surcharge » de passagers et de marchandises.
Fin novembre 2009, 73 personnes avaient été tuées lors du naufrage de deux barges attachées l'une à l'autre sur le lac Mai-Ndombe, dans cette même province de 296 000 km2, arrosé par plusieurs cours d'eau. Le transport fluvial est l'un des plus usités en RDC, qui dispose de nombreux lacs et rivières. Avec ses 4 700 km, le fleuve Congo est le plus important cours d'eau de ce pays, où les naufrages sont fréquents, le plus souvent à cause de la surcharge des embarcations.
Les causes des accidents proviennent aussi du mauvais balisage des voies navigables, de l'absence de signalisation des bateaux et de l'inexpérience des pilotes. La plupart des embarcations ne remplissent aucune condition de sécurité (gilets, bouées de sauvetage, signalisations lumineuses, etc.).

30/07/2010
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Côte d'Ivoire - Côte d'Ivoire: la fraude et la contrefaçon menacent la survie des entreprises (SYNTHESE)

(Xinhuanet 30/07/2010)
ABIDJAN -- Des autorités et experts en audit et en qualité se préoccupent de la montée de la fraude et de la contrefaçon qui menacent dangereusement la survie de nombreuses entreprises ivoiriennes.
A la clôture du salon de la qualité jeudi à Abidjan, le directeur du salon Lucien Agbia a tiré la sonnette d'alarme, indiquant que cette menace est perceptible dans des entreprises opérant dans des secteurs essentiels de l'économie nationale.
"La meilleure façon de lutter efficacement contre ce fléau reste le management et la production par la qualité et la certification", a estimé M. Agbia.
"L'élaboration d'une économie performante passe nécessairement par une offre de produits et services de qualité respectant les normes internationales", a énoncé pour sa part le ministre ivoirien de l'Industrie et de la Promotion du secteur privé, Moussa Dosso.
"En Côte d'Ivoire seulement une centaine d'entreprises ont certifié leur système de management. Cela est faible relativement au nombre total d'entreprises exerçant sur le territoire national", a-t-il déploré.
Le ministre a alors recommandé la promotion de toutes les actions visant l'appropriation de la démarche qualité par tous les acteurs économiques, à commencer par les entreprises.
"Dans cette quête, le secteur privé a un rôle important à jouer à la fois comme acteur et bénéficiaire des programmes en faveur de la qualité des produits et services", a conclu M. Dosso, invitant à une lutte multisectorielle contre la fraude et la contrefaçon.
En tant que "gendarmes" de l'économie de la Côte d'Ivoire, les Douanes ivoiriennes ont entrepris de leur côté plusieurs actions pour combattre les fraudeurs.
"J'ai fait de la lutte contre la contrefaçon et la fraude mon cheval de bataille, et tous les services des douanes se sont mis à la tache pour la réussite de cette mission", avait déclaré lors d'un séminaire régional des Douanes le directeur général des Douanes ivoiriennes, le colonel-major Alphonse Mangly.
De nombreux produits dont notamment les produits de consommation courante font l'objet de contrefaçon, causant un impact sérieux à l'économie ivoirienne.
La sensibilisation à la qualité et la répression de la fraude s'entremêlent ainsi dans l'objectif de dynamiser les entreprises et permettre à l'économie ivoirienne de rebondir.

Publié le 2010-07-30 09:53:44
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Cameroun - Cacao-café : le Cameroun se dote d'un système de transparence et d'amélioration de la compétitivité (PAPIER GENERAL)

(Xinhuanet 30/07/2010)
YAOUNDE -- En application des recommandations de la conférence des Nations Unies sur le cacao tenue fin juin à Genève en Suisse et sanctionnée par l'adoption d'un nouvel accord international relatif à la transparence économique mais en vigueur dès 2012, le Cameroun s'est doté d'un système de transparence et d'amélioration de la compétitivité élargi au café.
Dans ce pays d'Afrique centrale, d'une population de 19,4 millions d'habitants et à majorité agricole (entre 60 et 70%), les deux produits sont liés et les activités sont supervisées par l'Office national du cacao et du café (ONCC, gouvernemental) à côté duquel il existe un Conseil interprofessionnel.
"Pour qu'un marché soit efficace, il faut qu'il soit transparent. Et la transparence, ce sont les informations qui sont mises à la disposition des acteurs sur le marché. Si quelqu'un arrive sur le marché sans avoir les éléments de base sur les quantités produites, les qualités demandées, les opportunités, les destinations, c'est du tâtonnement", a soutenu à Xinhua le directeur général de cet organisme, Michael Ndoping.
"Dans le système d'information, nous allons avoir une base de données sur des informations pertinentes qui vont permettre à tous les acteurs, surtout de la chaîne de commercialisation, acheteurs et vendeurs, de prendre des décisions qui leur permettent de se faire de l'argent. Il y a des mécanismes qui permettent de réguler le marché, mais au stade actuel, nos producteurs ne maîtrisent pas ces mécanismes sur les risques", a-t-il affirmé.
Pour M. Ndoping, ce système a le mérite de permettre aux producteurs ignorants de l'évolution du marché d'échapper aux acheteurs véreux communément appelés "coxeurs".
"Prenez un bassin de production, dit-il, où le producteur et l'acheteur ne connaissent pas le prix à l'international, ils ne savent pas calculer les frais d'approche, ils ne connaissent pas les prix bord-champ. En ce moment-là, les fameux coxeurs profitent de cette ignorance pour les exploiter".
En marge de la campagne 2008-2009, le Cameroun a commercialisé 205.000 tonnes de cacao, contre 187.000 t la saison précédente, informe l'ONCC. La production actuelle de café est de 43.000 tonnes. C'est la plus faible depuis des 10 dernières années, mais il est fait état d'une ambition de 125.000 t à l'horizon 2015.
Avec plus de 600.000 planteurs dénombrés et répartis dans 7 bassins de production (Centre, Est, Littoral, Nord-ouest, Ouest, Sud et Sud-ouest), les activités dans la filière profitent directement ou indirectement à 6 millions de Camerounais, d'après le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC), également basé à Douala, la métropole économique du pays, comme l'ONCC.
A l'initiative du CICC, principal promoteur du système d'iformation sur les prix et marchés, dans le cadre de la mise en oeuvre d'un programme d'appui à la filière financé par l'Union européenne (UE), un colloque national se tient en ce moment à Limbe, ville balnéaire du Sud-ouest du Cameroun, sur l'organisation interne de la commercialisation dans les filières cacao-café et la validation du système d'information sur les prix et marchés.
"Les cours du cacao et du café sur les marchés internationaux sont repartis à la hausse. Durablement certainement ! Dans tous les cas, c'est tant mieux pour les producteurs qui peuvent enfin vivre de leur labeur, souligne la note d'information de ces assises qui qualifie par ailleurs de "salutaire" le système d'information en voie de validation, pour la maîtrise des dysfonctionnements observés dans la filière.
Au rang des dysfonctionnements, figurent les carences éthiques qui font que "certains opérateurs de la filière dans les rangs des intermédiaires pourraient être coupables de l'absence de transparence dans la commercialisation du cacao et du café qui fait obstacle à une rémunération équitable des producteurs et impacte négativement les quantités et la qualité de la production, en même temps que l'image de toute la filière s'en trouve écornée", selon le président du CICC, Appolinaire Ngwé.
Parmi ses participants, le colloque rassemble prioritairement les collèges professionnels des producteurs, des usiniers- acheteurs, des exportateurs et des transformateurs industriels locaux du caco et du café. S'ajoutent, les représentants des ministères du Commerce, de l'Agriculture et du Développement rural, de l'Administration territoriale et de la Décentralisation.
Autres parties prenantes, l'ONCC, le Fonds de développement du cacao et du cacao (FODECC), les organisations de contrôle de la qualité, transitaires, importateurs et distributeurs de matériel et d'intrants agricoles, l'Union européenne et la Banque mondiale.
La réflexion porte sur la clarification des rôles respectifs des organisations de producteurs et des acheteurs, de l'ONCC, du secrétariat permanent du CICC, de l'administration territoriale et des communautés rurales décentralisées ainsi que des sociétés de contrôle de qualité, des structures de financement dans les opérations de commercialisation.
La discipline professionnelle dans la filière, la structure des coûts, l'organisation des marchés, la mise en place et le fonctionnement des comités locaux de commercialisation, les statistiques et la traçabilité dans les opérations de commercialisation puis la collecte et la diffusion de l'information constituent autant d'autres sujets de discussions.
Comme avec la plupart de ses matières premières, le Cameroun commercialise sans valeur ajoutée en direction des marchés extérieurs ces deux produits de rente qui ont constitué pendant longtemps le moteur de l'économie nationale avant la chute des cours mondiaux dans les années 90. Pour le cacao, le directeur général de l'ONCC parle d'un taux de transformation locale de moins de 8% de la production nationale.
Préoccupés par cette situation, le vice-Premier ministre en charge de l'Agriculture et du Développement rural, Jean Nkuété, et le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, ont lancé début juillet à Santchou, un bassin de production de l'Ouest, un projet-pilote d'implantation des centres d'excellence pour la valorisation du café.
Selon le ministre Mbarga Atangana, c'est un projet qui vise à promouvoir les cafés spéciaux, les cafés dits lavés.
"Nous visons des niches de marché qui valorisent mieux notre produit, qui le distinguent et le différencient du produit générique que tout producteur peut mettre sur le marché. C'est pour cela que nous parlons de cafés lavés", avait-il expliqué.
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R.D.C. - Nouvelle Commission électorale mise sur pied au Congo

(7sur7 30/07/2010)
Le président congolais Joseph Kabila a promulgué mercredi la loi sur l'organisation et le fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui devra organiser les élections générales de 2011, les deuxièmes de l'histoire récente de la République démocratique du Congo (RDC), a rapporté jeudi la presse kinoise.
Cette loi, qui compte sept chapitres et 56 articles, avait été adoptée par le parlement le 10 mai dernier. Sa promulgation met un terme à l'existence de la Commission électorale indépendante (CEI) qui avait organisé l'élection présidentielle et les législatives en 2006 en RDC.
La CENI est une institution d'appui à la démocratie, capitale pour l'organisation des élections générales prévues en 2011 en RDC. Son bureau sera limité à sept membres (quatre issus de la majorité, trois de l'opposition), sans présence en son sein de représentants de la société civile, comme l'avait souhaité le Sénat congolais.
L'ancienne CEI, présidée par l'abbé Apollinaire Muholongo Malu Malu, avait organisé les scrutins de 2006 et début 2007 (élections présidentielle, législatives, provinciales et sénatoriales, à l'exclusion des scrutins locaux, sans cesse reportés).
La RDC doit désormais organiser en 2011 des élections générales (présidentielle, législatives, provinciales, sénatoriales, locales, municipales et urbaines), cinq ans après les premiers scrutins libres en 41 ans dans l'ex-Zaïre.
Une délégation de la division de l'assistance électorale du Département des affaires politiques de l'ONU séjourne par ailleurs à Kinshasa pour examiner la coordination des ressources financières nécessaires pour la tenue de ces élections "dans le délai constitutionnel", a ajouté la presse kinoise. (belga)

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Côte d'Ivoire - Report incessant de la présidentielle ivoirienne: L’inquiétude gagne la société civile

Afriscoop 30/07/2010)
(AfriSCOOP Abidjan) — Deux faits marquent la politique ivoirienne, depuis le mois de juillet. Ce sont : la reprise du contentieux sur la liste électorale, disponible depuis juin. Et le redéploiement sur le terrain des équipes de campagne des principaux candidats à l’élection présidentielle. Mais en dépit de cette évolution, qui devait rassurer les électeurs sur l’imminence du scrutin, la société civile n’est pas sereine. D’importantes structures la représentant se sont enquises, mercredi, du niveau d’avancée du processus électoral auprès de son maître d’ouvrage, le président de la Commission électorale indépendante (Cei), Youssouf Bakayoko.
Ces associations, qui emboîtent ainsi le pas aux partis politiques, ne sont autres que la Plate-forme de la société civile de Côte d’Ivoire (Pfsc-Ci), conduite par son Président, Lucien Tapé Mambo. Et l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Ugtci).
La première, est une Ong et la seconde une centrale, la plus importante et vieille du monde du syndicalisme ivoirien, ont souhaité avoir le point de la mise en œuvre du processus électoral. Toute chose qui témoigne de l’impatience des populations à aller aux urnes, un évènement qu’elles attendent depuis une demi-décennie.
Le traitement des listes dites ‘’grises’’ et ‘’blanche’’ a surtout fait l’objet de débat, amenant le président de l’institution à tranquilliser la société civile sur la sérénité des travaux en cours, en vue de l’obtention de la liste électorale définitive.
Des voix s’étaient élevées ces derniers temps pour réclamer que cette liste soit mise à disposition assez tôt. De sorte que les élections présidentielles puissent se tenir dans le délai constitutionnel du 15 octobre, à défaut avant cette date.
L’Union Générale des Travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI) conduite par son Secrétaire Général, Adé Mensah François et comprenant Ebagnerin Joseph, Doumbia Salimata et Brou Kouamenan René, a porté cette inquiétude au président de la Cei.
Du reste, les syndicalistes et les responsable de l’Ong sont repartis « satisfaits », rassurés qu’ils ont été, selon eux, par le président. « les élections auront bel et bien lieu cette année. Nous allons de ce pas rassuré ceux qui nous ont mandaté (…) Cette séance de travail nous a permis de lever les différents points d’ombre. Aujourd’hui, nous avons au moins eu des éléments de réponse et nous savons que dans un futur très proche, nous irons à l’élection que toute la Côte d’Ivoire attend et que toute la communauté internationale attend », a affirmé Ebagnerin Joseph, le n°2 deux de la centrale syndicale.

par Seraphin KOUASSI
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Madagascar - Après le coup d'état, la misère

(BBC Afrique 30/07/2010)
Dans les rues de la capitale malgache, Antananarivo, tout s'achète : des vêtements de seconde main, des meubles, des jouets bon marché en provenance de Chine, des épices malgaches, toutes sortes de denrées alimentaire ainsi que de la volaille vivante.
Lorsque le président Andry Rajoelina était le maire de la ville, il a interdit ce genre de commerce informel dans les rues. Mais maintenant, les commerçants sont de retour. Partout dans la capitale, on trouve des étalages.
Nous n'avons plus d'argent à Madagascar.
Justin Rakotomakefa, l'un des petits commerçants, espère vendre une paire d'oies.
"Il y a beaucoup de concurrence. La plupart du temps, je finis par retourner à la maison avec les oies.
Depuis le déclenchement de la crise politique, nous ne vendons pas beaucoup", affirme t-il.
C'est en Mars 2010 que M. Rajoelina, 35 ans est devenu chef de l'état suite à un changement de pouvoir.
La communauté internationale a rompu sa coopération avec le pays à l'exception de l'aide humanitaire.
Cela a eu un impact dramatique sur Madagascar, car plus de la moitié du budget du gouvernement provenait des partenaires étrangers.
Comme beaucoup de Malgaches, M. Rakotomakefa a du mal à s'en sortir.
«C'est difficile à vivre. Nous n'avons plus d'argent à Madagascar. Tout le monde essaie de vendre des choses dans la rue - beaucoup de gens travaillaient dans des usines de textile."
L'industrie textile comptait pour 60% des exportations du pays et les revenus étaient estimés à 600 millions de dollars. Aujourd'hui elle se porte mal à cause de la crise politique.
L'administration américaine a suspendu son partenariat avec Madagascar en ce qui concerne l'Africa Growth and Opportunity Act (AGOA), parce que le président Rajoelina n'est pas parvenu à un accord avec l'opposition pour la tenue des élections l'an dernier.
L'AGOA c'est la loi sur les possibilités et la croissance économiques en Afrique qui permet aux gouvernements africains d'avoir accès au marché américain sans payer de droits s'ils montrent leur attachement à la démocratie.
En conséquence, les usines qui fabriquent des vêtements pour le marché américain, ont cessé de travailler. Cinquante mille personnes ont ainsi perdu leur emploi.
Le mari d'Odette Razafindratsara était l'un d'eux. Le couple habite dans une chambre avec cinq enfants.
Lorsque la crise politique a commencé à affecter l'économie malgache, l'année dernière, sa sœur s'est rendue au Liban pour travailler comme domestique. Elle lui a laissé ses deux enfants.
La famille survit avec le peu d'argent que Mme Razafindratsara gagne.
Les enfants ont cessé d'aller à l'école parce qu'elle ne peut pas se permettre de les y envoyer.
Il y a des difficultés au quotidien pour trouver suffisamment de la nourriture
Bruno Maes,le représentant de l'UNICEF à Madagascar
"Beaucoup de familles ont des problèmes de maintenir les enfants à l'école», explique le représentant de l'UNICEF à Madagascar, Bruno Maes,et Il y a des difficultés au quotidien pour trouver suffisamment de la nourriture. Mais le plus grand défi pour les enfants à Madagascar est l'accès aux soins de santé.
Un quart des centres de santé ont fermé leurs portes et tout le système d'achat et de distribution des médicaments essentiels a été affecté dans l'ensemble du pays. " a t-il ajouté
Plus de la moitié des enfants malgaches souffrent de malnutrition. Le pays dispose de 45 centres fournissant un accès gratuit au soin, destinés à traiter les enfants atteints de malnutrition aiguë.
Le mois dernier, le centre de l'hôpital Befelatanana n'avait qu'un seul patient parce que les parents ne pouvaient pas se permettre de payer les médicaments, et l'unité n'avait plus de lait.
Donné, trois ans, est l'un de ces patients. Il souffre de la tuberculose ainsi que de la malnutrition. Sa grand-mère Fosatry est avec lui jour et nuit .
"Maintenant, il se sent mieux, mais le seul problème est sa poitrine. Quand nous avons quitté notre place, ses yeux étaient toujours fermés. Maintenant, il peut s'asseoir et ouvrir les yeux parfois.
Fosatry a dépensé 50 dollars pour le traitement de Donné (l'équivalent du salaire minimum mensuel dans une usine à Madagascar).
"Il est très coûteux mais c'est pour le traitement de mon petit-fils et nous devons faire de notre possible pour trouver de l'argent."
Depuis la fin du mois de Juin, l'UNICEF a repris le financement de tous les centres pour les enfants souffrant de malnutrition aiguë à Madagascar, ainsi les lits dans le service à l'Hôpital Befelatanana ont commencé de nouveau à être bien occupé.
Madagascar est un pays pauvre, et il l'est toujours de plus en plus.
A moins d'une solution politique (un règlement impliquant les groupes d'opposition et un calendrier pour les élections), il est peu probable que les bailleurs de fonds internationaux reviennent au pays.

Linda Pressly
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Guinée - 3 millions d'euros demandés pour le second tour de la présidentielle

(Xinhuanet 30/07/2010)
CONAKRY -- Le gouvernement guinéen est sommé de verser 20 milliards de francs guinéens (3 millions d'euros) pour boucler le budget du deuxième tour de l'élection présidentielle en vue dans le pays, a-t-on appris jeudi de source proche de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Selon la source, le budget du deuxième tour a été évalué à plus de 76 milliards de francs guinéens au vu des documents de la CENI et d'autres partenaires impliqués dans l'organisation de l'élection. Considérant la capacité actuelle de la Guinée, une somme de 20 milliards de francs guinéens doivent être débloqués dans un temps aussi court.
Ce budget du deuxième tour sera utilisé pour l'achat de plusieurs matériels complémentaires dont les urnes, des ancres, et autres accessoires nécessaires pour les opérations du vote. De même le volet formation des membres des bureaux de votes et des délégués superviseurs de la CENI dans les différentes circonscriptions électorale dans le pays.
Certains mobiliers doivent aussi être achetés pour assurer le transport des enveloppes scellées contenant des procès verbaux des urnes, au plus tard dans les 24 heures qui suivront la fermeture de tous les bureaux de vote, selon la source, qui a ajouté l'ensemble de ces charges ont été estimées à près de 62 milliards de francs guinéens non encore disponible.
Du coté des bailleurs de fonds, aucun n'a encore manifesté le désir de participer à la finalisation du budget du deuxième tour de l'élection présidentielle. Ceci inquiète les acteurs de l'organisation du scrutin, car la plupart de ces bailleurs seront en congés à partir de la première quinzaine du mois d'août prochain.

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Ouganda - Quel bilan pour le sommet de l’Union Africaine?

(Les Afriques 30/07/2010)
Le 15ème sommet de l’union Africaine s’est achevé mardi à Kampala. Au total une trentaine de chefs d’état ont participé à ce sommet. Le bilan n’est pas évident.
Malgré les problèmes de sécurité liés à ce genre de rencontre, aggravé en la circonstance par les derniers attentats de Kampala, le sommet s’est néanmoins focalisé sur le thème central. Pour la première fois dans l’histoire de l’organisation les chefs d’états ont participé par exemple à un débat public, sur le thème central, diffusé en direct sur la chaîne de télévision britannique BBC World avec notamment des acteurs de la société civile dont la chanteuse sud africaine Yvonne Chaka Chaka. Et de très nombreuses délégations ont pris la parole pour donner un aperçu de leurs engagements mais aussi pour relever les défis auxquels ils doivent faire face pour régler la question de la santé maternelle et infantile dans leurs pays.
D’entrée de jeu en effet, le président de la commission le gabonais Jean Ping avait planté le décor: En Afrique, toutes les minutes une femme sur seize meurt en accouchant, et huit enfants meurent dans des conditions que l’on aurait pu éviter. Ces chiffres seront confortés par les données au niveau national présentées par les chefs d’état, premiers ministres, et autres ministres de la santé ou des affaires étrangères, qui ont pris la parole lors des débats publics et à huis clos.
Très concrètement
L’Union Africaine a donc interpellé dans le communiqué final les pays membres à mettre en œuvre la Campagne pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique, CARMMA. Car aucune femme ne devrait mourir en donnant la vie. Cela a été d’ailleurs aussi le credo des très nombreuses organisations de la société civile qui ont organisé de nombreuses conférences, débats, forums en marge du sommet pour faire du lobbying et des actions de plaidoyer afin que les résolutions finales sont les plus appropriés pour prendre en compte ce défi de la santé maternelle et infantile en Afrique. Le CARMMA, dira Jean Ping sera lancé d’ici la fin de l’année dans au moins vingt pays de l’Union. Le communiqué final invite même les états africains à instaurer une semaine de la Carmma en solidarité avec les femmes et les enfants africains pendant les quatre prochaines années.
Le pressing libyen
Une fois de plus les chefs d’état ont montré avec leur déclaration finale une façade de solidarité. Mais l’on sait que le président Khadaffi de la Jamahiriya arabe libyenne a pesé de tout son poids, pour faire adopter par l’Union, son grand projet de Gouvernement avec la mise en place d’une autorité de l’Union Africaine. Pendant la dernière séance de discussion on a d’ailleurs vu le président libyen sortir seul entouré de sa cohorte de gardes de corps pour prendre une tasse de thé au bar, suivi par une multitude de paparazzi, toujours à l’affût des moindres faits et gestes du guide libyen. Le Malawi qui assurait présidence de l’Union jusqu'à la clôture de ce sommet à du faire montre d’ingéniosité pour mener les discussions à bon port. Face au pressing libyen la séance a du être suspendu pour permettre de calmer les ardeurs des uns et des autres. L’Afrique australe et orientale restent réticentes face aux « visions khadffistes » sur l’Union, et un membre d’une délégation de l’Afrique de l’Est nous disait comprendre le soutien de certains pays de l’Afrique de l’Ouest qui reçoivent d’énormes largesses financiers et dons en infrastructure de la Libye. Et de conclure « nous nous sentons un peu gênés par ce genre de rapport et de coopération. Les pays clairement identifiés comme faisant du « pré-carré » libyen sont: le Tchad, le Sénégal, la Gambie, et bien d’autres membres de la CE NSAD. Le communiqué final ne dit pas ce qu’est advenu de ce débat et les délégués sont plutôt avares en commentaire sur ce sujet. Bingu Wa Mutarika le président sortant de l’Union Africaine, n’a pas cependant manqué de souligner avec humour dans son discours de clôture que la tache a été ardu, soulignant que malgré sa grande expérience il avait rarement présidé à des débats aussi difficiles que ceux de l’Union.
La paix en Afrique
L’autre grand sujet qui est revenu à maintes reprises lors de ce sommet c’est la paix et la sécurité en Afrique, surtout après les attentats de Kampala. On a ainsi annoncé le renforcement du contingent ougandais, mais aussi l’arrivée prochaine des contingents djiboutiens et guinéens. 8000 soldats ont été requis dans le cadre de l’AMISOM, et ce chiffre pourrait être dépassé. Selon Ramtane Lamamrane, la Commission de l’Union est en contact avec une dizaine de pays pour la fournir d’éventuelles troupes et avec une dizaine d’autres pour la fourniture de matériels militaires. Cependant souligne t-on a l’UA, le dialogue reste ouvert avec le groupe islamiste El-Sabaab. De plus 2010 a été décrété l’année de la paix sur le continent et marque aussi l’année de l’opérationnalisation de la force africaine en attente, à travers ses cinq brigades régionales. Les autres dossiers brûlants de sécurité sur le continent qui ont été évoqués sont: Le Soudan, les Comores, Madagascar le Niger, le processus de paix en Cote d’Ivoire…

De notre envoyé spécial, Dave Barraud
29-07-2010
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Niger - Début de l'examen d'un projet de nouvelle Constitution

(Cyberpresse 30/07/2010)
Le Conseil consultatif du Niger a débuté jeudi l'examen d'un avant-projet de Constitution, destinée à remplacer la Loi fondamentale suspendue après le renversement du président Mamadou Tandja en février, a constaté un journaliste de l'AFP.
Elaboré par un Comité des textes fondamentaux, ce texte dans sa version amendée par le Conseil consultatif doit être ensuite transmis au gouvernement et à la junte militaire au pouvoir, qui soumettra sa version finale à référendum le 31 octobre.
L'avant-projet propose une Constitution de type "semi-présidentiel" réduisant drastiquement les pouvoirs du futur président de la République, qui devra nommer un Premier ministre "sur proposition" de la majorité parlementaire.
Après dix ans de présidence, Mamadou Tandja avait plongé son pays dans la crise en changeant en août 2009 la Loi fondamentale pour se maintenir au pouvoir au terme de son second et dernier mandat. Il avait dissous la Cour constitutionnelle et le Parlement qui s'opposaient à son projet de supprimer la limitation du nombre de mandats.
Le projet limite à 4 ans (contre 5 auparavant) la durée du mandat présidentiel, "renouvelable une seule fois", et insiste sur le fait que "nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels ou les proroger pour quelque motif que ce soit".
Il accorde également à la Cour constitutionnelle le pouvoir de "prononcer la destitution" du président "en cas d'empêchement absolu". Le "refus" de ce dernier "d?obtempérer à un arrêt" de la Cour fait partie des cas "d'empêchement absolu".
Il supprime l'amnistie accordée par les deux dernières Constitutions aux auteurs du coup d'Etat de 1999 ayant coûté la vie au président Ibrahim Baré Maïnassara. Mamadou Tandja avait accédé au pouvoir en remportant la présidentielle organisée après ce putsch.
Au cours de sa session de 15 jours, le Conseil, représentant les couches socio-professionnelles du pays, va examiner également des avant-projets de "charte des partis politiques" et de "statut de l'opposition".
Le référendum constitutionnel doit être suivi d'une série d'élections, notamment une présidentielle prévue le 3 janvier 2011 pour parachever la transition et rétablir en mars un régime civil.

AFP
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Sudan - Darfour/hélicoptère: le pilote russe retenu par les rebelles (diplomatie)

(RIA Novosti 30/07/2010)
Le pilote russe porté disparu suite à la libération de l'hélicoptère Mi-8MTV russe, capturé lundi par les rebelles au Soudan, est retenu par une tribu dans la province du Darfour, a annoncé jeudi à Khartoum le chargé d'affaires de la Russie Iouri Vidakas.
"Selon le ministère soudanais des Affaires étrangères, le pilote est retenu par une tribu au Darfour, son état de santé est satisfaisant", a indiqué M.Vidakas.
Les autorités œuvrent pour identifier les ravisseurs. Le service des renseignements militaires soudanais est en contact avec les chefs de la tribu qui retiendrait le pilote russe, a-t-il ajouté.
Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé mardi que les rebelles de la province du Darfour avaient capturé lundi un hélicoptère Mi-8MTV russe avec quatre membres d'équipage russes et cinq passagers soudanais à bord alors qu'il effectuait un vol entre El Fasher (Soudan) et Habesha (Tchad).
Selon le ministère, l'hélicoptère transportait plusieurs membres du Mouvement pour la libération et la justice (LJM) du Darfour à la demande de la mission de la paix hybride Union africaine-Nations unies. Les rebelles devaient ensuite s'envoler pour Doha (Qatar) où ils comptaient mener des négociations avec le gouvernement soudanais", a précisé le ministère.
Mercredi, la compagnie aérienne russe UTair a rapporté que son hélicoptère était rentré mardi soir à sa base à Niyala.

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Guinée - Le jeu des alliances pour le deuxième tour

(VOA News 30/07/2010)
Lors du premier tour, Sydia Touré avait remporté 13,62% des suffrages, devant Lansana Kouyaté, arrivé en quatrième position avec plus de 7% des voix. Ce dernier n’a pas encore donné de consignes de vote aux membres de son parti, qu’il dit consulter actuellement.
Le candidat classé troisième au premier tour de la présidentielle guinéenne du 27 juin, Sydia Touré, a annoncé, mercredi, à Conakry, son appui à Cellou Dalein Diallo. Ce dernier est arrivé en tête, devant l’opposant guinéen de longue date, Alpha Condé.
Lors du premier tour, Sydia Touré avait remporté 13,62% des suffrages, devant Lansana Kouyaté, arrivé en quatrième position avec plus de 7% des voix. Ce dernier n’a pas encore donné de consignes de vote aux membres de son parti, qu’il dit consulter actuellement.
Quant à Alpha Condé, leader du RPG, qui a recueilli 18,25% des suffrages, il a reçu l’appui de plus de 15 formations politiques, dont le RDR de Papa Koly Kourouma et trois coordinations

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Niger - Imbroglio judiciaire autour de Tandja

(Le Pays 30/07/2010)
La Cour de Justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a décidé de se pencher sur la plainte pour détention arbitraire déposée par les proches de l’ex-président nigérien Mamadou Tandja contre la junte. En effet, les conseils des deux parties sont attendus le mardi 3 août devant la Cour à Abuja pour l’ouverture de l’audience sur la question.
Pourtant, Tandja avait adressé, on s’en souvient, une lettre au président de ladite Cour pour lui demander de ne pas tenir compte de la plainte adressée en son nom du fait qu’il n’avait donné mandat à personne pour cela. Du côté de la Cour, on affirme n’avoir pas reçu ce courrier. C’est à se demander si quelqu’un a retardé à dessein la transmission du courrier et à quelle fin. Toujours est-il que la situation du président déchu est, pour la première fois depuis la chute de son régime, entrée dans une logique judiciaire ; et ironie du sort, c’est à une juridiction relevant d’une organisation qui avait subi les vexations et les foudres de Tandja, alors maître incontesté de Niamey, que ces proches ont dû recourir. Le moins que l’on puisse dire en analysant ce feuilleton politico-judiciaire, c’est qu’il y a un certain cafouillage, une cacophonie entre l’ex-président et son entourage.
Pour ce qui est de l’appréciation de la plainte, la Cour pourrait, si elle recevait la lettre de l’ancien président, accéder à sa demande et le laisser entre les mains de la junte dans sa prison dorée. Mais au cas où, pour une raison ou une autre, la juridiction décidait d’accéder à la requête de ses proches, elle demanderait à ce que la détention "arbitraire" cesse. Dans ce cas, il appartiendrait à la junte de l’élargir ou d’ouvrir une procédure judiciaire à son encontre pour mauvaise gestion du pays et qui pourrait, à terme, conférer un caractère légal à sa détention. Dans tous les cas, au regard des dérives du régime du président déchu qui, entre autres, a tripatouillé la Constitution et opéré un recul de son pays au plan démocratique, faisant ainsi preuve de haute trahison, son procès vaut la peine d’être organisé. Au niveau des Nigériens, l’idée d’un éventuel procès de Tandja fait l’objet de beaucoup de polémiques, donnant lieu à plusieurs niveaux de divisions. La summa divisio (grande division) à ce niveau consacre d’un côté les partisans de la tenue d’un procès et de l’autre, les proches de l’ex-chef de l’Etat qui ne veulent, en aucun cas, entendre parler de procès contre leur mentor qui serait, au fait, celui de leur régime déchu. Mais, même à l’intérieur de chacun de ces blocs, tout n’est pas homogène. Dans le camp des partisans de Tandja, on a d’abord ceux qui sont prêts à affronter la junte sur cette question et ceux qui préfèrent faire profil bas pour amadouer les nouveaux maîtres dans l’espoir d’obtenir leur grâce.
Du côté de l’opposition et de la société civile en général, on estime qu’il faut un procès à tout prix. Seulement, le débat est vif sur l’identité du régime qui devrait juger Tandja. Pendant que certains estiment que la junte peut mettre en branle la procédure, d’autres pensent plutôt qu’il faudrait attendre qu’un régime démocratiquement élu puisse venir le faire. Chaque camp, à ce niveau, y va de son argumentaire. Il faut avouer que chacune de ces options a ses enjeux. Mais au-delà de la question de neutralité de tel ou tel régime, il faut reconnaître qu’il est difficile de tenir un tel procès pendant la transition. En effet, l’on court le risque de s’y embourber avec toutes les conséquences qui y sont attachées et d’occulter la priorité qui est d’organiser, le plus tôt possible, une élection transparente pour l’avènement d’un régime légal et légitime dans le pays . Un procès seulement après la transition paraît être le scénario le mieux indiqué. La justice pourra alors faire son travail en toute âme et conscience, quitte à ce que le peuple nigérien décide d’accorder son pardon à Tandja pour une catharsis nécessaire à un départ sur des bases qui tiennent bon.

Relwendé Auguste SAWADOGO
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Afrique du Sud, Rwanda - Nouvelle arrestation dans l’enquête sur la tentative d’assassinat du général Kayumba en Afrique du Sud

Par RFI
Une cinquième personne a été arrêtée et inculpée jeudi 29 juillet 2010 par un tribunal Sud-Africain de tentative de meurtre. Le général Faustin Kayumba Nyamwasa, réfugié depuis mars à Johannesbourg, avait été blessé par balles à l'estomac le 19 juin par un inconnu devant son domicile. Sa femme a estimé qu'il s'agissait d'une tentative d'assassinat. Début juillet, l'Afrique du Sud avait mis en cause des « agents » agissant pour un « pays étranger » sans toutefois identifier le pays en question. Kigali a aussitôt fait part de son mécontentement sur la conduite l'enquête.
L’arrestation de ce cinquième suspect coïncide avec un revirement notable dans la direction que prend l’enquête. En effet, jusqu'à ce jeudi 29 juillet, les quatre suspects dans cette affaire avaient été inculpés de simple recel. Mais depuis l’arrestation et l’audition de cette cinquième personne, le procureur en charge de l’enquête a annoncé qu’il poursuivra également pour tentative de meurtre.
Aucune information n’a jusque là filtrée sur la véritable nationalité des cinq suspects. Mais il est à présent établi que les quatre premiers sont des demandeurs d’asile en Afrique du Sud. Ils ont comparu jeudi 29 juillet devant le juge d’instruction qui a renvoyé l’audience au 12 août pour s’assurer de leur statut réel dans le pays.
S’il est avéré qu’ils sont demandeurs d’asile, ils pourraient demander une mise en liberté provisoire sous caution.

rfi.fr

jeudi 29 juillet 2010

RDC - Un naufrage dans la rivière Kasaï fait au moins 138 morts. L’embarcation était surchargée

(Afrik.com 29/07/2010)
La rivière Kasaï dans l’Ouest de la République Démocratique du Congo (RDC) a tué mercredi au moins 138 personnes lors du naufrage d’une embarcation surchargée. Le transport fluvial est un secteur meurtrier au Congo à cause de la vétusté des infrastructures et du manque de suivi des consignes minimales de sécurité.
Au moins 138 personnes auraient trouvé la mort mercredi dans un naufrage en République Démocratique du Congo (RDC) sur la rivière Kasaï, un affluent du fleuve Congo, dans la province de Bandundu, dans l’Ouest du pays. « Le navire (qui avait quitté Mushie, une localité situé à 30 km de Bandundu, capitale de la province) était en nette surcharge et n’a pas tenu le choc face à la force des remous », a confié Jolly Limengo, le responsable de la police locale à Reuters. « Ici, les gens ne savent pas nager. Le bilan provisoire s’établit à 138 morts », a-t-il poursuivi. En novembre 2009, la province avait été le théâtre d’un autre naufrage sur le lac Maï-Ndombe, celui du bateau de la compagnie Sodefor (Société de développement forestier), entreprise en charge de la gestion des forêts congolaises.
Transport fluvial : dangereux mais incontournable
Comme pour le naufrage qui vient de se produire, la surcharge est l’une des principales cause des drames sur les cours d’eau congolais. Ceux-ci constituent l’un des principaux moyens de transport dans un pays traversé par de nombreux fleuves navigables. Le fleuve Congo, long de 4 700 km, étant le plus important. Selon Mayele Nzoloko, directeur technique de la Régie des voies fluviales (RVF), dans un article publié en décembre 2009 dans Digital Congo, la vétusté du matériel flottant souvent hérité de l’époque coloniale, le manque ou l’absence de matériels de balisage, l’inexpérience et le manque de formation du personnel navigant expliquent les nombreux accidents dans le transport fluvial en RDC. La privatisation du secteur, « le plus meurtrier » du Congo au profit d’armateurs « peu soucieux de la sécurité des passagers », rapporte Digital Congo, est par ailleurs une cause aggravante. Plus de 2000 personnes auraient péri dans des naufrages au Congo en 2009, rappelait il y a quelques mois le site d’informations.

jeudi 29 juillet 2010 / par Falila Gbadamassi
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Cote d'Ivoire - Exclusif / Elections, contentieux, liste électorale: Voici tous les éclairages. La CEI formelle : ‘’Des erreurs ne seront pas rattrapées’’

(Soir Info 29/07/2010)
Entre souhait légitime de répondre à l’attente des populations et respect scrupuleux des délais prescrits, la Commission électorale indépendante est dans l’expectative. L’Institution a apporté des précisions sur des sujets qui en valaient la peine. C’est un porte-parole de la Cei d’une extrême sérénité qui s’est adressé à nous au téléphone. Premier élément : le contentieux sur la liste électorale provisoire se poursuit et quand bien même on pourrait épiloguer sur une relative affluence des pétitionnaires, l’opération suit son cours normal. Bamba Yacouba alors de s’inscrire en faux contre une information relayée par un confrère qui laissait croire à une fin des opérations de vérification ce jeudi 29 juillet. « L’Institution ne s’est pas encore prononcée sur le sujet et les informations n’engagent que leurs auteurs. S’il doit avoir fin des opérations, il incombe à la Cei d’apprécier et elle fera un communiqué, comme ce fut toujours le cas », nous a laissé entendre M. Bamba. Tout porte-parole de la Cei qu’il est, il s’estimait à mesure de donner des informations utiles. Et à propos d’informations...utiles, Bamba Yacouba nous apprenait que des personnes qui avaient identifié des erreurs sur leurs noms lors de la première vérification se surprenaient de retrouver les mêmes erreurs. Ces pétitionnaires s’attendaient à découvrir leurs nom et prénom dûment reportés sur la liste électorale provisoire. M. Bamba fait comprendre que de telles personnes n’auront de choix que de se rendre au vote avec leurs noms comportant ces erreurs originelles. Ainsi d’une prescription de la dernière réunion du Cadre permanent de concertation (CPC) et qui prévoit que le type d’erreur qui touche au (x) nom (s) des personnes soit pris en compte seulement après l’élection. En termes plus clairs, des erreurs constatées aujourd’hui sur la liste électorale provisoire ne sauraient être rattrapées. Au grand dam et à la désolation des intéressés qui devront attendre la fin des élections générales pour recouvrir leur...véritable identité.
Le cas des « Inconnus »
Bamba Yacouba a, par ailleurs, tenu à relever le cas de ces pétitionnaires dont le nom apparaissait dans un centre (A) alors qu’ils s’étaient fait enrôler dans un centre (B). Le porte-parole de la Cei a bien expliqué qu’il fallait pour ces personnes procéder à des réclamations pour obtenir de l’Institution une correction du code de centre de collecte. Autre cas. Celui de personnes dont on n’a su déterminer le centre de collecte d’origine. Dans le district d’Abidjan, nous informait Bamba Yacouba, existent des listes de pétitionnaires « inconnus » disponibles dans les Commissions électorales départementales d’Abidjan 1, 2 et 3. A titre de précision, Abidjan 1 renferme Abobo, Adjamé et Anyama. Abidjan 2 englobe les communes de Cocody, Plateau, Bingerville et Alépé. Abidjan 3 prend en compte Yopougon et Attécoubé. Abidjan 4 renvoie à Koumassi, Treichville, Marcory et Port-Bouët. M. Bamba nous instruisait sur la nécessité pour les personnes qui, dans le district d’Abidjan, ne retrouveraient pas leurs noms, de s’intéresser à la liste des « inconnus ». Pour les personnes qui verraient leurs noms en recourant à Internet mais qui ne se retrouveraient pas sur les listes physiques, le porte-parole de la Cei a recommandé à de tels pétitionnaires d’imprimer la page sur laquelle apparaissent leurs noms pour se rendre dans une Commission locale. Une solution devrait être trouvée au problème. Réagissant enfin au président du syndicat des huissiers de Côte d’Ivoire qui, via certains médias, a dénoncé l’absence de leur corporation dans le contentieux électoral, Bamba Yacouba a dit qu’il était souhaitable de « laisser travailler » dans le calme et la sérénité les personnes qui avaient été désignées pour conduire les opérations. « Aucun texte n’enjoint la Cei de travailler avec les huissiers. Il est important que l’on ne cherche pas à alourdir le processus », dixit le porte-parole de la Cei.

• jeudi 29 juillet 2010 par Kisselminan COULIBALY
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Cameroun - Détournement de 31 millions de dollars: Le procès de l'ex-secrétaire général de la présidence renvoyé au 26 août

(Le Devoir 29/07/2010)
Le procès de l'ancien secrétaire général de la présidence du Cameroun, Jean-Marie Atangana Mebara, accusé d'un détournement de 31 millions de dollars et incarcéré depuis août 2008, a été renvoyé au 26 août.
"La cause est renvoyée au 26 août pour composition collégiale du tribunal", a déclaré la juge Nomo Zanga.
Selon un rappel effectué par le tribunal, M. Atangana Mebara, ancien proche collaborateur du président Paul Biya et ancien ministre des Relations extérieures, ainsi qu'un autre prévenu sont accusés de détournement et tentative de détournement de deniers publics.
En 2004, le gouvernement a lancé l'opération "Epervier" de lutte contre la corruption qui a déjà abouti à l'arrestation de plusieurs personnalités, dont neuf ex-ministres.
Le ministre camerounais de la Justice, Amadou Ali, a déclaré mardi à Yaoundé qu'une cinquantaine de dossiers ayant trait à la corruption faisaient actuellement l'objet d'enquêtes et de procédures judiciaires diverses.
Un autre ancien secrétaire général de la présidence, Titus Edzoa, ainsi que trois autres personnes, sont notamment poursuivis par la justice pour le détournement de 61 milliards de FCFA (91 millions d'euros).

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Gabon / Social : Le gouvernement gabonais plaide pour la temporisation

(Génération Nouvelle 29/07/2010)
Le gouvernement gabonais, par la voix du ministre du Travail Maxime Ngozo Issondou, réagissant face à la menace d’une grève générale illimité brandie par douze centrales syndicales, a plaidé le mercredi 28 juillet 2010 la temporisation, assurant les organisations des travailleurs de sa bonne foi.
En effet, le Premier ministre Paul Biyoghé Mba actuellement à l’exposition universelle à Shanghai (Chine), il recevra les syndicats dès son retour.
Cette rencontre (le 04 aout dès 8h30) aura lieu peu avant le Conseil interministériel dont ‘’l’ordre du jour sera notamment consacré à l’examen des observations formulées par les centrales syndicales sur les propositions préliminaires relatives à la réduction du prix du gaz, de l’électricité et de l’eau’’, a expliqué le ministre. Avant de conclure que ‘’tous les projets des textes préparés par le gouvernement ne seront comme l’a décidé le Premier ministre, transmis au Conseil d’Etat qu’à l’issue des reformulations attendues des partenaires sociaux’’'.
Et les Présidents des centrales syndicales ont apprécié la promptitude avec lequel le gouvernement a réagi face à leur menace de grève. Avant de préciser entre autres, que « les syndicats ne sont pas là pour mettre les battons dans les roues du gouvernement, mais plutôt pour se soucier du bien-être des travailleurs ».
En effet, le Premier ministre Paul Biyoghé Mba actuellement à l’exposition universelle à Shanghai (Chine), il recevra les syndicats dès son retour.
Cette rencontre (le 04 aout dès 8h30) aura lieu peu avant le Conseil interministériel dont ‘’l’ordre du jour sera notamment consacré à l’examen des observations formulées par les centrales syndicales sur les propositions préliminaires relatives à la réduction du prix du gaz, de l’électricité et de l’eau’’, a expliqué le ministre. Avant de conclure que ‘’ tous les projets des textes préparés par le gouvernement ne seront comme l’a décidé le Premier ministre, transmis au Conseil d’Etat qu’à l’issue des reformulations attendues des partenaires sociaux’’.
Et les Présidents des centrales syndicales ont apprécié la promptitude avec lequel le gouvernement a réagi face à leur menace de grève. Avant de préciser entre autres, que « les syndicats ne sont pas là pour mettre les battons dans les roues du gouvernement, mais plutôt pour se soucier du bien-être des travailleurs ».

Source : Génération Nouvelle Auteur : Génération Nouvelle
© Copyright Génération Nouvelle

Senegal - Sécurisation de l’aéroport de Dakar: Les américains s’imposent à Léopold s.Senghor

(Le Quotidien (Sn) 29/07/2010)
On reparle encore de sécurité à l’aéroport Léopold Sedar Senghor de Dakar. Après les cas de vols et d’agressions, et face au dénuement des services de l’Etat, les compagnies aériennes font recours à des sociétés privées de surveillance. Cela est une nécessité si l’on ne veut pas que Dakar perde l’autorisation d’accueillir des avions en partance pour les Etats-unis.
Ce ne sont pas seulement les vols et les agressions qui mettent l’aéroport Léopold Sedar Senghor de Dakar sur la sellette. Dans une note adressée le 23 juillet dernier au ministre d’Etat Karim Wade, l’A­gence nationale de l’aviation civile du Sénégal (Anacs) reconnaît en filigrane l’impuissance des autorités sénégalaises à mettre en place des mesures de sécurité idoines.
Dans cette correspondance, l’on apprend que la compagnie aérienne Delta Airlines, a anticipé une décision des autorités aéroportuaires, et recruté une compagnie privée pour assurer l’escorte et la surveillance de ses avions sur la plateforme aéroportuaire de Dakar. L’Anacs, n’ayant pas les moyens matériels et humains de lui offrir des prestations d’égale qualité, a dû également recourir à des prestataires du même type pour d’autres compagnies. Mais la protection la plus sûre est celle accordée aux avions en partance pour les Etats-Unis d’Amérique.
L’Anacs explique que Delta Airlines a agi ainsi pour combler les carences de l’Administration. La question de la sécurisation des avions sur l’aéroport Léopold Sedar Senghor fait l’objet de discussions régulières entre les autorités sénégalaises et leurs homologues américains.
«Face au retard accusé à la mise en place des mesures préconisées, les responsables de Delta Airlines ont proposé d’appuyer les équipes de la Haute autorité de l’aéroport Léopold Sedar Senghor (Haalss) dans les opérations d’escorte de leurs avions en déployant un véhicule de type tout terrain», explique l’Anacs. En effet, une suite d’incidents dramatiques avait poussé autorités sénégalaises et experts américains de la Sûreté des transports (Tsa) à préconiser «la mise sur pied d’une cellule de surveillance et d’escorte des aéronefs effectuant des vols depuis le parking de stationnement jusqu’à la piste d’envol».
Il s’agit ainsi de déployer un véhicule 4X4 et des mo­tos quads pour servir aux pa­trouilles et dans la foulée, préserver «le niveau de sûreté de l’aéroport et lui conserver son statut de hub sous-régional pour les vols transatlantiques», rapporte la correspondance de l’Anacs.
Si les autorités avouent sans ambages que la solution définitive à ce problème «réside dans l’équipement de l’aéroport en matériel de vidéosurveillance moderne», il faudra encore attendre avant de voir ledit équipement. Ce n’est qu’en novembre prochain, assurent les services de Mathiaco Bessane, qu’une livraison peut être espérée après que la Banque mondiale a accordé un crédit de 750 000 dollars à la Haalss. L’aéroport de Dakar est très étroitement surveillé par les autorités américaines depuis qu’en 2007, un corps sans vie a été découvert dans le train d’atterrissage d’un avion de la Delta Airlines à son atterrissage à Atlanta. Deux ans auparavant, c’est un corps déchiqueté qui est tombé à l’ouverture du train d’atterrissage d’un avion de la South African Airways à New York. Les deux vols ayant en commun d’avoir fait un tour sur le tarmac de l’aéroport de Dakar, les autorités sénégalaise et américaine n’ont pas tardé à se concerter pour éviter d’autres incidents du genre.

Par Mame Woury THIOUBOU
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TOGO: Les signes d’une fausse réconciliation au Togo

(Togosite 29/07/2010)
« Il y a des personnes si légères et si frivoles qu’elles sont aussi éloignées d’avoir des défauts que des qualités solides » (La Rochefoucauld)
Ce qui a été mis en branle au Togo depuis mai 2009 et qui a pour nom Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR) avait connu au Togo d’autres formes d’appellation, notamment « Réconciliation Armée-Nation ». La différence avec la CVJR, c’est que celle-ci intervient après la mort de celui qui avait initié les autres formes de réconciliation dans le pays, notamment après plusieurs centaines de morts suite à des élections.
Il faut aussi signaler que c’est avec le soutien et l’accompagnement du Haut Commissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme (HCDH). Entre ce qui se faisait du temps d’Eyadèma et ce qui se passe aujourd’hui, il n’y a pas de différence. C’est ce que feu Tavio Amorin a appelé en juillet 1991 à la Conférence nationale « des mouvements de réconciliation hypocrite ».
A l’époque, malgré sa jeunesse, son analyse et sa connaissance du régime incarné par feu Eyadéma lui avaient permis de déclarer du haut de la tribune de la Salle Fazao de l’Hôtel 2 Février, que le renouveau démocratique passait inéluctablement par le départ du chef de l’Etat. Cela voudrait dire qu’il n’y avait aucune sincérité décelable dans les faits et gestes de l’Homme d’Etat d’hier, aucune volonté politique qui pouvaient permettre de donner carte blanche à des engagements que prenait le Général. Le clou aura été l’engagement de quitter le pouvoir en 2003 sans toucher à une virgule de la Constitution.
Parmi les nombreux signes qui montrent que Faure est sur les traces de son père et qu’il n’a aucune volonté de se démarquer de lui, bien qu’ayant déclaré que lui, c’est lui et que Eyadèma c’est Eyadèma, sont entre autres les suivants. Aucun empressement à mettre sur pied la commission. Depuis 2005, ce ne fut que 4 ans après que la CVJR deviendra opérationnelle. Là encore, la décision de création sera prise en février 2009, mais ce ne fut que trois mois plus tard qu’elle sera installée. Alors que depuis 2005, l’idée de cérémonie de réconciliation faisait son chemin, les résultats du premier concours d’entrée à l’ENA sous Faure Gnassingbé furent sur fond de tribalisme; ce que nous avions dénoncé à l’époque.
Suivra en 2007 le recrutement de nouveaux éléments des forces de sécurité (police et gendarmes). Ledit recrutement fut fait également sur fond de tribalisme, ce que plusieurs médias avaient eu à dénoncer et qui fit un peu honte aux autorités. Ce qui les amènera à procéder à une espèce d’exercice de rattrapage pour se donner bonne conscience. Sur les 4000 nouveaux fonctionnaires de l’Administration déclarés reçus au premier grand concours national sous Faure, dans un premier temps, sur la quarantaine d’ethnies que compte le pays, l’ethnie Kabyè contre laquelle nous n’avons rien, mais alors absolument rien, à elle seule, avait eu 2500 admis.
Nous n’oublierons pas le coup tordu joué au concepteur et initiateur de la FICK (Foire Industrielle et Commerciale de Kara) qui, après de gros investissements, sera malhonnêtement « smashé » à un « Togolais venu de loin » par un prétendu natif de la Kara, sûrement un coup monté par l’entourage de Faure lui-même qui aura donné son onction, en allant à l’inauguration l’année d’après, d’un SICKA (Salon Industriel et Commercial de Kara). On ne ferait sûrement pas du tort au monsieur du SICKA en lui demandant où il était avant. L’idée saugrenue qui avait sous-tendu une si vilaine attitude, était qu’il n’était pas normal que ce ne fût pas un Kabyè qui patronnât la structure. Avec des esprits aussi rétrogrades que ceux-là, les citoyens d’un même pays peuvent-ils se réconcilier vraiment ?
Que dire du maintien par Faure à la tête des sociétés d’Etat LONATO et CNSS, malgré de multiples dénonciations des médias, de nos frères Kabyè admis depuis plus de dix ans à la retraite, avec la complicité du PM Houngbo qui a même déjà oublié avoir promis un plan de départ aux Togolais au cours d’une rencontre avec la Presse ?

Alain SIMOUBA
LIBERTE HEBDO TOGO
Écrit par La redaction
Jeudi, 29 Juillet 2010 14:19
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