mardi 12 octobre 2010

R.D.C., Rwanda -France : arrestation du secrétaire exécutif des FDLR sur mandat de la CPI

(VOA News 12/10/2010)
L'arrestation de M. Mbarushimana constitue « une avancée fondamentale dans le cadre des efforts déployés pour engager des poursuites relatives aux crimes sexuels commis à grande échelle en RDC », a déclaré le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo dans un communiqué.
L’ONG Human Rights Watch se félicite également de ce développement et demande à la CPI d’aller encore plus loin. « Nous espérons que cela envoie un message très, très fort aux commandants au Congo et d’autres qui peut-être essaient de se réfugier à l’étranger, qu’il n’y aura pas d’impunité pour les crimes très, très graves qui ont été commis au Congo », a dit Geraldine Mattioli de Human Rights Watch jointe à Bruxelles.
Le secrétaire exécutif des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), Callixte Mbarushimana, a été arrêté lundi à Paris sur mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI). Il fait l’objet de 11 chef d’accusation de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, notamment meurtres, viols, tortures, persécutions et destructions de biens commis en République démocratique du Congo en 2009, selon un communiqué de la CPI.
L'arrestation de M. Mbarushimana constitue « une avancée fondamentale dans le cadre des efforts déployés pour engager des poursuites relatives aux crimes sexuels commis à grande échelle en RDC », a déclaré le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo dans un communiqué.
Alors qui est au juste Callixte Mbarushimana ? Selon le porte-parole de la CPI à Kinshasa, Paul Madidi, « il est dans le comité de direction du mouvement ; c’est quelqu’un qui a mené de grandes actions, il était même le porte-parole du mouvement à l’étranger à un certain moment. C’est lui qui est considéré un peu comme une figure intellectuelle de ce mouvement. »
Un porte-parole des FDLR se faisant appeler La Forge Fils Bazeye a dit que l’arrestation de Mbarushimana est « injuste et arbitraire ». Selon ce porte-parole, « ce n’est pas la première fois qu’on veut le poursuivre pour des faits purement politiques. »
L’ONG Human Rights Watch se félicite également de ce développement et demande à la CPI d’aller encore plus loin. « Nous espérons que cela envoie un message très, très fort aux commandants au Congo et d’autres qui peut-être essaient de se réfugier à l’étranger, qu’il n’y aura pas d’impunité pour les crimes très, très graves qui ont été commis au Congo », a dit Geraldine Mattioli de Human Rights Watch jointe à Bruxelles.
Par VOA
Washington, D.C.

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