mardi 12 octobre 2010

Côte d'Ivoire - Les militaires ivoiriens invités à tracer les sillons d'une paix durable (SYNTHESE)

(Xinhuanet 12/10/2010)
ABIDJAN -- Les acteurs de la communauté internationale réitèrent leurs appels à l'endroit des Forces de défense et de sécurité (FDS, ex-forces loyalistes) et des Forces nouvelles (FN,ex-rébellion) pour tracer les sillons d'une paix durable.
Lors des séances de formation qu'ils ont organisées à Abidjan, Yamoussoukro (centre), Bouaké (centre), Bouaké, San-Pedro (sud- ouest) et sans d'autres régions du pays au profit de chacune des deux forces, la police des Nations unies (UNPOL) et l'unité post crise du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ont sans cesse rappelé le rôle que doit jouer le militaire en période électorale.
Pour ces organismes appuyées par d'autres structures comme l'Union européenne, il s'avère opportun que les militaires ivoiriens bénéficient d'encadrement complémentaire en vue qu'ils comprennent et assimilent le rôle important qu'ils jouent dans le processus de sortie de crise.
"Dans cette période sensible, les militaires, policiers et gendarmes doivent bien servir et être constamment à l'écoute de la population. La population place en eux toute sa confiance pour sa sécurité", avait indiqué Nestor Houet, commissaire divisionnaire à l'UNPOL.
"Le jour de l'élection, les Forces de sécurité doivent avoir un comportement rassurant. Elles doivent faciliter l'accès aux bureaux de vote, et éviter que le scrutin se déroule dans la bousculade", avait-il ajouté.
Lors d'une rencontre avec les FDS, le Commissaire du gouvernement Ange Kessy avait aussi fait état de la création par celles-ci d'un environnement sécuritaire devant permettre le bon déroulement des élections.
M. Kessy avait également invité les soldats à la retenue et au sens de la responsabilité pour une élection paisible, tout en les invitant à s'abstenir de tomber dans la passion.
De son côté, l'un des responsables de la formation des Forces nouvelles le commandant Dramane Soro avait tenu à instruire ses éléments de garantir les droits des populations et d'agir sans parti pris, afin de consolider la paix.
Au cours de l'inauguration dimanche du monument dédié aux soldats tombés au front pendant la crise, le chef d'état-major des Forces de défense et de sécurité le général Philippe Mangou a de nouveau souligné que les militaires ivoiriens s'inscrivent dans la logique d'élections apaisées, transparentes et sans violence.
"Rien de peut s'obtenir dans la violence. Les soldats doivent et peuvent devenir des instruments de paix. Il leur appartient ainsi de contribuer à l'avènement d'une paix définitive", avait-il noté en substance.
Le processus électoral est en marche en Côte d'Ivoire après huit années de crise militaro-politique.L'élection censée garantir le retour définitif de la paix dans le pays a été fixée au 31 octobre après plusieurs reports.
8.000 policiers et gendarmes regroupés au sein du centre de commandement intégré (CCI, unité mixte d'ex soldats loyalistes et ex-rebelles) ont été commis pour la sécurisation du scrutin.
A l'instar des acteurs civils nationaux, les acteurs militaires sont de manière continuelle l'objet d'exhortations dans la perspective d'une cohésion sociale et d'un environnement pacifique durable pendant et après l'élection.

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