jeudi 14 octobre 2010

Angola, R.D.C. - Le ministre angolais des affaires étrangères réfute les accusations d’atrocités portées contre les FAA

(Afriqu'Echos Magazine 14/10/2010)
Les soldats angolais ont-ils réellement commis des atrocités en RDC comme l’indique un récent rapport des Nations-Unies ? La réponse est non selon les autorités de ce pays : « L’Angola réfute avec véhémence cette insinuation, trouve étrange la manière dont ce mapping exercise a été mené et s’interroge sur les motivations qui y ont présidé ». C’est en ces termes qu’a réagi devant la 65ème Assemblée des Nations-Unies le secrétaire d’État angolais aux relations extérieures George Chicoty aux accusations d’atrocités portées contre les Forces armées angolaises en RDC dans un rapport du Haut commissariat aux Droits de l’homme rattaché à cette organisation (version finale : pages 171-172).
Le ministre a parlé de la « grande stupéfaction » avec laquelle les autorités angolaises ont accueilli cette mauvaise nouvelle. Le diplomate a par ailleurs tenu à rappeler que l’intervention de l’Angola en RDC, qui se situait dans le cadre d’un mandat de la SADC, « a permis d’éviter le bain de sang, de sauver des millions de vies, et de lancer des bases pour des négociations qui ont abouti à l’instauration du gouvernement de transition, à la mise en place d’une mission de maintien de la paix de l’ONU ainsi qu’à la bonne tenue des premières élections démocratiques dans ce pays, contribuant ainsi à la pacification de la région des Grands Lacs. »
Cependant, contrairement aux autres pays mis en cause, George Chicoty a souligné que le gouvernement et les Forces Armées Angolaises étaient disposés à intervenir « de manière responsable, conformément aux normes internationales et dans le respect scrupuleux des droits de l’homme », dans des actions visant la résolution de conflits et le maintien de la paix, en vue de garantir la sécurité et la stabilité dans le monde. S’appuyant sur l’expérience angolaise, il a indiqué que seuls la paix, le principe d’un état de droit démocratique et le respect des droits humains étaient les garants de la stabilité nécessaire au développement durable.

Jossart Muanza (AEM)
DOCUMENT
Rapport du Projet Mapping concernant les violations les plus graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises entre mars 1993 et juin 2003 en RDC (version finale) (Format PDF)
http://www.afriquechos.ch/IMG/pdf/DRC_MAPPING.pdf
Jossart Muanza(AEM)
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