Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro se dit "optimiste" sur la tenue de l’élection présidentielle à la date du 31 octobre en Côte d’Ivoire après plusieurs reports depuis 2005.
"Je voudrais vous demander d’informer les plus hautes autorités de vos pays respectifs de l’engagement des pouvoirs publics d’accomplir le processus de sortie de crise", a-t-il poursuivi ajoutant que "tout est fin prêt" pour le 31 octobre.
La Côte d’Ivoire a franchi un grand pas vers la tenue de l’élection présidentielle avec l’adoption d’une liste électorale définitive de 5,7 millions de votants après un accord entre tous les principaux acteurs de la crise ivoirienne.
Mardi, l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) a souligné les "défis" restants à relever par la Commission électorale indépendante (CEI) qui tiennent, notamment, à la distribution des cartes d’identité et d’électeurs, à l’établissement de la cartographie électorale, à la confection des documents électoraux, à la coordination de l’observation, à la formation des agents électoraux et à la sécurisation du processus.
Sur la question de la sécurisation des élections, Guillaume Soro a rassuré les diplomates qu’un "plan de sécurisation est prêt" et que "l’Etat planche sur son financement".
Chef de l’ex-rébellion des Forces nouvelles qui a tenté de renverser le régime du président Laurent Gbagbo en septembre 2002, Guillaume Soro a été nommé Premier ministre à l’issue d’un accord de paix signé en mars 2007 à Ouagadougou pour conduire la réunification du pays.
Il a entrepris depuis lundi des rencontres d’information et d’échanges avec toutes les couches socio-professionnelles du pays mais également avec les corps constitués sur l’évolution du processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire à moins de deux mois du scrutin censé ramener la paix dans le pays. (Xinhua)
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