R.D.C. - Signature d'un contrat de fourniture d'équipement entre la SNEL et la société ABB

(Xinhuanet 10/08/2010)
KINSHASA -- La société suédoise ABB et la Société nationale d'électricité (SNEL) de la République démocratique du Congo (RDC) ont signé lundi à Kinshasa un contrat de marché de fourniture et d'équipements pour fiabiliser les postes électriques de Kimwenza, Liminga et Lingwala à Kinshasa.
Ce contrat d'un coût de trois millions et demi de dollars américains va permettre à ABB de fournir à la SNEL des condensateurs statiques et leurs accessoires pour ces trois postes électriques de très haute tension (Kimwenza, Liminga et Lingwala) qui sont des principales sources de fourniture de l'énergie électrique dans la ville de Kinshasa.
Le ministre de l'Energie a promis, pour sa part, l'appui du gouvernement à ce projet visant à réduire le déficit et la chute de tension de l'électricité, avec un impact positif sur le délestage dans la distribution de l'électricité dans la capitale. Il a insisté sur son accélération en vue de répondre aux attentes de la population de Kinshasa qui souffre de délestage en électricité.
MM. Benjamin Kabeya et Daniel Yengo, respectivement directeur Afrique de ABB et ADG de la SNEL ont signé ce contrat qui entre en vigueur dès sa mise en vigueur pour fiabiliser quelque 500 MW qui arrivent à Kinshasa à partir de barrages hydroélectriques d'Inga dans la province du Bas-Congo.
En effet, le délestage à Kinshasa, la capitale, résulte du fait que la ligne Inga-Kinshasa ne fait transiter que 350 mégawatts alors que la pointe de la demande dans la capitale peut aller de 410 mégawatts jusqu'à 420 MW.
La SNEL est donc obligée de délester volontairement de façon qu'il n'ait pas un déclenchement général. Ceci pour la simple raison que les installations de cette entreprise publique ont des protections qui permettent de déclencher lorsqu'il y a surcharge de la demande.
Pour résoudre totalement le problème de délestage dans la ville de Kinshasa, Mme Tokwawulu, DGA de la SNEL , avait indiqué qu'il fallait construire la 2ème ligne Inga Kinshasa, qui demande environ 490 millions de dollars à mobiliser.

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