mercredi 18 août 2010

Kenya - Le gouvernement kenyan crée un commité de mise en oeuvre de la nouvelle Constitution

(Xinhuanet 18/08/2010)
NAIROBI – Le gouvernement kenyan a formé mardi une équipe de 16 membres pour superviser la mise en oeuvre de la nouvelle Constitution du pays, qui doit être promulguée la semaine prochaine.
Un communiqué publié à l'issue d'une réunion du cabinet à Nairobi indique que ce comité sera dirigé par le président Mwai Kibaki et par le Premier ministre Raila Odinga, et comprendra également des ministres importants qui ont fait campagne pour l' adoption de cette nouvelle législation.
« En approuvant ce plan, le cabinet a convenu que les dates de mise en oeuvre prévues dans la Constitution devraient être observées et respectées scrupuleusement », indique le communiqué.
Le cabinet a décidé que « les principaux ministres chargés d' initier ces lois devraient commencer leur travail immédiatement », indique le communiqué.
Un comité technique a également été créé pour étudier les implications budgétaires et faciliter l'approbation par le comité ministériel concerné.
Cette réunion du cabinet, la première à avoir lieu depuis la ratification de la nouvelle constitution en début de ce mois, a décidé d'observer scrupuleusement les dates de mise en oeuvre fixées dans la Constitution, une fois celle-ci entrée en vigueur.
Le président Kibaki doit promulguer la nouvelle Constitution du pays le 27 août, au cours d'une grande cérémonie publique dans le centre de Nairobi.
La nouvelle Constitutions a été ratifiée le 5 août par un référendum de la population kenyane, dont les résultats initiaux ont été publiés au Journal Officiel le 6 août.
Elle propose une démocratie plus décentralisée contrebalançant les pouvoirs du président et instituant de chambres parlementaires.
Ce scrutin a eu lieu dans le cadre d'un accord pour mettre fin aux violences ethniques qui ont déchiré le pays dans la foulée des élections de 2007, faisant plus de 1 300 morts.
Ce scrutin était perçu comme un test pour juger des progrès réalisés par ce pays d'Afrique de l'Est depuis la fin 2007, année où une élection présidentielle chaotique a entraîné une plongée dans la violence ethnique.

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