mardi 17 août 2010

Congo - Retour de Pascal Lissouba, le gouvernement d’union nationale et la Constitution au centre des discussions

Congoplus.info 17/08/2010)
Depuis après la fin des guerres que le pays a connues, le pouvoir de Brazzaville qui a pris comme credo, la paix, a malheureusement continué à voguer à contre courant de la volonté du peuple, qui souhaite toujours une amnistie générale et le retour de tous les exilés pour enfin parler de la véritable paix et de la démocratie au Congo.
Le pouvoir de Brazzaville qui veut toujours d’une chose et de son contraire, avait préféré et opte pour une amnistie au cas par cas. C’est ainsi qu’on avait assisté au retour par vague des exilés avec Mouanda Mpassi, Tsati Mabiala, Moukouéké, Tamba-Tamba, et consort. En effet, vous vous souviendrez de l’arrivée au Congo en juin dernier de Jocelyne Lissouba. Pour le commun des Congolais, ce voyage avait été négocié en amont par Mme Antoinette Sassou Nguesso, Emile Ouosso, Nguimbi et autres, lors de leur rencontre en Europe, ce n’était pas un voyage à mettre au compte du tourisme, c’était plutôt pour regarder avec le pouvoir de Brazzaville, la facilitation du retour du Professeur au bercail. Aux dires de certaines langues, ce voyage n’était pas effectué avec la bénédiction de son mari qui est très malade et qui ne pouvait pas donner son avis à ce propos. Interrogé à ce sujet, Paulin Makita, proche de Pascal Lissouba, aurait répondu que cette femme faisait tout à sa tête et que son mari n’était même pas au courant de ce voyage et que c’était une affaire des lobbies qui veulent absolument ramener Pascal Lissouba au pays, pour montrer à l’opinion internationale que la démocratie congolaise se porte bien.
Aujourd’hui, selon des sources dignes de foi, on parle des négociations autour du retour du Président Lissouba à Brazzaville, mais ceux qui sont autour de Lissouba, posent des conditions pour voir Lissouba quitter le territoire français. Entre autres conditions, il faut retenir : l’amnistie générale, que ceux qui sont encore en exil, à l’instar de Koukébéné, Bikinkita..., rentrent au pays ; la transparence de la gestion des richesses du pays ; les échéances électorales qui pointent à l’horizon, les ‘’lieutenants’’ de Lissouba, souhaiteraient des élections libres et transparentes et non ces parodies d’élections émailler de fraudes, de confiscation des urnes et autres disfonctionnements, sans oublier la garantie sécuritaire des personnes et des biens.
Toujours de ces sources, on apprend qu’il sera mis en place un gouvernement d’union nationale avec l’entrée des bannis d’hier, et faire tant soit pour atténuer ce mal récurrent qu’est le tribalisme, qui a pris des dimensions inquiétantes. Ramener Lissouba à Brazzaville, n’inquiéterait pas le pouvoir car la personne, dans son état amnésique, reviendra au pays pour venir attendre la fin de ses jours et se reposer sur la terre de ses ancêtres. Ainsi attendons de voir ce que nous réserve les festivités du cinquantenaire de l’indépendance de notre pays.

Ghys Fortune DOMBE BEMBA
TALASSA-
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